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Rechercher : paris de mars 2009

  • Mon texte inédit sur ce blog:Paris en Monopoly

    Monopoly : Défi 181 mené par Josette !!!

    monopoly

    L’Amiral Dômi (c’est môa) m’a laissé ses dés…

    A vous de les lancer et avec le chiffre obtenu (entre 2 et 12)

    vous arrivez (tombez !) sur la case du Monopoly

    à partir de laquelle vous raconterez ce que vous voulez

    - SANS TRICHER -

    Histoire à publier le lundi 6 mars !

    Pour les “jeudi poésie” du 2 et 8 mars quelle chance, vous avez carte blanche !

    Le Môt de Dômi

    D’accord Josette pour une partie de Monopoly

    Le problème c’est que tout le monde n’a pas ou plus de ce jeu à la maison.

    Alors pour varier les plaisirs

    Je vous propose de vous rendre sur Google Image

    D’aller en prison sans passer par la case départ :) :) :)

    Mais non ….

    De prendre une grille au choix pour faire avancer vos pions !!!

    De préférence ne jetez pas vos dés dans l’écran

    Je décline toute responsabilité en cas de dommage :)

    Bon jeu chers mousaillons.

    Bises amirales.

    Dômi.

    monopoly-junior-pionshttp://croqueursdemots.apln-blog.fr/2017/02/27/monopoly-defi-181-mene-par-josette/

    Paris en Monopoly

    Boulevard de Belleville, je chante avec Eddy Mitchell:

    "Boulevard "Elvis" Au coeur de Memphis J'traîne là en touriste Mais où sont mes racines ? Nashville ou Belleville [1]?"

    Place de la Bourse, je lisais "La bourse",

    Une nouvelle d’Honoré de Balzac dans les Scènes de la vie privées de La Comédie humaine.

    Dans  Baisers volés  de François Truffaut,

    Jean-Pierre Léaud et Claude Jade marchent  le long de l'avenue de Breteuil

    Etienne Daho chante "Le boulevard des Capucines" en parlant de son père et de l'Olympia.

    Claude Monet a peint ce boulevard  et la rue Montorgueil dans des "Tableaux parisiens" à la Baudelaire. Jean Béraud peint ce même boulevard devant le théâtre de Vaudeville.

    Aux Champs-Elysées, je chante bien-sûr Joe Dassin

     

    1 er mars 2017

     

    [1] En savoir plus sur http://www.paroles.net/eddy-mitchell/paroles-nashville-ou-belleville#xxrpmX7SVdJ41IyZ.99

  • Abou Dhabi en visite officielle à Paris

     

     

    Le Journal des Arts - n° 413 - 9 mai 2014

     
     

     

    Après l’inauguration au Musée du Louvre de l’exposition « Naissance d’un musée », sur les premières acquisitions menées pour le compte du « Louvre-Abou Dhabi », le président de l’Autorité du tourisme et de la culture d’Abou Dhabi s’est rendu au théâtre impérial rénové du château de Fontainebleau, qui porte désormais le nom du président des Émirats arabes unis.

    Le Journal des Arts

     

    Légende photo

    Le théâtre impérial du château de Fontainebleau restauré. © Château de Fontainebleau.

     
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  • Les auteurs TBE en dédicace au Salon du Livre de PARIS : planning

     

    paris2012.png


    Nous avons le plaisir de vous présenter la liste définitive des auteurs en dédicace sur notre stand D23 au Salon du Livre de Paris du 16 au 19 mars.
    Venez nombreux les rencontrer, ils le méritent !

    Samedi 17 mars 10h/21h

    10h - 12h = Yvon DENIAUD // Laura VANEL-COYTTE

    12h - 14h =Jacqueline HUSETOWSKI //Armelle CARBONEL

    14h - 16h = Carole DETAIN

    16h - 18h = Christine LEMOINE // Jimmy P. (3ème au Prix des Blogs Graphiques TheBookEdition.com cette année)

    18h - 21h = Sadanand KESRI (et Jeanine MUDRYK)// Philippe CONTER (+Maël GENTGEN)


    Dimanche 18 mars 10h/20h

    10h - 12h = Frederick LLORENS // Mohamed BOUDIA

    12h - 14h = Guillaume VILLAROS // Isabelle AUBERT (Prix d'encouragement au Concours de nouvelles TheBookEdition.com en 2011)

    14h - 16h = Mycha // STOON et BELZARAN

    16h - 18h = Anne NOBLOT // Gérald DOS SANTOS



    Lundi 19 mars 9h/13h:pro 13h/19h: tout public

    13h - 15h = David DA SILVA


    Vendredi 16 mars 10h/21h

    10h - 12h = Nicolas THERAUD // François VILQUIN

    12h - 14h = Dominique CIPRIANI

    14h - 16h =  Jean-Pierre BRINET

    16h - 18h = Hervé ROUSSEAU

    18h - 21h = Jean BEDROSSIAN

    http://www.thebookedition.com/index.php

  • Planning des dédicaces sur le stand TBE au Salon du Livre de Paris 2011

    Voici le planning de dédicaces des auteurs sur le stand TheBookEdition,

     

    emplacement ** D11 ** du Salon du Livre de Paris 2011 :

     

    logo-salonparis.jpg


    Vendredi 18 mars 10h/23h  :

    10h - 12h =  J-Pierre BRINET // Sylvain DELACOURT

    12h - 14h =  Philippe PRUDHOMME // Philippe PRINCE

    14h - 16h =  Laura VANEL-COYTTE // Tilly BAYARD-RICHARD

    16h - 18h =  Mickael GUILMEAU // Rebecca VAISSERMANN

    18h - 20h =  Caroline BISSIERES // Didier GUENARDEAU

    20h - 23h =  Alexis CHABANOL - Raphael LERAYS // Armelle CARBONEL

    Samedi 19 mars 10h/20h :

    10h - 12h = Pierre WINDAL // Nadia LE ROUX

    12h - 14h = Jessica H // Hervé ROUSSEAU

    14h - 16h = Jacques THEILLAUD // Hélène PLATEEL

    16h - 18h = Fidji BROUSTET // Roland DE BIASI

    18h - 20h = Morgan AILLOUD // Véronique LEMOINE

    RAPPEL : Samedi 19 mars à 16H, remise des  prix du Concours de Nouvelles TheBookEdition.com par le jury.

    Dimanche 20 mars 10h/20h :

    10h - 12h = Valérie POINTET // Maxine ZAPEDZKY

    12h - 14h = Cali (MaHo-Megumi) // Hélène HARBONNIER

    14h - 16h = Didier BOUVRANDE // Corinne PHILIPPE

    16h - 18h = PiTer (Pierre BRETON) // MICHNIK (Grégory MICHNIK)

    18h - 20h = STOON // Soazig SEGALOU

    Lundi 21 mars 9h/13h: accès réservé pros 13h/19h: accès tout public

    15h - 17h = Isabelle AUBERT // Franck NAUDET

    http://www.thebookedition.com/le-blog.php

  • À Paris Photo, plus de jeunes artistes et plus de femmes

    The Art Newspaper France

    La sélection du week-end
     
    Paris Photo 2021
     


    À Paris Photo, plus de jeunes artistes et plus de femmes

    Par Natacha Wolinski.



    Après une année d’éclipse, le Salon revient sur le devant de la scène, réunissant 149 galeries dans le Grand Palais Éphémère et la Galerie Eiffel, sur le Champ-de-Mars.

    À lire dans le mensuel The Art Newspaper de novembre 2021.

     


    La foire d’art contemporain Artissima revient à Turin

    Par Jenny Dogliani.



    La foire de Turin se déroulera jusqu’au 7 novembre. Malgré une jauge réduite imposée par la crise sanitaire et des billets d’entrée en vente uniquement en ligne, les galeries internationales sont de retour.

    À lire dans le Daily numérique du mercredi 3 novembre 2021.

     


    La restauration des «Hasards heureux de l'escarpolette» de Fragonard révèle des détails malicieux

    Par Martin Bailey.


    Le grand tableau rococo de la Wallace Collection à Londres vient d’être nettoyé. Sa restauration a mis à jour une dimension plus sensuelle encore.

    À lire sur le site Internet www.theartnewspaper.fr

     
    Propriété Caillebotte
     


    La Luxembourg Art Week prend du coffre

    Par Bernard Marcelis.


    Pour sa 7e édition, la Foire d’art internationale change de lieu, s’agrandit et propose un focus sur la Belgique.

    À lire dans le mensuel The Art Newspaper de novembre 2021.

     


    Aerodream: l'air et la matière

    Par Christian Simenc.


    Initiée, cette année, au Centre Pompidou, à Metz, et présentée jusqu’à la fin de l’été, l’exposition «Aerodream, architecture, design et structures gonflables» est reconfigurée à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris.

    À lire sur le site Internet www.theartnewspaper.fr

     


    Tribune: «Les musées doivent prendre des mesures contre le changement climatique avant qu’il ne soit trop tard»

    Par Nick Merriman.



    Le directeur du Horniman Museum and Gardens, à Londres, estime qu’il est du devoir éthique des institutions culturelles de s’exprimer sur la crise climatique, et ce d’autant qu’elles sont particulièrement qualifiées pour inciter les gens à vivre de manière plus durable.

    À lire dans le Daily numérique du jeudi 4 novembre 2021.

    La une de novembre
     
    Disponible en ligne
    &
    en kiosque
  • J'ai aimé vendredi à Paris:Exposition Dessiner le quotidien La Hollande au Siècle d’or du 16 Mars 2017 au 12 Juin 2017

    Organisée en partenariat avec l’École nationale supérieure des beaux-arts, l’exposition explore le foisonnement des motifs tirés de la vie quotidienne au sein de la production graphique des artistes hollandais du Siècle d’or, qu’ils soient peintres de genre, paysagistes, portraitistes ou même peintres d’histoire.

    La sélection  d’une centaine de feuilles provenant des collections publiques françaises – Rembrandt, van Goyen, van Ostade ou encore Buytewech – est conçue pour offrir un contrepoint à l’exposition Vermeer, rappelant la grande diversité, mais aussi le caractère nettement codifié des sujets mettant en scène le quotidien hollandais du 17e siècle.
    Elle mettra en lumière la complexité de leur rapport au réel, entre observation et reconstruction, impression d’instantané et conventions de représentation.

    Commissaire(s) :

    Emmanuelle Brugerolles, conservatrice générale du patrimoine en charge des dessins, Beaux-Arts de Paris et Olivia Savatier Sjöholm, conservatrice du patrimoine, département des Arts graphiques, musée du Louvre.

    http://www.louvre.fr/expositions/dessiner-le-quotidienla-hollande-au-siecle-d-or

  • Nous avons adoré au cinéma:Midnight in Paris

    http://www.lemelies.com/

    N'en déplaise à certains, j'ai trouvé Carla Bruni très bien

    MINUIT À PARIS (MIDNIGHT IN PARIS)

    film américain - 2011 - VO
    De Woody Allen avec Marion Cotillard, Owen Wilson, Rachel McAdams, Carla Bruni...

     Du 11 au 17 mai :

    Mer : 20:00 | 22:00
    Jeu, Ven, Sam, Dim, Mar : 14:00 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:00
    Lun : 12:00 | 14:00 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:00


    Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris.

    La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne.

     

     

  • Francis Briest : à Roissy, « refléter la diversité culturelle de Paris »

    Mardi 30 mars 2021
     

    Numéro 683


    Francis Briest : à Roissy, « refléter la diversité culturelle de Paris »
    • La Biennale de Gwangju convoque l’héritage du soulèvement démocratique de 1980
    • Les musées d’Orsay et de l’Orangerie rebaptisés en hommage à Valéry Giscard d’Estaing
    • ARCOmadrid et Veepee lancent un prix pour soutenir les talents émergents
     
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  • Paris-Nice 2024 J-4 !

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    À 4 jours du début de Paris-Nice 2024, le Tour de France Club vous emmène sur les routes de la Course au soleil. Découvrez le parcours sur lequel vont s'affronter les coureurs pendant une semaine et tentez de pronostiquer le vainqueur du classement général.

    Enfin, regardez le trailer des jeux vidéos du Tour de France 2024 et profitez d'une promotion exceptionnelle sur les éditions 2023.
     
    JE VAIS VOIR
     
     
     
    J-4 avant le début de Paris-Nice
     
     
     
     
    La 82e édition de Paris-Nice prend une dimension inédite en lançant les grands débats d’une saison dont l’un des temps forts se jouera à nouveau à quelques pas de la Promenade des Anglais, avec l’arrivée finale du Tour de France. Déjà lauréat de Paris-Nice en 2022, Primoz Roglic vise d’entrer cette année dans le club des vainqueurs des trois grands tours cyclistes et démarre sa campagne sur la Course au soleil, avec comme principal adversaire Remco Evenepoel. Plusieurs prétendants sont en mesure de se mêler au duel attendu, dont David Gaudu, Carlos Rodriguez, Joao Almeida, Mattias Skjelmose ou Matteo Jorgenson. 
     
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  • Les débats sur la collection Peggy Guggenheim au tribunal, à Paris

     

    LE MONDE | 22.05.2014 à 10h19 • Mis à jour le 22.05.2014 à 16h49 | Par Harry Bellet

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    Le musée Peggy Guggenheim à Venise, en 2009. Le musée Peggy Guggenheim à Venise, en 2009. | AFP/MARCO SABADIN

     

    L'affaire Guggenheim a été entendue, mercredi 21 mai, par les juges du tribunal de grande instance de Paris. Elle oppose à la Fondation Solomon R. Guggenheim de New York certains descendants de Peggy Guggenheim (1898-1979), une riche héritière américaine, nièce de Solomon, qui a été une galeriste pionnière à Londres puis à New York.

    En 1949, elle fit l'acquisition du Palazzo Venier dei Leoni, à Venise, et s'y installa avec ses collections. Pour finir par léguer l'ensemble à la Fondation Solomon sous certaines conditions – que certains de ses descendants n'estiment pas respectées.

    Ces collections sont un des éléments-clés du procès : sont-elles, de par leur disposition et le refus réitéré qu'elle avait d'en prêter des fragments ou de les disperser, une « oeuvre de l'esprit » et dont l'intégrité devrait à ce titre être protégée comme le soutient Me Bernard Edelman ?

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    Ou au contraire une simple accumulation d'oeuvres disparates, comme le plaide Me Pierre-Louis Dauzier, qui cite, entre autres, les exemples de Bernard Arnault et de François Pinault, collectionneurs certes, mais « pas auteurs » ? « Collectionner n'est pas créer », affirme l'avocat, qui défend la fondation new-yorkaise.

    LES VOLONTÉS DE LEUR GRAND-MÈRE  ONT ÉTÉ TRAHIES 

    Me Edelman et Me Bourdon ont plaidé pour ceux des descendants qui estiment que les volontés de leur grand-mère et arrière-grand-mère ont été trahies. Car Peggy Guggenheim a eu deux enfants, un fils, Simbad, et une fille, Pegeen. Si les descendants de Pegeen étaient au tribunal en tant que plaignants, ceux de Simbad soutiennent au contraire la partie adverse. Trois d'entre eux ont signé une attestation en ce sens, une autre, qui travaille pour la fondation new-yorkaise, s'est abstenue.

    Un autre point litigieux concerne une précédente procédure, qui s'était tenue dans les années 1990 pour les mêmes faits. A l'époque déjà, certains des actuels plaignants avaient constaté, lors d'une visite à Venise, que l'esprit de leur grand-mère n'était, selon eux, pas respecté. La collection était montrée de manière fragmentaire, des pièces étrangères y étaient substituées. Le palazzo de Peggy, reflet de son goût et de celui d'une époque, était devenu la banale et mouvante extension de la Fondation Solomon R. Guggenheim.

    Après plusieurs péripéties juridiques – globalement en sa faveur –, la fondation avait accepté un règlement à l'amiable fondé sur un protocole signé en 1996, qui garantissait notamment aux descendants de Peggy qu'ils seraient consultés sur d'éventuelles modifications de l'ordonnancement des collections.

    1 EURO DE DOMMAGES ET INTÉRÊTS, LES LIEUX REMIS EN ÉTAT

    Pour les défendeurs, selon Me Dauzier, la demande des plaignants est irrecevable aujourd'hui, car la chose a déjà été jugée dans les années 1990. Pour Me Bernard Edelman, au contraire, la transaction qui s'est ensuivie se substitue au jugement.

    Ce point est crucial : si les juges suivent l'argumentation du premier, l'affaire s'arrête là. S'ils entendent ceux de Me Edelman, cela deviendra un feuilleton judiciaire des plus croustillants. Car les plaignants réclament, outre 1 euro de dommages et intérêts, que les lieux soient remis en état, voire que soit révoquée la donation faite par Peggy Guggenheim.

    Or le lieu accueille 400 000 visiteurs payants par an, une manne pour la Fondation Solomon R. Guggenheim, qui n'est pas prête à se laisser faire.

    Et si elle regrette la mauvaise publicité que lui fait cette affaire, au point de s'étonner, dans un droit de réponse, « que Le Monde ait donné un tel écho », elle a toutefois mandaté une célèbre agence de relations publiques. Ses représentantes distribuaient aux journalistes à la sortie de l'audience un communiqué soutenant leur point de vue. Une pratique inhabituelle au Palais. Jugement le 2 juillet.

  • J'ai vu le 17 septembre 2009:Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise(du 17-09-2009 au 04-01-2010)

    L’exposition entend faire le point sur la peinture vénitienne dans la seconde moitié du XVIe siècle, époque au cours de laquelle les artistes de la lagune opèrent une synthèse unique adaptant le maniérisme de l’Italie centrale à leur vision naturaliste du monde.titien.jpg

    Titien, Vénus au miroir

    © Courtesy Board of Trustees of The National Gallery of Art, Washington

     

    Après une introduction évoquant la situation de la peinture dans la métropole à l’arrivée de Véronèse (suprématie de Titien, ascension de Tintoret) comparée à ce qui, dans l’œuvre du jeune artiste de terre ferme, a retenu l’attention des commanditaires qui le font venir, l’exposition souhaite montrer, dans un parcours à la fois chronologique et thématique, l’évolution de la peinture lagunaire après 1540. A travers un choix de thèmes communs particulièrement chers aux Vénitiens du « siècle d’or », seront confrontées les créations des trois principaux  peintres de Venise jusqu’à la fin du siècle : Titien génie inventif, dont le style de vieillesse déroute par son renouvellement constant, Tintoret génie dynamique, qui mûrit un art d’une énergie surhumaine, Véronèse génie décoratif, dont la palette et la sérénité apolliniennes ont fasciné tous les artistes jusqu’au XXe siècle.

    Une installation multimédia autour de La Vierge au lapin de Titien est présentée dans les collections permanentes, dans l’habituelle salle du tableau du mois du département des Peintures (aile Richelieu, 2e étage).

    Cette exposition est organisée par le musée du Louvre et le Museum of Fine Arts de Boston.
    L' exposition a été réalisée grâce au mécénat principal de Eni et bénéficie également du soutien et de la coopération technologique de Dai Nippon Printing Co., Ltd.

    En partenariat média avec France 2, France Inter, Le Parisien, Paris Match

    En partenariat avec ENIT – Office National Italien de Tourisme, Thalys, Alitalia et Air France

    Publications :
    - Catalogue de l'exposition, ouvrage collectif sous la direction de Jean Habert et Vincent Delieuvin, assistés d’Arturo Galansino. Coédition : Hazan / musée du Louvre Éditions ; 480 pages, 290 illustrations, 42 euros.
    - Album de l'exposition, de Jean Habert, Vincent Delieuvin et Arturo Galansino. 48 pages, 40 illustrations, 8 euros.
    Ces ouvrages sont réalisés avec le soutien d’ARJOWIGGINS.

    En collaboration avec l’Association des Historiens de l’Art Italien (A.H.A.I.), une conférence sur cette exposition est organisée à Paris à l'Istituto Italiano di Cultura le 14 octobre 2009 à 18h30.

     

     

    Mini-site Titien, Tintoret, Véronèse
    Commissaire(s) : Jean Habert, conservateur général, et Vincent Delieuvin, conservateur, assistés par Arturo Galansino, collaborateur scientifique, département des Peintures, musée du Louvre.

    http://www.louvre.fr/llv/exposition/detail_exposition.jsp?CONTENT%3C%3Ecnt_id=10134198674141743&CURRENT_LLV_EXPO%3C%3Ecnt_id=10134198674141743&pageId=1

  • Grands Moulins de Paris

    paris 13 février 2010 090.jpgPhoto de mon mari le 13 février 2010; tout près de ma dédicace.

    Les Grands Moulins de Paris sont une ancienne minoterie industrielle créée à Paris lors de la Première Guerre mondiale. Ils se situent sur le Quai Panhard-et-Levassor dans le quartier Paris Rive Gauche.

    L'ensemble a été construit par l'architecte Georges Wybo de 1917 à 1921.

    L'activité étant transférée à Gennevilliers et à Verneuil-l'Étang, la vieillissante minoterie parisienne ferme en 1996. Une grande partie des bâtiments annexes dont silos et entrepôts sont alors détruits mais l'édifice principal de forme quadrilatère au style néo-classique ainsi que la plus grande halle de stockage sont conservés. Une aile du moulin est endommagée par un incendie en 1997.

    Le bâtiment principal a été réhabilité par l'architecte Rudy Ricciotti de 2004 à 2006, tout comme l'ancienne Halle aux farines, toute proche, afin héberger le campus de l'Université Paris VII-Denis-Diderot.[1]

    Le bâtiment accueille l'administration centrale de Paris VII, l'UFR LCAO (langues et civilisation de l'Asie orientale) et le département LSH (lettres et sciences humaines), ainsi que la Bibliothèque centrale de Paris VII.

    (fr)PARIS RIVE GAUCHE, UN PROJET CONÇU PAR L'UNIVERSITÉ [archive] sur http://www.univ-paris-diderot.fr/ [archive]. Consulté le 6 janvier 2010

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Grands_Moulins_de_Paris

  • La poésie : sous le ciel de Paris.

    Comme je vous l'avais annoncé hier, voici la dernière partie de votre descriptif. Attention, le texte de Laforgue et les documents complémentaires sont issus de montages : il n'y a donc pas possibilité de les télécharger...


    Pour les 603

    OBJET D’ETUDE N°4

    La poésie : sous le ciel de Paris.

    Problématique : comment la ville de Paris devient une source d’inspiration poétique ?

    Œuvre intégrale : Alcools, de Guillaume Apollinaire. Collection recommandée : classicolycée chez Belin-Gallimard, dossier par H. Scepi.

    Lectures analytiques :

    <!--[if !supportLists]-->1. Guillaume Apollinaire, « Le Pont Mirabeau », Alcools, 1912.<!--[endif]-->

    <!--[if !supportLists]-->2. Charles Baudelaire, « A une passante », Tableaux parisiens, in Les Fleurs du mal, édition augmentée de 1861.<!--[endif]-->

    <!--[if !supportLists]-->3. Jean Tardieu, « La Seine de Paris », Le Témoin invisible, 1943.<!--[endif]-->

    <!--[if !supportLists]-->4. Jules Laforgue, « Dans la rue », Premiers poèmes, édités en 1970.<!--[endif]-->

    Textes complémentaires et activités :

    Boris Vian, « La vraie rigolade », Cantilènes en gelée, 1949.

    Hervé Le Tellier, « Notre Auber », Zindien, 1999.

    Un dossier concernant « Baudelaire et Paris : dérive » a été distribué aux élèves. Celui-ci a été tiré du site www.litteratura.com.

    Différents textes de la liste, mais aussi d’autres concernant la ville de Paris,  mis en musique et chantés,  ont été écoutés en fin d’année : Léo Ferré, Marc Lavoine, Pierre Perret, Juliette Gréco, les frères Jacques… Par ailleurs, les élèves ont entendu la lecture du « Pont Mirabeau » dite par Apollinaire.

    Les élèves ont effectué des recherches biographiques sur les auteurs.

    Questions abordées

    La ville de Paris et sa « nouvelle modernité » aux XIXème et XXème siècles.


    Pour les 609

    OBJET D’ETUDE N°4

    La poésie : sous le ciel de Paris.

    Problématique : comment la ville de Paris devient une source d’inspiration poétique ?

    Ensemble de textes lus : Tableaux parisiens, in Les Fleurs du Mal (1857) de Charles Baudelaire, ainsi que quatre textes au choix.

    Lectures analytiques :

    <!--[if !supportLists]-->1. Guillaume Apollinaire, « Le Pont Mirabeau », Alcools, 1912.<!--[endif]-->

    <!--[if !supportLists]-->2. Charles Baudelaire, « A une passante », Tableaux parisiens, in Les Fleurs du mal, édition augmentée de 1861.<!--[endif]-->

    <!--[if !supportLists]-->3. Jean Tardieu, « La Seine de Paris », Le Témoin invisible, 1943.<!--[endif]-->

    <!--[if !supportLists]-->4. Jules Laforgue, « Dans la rue », Premiers poèmes, édités en 1970.<!--[endif]-->

    Textes complémentaires et activités :

    Boris Vian, « La vraie rigolade », Cantilènes en gelée, 1949.

    Hervé Le Tellier, « Notre Auber », Zindien, 1999.

    Différents textes de la liste, mais aussi d’autres concernant la ville de Paris,  mis en musique et chantés,  ont été écoutés en fin d’année : Léo Ferré, Marc Lavoine, Pierre Perret, Juliette Gréco, les frères Jacques… Par ailleurs, les élèves ont entendu la lecture du « Pont Mirabeau » faite par Apollinaire.

    Les élèves ont effectué des recherches biographiques sur les auteurs.

    Questions abordées :

    La ville de Paris et sa « nouvelle modernité » aux XIXème et XXème siècles.

    Textes :

    Apollinaire pont Mirabeau.doc

    Baudelaire passante Paris.doc

    Tardieu Seine de Paris.doc

    http://profhightexte.hautetfort.com/archive/2010/06/03/la-poesie.html

  • Baudelaire ou les rues de Paris

    Le 16 mai 2010 par Walter Benjamin

     

    Le génie de Baudelaire, qui trouve sa nourriture dans la mélancolie, est un génie allégorique. Pour la première fois chez Baudelaire, Paris devient objet de poésie lyrique. Cette poésie locale est à l’encontre de toute poésie de terroir. Le regard que le génie allégorique plonge dans la ville trahit bien plutôt le sentiment d’une profonde aliénation. C’est là le regard d’un flâneur, dont le genre de vie dissimule derrière un mirage bienfaisant la détresse des habitants futurs de nos métropoles. Le flâneur cherche un refuge dans la foule. La foule est le voile à travers lequel la ville familière se meut pour le flâneur en fantasmagorie. Cette fantasmagorie, où elle apparaît tantôt comme un paysage, tantôt comme une chambre, semble avoir inspiré par la suite le décor des grands magasins, qui mettent ainsi la flânerie même au service de leur chiffre d’affaires. Quoi qu’il en soit les grands magasins sont les derniers parages de la flânerie.

    Dans la personne du flâneur l’intelligence se familiarise avec le marché. Elle s’y rend, croyant y faire un tour ; en fait c’est déjà pour trouver preneur. Dans ce stade mitoyen où elle a encore des mécènes, mais où elle commence déjà à se plier aux exigences du marché (en l’espèce du feuilleton), elle forme la bohème. A l’indétermination de sa position économique correspond l’ambiguïté de sa fonction politique. Celle-ci se manifeste très évidemment dans les figures de conspirateurs professionnels, qui se recrutent dans la bohème. Blanqui est le représentant le plus remarquable de cette catégorie. Nul n’a eu au XIXe siècle une autorité révolutionnaire comparable à la sienne. L’image de Blanqui passe comme un éclair dans "les Litanies de Satan". Ce qui n’empêche que la rébellion de Baudelaire ait toujours gardé le caractère de l’homme asocial : elle est sans issue. La seule communauté sexuelle dans sa vie, il l’a réalisée avec une prostituée.

    *

    Nul trait ne distinguait, du même enfer venu,

    Ce jumeau centenaire.

    "Les sept vieillards"

    Le flâneur fait figure d’éclaireur sur le marché. En cette qualité il est en même temps l’explorateur de la foule. La foule fait naître en l’homme qui s’y abandonne une sorte d’ivresse qui s’accompagne d’illusions très particulières, de sorte qu’il se flatte, en voyant le passant emporté dans la foule, de l’avoir, d’après son extérieur, classé, reconnu dans tous les replis de son âme. Les physiologies contemporaines abondent en documents sur cette singulière conception. L’œuvre de Balzac en fournit d’excellents. Les caractères typiques reconnus parmi les passants tombent à tel point sous les sens que l’on ne saurait s’étonner de la curiosité incitée à se saisir au-delà d’eux de la singularité spéciale du sujet. Mais le cauchemar qui correspond à la perspicacité illusoire du physiognomiste dont nous avons parlé, c’est de voir ces traits distinctifs, particuliers au sujet, se révéler à leur tour n’être autre chose que les éléments constituants d’un type nouveau ; de sorte qu’en fin de compte l’individualité la mieux définie se trouverait être tel exemplaire d’un type. C’est là que se manifeste au cœur de la flânerie une fantasmagorie angoissante. Baudelaire l’a développée avec une grande vigueur dans "Les sept vieillards". Il s’agit dans cette poésie de l’apparition sept fois réitérée d’un vieillard d’aspect repoussant. L’individu qui est ainsi présenté dans sa multiplication comme toujours le même témoigne de l’angoisse du citadin à ne plus pouvoir, malgré la mise en œuvre de ses singularités les plus excentriques, rompre le cercle magique du type. Baudelaire qualifie l’aspect de cette procession d’infernal. Mais le nouveau que toute sa vie il a guetté, n’est pas fait d’une autre matière que cette fantasmagorie du « toujours le même ». (La preuve qui peut être fournie que cette poésie transcrit les rêves d’un haschichin n’infirme en rien cette interprétation.)

    *

    Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

    "Le Voyage"

    La clé de la forme allégorique chez Baudelaire est solidaire de la signification spécifique que prend la marchandise du fait de son prix. A l’avilissement singulier des choses par leur signification, qui est caractéristique de l’allégorie du XVIIe siècle, correspond l’avilissement singulier des choses par leur prix comme marchandise. Cet avilissement que subissent les choses du fait de pouvoir être taxées comme marchandises est contrebalancé chez Baudelaire par la valeur inestimable de la nouveauté. La nouveauté représente cet absolu qui n’est plus accessible à aucune interprétation ni à aucune comparaison. Elle devient l’ultime retranchement de l’art. La dernière poésie des Fleurs du Mal : « Le Voyage ». « Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre ! » Le dernier voyage du flâneur : la Mort. Son but : le Nouveau. Le nouveau est une qualité indépendante de la valeur d’usage de la marchandise. Il est à l’origine de cette illusion dont la mode est l’infatigable pourvoyeuse. Que la dernière ligne de résistance de l’art coïncidât avec la ligne d’attaque la plus avancée de la marchandise, cela devait demeurer caché à Baudelaire.

    Spleen et idéal - dans le titre de ce premier cycle des Fleurs du Mal le mot étranger le plus vieux de la langue française a été accouplé au plus récent. Pour Baudelaire il n’y a pas contradiction entre les deux concepts. Il reconnaît dans le spleen la dernière en date des transfigurations de l’idéal - l’idéal lui semble être la première en date des expressions du spleen. Dans ce titre où le suprêmement nouveau est présenté au lecteur comme un « suprêmement ancien », Baudelaire a donné la forme la plus vigoureuse à son concept du moderne. Sa théorie de l’art a tout entière pour axe la « beauté moderne » et le critère de la modernité lui semble être ceci, qu’elle est marquée au coin de la fatalité d’être un jour l’antiquité et qu’elle le révèle à celui qui est témoin de sa naissance. C’est là la quintessence de l’imprévu qui vaut pour Baudelaire comme une qualité inaliénable du beau. Le visage de la modernité elle-même nous foudroie d’un regard immémorial. Tel le regard de la Méduse pour les Grecs.

    ps:

    Walter Benjamin, section D (« Baudelaire ou les rues de Paris ») de Paris, capitale du XIXe siècle, « exposé » de 1939 écrit directement en français.

    On peut télécharger le texte intégral de cet ouvrage sur le site Les Classiques des sciences sociales.

    http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article319

  • Poèmes de Paris

    poèmes de paris.jpg

    Une anthologie à l’usage des flâneurs

    Promenons-nous dans Paris… mais avec des poèmes. Ou plutôt, laissons-nous accompagner ; la poésie de Paris est concrète, truffée des rues dans lesquelles, précisément, nous déambulons, des lieux dans lesquels nous nous trouvons. Quelle chance ! D’autant plus que la proximité ne se limite pas à la géographie ; nos goûts, nos humeurs – amoureuses, sombres, nonchalantes, nostalgiques, gaies… – y trouvent aussi leur écho. Et la fréquentation des poètes, davantage encore, nous fait ressentir comme la nôtre cette ville que nous parcourons inlassablement.
    Auteur(s):
    Jacques Jouet
    Détails

    ISBN : 2840966173
    Broché
    13x19cm
    144 pages
    Prix: 9 €

    http://www.parigramme.com/Collections/Guides/Poemes-de-Paris.htm

    A propos des auteurs
    Jacques  Jouet : Poète, romancier, auteur de théâtre, membre de l’Oulipo, Jacques Jouet estime que Paris vaut bien non pas un poème mais quelques dizaines, qu’il livre ici au bonheur des promeneurs.
  • Voyage au centre de Paris

    Jardin du Luxembourg. Un homme s'adresse à une femme qu'il s'apprête à rejoindre : il lui raconte l'histoire des mythiques chaises du Jardin, lui parle de La Nausé de Sartre, fait un détour par la Fontaine Médicis. Puis il poursuit « en sa compagnie » une exploration sentimentale et savante de Paris. À chaque rue traversée sont convoqués des anecdotes méconnues, des auteurs oubliés et célèbres ou des souvenirs personnels, du temps où le narrateur visitait de nuit les catacombes, escaladait les toits de Paris ou rencontrait à la bibliothèque la femme qui l'attend aujourd'hui. Dans ce récit aussi érudit qu'accessible, Alexandre Lacroix réussit à partager sa connaissance époustouflante de la ville et à mettre en scène un Paris intime et éternel.
    Et, ce faisant, il transforme ce roman géographique en un singulier voyage amoureux. Portrait d'Alexandre Lacroix par Arnaud Février.

    http://www.franceculture.fr/oeuvre-voyage-au-centre-de-paris-de-alexandre-lacroix

  • Les piétons de Paris

    HISTOIRE. Les piétons de Paris

    Dans ce nouvel et passionnant ouvrage, la grande historienne du XVIIIe siècle continue ses investigations à travers un Paris violent

     

    26/3/15 - 00 H 00 Pour voir en quoi la lecture influe sur moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog

     

    Poursuivant son étude rigoureuse à travers des documents multiples – lettres, archives, rapports de police, descriptions de témoins comme Restif de La Bretonne, Sébastien Mercier ou Siméon-Prosper Hardy, libraire rue Saint-Jacques –, Arlette Farge réussit à traquer l'impalpable, l'air du temps, les « mentalités », le quotidien du XVIIIe siècle. Sa passionnante immersion dans l'univers de la rue parisienne, lieu de vie et aussi de mort, capte les liens qui attachent le peuple à ce qu'il y rencontre, ces objets auxquels il se heurte, qui, à son insu la plupart du temps, modèlent son comportement, dessinent et meublent un espace où il doit se faire une place, où il tente d'être heureux ou simplement de survivre.

    Des objets inanimés et aussi des animaux, aimés ou fuis – chiens, vaches, chevaux, porcs, chats, rats – qui envahissent la ville. Parmi eux, elle détecte des constantes de la hiérarchie sociale, les chiens pouvant être élevés pour l'agrément ou demeurer des « bêtes de misère ». Mais elle s'intéresse davantage bien sûr à ce qui occupe l'espace urbain et qui en même temps configure l'espace mental, arpenté, délimité, rêvé, aux choses et à ce qu'elles transforment et symbolisent.

    Le voyage commence par une vue de la ville prise sur les hauteurs – Notre-Dame ou Saint-Cloud comme le Paris de Rohmer dans L'Anglaise et le Duc – à travers des buées noires de fumée et blanchies par le plâtre. Après avoir repéré les monuments emblématiques de la religion, du pouvoir, de la santé, Arlette Farge s'intéresse à ce qui circule au fil des rues bruyantes, sales et encombrées – personnes, nouvelles, potins –, au regard qu'échangent entre elles les classes sociales, destinées à se croiser, et elle s'attache à l'évocation d'objets oubliés ou méprisés par les historiens. Ainsi le regrat, plat vendu dans la rue, est-il composé des restes de nourriture des gens aisés. Le regrattier, chargé de le vendre, y ajoute souvent des denrées avariées. Cet objet, écrit-elle, « est une sorte d'intermédiaire, une tension falsificatrice entre pauvre et pauvre ».

    Dans cet espace, la circulation est avant tout celle de l'eau, dont Arlette Farge étudie la fonction poétique dans l'imaginaire à l'œuvre dans les hôtels du Marais; elle mesure aussi l'enjeu de pouvoir représenté par la Seine, artère de la cité, souvent polluée, lieu de rivalités entre la prévôté, la lieutenance de police ou le roi. Autour du fleuve s'organise un monde de porteurs d'eau, bains publics, fontaines, jardiniers. Le jardin est partout, dans la culture anarchique du blé sur la plaine Maillot, des châtaigniers au Pré-Saint-Gervais, dans la belle ordonnance des promenades: le Palais-Royal où règne la fébrilité, les Tuileries au superbe verger, les Champs-Élysées où le peuple aperçoit les grands. Lieux d'urbanité comme les boulevards qui enserrent alors Paris, synthèse de la ville et du jardin avec leurs doubles rangées d'arbres, trouée vers l'air et la lumière.

    C'est l'époque où l'on veut voir la nuit, ne plus être contraint d'affronter les dangers de la vie nocturne. Aussi vif que celui d'une eau pure et rare, le désir de clarté rejoint l'aspiration au savoir. À la lumière, mais aussi aux Lumières. Deux tiers des Parisiens ne savent pas lire, mais aimeraient déchiffrer les placards, affiches, libelles, souvent orduriers et violents. Car la violence est partout, dans les lieux et objets de supplices publics – carcans, potences pour les femmes, écartèlements pour les hommes –, dans l'agression des odeurs pestilentielles ou l'agonie des animaux de boucherie, le sang des bêtes ruisselant au fil des rues.

     

    DE MARTINOIR Francine

     
     

    26/3/15 - 00 H 00

     

     

    Pour voir en quoi la lecture influe sur moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog

  • Le Ventre de Paris

     

    Dans le cadre du festival Palazzetto Bru Zane

    Comédie musicale philosophico-burlesque en un acte sur la gastronomie française

    © Clémence Dubois

    Comédie musicale philosophico-burlesque en un acte sur la gastronomie française
    Au beau milieu du XIXe siècle, le gourou d’une communauté secrète réunit autour de lui trois fidèles pour célébrer une cérémonie dédiée à la… gourmandise ! Dans un huis clos ubuesque et débridé, ils rendent hommage au sixième péché capital et aux plus grands
    cuisiniers qui, de Carême à Brillat Savarin, ont fait l’histoire de la table. S’enivrant de spiritueux raffinés et de jeux de mots truculents, ils dévorent coup sur coup hors-d’œuvre, viandes, desserts et digestifs. Toujours enjoués, non sans frôler à l’occasion la querelle voire l’indigestion, ces quatre ripailleurs offrent au spectateur un menu flatteur pour le palais comme pour l’esprit : alternant airs de chansonnier et pages
    enjouées signées Hervé, Offenbach, Audran, Lecocq ou Serpette, ils laissent libre cours à une parodie épicée, faisant découvrir les richesses d’un répertoire oublié dans une ambiance festive.

     En écoute ici

     Camille Poul soprano, Caroline Meng mezzo-soprano, David Ghilardi ténor, Arnaud Marzorati baryton, Mélanie Flahaut flageolet et basson, Isabelle Saint-Yves violoncelle, et Daniel Isoir piano
    Conception et direction artistiqueArnaud Marzorati
    Dramaturgie et mise en scèneFlorent Siaud
    LumièresNathalie Perrier

    Production Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française
    Coréalisation C.I.C.T / Théâtre des Bouffes du Nord
    Avec le soutien de la Fondation Royaumont
    www.bru-zane.com

    http://www.bouffesdunord.com/fr/saison/53984d671eeb7/le-ventre-de-paris