En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Episode de verglas sur les points hauts de la ville, nous vous recommandons la plus grande prudence lors de vos déplacements et de les limiter. Les services de la ville de Saint-Etienne sont mobilisés
sous la direction de Helmut Friedel et Annegret Hoberg ; avec la participation de Evelyn Benesch, Christian Derouet, Helmut Friedel... [et al.] texte traduit de l'allemand par Olivier Mannoni, Caroline Jouannic et Odile Ménégaux
Ayant acquis dès la deuxième moitié du 19e siècle le surnom de « village des peintres », Barbizon a eu très tôt le souhait de disposer d’un musée qui permette de montrer à ses nombreux visiteurs le témoignage de l’activité artistique qui avait fait sa célébrité.
Le premier musée dans l’atelier de Théodore Rousseau (1927-1930)
L’ex Hôtel du Nord, 7 rue de la République.La comédienne Rachel et Barbey d’Aurevilly y sont de passage. Le maréchal Grouchy décède ici en 1847.
Nous arrivons à Saint-Étienne. Il fait nuit ; mon père n’est pas là pour nous recevoir. Nous attendons debout entre les malles. Il y a de la neige plein les rues et je regarde l’ombre des réverbères se détacher sur ce blanc cru. Ma mère fouille la place d’un oeil qui lance des éclairs ; elle va et vient, se mord les lèvres, se tord les mains, fatigue les employés de questions éternelles. On lui demande si elle veut entrer ou sortir, se tenir dans le bureau ou sur le pavé, si elle persistera longtemps avec ses malles à encombrer la porte. « J’attends mon mari qui est professeur au lycée. »
L’Enfant, Jules Vallès.
Saint-Étienne ne fait pas grand cas de Jules Vallès. C’est vrai qu’il vit là entre 1840 et 1845, comme son double Jacques Vingtras dans L’Enfant, et que ce sont les années parmi les plus noires de son enfance (il est né en 1832). Sa mère est toujours aussi odieuse, son père en veut à Jules pour son inconduite à l’école, lui qui vient d’être nommé professeur au lycée de Saint-Étienne (aujourd’hui lycée Claude Fauriel)… et Jules est dans la classe de son père. Quand il veut, il peut être bon élève. Ils habitent une misérable maison au coin d’une rue près de la place Marengo, puis une autre que Roger Bellet situe 23 rue du Chambon.
Sans doute que ces années stéphanoises ont bien façonné le corps et l’esprit du futur révolutionnaire. Il raconte ses bagarres dans la rue, ses jeux de fronde, mais aussi sa découverte, un jour de "retenue" au lycée, de Robinson Crusoë.
La place Marengo, devenue place Jean-Jaurès
La maison natale de Jules Janin, 22 bis place du Peuple
Un jour, il achète des bretelles dans une boutique de la place Marengo, avec une récompense que sa mère lui avait interdit de dépenser. Cette fois, l’histoire ne se terminera pas trop mal pour lui.
Nous vivons et grandissons avec des objets... Des chaises à la cocotte, des ordinateurs aux verres, le design fait partie de notre quotidien, mais nous ne l’identifions pas toujours. Les pièces de design sont des miroirs de la société et des témoins de leur époque, à travers leur forme et leur matière.
L’exposition met en valeur la capacité du design à agir et à réagir à un contexte en explorant leur création et leur raison d’être.
Cette exploration du design domestique débute dans la région stéphanoise et s’interroge sur les besoins de la France au sortir de la guerre, sur les réactions et réponses des créateurs. Les objets sont des indicateurs culturels et reflètent notre histoire. Ils révèlent l’évolution de notre société.
L’exposition embarque le visiteur dans un parcours thématique qui évoque la ville future, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, puis le quotidien. Les intérieurs se peuplent d’objets facilitant la vie de tous les jours. Ils sont produits en masse par la société consumériste des Trente Glorieuses. Le design s’empare des innovations techniques. Il analyse l’évolution des besoins et des attitudes, pour répondre aux désirs d’une société en mutation. L’exposition rapproche ainsi le design de notre quotidien et décortique le contexte de l’avènement de cette discipline.
Un espace dédié aux processus de création clôt le parcours de visite : un laboratoire animé par les écoles et étudiants en art, design et architecture, transforme le musée en espace de production et d’expérimentation. Des ateliers s’organisent autour de nouveaux questionnements. Comment le confinement a-t-il bouleversé les usages de la société ? Comment créer de nouveaux espaces de partage et de travail ? Comment produire ? Autant de défis à relever pour préparer le monde de demain.
COMMISSARIAT
Imke Plinta Urbano-graphiste allemande, consultante en design, enseignante et curatrice
ARTISTES ET DESIGNER PRÉSENTÉS
Maarten Baas, Jean-Louis Barrault, François Bauchet, Mario Bellini, László Biró, Ronan et Erwan Bouroullec, Andrea Branzi, Marcel Breuer, Philippe Buteau, Antoine Cahen, René-Jean Caillette, F. Chery, Nicolas Cissé, Joe Colombo, Cooked in Marseille, Jonathan De Pas, Donato D’Urbino, Charles and Ray Eames, Boje Estermann, Piero Gatti, Konstantin Grcic, Grupo Austral, Pierre Guariche, Marc Held, René Herbst, Jonathan Ive, Ito Josué, Éric Jourdan, John E. Knox, Friso Kramer, Jules-Émile Leleu, Raymond Loewy, Paolo Lomazzi, Aldo et Adriano Magnelli, Jerry Manock, Enzo Mari, Henry Massonnet, Ingo Maurer, Ludwig Mies Van Der Rohe, Jasper Morrison, Michel Mortier, Serge Mouille, Marc Newson, Marcello Nizzoli, Terry Oyama, Cesare Paolini, Jean Parthenay, Pierre Paulin, Gio Ponti, Jean Prouvé, Dieter Rams, Gilles Rozé, Richard Sapper, Yves Savinel, Jean-Louis Schoellkopf, Ettore Sottsass, Mart Stam, Philippe Starck, Clifford Brook Stevens, Robert Sulpice, Roger Tallon, Franco Teodoro, Michael Thonet, Earl Silas Tupper, Reinhold Weiss, Jean Widmer, André Wogenscky...
MAGAZINE HORS-SÉRIE
Déja-vu. Le design dans notre quotidien. Textes d'Imke Plinta, Débora Bertol, Giulia Zappa, Catherine Geel, Pierre Léonforte et Christelle Faure. Avec Beaux Arts Éditions. 42 pages. ISBN 9791020406538. Prix : 9 euros.
« La musique a de grandes ailes que les murs d’un théâtre ne lui permettent pas d’étendre entièrement ». Berlioz était fasciné par la traduction du Faust de Goethe par Gérard de Nerval, mais il avait conscience des difficultés que susciterait la mise en musique d’un chef-d’œuvre aussi complexe. La Damnation deFaust qui prend forme à partir d’une œuvre de jeunesse remaniée, Les Huit Scènes deFaust, demeure inclassable, débordant des cadres habituels d’un livret d’opéra en mêlant le chant et la parole pour mieux déployer de grandes pages orchestrales. Intitulée légende dramatique, elle se présente comme une succession de tableaux dont la représentation scénique reste malaisée. Elle relève plus d’un théâtre de l’imaginaire reliant entre elles des scènes musicales allant de la méditation solitaire aux emportements de la foule, en passant par les élans de l’amour ou les fureurs démoniaques, selon l’inspiration du compositeur. En 1846, à sa création en version concert, l’ouvrage fut un échec. En revanche, la première mise en scène qui date de 1893 rencontra un grand succès. Depuis, les versions concert alternent avec les mises en scène souvent spectaculaires et marquantes comme celle que réalisa Maurice Béjart en 1964. Malgré son caractère hybride renforcé par le manque de cohérence de la composition dramatique, La Damnation s’impose comme une œuvre lyrique majeure représentative de l’esthétique romantique. Faust est l’archétype du héros romantique en proie à une vive souffrance intérieure, cherchant sa guérison au sein de la Nature « immense, impénétrable et fière » et finalement conduit par amour à choisir les ténèbres de l’enfer où l’entraîne Méphistophélès.
Résumé
L’action de situe au Moyen-Age, en Hongrie et en Allemagne. Faust accablé par le dégoût de la vie, veut mettre fin à ses jours en absorbant du poison. Les chants de Pâques l’arrachent à son désespoir en lui rendant la foi de son enfance, mais cet élan mystique suscite l’apparition soudaine du démon, Méphistophélès, qui lui promet tous les plaisirs de l’existence et l’entraîne dans une taverne au milieu d’une bruyante assemblée. Ces plaisirs vulgaires ne parviennent pas à séduire Faust et Méphistophélès le transporte sur les bords de l’Elbe où il lui fait découvrir la jeune Marguerite dans un rêve enchanteur. Dès que Faust et Marguerite se rencontrent, ils se reconnaissent et se jurent un amour réciproque. Mais les deux amants doivent se séparer car Méphistophélès les avertit qu’ils ont attiré l’attention du voisinage et de la mère de Marguerite. Faust, malgré sa promesse de revenir dès le lendemain, semble avoir oublié Marguerite pour s’abîmer dans la contemplation de la nature. Méphistophélès le rejoint pour lui apprendre que la jeune fille est condamnée à mort pour avoir empoisonné sa mère. Pour la sauver, il exige de Faust qu’il signe un pacte l’engageant à le servir et il l’entraîne avec lui en enfer au terme d’une chevauchée fantastique. Seule Marguerite est sauvée et accueillie au ciel par le chœur des esprits célestes.
Première partie
Au printemps, à l’aube, dans les plaines de Hongrie, tandis que le vieux philosophe Faust contemple seul l’éveil de la nature, le chant des paysans célèbre les plaisirs de l’amour. Au loin retentissent bientôt les éclats d’une marche guerrière entonnée par l’armée hongroise qui se prépare au combat. Faust reste indifférent, « loin de la lutte humaine et loin des multitudes ».
Des maisons de galets de Roybon, à l’atmosphère intime médiévale du charmant petit bourg de Revel, aux richesses insoupçonnées de La Côte-Saint-André…Vous n’aurez que l’embarras du choix pour faire une petite halte, vous balader le nez en l’air, avant de vous installer en terrasse pour déguster votre café…
Le pisé,
Un brin d’ingéniosité, un peu de terre et voilà comment est né le fameux pisé utilisé pendant des siècles !
Les galets roulés
On les trouvait dans les lits des rivières et les champs. Avec l’invention du ciment au 19°siècle, nombre d’églises, d’écoles et de mairies en galets fleurirent dans nos villages.
Le torchis
Le mélange de terre crue, de paille et de colombages en bois, fut délaissé car trop onéreux du fait de la rareté du bois. Les habitants lui préférèrent le pisé, plus économique.
« La foi illumine avec ses ténèbres les ténèbres de l’âme ». St Jean de la Croix
Cette œuvre, intitulée Vêpres, est l’une des étapes de la série sur la Liturgie des Heures de Françoise Bissara, que certains ont pu découvrir lors de la (trop brève) exposition à l’ICP de Paris. Ici se joue le vrai combat spirituel, ses étapes et ses fulgurances, entre profondes ténèbres et surgissement inouï de la lumière.
Sur Narthex, retrouvons La musique, un chemin d’unité, qui en prend la forme de manière concrète à travers la réception d’un psaume par un compositeur catholique et un compositeur réformé, tous deux du XVIe siècle. Pour Goudimel, le psaume est traité comme un choral, tandis que Palestrina l’aborde sur un mode contemplatif : deux approches qui se répondent et s’enrichissent mutuellement.
Nous vous proposons ensuite une conférence en vidéo sur Les Ateliers d'Art sacré pour découvrir l’histoire et les clés de ce mouvement novateur à l’origine de l’essor du renouveau de l'art chrétien au début du XXe siècle. Avec notre blog Ecrits mystiques, poursuivons l’étude de la patristique des premiers siècles avec une grande figure, Ambroise de Milan (339-397), Père de l’Eglise latine qui exerça une influence considérable sur son temps et dont le rayonnement participa même à la conversion de saint Augustin…
Laissons-nous ensuite surprendre par « Saint Joseph en sommeil » : une sculpture de Józef Pyrz formée à partir d’un tronc d’arbre dont les traits de gouge épousent les méandres, œuvre remise en lumière au sens propre et figuré à l’église Notre-Dame de l'Arche d'Alliance à Paris.
Nous arrivons aujourd’hui à la fin de la Semaine de l’unité des chrétiens. Le Père Louis Thomassin écrivait au XVIIe siècle : « la musique […] unit l’esprit à tous les fidèles de l’univers qui chantent et prient aussi ; avec les anges, dont le chant du Trois fois Saint est un chant et une contemplation sans relâche et sans fin. » Voici l’exemple d’un psaume chanté par un compositeur de l’Eglise réformée et le même traité par un compositeur catholique : différentes sensibilités, deux attitudes de prière, mais une même contemplation.
Notre blog Ecrits mystiques poursuit son cycle de patristique dédié aux pères du désert, aux pères cappadociens, aux pères de l’Eglise latine. Nous découvrons ici une figure particulièrement marquante par son action, son rayonnement et ses écrits, avec Ambroise de Milan (339-397) qui eut une influence sur les empereurs de son temps et participa au chemin de conversion de saint Augustin.
Les Ateliers d'Art sacré, fondés en 1919 par Maurice Denis et George Desvallières, ont été à l'origine du renouveau de l’art religieux au début du XXe siècle. Cette conférence de Jean-Paul Deremble propose de donner les clés de ce mouvement novateur, en livrant une approche critique de l'œuvre des Ateliers d'Art sacré et de leur réception. Une passionnante vidéo à découvrir sans tarder !
La parole de l’Ange du Seigneur, apparaissant en songe à Joseph le juste (saint Joseph) : «Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi, Marie ta femme » (Mt 1, 20) résonne face à la sculpture de l'artiste polonais Józef Pyrz (1946- 2016), récemment mise en lumière dans les locaux de la paroisse Notre-Dame Arche d’Alliance (XVe). Simple tronc d’arbre, à peine équarri, cette œuvre nous fait entrer dans la méditation des Ecritures et la prière. En l’année de la Sainte Famille (2021-2022), découvrons cette déroutante sculpture.
Trésor de la cathédrale de Liège et à l’Archéoforum de Liège
Du mercredi 08 décembre 2021 à 9h00 au dimanche 06 mars 2022 à 23h55
En partenariat avec l’Agence wallonne du Patrimoine, co-organisatrice, le Trésor de la cathédrale de Liège a mis sur pied l’exposition intitulée « Parures de fêtes à Liège. Splendeurs des tapisseries de Saumur » présentée au Trésor de la cathédrale de Liège et à l’Archéoforum de Liège, grâce au concours de la Ville de Saumur, du Département de Maine-et-Loire et des Musée de la Ville d’Angers. A découvrir jusqu'au 6 mars 2022 !
Du samedi 16 octobre 2021 à 9h00 au dimanche 06 mars 2022 à 23h55
Cette rétrospective d’ampleur de l’œuvre de Marinette Cueco proposera un parcours thématique au travers des grandes séries d’installations développées, depuis le début de son travail sur le monde naturel. Marinette Cueco utilise depuis les années 1970 des techniques propres aux arts textiles avec des matériaux bruts, naturels, éprouvant une prédilection pour les mauvaises herbes, l’humus... Une œuvre spécialement créée pour le LAAC sera également installée dans le jardin de sculptures du musée. A découvrir jusqu'au 6 mars 2022.
C'est la consécration pour Raphaël et Théo, les deux frères nés à Saint-Étienne, qui ont choisi le nom de leur quartier, Terrenoire, comme nom de groupe. Ils remportent vendredi 11 février la révélation masculine de l'année aux Victoires de la musique.
Les deux frangins de Terrenoire l'ont fait ! Théo et Rafaël remportent la révélation masculine de l'année aux Victoires de la musique le 11 février.
"Cette Victoire, on la dédie à celui qui nous regarde derrière le soleil. On avait dit qu'on déposerait de l'or à tes pieds, on l'a fait. Cette victoire elle est pour toi."
Ce mois était déjà riche en émotion ! En l'espace d'une semaine, leur premier album est ressorti avec 7 nouveaux titres. Leur clip "L'infini" est un succès. Et les voilà ce vendredi soir sur la scène des Victoires de la musique, sacrés révélation masculine de l'année. Ils en ont fait du chemin nos joyeux lurons depuis leurs débuts en 2017. Ils n'ont jamais vraiment coupé le cordon avec leur ville d'origine, ils ne manquent pas de le rappeler dans leurs textes, ni dans leurs remerciements. A "Pépé, Mamette et Mamie" par exemple, à qui ils promettent de venir bientôt manger pour fêter leur Victoire, "à Montplaisir" !
Le talent de Terrenoire c'est aussi de savoir marier les contraires, notamment quand les deux frères s'emparent du deuil de leur père pour en faire un album lumineux. "Cette Victoire, on la dédie à celui qui nous regarde derrière le soleil. On avait dit qu'on déposerait de l'or à tes pieds, on l'a fait. Cette victoire elle est pour toi."
Lors de la "Foire aux thèmes" organisée sur le site des Impromptus en fin d'année, c’est la proposition de notre ami Joe Krapov qui a été plébiscitée :
Il nous disait alors : "Dans le jeu « J’ai adopté un dragon » des éditions « Le droit de perdre avec le sourire », il y a quatre séries de trente consignes que l’on sélectionne en lançant deux dés. J’y ai déjà joué deux fois en atelier d’écriture réel. Je vous le recommande comme cadeau potentiel."
Nous avons sélectionné arbitrairement 3 thèmes d'écriture que vous pourrez soit traiter à part, soit les uns après les autres (avec la possibilité de nous envoyer 3 textes cette semaine-ci), soit en les mixant à votre convenance :
- Échoué(e) sur une île déserte avec ma vache - Faut pas plaisanter avec la fée Chocolat ! - J’en suis déjà à ma troisième vie
En prose ou en vers, votre, ou vos textes devront nous parvenir avant dimanche 21 janvier minuit à l'adresse habituelle impromptuslitteraires[at]gmail.com
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
Si vous souhaitez utiliser un de mes textes ou photos, merci de me contacter au préalable par e- mail et de citer mon nom et le mon adresse URL... comme je m'efforce de le faire pour les créations des autres.