Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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ARTICLESMichel Brix, "Nerval et Caillaux", in "French Studies Bulletin", 2009, t. XXX, p. 59-61.Hisashi Mizuno, "La reception de Nerval entre 1855 et 1914", in "Jinbun Ronkyu", vol. LVIIII, no.2, septembre 2009, p. 82-107.COMPTES RENDUSFrancoise Le Borgne, CR de G. de Nerval, "Les Confidences de Nicolas", ed. M. Brix (Paris, Sandre, 2007), sur le site "Retif de la Bretonne" (http://www.retifdelabretonne.net/spip.php?article158)Gabriella Bosco, CR de Ginette Michaux, "De Sophocle a Proust, de Nerval a Boulgakov. Essais de psychanalyse lacanienne" (Ramonville-Saint-Agne, Editions Eres, 2008), in "Studi Francesi", n° 158 (LIII/2), mai-août 2009, p. 463................................................................................................................Ce Bulletin vous tiendra informe(e) des renseignements concernant Nerval. Si vous desirez le recevoir gratuitement et y faire paraitre des informations ou des commentaires, veuillez envoyer vos coordonnees et vos messages a Michel Brix ou Hisashi Mizuno.Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur.
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Bulletin Nerval nº 78 / 1er decembre 2009
ARTICLES"Dossier Gerard de Nerval", in "Barcarola, revista de Creacion Literaria", nº 73. Octubre 2009, (Albacete), p. 169-232.- Nieves SORIANO NIETO, Introduction, p.171- 172.- Fatima GUTIeRREZ, "Donde brilla el sol negro. Gerard de Nerval", p. 173-187.
- Tomas SEGOVIA, " Romanticismo, Sueno y Mito en Gerard de Nerval", p. 189-197.- Hisashi MIZUNO, "Gerard de Nerval frente a la historia: estructura temporal e historicidad en la escritura de Lorely. Souvenirs d'Allemagne", p. 199-209.- Nieves SORIANO NIETO, "Gerard de Nerval: Viaje al Líbano y escritura oriental", p. 211-218.- Traduccion inedita de "El prisionero". Fragmento del Voyage en Orient de Gerard de Nerval. (Traduccion Nieves SORIANO NIETO), p. 219=232.SOUTENANCE" HDR Essai d'anthropologie critique (Nerval/Celine) "
Le 12 decembre prochain, a partir de 14 h, Philippe Destruel soutiendra son diplome d'Habilitation a la Direction de Recherches a l'Universite de Créteil, Batiment P 2, niveau Dalle (UFR Sciences), Salle des theses (metro : ligne 8 - station : Creteil-Université). Il y aura un pot ensuite.
Composition du jury : Michele Aquien (Directrice), Jacques Bony, Francis Claudon, Bertrand Marchal, Rggis Tettamanzi, Alain Vaillant.(Annonce communiquee par le recipiendaire).CONFERENCE
Academie royale des Sciences et des Lettres de Danemark. Apres une communication, le 8 octobre 2009, de la prof. dr. Gretty Mirdal (Université de Copenhague) sur le teème des "Djinns" vu par la psychologie moderne, M. Hans Peter Lund, specialiste du dix-neuvième siecle, est intervenu en evoquant les hantises romantiques et le cas de Nerval. Il a en particulier attire l'attention sur des figures comme le docteur Moreau et le docteur Émile Blanche.
(Aimable communication de M. HP Lund.)
SEMINAIRE
Seminaire dix-neuviemiste organise par Paris III et Paris IV :
" NERVAL sous la direction de Jean-Nicolas Illouz et Jean-Luc Steinmetz"
Samedi 14 novembre, 9h30-13h, Sorbonne, amphi Michelet (entree par le 46 rue Saint-Jacques)
Jean-Luc Steinmetz - Les reves dans "Aurelia"
Regine Borderie - Bizarre et vie privee dans l’œuvre en prose de Nerval
Henri Scepi - Dire le reel : detours et retours biographiques ("Les Illumines")
Jean-Nicolas Illouz - Nerval, poete renaissant
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Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur.
http://honuzim.free.fr/
http://www.gerarddenerval.be/
Michel Brix <Michel.Brix@fundp.ac.be> Hisashi Mizuno <hisashi.mizuno@kwansei.ac.jp> -
Partition classique pour Design Miami/ Paris
Jeudi 19 octobre 2023Partition classique pour Design Miami/ Paris
Par Alexandre Crochet
Le salon de design s’installe dans la capitale au sein d’un somptueux hôtel particulier, proposant du mobilier de haut calibre visant le public de Paris+ par Art Basel.Les événements artistiques ,comme tout ce qui m'intéresse, inspirent ce que j'écris à acheter ici
Pour sa neuvième édition, la foire d’art contemporain Paris Internationale célèbre la peinture sous toutes ses formes et ses supports, avec un focus berlinois.Daniel Buren: «J’essaye de faire quelque chose qui fasse sens en termes de lumière et d’espace en fonction du lieu»
Propos recueillis par Stéphane Renault
Le Palais d’Iéna, construit par Auguste Perret en 1937, accueille les créations in situ inédites du plasticien français et de Michelangelo Pistoletto. Un dialogue majeur.La foire 1-54 se lance à Hongkong
Par Alexandre Crochet
L’édition inaugurale de la foire d’art africain contemporain se déroulera chez Christie’s fin mars 2024, pendant Art Basel Hong Kong.Place Vendôme, Urs Fischer surfe sur la vague
Par Alexandre Crochet
Avec le concours de Gagosian, l’artiste déferle à Paris dans le cadre du programme public de Paris + par Art Basel.Sam Josefowitz, une passion pour l'école de Pont-Aven chez Christie's
Par Nicolas Denis
Notre sélection des ventes en octobre à Paris, en marge de Paris+ par Art Basel.L'actualité des galeries,
Anne-Charlotte Finel: Règnes
Par Patrick Javault
Du 7 octobre au 11 novembre 2023, Galerie Jousse Entreprise, 6 rue Saint-Claude, 75003 Paris.
Disponible en kiosque et en ligne sur
www.artnewspaper.fr
Copyright © 2023 TAN France (The Art Newspaper France), Tous droits réservés. -
Bulletin Nerval nº 69 / 1er fevrier 2009
Michel Brix et Jean-Claude Yon, "Nerval et l'Opera-Comique. Le dossier des Montenegrins", Presses Universitaires de Namur / "Etudes nervaliennes et romantiques, 13", 2008.OUVRAGE
Keiko TSUJIKAWA, Nerval et les limbes de l’histoire, Lecture des Illuminés, préface de Jean-Nicolas Illouz, Genève, Droz, 2008.
Presentation de l'éditeur :
Les Illuminés, publié en 1852 avec le sous-titre polémique et ambigu Les Précurseurs du socialisme, est un ouvrage énigmatique. Ce recueil des six portraits d’« excentriques de la philosophie » ne rassemble ni des « illuminés » ni des « socialistes » au sens strict, et surprend le lecteur par sa récusation de la catégorisation figée comme par sa composition rhapsodique.
Écrits de seconde main pour la majeure partie, faits d’un montage de citations ou de plagiats, ces portraits restaient méconnus ou mal connus par les critiques nervaliennes. Témoignent-ils de l’adhésion de l’auteur à un illuminisme ? Sont-ils une création de Nerval ou plutôt le simple assemblage de textes appartenant à d’autres ? Pourquoi Nerval a-t-il choisi ces personnages marginaux plutôt que des autres figures majeures de l’illuminisme ou du socialisme ?
Pour répondre à de telles questions, Keiko Tsujikawa établit et interprète le dossier des Illuminés en exploitant les livres et documents cités ou consultés par Nerval lui-même. Chaque portrait est en outre rapporté au contexte historique, politique, social, religieux et littéraire, du moment de sa parution. Enfin, la singularité des Illuminés dans l’ensemble de l’œuvre nervalienne augmente le sens et la portée de cette résurrection littéraire du passé, à travers, notamment, les interrogations de Nerval sur l’histoire et le temps historique.
Trois fils rouges tissent l’ensemble du recueil : le politique, le religieux ainsi que l’histoire au lendemain de la Révolution française. Contre la rupture de l’histoire moderne, Nerval suggère la persistance d’un autre temps, celui des limbes, qui préserve la survie des rêves, non aboutis dans le passé, ce faisant fructueux pour l’avenir.
- John E. Jackson, "Nerval et l'Italie", in: L'Italie dans l'imaginaire romantique. Actes du colloque de Copenhague 14-15 septembre 2007 édités par Hans Peter Lund en collaboration avec Michel Delon. Det Kongelige Danske Videnskabernes Selskab / The Royal Danish Academy af Sciences and Letters, Historisk-filosofiske meddelelser 105, 2008, p. 109-132. ISBN 978-87-7304-339-4.
(Information fournie par Hans Peter Lund)
- Francoise Sylvos, "Nerval et Gautier, l'aventure d'un collaboration", in "Bulletin de la Societe Theophile Gautier", n° 30 ("Le Cothurne etroit du journalisme. Theophile Gautier et la contrainte mediatique"), 2008, p. 43-58. (http://www.lucie-editions.com/librairie/ouvrages/ouvrage.jsp?id=82519 )
Patrick Nee, "De Nerval a Gautier, l'empiegement romantique du trajet de l'ame", in "Romantisme", 2008/4, n° 142, p. 107-123.
COMPTES RENDUS- Pierangela Adinolfi, CR de G. de Nerval, "Aurélia. Les Nuits d'octobre. (...)" (ed. Jean-Nicolas Illouz, Paris, Gallimard / "Folio", 2005), in "Studi Francesi", n° 155, mai-aout 2008, p. 479-480.
- Lise Sabourin, CR de Claude Pichois et Michel Brix, "Dictionnaire Nerval" (Tusson, Du Lerot, 2006), in "Studi Francesi", n° 155, mai-aout 2008, p. 479-480.
- Lise Sabourin, CR de Theophile Gautier, "L'Hirondelle et le Corbeau. Ecrits sur Gerard de Nerval" (ed. Michel Brix et Hisashi Mizuno, Bassac, Plein Chant, 2008), in "Studi Francesi", mai-aout 2008, p. 480.
- Hisashi Mizuno, CR de G. de Nerval, "Les Confidences de Nicolas" (ed. Michel Brix, Paris, Le Sandre, 2007), in "Romantisme", n° 141, 2008/3, p. 130-131.
- Gabrielle Chamarat, CR de "Lire Nerval au XXIe siècle" (ed. H. Mizuno, Nizet / coll. "Etudes du romantisme au Japon", 2007) in "Romantisme", n° 141, 2008/3, p. 131-132.
COLLOQUE
Michel Brix, "Nerval et la quete de l'Arcadie, du Voyage en Orient a Aurelia", colloque "Connaissance de l'Orient" organise par Bernard Franco, Sorbonne d'Abu Dhabi (EAU), 14 janvier, deuxieme seance de la matinee
Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur.Cette note s'inscrit dans le cadre plus général de la catégorie Nerval (que vous pouvez consulter directement en bas de la colonne de droite ou grâce à la recherche ou en passant par le plan) et de mes travaux dont mon mémoire "Des paysages de Baudelaire et Nerval" (qui figure sur le site Nerval cité ci-dessus)que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.
A voir aussi: les autres notes de la catégorie "Nerval", notamment les bulletins que je reçois tous les 15 jours:
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Paris : les librairies arty à la page
Chez Artazart (Xe), les libraires spécialisés, toujours de bon conseil, savent attiser la curiosité. Crédits photo : ARTAZART
Trois adresses indispensables pour refaire sa bibliothèque d'ouvrages d'art, de graphisme, de photos ou de mode dans la capitale.
Artazart sur le canal
On ne peut pas manquer Artazart. Sa façade orange vif annonce la couleur de l'originalité. C'est ici que, depuis treize ans, les amateurs de design graphique et d'art urbain trouvent leur bonheur. Les vendeurs spécialistes, toujours de bon conseil, savent attiser la curiosité. Côté shopping, on pioche volontiers dans la gamme colorée Freitag de sacs et pochettes pour iPad. Restez attentifs au calendrier des dédicaces, il y en a plusieurs fois par semaine.
Artazart, 83, quai de Valmy (Xe). Tél.: 01 40 40 24 00.
Jeanne Holsteyn et Maxime Dubois viennent d'ouvrir LO/A, une librairie expérimentale dans le Haut-Marais. Crédits photo : CamilleMalissen_StephaneSaclier
LO/A, library of arts, l'adresse dernier cri
Jeanne Holsteyn et Maxime Dubois, 30 ans chacun, tous deux issus du milieu de la mode, appartiennent à la génération des ultranumériques. Et pourtant, ils affectionnent le papier. Ils viennent d'ouvrir une librairie expérimentale. Les livres et les magazines internationaux (Ponytale, Der Greif, Marfa Journal) traitent majoritairement de photographie, d'architecture, de mode, de design et des courants culturels. Portés par leur passion commune pour la création underground, ils ont choisi de consacrer une exposition thématique aux racines de la culture hip-hop. Tels des documentalistes sourcilleux, ils sont allés dénicher des ouvrages rares des années 1970-1980, des vinyles piochés chez leur voisin Superfly Records et une sélection de films et vidéos rap, chez Potemkine, le spécialiste de DVD vintage. LO/A a naturellement trouvé sa place dans le Haut-Marais en pleine mutation, dans la rue des nouvelles galeries d'art contemporain et des magasins bio. «Ce n'est pas une rue passante. Mais nous avons une clientèle de quartier et de spécialistes», note Jeanne, grande blonde à lunettes carrées. L'espace très sobre, en bois clair, est modulable en galerie d'exposition ou en scène de happenings musicaux.
LO/A. 17, rue Notre-Dame-de-Nazareth (IIIe). Tél.: 09 83 75 91 08.
Ofr, le précurseur dans le domaine de la diffusion de livres pointus sur l'art. Crédits photo : OFR
Ofr, le pionnier
Marie Thumerelle et son frère Alexandre sont des précurseurs dans le domaine de la diffusion de livres pointus dans les domaines de l'art, de la photo et du graphisme. En 1998, ils avaient un corner chez Kiliwatch, l'année suivante, ils s'installaient rue Beaurepaire, près du canal Saint-Martin. Depuis 2007, Ofr (Open Free Ready) règne sur le square du Petit-Thouars, derrière la République. Toujours à la pointe des publications, des objets et accessoires de création, l'espace accueille aussi des expositions de photos et de graphisme, d'une durée d'une semaine seulement. Les vernissages concentrent la crème des bobos arty. Prochaines dates à retenir: le 3 mars The Gentle Woman et le 11 mars Nicolas Cléry-Melin.
Ofr, 20, rue Dupetit-Thouars (IIIe). Tél.: 01 42 45 72 88.
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Trois adresses indispensables pour refaire sa bibliothèque d'ouvrages d'art, de graphisme, de photos ou de mode dans la capitale.
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La rédaction vous conseille :
Paris dans l’œil de Boilly
LE COUP DE CŒUR DE LA RÉDACTIONParis dans l’œil de BoillyRéunissant 130 œuvres, la dernière exposition orchestrée au musée Cognacq-Jay par Annick Lemoine avant son départ pour le Petit Palais retrace la foisonnante carrière du peintre Louis-Léopold Boilly (1761-1845) qui, soixante années durant, posa un œil à la fois tendre et malicieux sur le quotidien des Parisiens. Privilégiant la scène de genre à la grande peinture, l’anecdotique à l’historique, l’artiste offre au spectateur la vision d’un Paris insolite, décalé, celui du carnaval et du Guignol, celui de la lanterne magique et des cabarets. On s’amusera à identifier d’une œuvre à l’autre les innombrables autoportraits, souvent teintés d’une féroce dérision, semés sur ses toiles par l’artiste, véritable Hitchcock de son temps. Fasciné par les innovations techniques liées à l’optique, Boilly fut un inlassable collectionneur d’instruments (chambres noires, télescopes, lorgnettes, pantographes, zograscopes…) dont il usa afin de perfectionner « l’art de la feinte » qui contribua à asseoir sa renommée. Présentés dans l’exposition, nombre de ses trompe-l’œil constituent de saisissants tours de force qui ne manqueront pas de mystifier le regard du visiteur. O.P.-M.
« Boilly (1761-1845). Chroniques parisiennes », jusqu’au 26 juin 2022 au musée Cognacq-Jay.Le Bacchus retrouvéUn magnifique Bacchus antique en bronze du début de notre ère vient d’être restitué au musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix. Découvert en 1894 lors de fouilles, l’œuvre d’une quarantaine de centimètres représente le dieu sous les traits d’un jeune enfant potelé, vêtu d’une nébride (peau de bête) et chaussé de riches cothurnes. Réalisée selon la technique de la fonte à la cire perdue, cette pièce est très rare. Elle fut volée au musée en pleine nuit en 1973 ; depuis, une copie en plâtre était exposée dans les salles. Sa redécouverte a été rendue possible grâce à Arthur Brand, fondateur de l'agence Artiaz qui, dès 2019, identifie cette œuvre dans une collection particulière. Le travail mené par l’Art Crime Unit, département spécialisé de la police néerlandaise, et l’OCBC, a permis au musée de Châtillon-sur-Seine de retrouver ce petit chef-d’œuvre. É.F.Il entend ainsi faire revivre le prestigieux passé, mais oublié, de la capitale des Calètes, l’une des plus importantes villes du Nord de la Loire du Ier au IIIe siècle de notre ère. Dans la continuité du colloque organisé en 2019, Caux Seine agglo organise une deuxième journée de rencontres professionnelles le 24 mars prochain. Axée sur « L’habitant au cœur des projets de valorisation des patrimoines », elle abordera la question de la place du grand public dans la mise en lumière et en valeur des richesses qui l’entourent au quotidien dans la ville. É.F.
Colloque, le jeudi 24 mars 2022 de 9h à 17h à l’abbaye du Valasse, 289 rue de la Briarderie, 76210 Gruchet-le-Valasse. Informations et inscription ici.Cinq ans de retard pour le métro du Grand Paris
Le déplafonnement des taxes et l'augmentation du versement transport sont les pistes pour financer les travaux
Le gouvernement annoncera début mars ses choix sur l'avenir du futur métro de rocade de la région parisienne Grand Paris Express. Pas question de sortir du cadre de la loi sur le Grand Paris, ce qui l'obligerait à revoir toute la procédure et ferait perdre des années.
Ce qui est acquis
Le réseau sera réalisé dans son intégralité. Il est désormais prévu à l'horizon 2030 et non plus 2025. Une partie du plan de mobilisation de la région sera confirmée.
Ce qui est pratiquement acquis
Le réseau sera construit en continu. Les priorités seront décidées en fonction des perspectives économique des territoires concernés et pas seulement de la densité de la population comme le souhaite la région.
Ce qui reste à arbitrer
Les articulations et ruptures de charge entre les différents tronçons de la ligne rouge, longue de 95 kilomètres qui encercle la région et dessert les aéroports. Pour la ligne orange, d'ouest en est, chère à la région, seuls certains de ses tronçons pourraient voir le jour dans un premier temps mais des lignes de métro pourraient être prolongées pour desservir les territoires concernés. Une modification du tracé de la ligne verte sur le plateau de Saclay est aussi à l'étude.
Les pistes de financement
Elles portent sur le déplafonnement des taxes acquittées par les entreprises et les particuliers levées au bénéfice de la Société du Grand Paris et l'augmentation du versement transport. Bercy n'y serait pas favorable. Sont aussi explorés de nouveaux financements, notamment auprès des collectivités, l'accroissement de la part de l'Etat et l'emprunt. Cela sans déroger aux critères de Maastricht.
Dominique Malécot, Les Echos
La galaxie des Rouart revient illuminer Paris
Par Eric Bietry-Rivierre Publié le 04/03/2012 à 18:07 Réactions (11)
Dans l'appartement de leur père musicien, Yvonne joue du piano assistée de sa cadette Christine. Peintes par Renoir, les sœurs Lerolle épouseront deux fils Rouart. Ce tableau, Yvonne et Christine Lerolle au piano (1898) est resté accroché dans le salon du peintre jusqu'à sa mort. Crédits photo : ©Photo Josse/LeemagePlusieurs essais et deux expositions parisiennes majeures viennent rappeler ici combien, dans le Paris d'avant 1914, l'avant-garde fut d'abord une affaire de famille.
Maurice Denis estimait à une centaine les esthètes qui, en France à l'orée du XXe siècle, prônaient le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui de Mallarmé. Opposée aux machines mythologiques ou historiques de l'académie, cette avant-garde d'écrivains, d'artistes, de collectionneurs et de mécènes - ils furent souvent tout cela à la fois - entendait conjuguer le bonheur au présent. Dans une société corsetée de normes et de codes, elle luttait pour que le moi, l'individuel au plus intime, s'affirme en toute liberté.
Au cœur de ce mouvement, quasiment relié à chaque membre, on trouve les Rouart. À partir de 1901, la généalogie de ces grands bourgeois éclairés fusionne avec celle des Manet, des Morisot et des Lerolle, ce qui donne un arbre aussi complexe que brillant. Où figurent aussi bien Mallarmé que Valéry. Où l'on note dans le premier cercle aussi bien Renoir, Monet, Debussy que Gide. Dans un livre très clair Le Roman des Rouart, à paraître le 7 mars, David Haziot est le premier à décrire l'intégralité de ces ramifications et à évaluer leur importance respective dans l'histoire de la pensée et des arts.
Julie la ravissante, dite Bibi, est inlassablement peinte par sa mère, Berthe Morisot (Julie au violon , 1893). Son oncle est Édouard Manet, son tuteur légal, Mallarmé. Elle épousera Ernest, un des fils d'Henri Rouart. Son journal d'adolescente est une mine d'or. Crédits photo : Editions Paris Musées 2004Saga de quatre générations
C'est une performance car même l'académicien Jean-Marie Rouart, le dernier en date à porter haut le flambeau ancestral, n'a détaillé si précisément cette saga d'excellence courant sur quatre générations. Du seul point de vue de la peinture, cette étude permet de comprendre comment, de portraits de famille seulement appréciés par un petit groupe privé, des dizaines d'œuvres sont devenues des icônes de musées internationaux.
Le récit, digne de celui des Médicis pour Florence, débute avec Henri Rouart (1833-1912). Cet homme, aussi grand de taille que réservé de caractère, a fait fructifier la fortune de son père acquise dans la confection de passementeries pour les uniformes en construisant des moteurs nécessaires à l'éclairage et à la réfrigération. Puis, non loin du Creusot (Saône-et-Loire), son usine s'est mise à produire tous les types de tubes de fer possibles. Dans le secteur, il n'était pas loin d'avoir le monopole.
À cinquante ans, Henri se retire pour, enfin, se consacrer pleinement à sa passion. Il est peintre, paysagiste, et plus encore collectionneur. Son goût s'est affiné aux côtés de Corot, de Millet, et aussi de son épouse descendante des meilleurs ébénistes que la France ait connus depuis l'époque de Louis XVI. Surtout, il a un ami cher, Edgar Degas, son cadet d'un an, condisciple au lycée Louis-le-Grand avec Caillebotte et aussi le futur librettiste de Bizet pour Carmen, Ludovic Halévy.
Dans ses propriétés de La Queue-en-Brie (Val-de-Marne), de Melun (Seine-et-Marne) et surtout dans son hôtel du 34, rue de Lisbonne à Paris, il accroche ses travaux. Certains ont été exposés dès 1864 au Salon officiel. En 1873, il y a été refusé, comme Renoir. Il lui a aussitôt acheté L'Allée cavalière au bois de Boulogne (aujourd'hui à Hambourg). Ce grand format suspendu au-dessus de dizaines de cadres de moindre taille sera l'un des fleurons de sa collection, l'une des plus importantes de son siècle avant d'être dispersée à sa mort ; événement qui consacrera le triomphe définitif de la peinture impressionniste en portant les prix à des hauteurs stratosphériques.
Forte de cinq cents peintures et presque autant de dessins, elle a comporté un Vélasquez, un Poussin, quatre Greco, des Fragonard, des Chardin, un Goya, mais aussi, à plus forte proportion, des créations modernes. Celles de ses maîtres (56 Corot, 61 dessins de Millet) et aussi celles de Courbet, Daumier, Delacroix (70 dessins), Manet, des impressionnistes, bien sûr, et même deux Gauguin…
En 1875, Degas représente son ami d'enfance Henri Rouart devant son usine de Montluçon (Allier). Elle est le symbole de sa fortune, quoique l'homme préfère regarder ailleurs. Le tableau restera dans la famille bien après la vente de la collection en 1912. C'est Clément, fils de Julie Manet et petit-fils d'Henri, qui le cédera à la Fondation Carnegie aux États-Unis où il est visible. Crédits photo : Carnegie Museum of ArtUne ribambelle de mariages
Henri avait un frère de six ans plus jeune que lui et moins brillant, mais qui se maria avec une fille de bronzier, cousine du peintre Henry Lerolle. Cet Alexis Rouart acheta aussi des Pissarro et des Degas dont Les Petites Modistes (aujourd'hui à Kansas City). Car Degas est également son ami. Au fil des années, ce dernier, éternel célibataire, s'imposera comme l'autre père, le parrain de la tribu. Il sera à l'origine d'une ribambelle de mariages.
Par son entremise, Julie, fille de Berthe Morisot et nièce de Manet, convolera avec son unique élève à savoir l'avant-dernier fils d'Henri, Ernest, lequel exposera avec le Douanier Rousseau, Rouault, Bonnard, Vuillard et Maurice Denis.
Les deux frères de celui-ci - Eugène l'ami le plus intime de Gide, cofondateur de la NRF, et Louis, cofondateur de la revue L'Occident, puis éditeur d'écrivains catholiques tels que Paul Claudel, Francis Jammes ou Jacques Maritain - s'unissant pour leur part avec les filles Lerolle.
Dans leur portrait double au piano, chef-d'œuvre exécuté vers 1897 par Renoir, aujourd'hui visible au Musée de l'Orangerie, on remarque ce qui apparaît désormais comme un clin d'œil à l'arrière-plan: deux toiles, l'une avec des ballerines, l'autre avec des chevaux de course. Plus tard, Paul Valéry épousa une des cousines de Julie Manet, et sa fille devint la femme d'un petit-fils d'Henri Rouart.
Degas avait un jour écrit à Henri: «Tu seras béni, homme juste, dans tes enfants et les enfants de tes enfants.» Malgré les excès, la maladie, les tromperies et quelques autres erreurs comme l'antisémitisme passager d'Ernest et de Louis lors de l'affaire Dreyfus, la prophétie s'est réalisée.
Jusqu'à Augustin, le père peintre inspiré par Van Gogh et Gauguin de Jean-Marie Rouart, tous ont cultivé la beauté. Tantôt, ils se représentaient les uns les autres, tantôt ils éditaient le meilleur des lettres ou de la musique française.
L'Institut Wildenstein
Tous furent conscients du caractère exceptionnel de leur bagage culturel. Denis Rouart réalisa avec Daniel Wildenstein le catalogue raisonné de l'œuvre de Manet. Il parraina et préfaça aussi avec Georges Wildenstein un premier catalogue de l'œuvre de Berthe Morisot. Yves Rouart et Alain Clairet, deux descendants d'Henri de la génération suivante, ont conçu le premier catalogue complet des huiles. Celui des dessins, aquarelles, pastels et œuvres sur papier est en cours.
Simultanément, Yves se bat pour retrouver des œuvres de sa tante. Il est persuadé qu'elles ont été détournées lors de la succession de celle-ci en 1993. Il espère que la mise en examen pour recel d'abus de confiance, le 6 juillet dernier, de Guy Wildenstein, fils du marchand d'art avec lequel Anne-Marie Rouart entretenait des relations de confiance, va permettre d'en savoir plus. Il y a un peu plus d'un an, en effet, la police qui perquisitionnait l'Institut Wildenstein à Paris découvrait dans les coffres Chaumière en Normandie de Berthe Morisot.
Ernest Rouard, l'élève de Degas, le futur mari de Julie Manet, peint son frère Eugène (L'homme au chien ), le futur mari d'Yvonne Lerolle. Gide trouvait cet élégant écrivain qui finit sénateur de la Haute-Garonne « délicieusement fou ». Son drame fut, contrairement à son ami, de n'avoir jamais assumé son homosexualité. Gide lui dédia Paludes et ne cessa dans ses écrits de s'inspirer de ce Janus. Crédits photo : Jean-Louis LosiParis/Editions Paris Musées 2004Inauguration du musée Mendjisky-Écoles de Paris
Signature : Laura La Fata - 24 mars 2014Maurice Mendjisky, Kiki, 1921, huile sur toile, 61,5 X 30 cm (©Musée Mendjisky - Écoles de Paris).
Le musée Mendjisky-Écoles de Paris ouvrira officiellement ses portes le 11 avril dans un ancien atelier d’artiste, construit en 1932 par l’architecte Rob Mallet-Stevens, au 15 Square de Vergennes dans le XVe arrondissement de Paris.
Le lieu, qui fut à l'origine l'atelier du maître verrier Louis Barillet, abrita un temps l'oeuvre du designer Yonel Lebovici. Portant aujourd'hui le nom du peintre Maurice Mendjisky et de son fils Serge Mendjisky, le musée Mendjisky-Écoles de Paris est la première institution dédiée aux Écoles de Paris, deux générations successives d'artistes qui ont contribué à faire de Paris la capitale de l'art, du début du XXe siècle aux années 1960. Ce nouvel espace proposera également des expositions temporaires liées à la création contemporaine, aux métiers d'art et au design. Le musée est soutenu par le fonds de dotation du même nom, fondé en 2012 par le couple Serge et Patricia Mendjisky. À l'occasion de l'inauguration du musée, une grande rétrospective mettra en lumière le travail de Maurice Mendjisky, Polonais d'origine, arrivé à Paris en 1906, ami de Renoir et Picasso dont l'oeuvre est encore peu connue. L'exposition présentera une sélection de peintures de l'artiste, ainsi que ses dessins consacrés aux martyrs du ghetto de Varsovie. La Villa La Fleur, à Konstancin, près de Varsovie, accueillera l'exposition d'octobre à décembre 2014
Rétrospective Maurice Mendjisky
Lieu : Paris - Musée Mendjisky - Écoles de Paris
Date : du 11 avril 2014 au 12 juillet 2014Maurice Mendjisky, Kiki, 1921, huile sur toile, 61,5 X 30 cm (©Musée Mendjisky - Écoles de Paris).
À l’occasion de son inauguration, le musée Mendjisky Écoles de Paris présente une grande rétrospective de l'œuvre de Maurice Mendjisky, peintre de la première École de Paris, à travers une sélection de peintures et ses dessins consacrés aux martyrs du ghetto de Varsovie.
Informations pratiques :
Accès
Métro : Ligne 12, Stations Vaugirard et Volontaires
Bus : Lignes 39, 70, 80, 88Ouverture
Tous les jours, sauf le jeudi, de 11h à 18hTarifs
Tarif plein : 7 EUR
Tarif réduit : 4 EURInformations complémentairesMusée Mendjisky - Écoles de Paris15 Square de Vergennes75015 Paris Tel : +33 (0)1 45 32 37 70En savoir plus sur le lieu
HISTOIRE DE L'ANTIQUITÉ À NOS JOURS N° 114 LA COMMUNE DE PARIS 1871, UN TABOU DE NOTRE HISTOIRE N° 114 - Mars/Avril 21
https://www.histoire-antique.fr/numero-114/commune-paris-1871-un-tabou-histoire.52475.php
PICASSO. BAIGNEUSES ET BAIGNEURS Du 18 mars au 13 juillet
PICASSO. BAIGNEUSES ET BAIGNEURS
Du 18 mars au 13 juilletLe musée des Beaux-Arts de Lyon propose une relecture du thème de la baigneuse dans l’oeuvre de Picasso.Conçue en grande partie à partir du fonds exceptionnel du musée national Picasso-Paris, Picasso. Baigneuses et baigneurs présente près de 150 oeuvres issues des plus grandes collections publiques en Europe et aux États-Unis ainsi que de collections particulières.L'exposition est organisée en collaboration avec le Musée national Picasso-Paris.Avec le concours de la fondation Peggy Guggenheim de Venise.Pablo Picasso, Joueurs de ballon sur la plage, Dinard 15 août 1928. Huile sur toile. Paris, Musée National Picasso. © Succession Picasso 2020.Brassaï : pour l'amour de Paris
La Ville de Paris poursuit son exploration de la capitale à travers le regard de ses plus grands photographes en présentant l’oeuvre intense et lumineuse de Brassaï.
L’exposition "Brassai, Pour l’amour de Paris" relate l'histoire exceptionnelle d'une passion, celle qui a uni pendant plus de cinquante ans Brassaï l'écrivain, le photographe, le cinéaste, aux coins et recoins de la capitale mais aussi à tous ceux, intellectuels, artistes, grandes familles, prostituées et vauriens, bref à tous ceux et celles qui font la légende de Paris. Toute sa vie en effet, Paris demeure au cœur de sa réflexion, le fil rouge de son travail.
Brassaï, le photographe venu d'ailleurs
Né en 1899 à Brasso en Transylvanie, Gyulus Halasz qui prendra le nom de Brassaï lorsqu'il commencera à photographier en 1929, vient tout juste de fêter ses quatre ans lorsque son père professeur de littérature l’embarque avec lui à Paris où il est invité à passer une année sabbatique. Cette période d'enchantement miraculeuse reste à jamais gravée dans la mémoire du jeune homme.
Cette fascination pour Paris amène Brassaï à rejoindre la capitale française en 1924 après ses études d'art à Berlin. Il va rapidement rencontrer Desnos, Prévert qui l’intègrent dans le milieu brillant des artistes et intellectuels qui font la renommée des Années Folles à Montparnasse et l'introduisent dans la nébuleuse surréaliste.
Sa pensée s'attache insensiblement à transformer le réel en décor irréel. Il recherche les objets les plus ordinaires et en détourne le sens, ose les juxtapositions insolites et défamiliarise la perception en sortant le réel de son contexte. Voici comment naîtra sa quête obstinée des graffitis à partir de 1929.
Années folles et virées nocturnes
A la même époque, Brassaï s’attache à traquer dans la lumière nocturne de la ville un Paris insolite, inconnu et méprisé.
Au fil de ses longues déambulations qui le mènent seul ou en compagnie d'Henry Miller, Blaise Cendrars ou Jacques Prévert, ses complices qui attisent sa curiosité, il rend visibles les humbles prostituées des quartiers “chauds” ou travailleurs de la nuit aux Halles-, transforme la rigueur classique de l'architecture parisienne en scènes étranges et fixe l'insolite beauté des silhouettes fugitives, des illuminations aveuglantes ou les brouillards sur la Seine.Ce flâneur impénitent décrit la ville suivant les points de vue qui lui sont propres et que la lumière lui offre comme la vision panoramique de Paris du haut des tours de Notre Dame, les reflets infiniment répétés des arches de pont sur la Seine, la mise au carreau des Jardins des Tuileries dessiné par l'ombre des grilles, les fleurs du marronnier qui surgissent de la nuit telles un bouquet nuptial ou les apparitions à peine révélées des “belles de nuit” dans les passages obscurs.
Ses amitiés surréalistes
En 1932, Picasso impressionné par son travail, confie à Brassaï la mission de photographier son oeuvre sculptée jusqu'alors inconnue et qui doit être publié dans le premier numéro d'une nouvelle revue d'art : Le Minotaure. Les deux artistes se découvrent des goûts voire des fascinations communes qui ont marqué leur oeuvre, telles l'atmosphère très féminine et dénudée des Folies Bergères, ce qui n'est guère étonnant pour ces amoureux des formes féminines, ou celle tout à fait mystérieuse des fêtes foraines dans lesquelles règnent cartomanciennes et diseuses de bonne aventure. Parmi tous ces spectacles, celui qui retient le plus leur attention est certainement le cirque. Ils y retrouvent la beauté du corps humain soumis à la virtuosité de l'effort physique, le dialogue entre la bête et l'homme, le sens de l'équilibre et le goût pour le mystère.
Paris, belle de jour
Arpenteur infatigable du Paris nocturne, Brassaï n’est pas insensible à la capitale dans la lumière du jour. Il propose ainsi une vision tout à fait personnelle du jardin du Luxembourg, chaise abandonnée ou lion menaçant sous la neige, petits artisans - glacier, marchande de ballons, photographe ambulant, jardinier balayant les feuilles ou statues dévêtues.
Même empathie naturelle pour les berges de la Seine qu’il parcourt à la rencontre des amoureux, des pêcheurs à la ligne, des sans-abris et même des chiens. Il passe d'un quartier à un autre - Quartier latin, Bercy, Auteuil, et dévoile les activités spécifiques à chacun. S'il documente volontiers la vie réelle de ces espaces, il sait capter "l'esprit" de chaque quartier de Paris : la foule élégante de la rue de Rivoli, les badauds devant les magasins des Grands Boulevards, les charbonniers le long de la Seine à Bercy, mais aussi la majesté des monuments prestigieux, tour Eiffel, Arc de triomphe et surtout Notre-Dame et ses gargouilles qu'il traque de jour comme de nuit. Ainsi, par quelque côté que l'on examine son oeuvre, on y retrouve Paris, toujours Paris.
Pour les écoles
Au début des visites chaque élève reçoit un livret-jeu à compléter dans l’exposition et qu’il peut ensuite rapporter à la maison. Un petit logo permet de repérer l’œuvre en lien avec la question.
Hôtel de Ville, salle Saint Jean
5, rue Lobau
75004 PARISDu 8 novembre 2013 au 8 mars 2014.
De 10h à 19h du lundi au samedi.
Fermé les dimanches et les jours fériés.
Attention : le 15 novembre, ouverture à 13h30.
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