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  • La Galerie France 5




     

    Paris Belle Époque

     

    Documentaire
     
  • La galerie France 5




     

    Émission du 13/04/2014

     

    Sommaire

    • 1

      Impressionnistes en privé

      Ce dimanche « La Galerie France 5 » vous emmène découvrir une exceptionnelle exposition au Marmottan-Monet « Les Impressionnistes en privé ». Une centaine de tableaux des Maîtres impressionnistes, tous issus de collections privées, se dévoilent et pour certains pour la première fois !!
      Et dans un passionnant documentaire, nous rendrons hommage au génie des Renoir : Auguste, le père de l’impressionnisme et son fils Jean le mythique cinéaste.
       

      Invitée :

      - Jean-Marie ROUART, Académicien et petit-neveu de Berthe Morisot
      - Marianne MATHIEU, Commissaire de l’exposition

       

      Documentaires diffusés au cours de l’émission

      • « Le Génie des Renoir, de père en fils », un film réalisé par Catherine AVENTURIER

       

     

    Impressionnistes en privé

     
     

    Ce dimanche « La Galerie France 5 » vous emmène découvrir une exceptionnelle exposition au Marmottan-Monet « Les Impressionnistes en privé ». Une centaine de tableaux des Maîtres impressionnistes, tous issus de collections privées, se dévoilent et pour certains pour la première fois !!
    Et dans un passionnant documentaire, nous rendrons hommage au génie des Renoir : Auguste, le père de l’impressionnisme et son fils Jean le mythique cinéaste.
     

    Invitée :

    - Jean-Marie ROUART, Académicien et petit-neveu de Berthe Morisot
    - Marianne MATHIEU, Commissaire de l’exposition

     

    Documentaires diffusés au cours de l’émission

    • « Le Génie des Renoir, de père en fils », un film réalisé par Catherine AVENTURIER

     

     

    Adresses utiles

    http://www.france5.fr/emissions/la-galerie-france5/diffusions/13-04-2014_228981

  • La France sous la vague nordique

    Par Lena Lutaud
    28/05/2010 | Mise à jour : 12:41

    La chanteuse suédoise Lisa Ekdahl classe deux de ses albums dans les trois premières places de notre top des ventes de CD.
    La chanteuse suédoise Lisa Ekdahl classe deux de ses albums dans les trois premières places de notre top des ventes de CD. Crédits photo : AFP

    De «Millénium» à Abba, en passant par Camilla Läckberg, la culture d'Europe du Nord est une mine de succès dans l'Hexagone.  

    Après le nuage islandais, la tornade nordique ! Cinq mois avant l'arrivée de Mamma Mia ! à Paris, au Théâtre Mogador, 30.000 billets ont déjà été vendus. «C'est deux fois mieux que Le Roi Lion à la même date  », se félicite-t-on chez Stage Entertainment qui produit cette comédie musicale inspirée des tubes pop d'Abba. Avec près de 5000 albums par semaine, le groupe suédois, dissous en 1982, devrait connaître de nouveau une année record en France ! Derrière cette culture de masse qui bénéficie au très branché Peter von Poehl et au crooner Jay-Jay Johanson, le jazz nordique a aussi beaucoup de succès. Lisa Ekdahl, le pianiste E.S.T et le Norvégien Nils Petter Molvaer sont incontournables. Fredrika Stahl dont le troisième album Sweep Me Away (Columbia) sort fin août, est le phénomène du moment. « Après avoir vendu 60.000 disques et joué en première partie de Cœur de pirate et de Micky Green, elle sera en tournée en France de juin à octobre» , annonce son manager David Barat.

    Littérature et cinéma n'échappent pas à cette vague. Stieg Larsson et Camilla Läckberg se maintiennent depuis des mois en tête des ventes des polars. Au théâtre, à Paris, Le Mec de la tombe d'à-côté de Katarina Mazetti est un des grands succès de la saison 2009-2010. En art contemporain, le Dano-Islandais Olafur Eliasson est devenu une vraie star. La mezzo suédoise Anne-Sofie von Otter fait salle comble à l'Opéra Garnier. Les théâtres parisiens ne jurent que par Ibsen : sa Maison de poupée a été adapté cinq fois cette saison.

    «Le poids du protestantisme » 

    «Les Nordiques ont un don pour flairer les tendances de la culture mondiale et ont un sens marketing très fort , explique l'anthropologue Pierre Forthomme, spécialiste des relations franco-suédoises. Comme ils s'appuient sur les attentes des consommateurs, leurs produits culturels s'exportent très bien.» En France, l'intérêt pour la culture du Grand Nord est cyclique. La première vague remonte aux années 1920 avec Greta Garbo et le prix Nobel de l'écrivain Selma Lagerlöf.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la Suède pays neutre fascine. En 1956, Ingmar Bergman se fait remarquer à Cannes avec Sourires d'une nuit d'été. À la fin des années 1960, les sociaux-démocrates étonnent la classe politique française. Et, les films scandinaves multiplient les scènes de nu. «On était en pleine libération des mœurs. Le fantasme de la blonde pulpeuse libérée s'est installé, analyse Jérôme Rémy, directeur artistique du Festival des Boréales qui se déroule en novembre à Caen. Depuis, les Français croient que toutes les femmes scandinaves sont libérées. C'est oublier la pesanteur du protestantisme et faire peu de cas de Strindberg.»

    En 1986, l'assassinat du premier ministre suédois Olof Palme marque un coup d'arrêt. La société idéale devient plus compliquée à comprendre. L'intérêt reprend au milieu des années 1990 avec l'avènement, au cinéma, du Danois Lars von Trier, des Finlandais Ari et Mika Kaurismaki, de la chanteuse islandaise Björk et de nombreux écrivains dont le Suédois Henning Mankell et le Finlandais Arto Paasilinna. Aujourd'hui, avec la crise, l'intérêt est plus fort que jamais car, à l'exception de l'Islande, ces pays se portent bien mieux que la France.

    «Ils intriguent et suscitent beaucoup de déplacements de nos hommes politiques, note le sociologue Wojtek Kalinowski qui vit entre Paris et Stockholm. Leur modèle basé sur la culture et l'éducation est source d'espoir.» Ces politiques se répercutent sur les artistes. Pour aider les écrivains, les États subventionnent les traductions.

    L'importance du sport provoque l'émergence du cirque nordique. Les deux stars du genre, Cirkus Cirkör, sorte de Cirque du Soleil suédois et les fous furieux finlandais de Race Horse Company seront en France cet automne. Le cinéma a aussi le vent poupe. À la Fnac, le succès des DVD de Millénium et de Morse, très beau film de vampires, provoque une forte demande des films de genre norvégien dont les ados parlent beaucoup sur Internet comme Coldplay, Dead Snow et Man Hunt. Enfin, à Noël, MK2 sortira au cinéma Snabba Cash, adaptation très réussie du best-seller noir de Jens Lapidus (Plon).

    Top Romans nordiques

    Meilleures ventes de la semaine

    1. Le Mec de la tombe d'à côté (Katarina Mazetti)

    2. Les Dix Femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi (Arto Paasilinna)

    3. Sang chaud, nerfs d'acier (Arto Paasilinna)

    4. Les Larmes de Tarzan (Katarina Mazetti)

    5. Le Cerveau de Kennedy (Henning Mankell)

    * Parmi ces cinq romans sortis en janvier, celui de Nicolas Rey, en vente depuis seulement deux semaines, arrive en tête.

    Top CD de chanteurs scandinaves

    1. 18 Hits, Compilation (Abba)

    2. Heaven, Earth And Beyond (Lisa Ekdahl)

    3. When Did You Leave (Lisa Ekdahl)

    4. Abba Gold, Greatest Hits (Abba)

    5. Going to Where the Tea-Trees Are (Peter Von Poehl)

    Top polars

    1. L'Oiseau de mauvais augure (Camilla Läckberg)

    2. Hiver arctique (Arnaldur Indridason)

    3. La Princesse des glaces (Camilla Läckberg)

    4. Millénium (Tome 3, La Reine dans le palais des courants d'air) (Stieg Larsson)

    5. Millénium (Tome 2, La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette) (Stieg Larsson)

    6. Millénium (Tome 1, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes) (Stieg Larsson)

    7. Le Prédicateur (Camilla Läckberg)

    8. Le Tailleur de pierre (Camilla Läckberg)

    9. Le Bonhomme de neige (Jo Nesbo)

    10. Hypothermie (Arnaldur Indridason)


    POUR ACHETER LES LIVRES :

    » Le mec de la tombe d'à côté, de Katarina Mazetti, Actes Sud, 7,13€ sur Fnac.com
    » Les dix femmes de l'industriel Rauno Ramekorpi, d’Arto Paasilinna, Gallimard, 6,27€ sur Fnac.com
    » Sang chaud, nerfs d'acier, d’Arto Paasilinna, Denoel, 17,10€ sur Fnac.com
    » Les larmes de Tarzan, de Katarina Mazetti, Actes Sud, 7,13€ sur Fnac.com
    » Le cerveau de Kennedy , d’Henning Mankell, Points, 7,60€ sur Fnac.com

    POUR ACHETER LES CD:

    » 18 hits, Abba, 14€ sur Fnac.com
    » Heaven earth and beyond, Lisa Ekdahl, 7€ sur Fnac.com
    » When did you leave heaven, Lisa Ekdahl, 7€ sur Fnac.com
    » Abba gold - Greatest hits, Abba, 22€ sur Fnac.com
    » Going to where the tea-trees are, Peter Von Poehl , 7€ sur Fnac.com

  • LA FRANCE DES GARES PERDUES

    Résultat de recherche d'images pour "la france des gares perdues"

    Chomérac, Canfranc, Ornano, La Beaume, Orsay…Autant de noms de gares rayées des cartes  ferroviaires, disparues des billets de train et oubliées de la plupart des voyageurs. Aujourd’hui, le réseau ferré français compte 3 029 gares en activité, mais il en a compté jusqu’à deux fois plus.

    Devant les effets conjugués du développement de la voiture individuelle et du transport aérien, le rail a réduit son intégration dans le territoire.

    De fermeture de ligne en abandon d’arrêts, le désert ferroviaire a gagné du terrain dans tout le pays. A la campagne, mais aussi en ville et dans les faubourgs, ces fermetures ont touché tous les Français, ruraux ou citadins.

    La mémoire de ces gares est relatée ici en 160 pages et, par ricochet, l’histoire des lieux et des territoires qu’elles desservaient.

    Un peu de nostalgie donc, mais pas seulement, puisque ces gares, en perdant leur usage ferroviaire, ont parfois embrassé un tout autre destin…

    https://www.boutiquedelaviedurail.com/la-france-des-gares-perdues-la-vie-du-rail,fr,4,110355.cfm

    L’Ancienne Gare de Cahors 

    Voyageuse ! ô cosmopolite à présent
    Désaffectée, rangée, retirée des affaires.
    Un peu en retrait de la voie,
    Vieille et rose au milieu des miracles du matin,
    Avec ta marquise inutile
    Tu étends au soleil des collines ton quai vide
    (Ce quai qu’autrefois balayait
    La robe d’air tourbillonnant des grands express)
    Ton quai silencieux au bord d’une prairie,
    Avec les portes toujours fermées de tes salles d’attente,
    Dont la chaleur de l’été craquèle les volets...
    Ô gare qui as vu tant d’adieux,
    Tant de départs et tant de retours,
    Gare, ô double porte ouverte sur l’immensité charmante
    De la Terre, où quelque part doit se trouver la joie de Dieu
    Comme une chose inattendue, éblouissante ;
    Désormais tu reposes et tu goûtes les saisons
    Qui reviennent portant la brise ou le soleil, et tes pierres
    Connaissent l’éclair froid des lézards ; et le chatouillement
    Des doigts légers du vent dans l’herbe où sont les rails
    Rouges et rugueux de rouille,
    Est ton seul visiteur.
    L’ébranlement des trains ne te caresse plus :
    Ils passent loin de toi sans s’arrêter sur ta pelouse,
    Et te laissent à ta paix bucolique, ô gare enfin tranquille
    Au cœur frais de la France. 

    (Valery Larbaud, Les Poésies d'A.O. Barnabooth, 1913)

    http://garedeportation.bobigny.fr/52/accueil.htm

    http://paris1900.lartnouveau.com/paris07/champs_de_mars/embarcadere_champs_%20de_mars.htm

  • Le patrimoine en France 2023

    Le patrimoine en France 2023

    La 2 e édition de "Paysages de Cannelle" en vente sur Amazon et autre sites y compris étrangers

    9786202297820https://www.amazon.fr/Paysages-Cannelle-Laura-VANEL-COYTTE/dp/6202297824

    Connaissance des Arts présente à la rentrée 2023 son hors-série consacré au patrimoine en France à l’occasion des 40e journées européennes du patrimoine (16 et 17 septembre 2023). Un numéro dédié à cette riche actualité qui revient, région par région, sur les plus belles restaurations et mises en valeur des chefs-d’œuvre du patrimoine français.

     

     

    Au sommaire :

    • Regard : Entretien avec Marie Lavandier, présidente du Centre des Monuments nationaux. Arrivée le 2 mai à la tête du Centre des Monuments, nationaux, Marie Lavandier compte bien poursuivre le travail commencé par son prédécesseur au service des monuments et du public
    • Enquête : « Mission sécurité cathédrales ». Lancé par le ministère de la Culture dès octobre 2019 à la suite de l’incendie de Notre-Dame de Paris, le plan d’action « sécurité cathédrales » était renforcé en avril dernier. Bilan et projets.
    • Nord-est : Zoom sur l’actualité des restaurations : la Chapelle médiévale à Cluny, les peintures de la salle des Preuses du château de Pierrefonds… ; les trois sites retenus par la mission Bern.
    • Grand Paris : Zoom sur l’actualité des restaurations : le Buffet d’eau du Grand Trianon à Versailles, le salon des Laques du Musée national de l’histoire de l’immigration, la villa Viardot à Bougival, la Porte dorée du château de Fontainebleau, le Musée national de la Marine…
    • Ouest : En lice pour le titre de Capitale européenne de la culture en 2028, Bourges met en valeur son patrimoine ; « Suscinio, le phénix breton » : après avoir été reconstruit puis restauré, le château de Suscinio dans le Morbihan écrit une nouvelle page de son histoire ; …
    • Sud-ouest : Zoom sur l’actualité des restaurations : l’église Saint-Jean-Baptiste de Libourne, les deux sites retenus par la mission Bern
    • Sud-est : « Un nouvel écrin pour le musée Goya de Castres » ; zoom sur l’actualité des restaurations : le château Laurens, à Agde, les fresques du palais des Papes, l’observatoire de Nice…
    • Outre-Mer : Mise à mal par la colonisation, la culture marquisienne ènata s’est ravivée ces dernières décennies. Avec sa dimension naturelle sans pareil, elle est le socle de la demande d’inscription de « Te Hena Ènata – les îles Marquises » au patrimoine mondial de l’Unesco.

    https://www.connaissancedesarts.com/publications/hors-serie-patrimoine-en-france-2023-connaissance-des-arts/

  • Maroc/France

    SM le Roi Mohammed VI en visite à Paris  

    Afin de clore définitivement la période de tensions diplomatique entre la France et le Maroc, le roi Mohammed VI sera reçu par le président français François Hollande à l’Elysée ce 9 février. Une visite qui semble définitivement mettre fin à près d’un an de tensions et qui intervient à la suite du rétablissement de la coopération judiciaire et sécuritaire. Le 1er février le Premier ministre français Manuel Valls, à l’occasion d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe à Paris, avait salué, en présence de la princesse Lalla Meryem, « l’amitié » entre la France et le Maroc applaudissant un « lien qui résiste à tout ».

  • Ce soir sur France 3: Le lien

    e76a239d0ee9f3bdca1e88a6f55dc540.jpg RÉSUMÉ Eva a miraculeusement échappé à la rafle de 1943 au cours de laquelle toute sa famille a été déportée vers Auschwitz. En 1959, âgée de 55 ans et mariée à Nathan, elle a reconstruit sa vie, et enseigne le français dans une classe de seconde. Un jour, elle rencontre le père de Sylvie, une de ses élèves, et reconnaît en lui Meunier, ancien milicien responsable de la rafle au cours de laquelle elle a perdu sa fille et sa petite-fille de 3 mois. Petit à petit, elle acquiert la certitude que Sylvie n'est autre que sa petite-fille Sarah. Eva ne sait comment réagir. Peut-elle laisser sa petite-fille auprès d'un homme qui a envoyé ses vrais parents à la mort ? Peut-elle bouleverser la vie de Sylvie en lui révélant la vérité ?... . .CRITIQUE TÉLÉRAMA Téléfilm de Denis Malleval (France, 2007). Scénario : Anne Valton et Luc Chaumar. 90 mn. Inédit. Avec Marthe Keller : Eva. Juliette Lamboley : Sylvie. Jacques Spiesser : Meunier. Jacques Frantz : Nathan. Olivia Brunaux : Solange. En mai 1944, Eva a perdu son mari, sa fille, son gendre et sa petite-fille Sarah, arrachés à leur cachette par la milice bordelaise et déportés à Auschwitz. Quinze ans plus tard, la survivante a refait sa vie avec Nathan, un luthier rescapé des camps nazis. http://television.telerama.fr/tele/emission.php?id=7249646

  • Kindle Unlimited lancé en France

    Le site ouvre sa librairie numérique sur abonnement à 9,99 euros par mois avec 20 000 titres en français.


    Amazon.fr lance aujourd’hui Kindle Unlimited, un nouveau service d’abonnement qui offre à ses clients un accès illimité à une vaste sélection d’e-books Kindle pour 9,99 € par mois", annonce le site dans un communiqué. Le lancement est assorti d'une promotion à 0,99 euros pour le premier mois.
     
    Eyrolles pour le pratique, Fleurus (groupe Média Participation) pour la jeunesse ou l'Encyclopaedia Universalis pour l'édition de référence figurent parmi les maisons qui ont accepté le contrat d'Amazon. L'essentiel du fonds en français est constitué de petites maisons, d'éditeurs Internet  uniquement, en recherche de visibilité, ou d'auteurs auto-édités chez Amazon. Pour compenser cette pauvreté, le site met en avant son vaste fonds en anglais.
     
    La formule de l'accès illimité, à l'image de ce qui a été d'abord testé dans la musique (avec Spotify ou Deezer) puis la vidéo (avec Netflix) suscite dans l'édition les mêmes réserves que chez les producteurs de ces contenus audio-visuels : les rémunérations sont faibles et font craindre un effet de substitution avec le livre imprimé, qui assure encore l'essentiel de l'activité, et avec le livre numérique en téléchargement qui démarre à peine en France.
     
    Aux Etats-Unis, Holly Ward, auteur auto-éditée qui rencontrait un certain succès sur la plateforme Kindle Direct Publishing a témoigné sur son blog de cet effet substitution : "Kindle unlimited a anéanti mes ventes", déclare-t-elle sur son blog, après avoir constaté que ses revenus se sont effondré d'environ 75%.
     
    Les auteurs auto-édités n'ont pas le même traitement que les éditeurs. Ceux qui acceptent de figurer dans KU se partagent une somme forfaitaire qu'Amazon fixe chaque mois. Elle était d'environ 3 millions de dollars en novembre. Les éditeurs encaissent une vente nette, dont le montant est une fraction plus ou moins importante du prix du livre en téléchargement, lorsqu'un lecteur a lu plus de 10% de l'ouvrage.
     
    La formule séduit les éditeurs quand ils y voient le moyen de remettre en marché une partie de leur fonds qui ne trouve pas sa place dans les autres circuits de vente. "C’est un accès illimité et facile sur un échantillon limité de titres du fonds difficiles à trouver dans l’univers physique. Pour le moment, c’est du bonus", déclarait Claude de Saint Vincent en septembre dernier, alors que les rumeurs d'ouverture de ce service gagnait l'Europe.
     
    Amazon l'a ouvert d'abord aux Etats-Unis, puis au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et en Espagne. En France, Iznéo (en BD), Youboox et Youscribe l'ont précédé.

    http://www.livreshebdo.fr/article/kindle-unlimited-lance-en-france

  • La France accueille les as du badminton

    Par Denis Lebouvier
    23/08/2010 | Mise à jour : 11:29

    Son nombre de licenciés a doublé en France ces dix dernières années et, en 2009, la progression a encore été de 14 %, pour un total de 145 000 licenciés.
    Son nombre de licenciés a doublé en France ces dix dernières années et, en 2009, la progression a encore été de 14 %, pour un total de 145 000 licenciés. Crédits photo : AFP

    Les Mondiaux organisés à Paris sont l'occasion de découvrir une discipline en plein essor

    L'été se termine. Place aux choses sérieuses. Dès lundi matin et jusqu'à dimanche, le volant de badminton quitte les plages pour les championnats du monde, organisés pour la première fois en France, au stade Pierre-de-Coubertin de Paris. Une réussite populaire puisque l'événement est quasiment à guichets fermés avec 25 000 spectateurs attendus en sept jours.

    Oubliez l'image «loisirs» et le projectile en plastique. Chez les pros, il est remplacé par un bouchon en liège et des plumes d'oie pour un engin pouvant dépasser les 400 km/h ! Pour le maîtriser, il faut des années de formation et d'entraînement, et ce dès le plus jeune âge. La marque de fabrique des nations asiatiques (Malaisie, Indonésie et, surtout, Chine) qui trustent les lauriers : 67 des 72 médailles olympiques distribuées depuis l'apparition du badminton aux Jeux olympiques, en 1992…

    Sport jeune en France - la fédération n'a été créée qu'en 1979 et les meilleurs joueurs conviés à l'Insep qu'à partir de 1990 -, le badminton est en plein essor. Son nombre de licenciés a doublé ces dix dernières années et, en 2009, la progression a encore été de 14 %, pour un total de 145 000 licenciés. Quant au nombre de pratiquants occasionnels, il est tout simplement impossible à chiffrer…

    Les dirigeants français comptent donc beaucoup sur ces Mondiaux pour sortir de l'anonymat médiatique et accélérer leur développement. «C'est la première fois que nous organisons une compétition de cette importance, savoure le président de la Fédération française, Paul-André Tramier. Nous sommes déjà devenus le premier sport scolaire avec le handball. Ce qui nous offre une belle perspective de croissance. Sans être prétentieux, je crois que, dans une quinzaine d'années, le badminton sera en France le premier sport pratiqué en salle. Organiser ces Mondiaux est une des étapes très importantes pour promouvoir, ne l'oublions pas, une discipline olympique.» Belle surprise, pour les non-initiés, ces championnats du monde sont déjà un succès populaire. «Ce qui symbolise un intérêt certain…»

    Reste à obtenir des résultats. Si, à court terme, l'objectif semble démesuré, la FFBA prépare l'avenir. «Nous avons mis en place un ambitieux plan sportif. Au niveau européen, nous nous situons dans les cinq premiers, derrière deux grandes nations de badminton que sont le Danemark et l'Angleterre. Il nous faut d'abord rivaliser avec eux puis rattraper notre retard sur les pays asiatiques, décortique Paul-André Tramier. Pour cela, les fondamentaux doivent être enseignés, ce qui, pour l'heure, n'est pas assez le cas en France. Nous manquons d'éducateurs. Il nous faut aussi convaincre tous ces enfants, initiés à l'école, de s'inscrire dans des clubs qui ne sont pas encore assez nombreux (1 650). Le chantier est vaste mais passionnant. Et puis, même si, un temps, nous avons souffert de l'image “sport de plage”, je souhaite organiser des manifestations sur le sable et dans la rue. Pour faire découvrir une discipline, certes exigeante, mais abordable par tous.»

    Douzième nation mondiale, la France a du chemin à faire pour rivaliser avec la dominante Asie où, dès l'âge de huit ans, les plus prometteurs éléments peuvent s'entraîner jusqu'à 1 500 heures par an ! « Cela s'explique aisément : c'est le premier sport en Chine, devant le tennis de table, et le premier en Indonésie. Un Chinois sur six joue au badminton. Le champion du monde, Lin Dan, est, sans compter le basketteur de NBA Yao Ming, le sportif chinois le mieux payé. En Asie, c'est une sommité, au même titre qu'un Zidane.» Il faudra encore un peu de temps pour que les futurs as tricolores du volant atteignent cette notoriété. Mais, avec cette première à Paris, Paul-André Tramier espère franchir une nouvelle étape. «Faire découvrir notre sport aux Français et bénéficier d'une reconnaissance internationale.»

    VIDÉO - Une compilation des meilleurs points du champion du monde Lin Dan :

     


     

     

     

     

  • David Nolande sur France 2

    Auréolé de trois prix au dernier festival de Saint-Tropez, David Nolande s’immisce dans vos vies dès le mercredi 6 décembre à 20.50. Une série haletante entre thriller métaphysique et polar paranormal. Entre univers cartésien et monde des superstitions. A vous de choisir votre camp. Un seul conseil : Priez pour que Nolande ne rêve jamais de vous.

    Quand la vie d’un homme bascule dans le cauchemar et le fantastique… Un soir où David roule trop vite, il tue accidentellement une vieille gitane et la malédiction s’abat sur lui : il a pris une vie, il doit en sauver d’autres. Et s’il échoue ou n’intervient pas assez vite, un drame terrible frappera un membre de sa famille. Rêves prémonitoires et visions de mort rythment ses jours et ses nuits et sa vie devient une course contre la montre perpétuelle pour sauver in extremis qui d’un suicide, qui d’une mort dans un incendie ou un accident de moto… Une seule solution pour sortir de cet enfer, réussir à faire lever la malédiction. Mais comment ?

     

    http://programmes.france2.fr/david-nolande/accueil.php?numsite=54

     

    Je ne suis pas très fantastique en général mais là, c'est aussi du polar ...

    Et j'adore les polars!!!!!!!!....

    Vivement la suite!!!!!!!!.........

  • CONCERT REPORTE / Tombés pour la France

    Etienne Daho

    © Karim Sadli

    avec la participation d'Etienne Daho et de nombreux invités

     

    samedi 22/02 2014 20:00

    •  
    Abonnez-vous

    Tarifs à l'unité

    Cat. 145€
    Cat. 230€

    Les concerts du Domaine Privé Etienne Daho initialement programmés les 14, 18 et 22 février 2014 à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel sont respectivement reportés les 1er, 5 et 8 juillet 2014 dans le cadre du festival Days Off 2014 dont Etienne Daho sera l’invité d’honneur.

    Pour en savoir plus et être les premiers informés de l’ouverture de la billetterie pour ces nouvelles dates, inscrivez-vous dès maintenant à la newsletter du festival Days Off sur www.daysoff.fr.

    Les personnes ayant acheté ou réservé des billets pour ces concerts vont recevoir très prochainement un courrier détaillé.


    Ce concert est uniquement disponible en parcours libre :

    http://www.sallepleyel.fr/

  • Comment la folie du Spritz a gagné la France

     

    Lorsque le mélange est très amer, ils prend une couleur rouge vif, lorsqu'il est plus sucré, il prend une teinte orangée.

    Lorsque le mélange est très amer, ils prend une couleur rouge vif, lorsqu'il est plus sucré, il prend une teinte orangée.

    La boisson traditionnelle de Venise a envahi l'Europe puis la France. Décryptage d'un coup marketing maîtrisé.

    Le Spritz, nouvelle boisson à la mode? Ce cocktail pourrait remplacer le Mojito lors des apéros. Son goût léger, un peu amer, et ses teintes orangées offrent un aller simple pour le Nord de l'Italie. Avec la chaleur qui s'abat en ce moment en France, le nombre de litres vendus risque bien d'exploser. L'augmentation est déjà vertigineuse ces dernières années. «Dix mille litres en 2011. 500 000 litres en 2014. 750 000 litres prévus pour fin 2015» selon les chiffres des Echos. Comment la boisson traditionnelle de Venise s'est imposée en si peu de temps, alors qu'elle existe depuis 1900, époque où les autrichiens ont importé leur siphons d'eau de Seltz?

    C'est l'histoire d'une captation finement menée par Aperol sur la saveur amer qui fait le charme de cette boisson orange. Selon l'international Bartenders Association ce cocktail centenaire se compose de: «six centilitres de Prosecco, quatre de Bitter et une lampée d'eau [de Seltz, si possible]». Le cœur de la bataille, c'est justement ces quatre centilitres de Bitter, ce goût amer possiblement incarné par quatre alcools distincts: le Campari, le Select, l'Aperol et le Cinar. Pour tuer la concurrence, le groupe Campari a acheté la marque Aperol en décembre 2003..

    Depuis ce rachat, les ventes ont décuplé. Campari a réussi un coup de maître en préemptant le nom pour l'associer à la marque. Dans l'esprit du public, le cocktail est devenu le «Spritz Aperol». Mais avant d'inonder le marché, Campari avait pris soin de faire monter la pression pour attiser la demande. Quitte à refuser en premier lieu des contrats juteux. La marque est longtemps restée en exclusivité dans les magasins Monoprix avant d'être présentée dans 60 % du réseau de distribution.

    Dans les bars, cafés et hôtels, l'opération séduction a également de solides arguments. La firme a tout d'abord envoyé ses émissaires pour faire connaître le cocktail dans des lieux triés sur le volet. Les gérants de ces endroits ont très vite flairé l'aubaine de cette nouvelle mode. Vendu un peu moins cher que les autres cocktail, autour de 5 euros en happy hour, le cocktail, très simple à réaliser, plaît autant aux femmes qu'aux hommes. Et s'avère extrêmement lucratif. Celui que l'on appelle «l'anti-dépresseur vénitien» rapporte maintenant quelque 1,56 milliard d'euros par an au groupe Campari.

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  • En France, cet hiver

    -ma ville d'origine, qui est toujours aussi belle ... et morne mais qui reste ma ville d'orgine.
    -Paris et ces musées, ces cinémas, ces théâtres, ces mille et une choses à découvrir.
    -la Franche-Comté, une région que je n'aime pas trop pour de multiples raisons... mais qui a certains charmes
    -l'Alsace avec ses bons et ses mauvais côtés
    -Saint-Etienne, la ville qui n'est pas très belle ... mais tellement vivante
    -Lyon, la ville très belle mais un peu froide

  • La maison France 5

    Vous pouvez voir ou revoir l’émission dans son intégralité pendant sept jours, après la diffusion.

    "La maison France 5"
    du 16 février 2011


    Au programme cette semaine :

    Inspirer : Le mobilier industriel

    Choisir : Les portes

    Décrypter : Les gares

    Rêver : Un appartement à Barcelone

    Changer : Revoir un espace cuisine-salon

    Remerciements

    Adresse utile

    Livre

    Voir la vidéo:

    http://www.france5.fr/la-maison-france5/index.php?page=article&numsite=5888&id_article=21425&id_rubrique=5891

  • Italie, le Grand Tour : dans le miroir de la photographie au XIXe siècle par Giovanni Fanelli et Barbara Mazza

    Publié le par Aurore Mosnier

     

    Aimez-vous les vieilles pierres, et les lieux chargés d’Histoire ? Avez-vous déjà eu la chance de visiter l’Italie ? Vous êtes-vous déjà imaginé déambuler dans les rues de Rome il y a un siècle ? Si vous avez répondu par l’affirmative à l’une de ces questions, la présentation de l’ouvrage qui va suivre va sans doute vous intéresser.

    J’ai récemment eu la chance d’être invitée à l’Institut culturel italien afin de découvrir Italie, le Grand Tour par deux auteurs italiens : Giovanni Fanelli (professeur d’histoire de l’architecture à l’Université de Florence, directeur de collections) et Barbara Mazza (docteur en histoire de l’architecture et de l’urbanisme, directrice photo).

    Couverture Italie, le Grand Tour

    Couverture Italie, le Grand Tour

    Le Grand Tour, c’est ce voyage initiatique de deux à trois ans, effectué par les élites européennes à travers le continent afin de parfaire leur éducation au XVIIIe et XIXe siècles. La principale destination de ce voyage était bien sûr l’Italie pour son foyer artistique foisonnant, l’occasion pour les jeunes voyageurs de parfaire leur éducation classique. C’est à ce voyage initiatique à travers des photographies d’époque par des artistes réputés (Leopoldo Alinari, Alphonse Bernoud, Robert Macpherson, Robert Rive, Giorgio Sommer…) que nous convie cet ouvrage.
    Neuf destinations vous attendent : Turin, Gênes, Milan et les grands lacs, Venise et la Vénétie, Bologne, Florence et la Toscane, Rome, Naples et la Campanie, la Sicile.

    Ces séries ont été réalisées en Italie au moment même des débuts de la photographie, aux origines de la discipline. Il s’agit alors de capturer une Italie de jadis qui n’existe plus mais dont l’âme perdure. En plus des légendes accompagnant les photographies, le texte est émaillé de citations d’auteurs du XIXe siècle ayant eux-mêmes effectué leur Grand Tour. S’élèvent tour à tour les voix d’Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Henry James, Emile Zola… qui apportent le langage littéraire aux supports visuels. L’occasion pour le lecteur de découvrir les débuts des fouilles archéologiques de Pompéi et Herculanum, Venise et ses canaux ou les jardins de la Villa Médicis, d’explorer ce qui dans l’Italie d’hier se retrouve dans l’Italie d’aujourd’hui.

    Turin – La Piazza Vittorio Emanuele I et le pont sur le Pô

    Sur l’axe du pont, au-delà de la place (aujourd’hui, Piazza Vittorio Veneto), on remarque l’enfilade de la Via Pô jusqu’à la Piazza Castello et la colline. Sur le pont, on repère les voies typiques de passage pavées.

    Turin - La Piazza Vittorio Emmanuelle I et le pont sur le Pô - Atelier de Giacomo Brogi, vers 1870 ; tirage sur papier albuminé, stéréoscopie. Détail. © Barbara Mazza - Giovanni Fanelli

    Turin – La Piazza Vittorio Emmanuelle I et le pont sur le Pô – Atelier de Giacomo Brogi, vers 1870 ; tirage sur papier albuminé, stéréoscopie. Détail. © Barbara Mazza – Giovanni Fanelli

    « Quelles places austères et solennelles ! Et le style du palais, sans prétention ; les rues propres et graves -, et tout bien plus digne que je ne m’y attendais ! Les plus beaux cafés que j’ai jamais vus ! Avec un climat si variable, ces arcades semblent correspondre à une nécessité ; elles sont si spacieuses qu’elles ne vous accablent pas. Soirées sur le pont du Pô : magnifique ! Par-delà le Bien et le Mal ! »

    Friedrich Nietzsche, Lettre à Peter Gast, 7 avril 1888, lettre 247.

     

    Le lac de Côme – Le Port de Bellagio

    Au XIXe siècle, Bellagio devint un lieu de villégiature à la mode pour l’aristocratie lombarde et internationale. Au premier plan s’alignent de petites embarcations lacustres recouvertes d’une toile tendue sur une armature en bois en arc de cercle. La nav ou navet, bateau à fond plat de forme évasée, utile au transport de marchandises ou à la pêche, était dotée d’un mât pour supporter une voile rectangulaire, hissée lorsque le vent était favorable. Il naviguait néanmoins le plus souvent l’aide de rames, sa coque glissant aisément sur la surface de l’eau, tandis que le mât était placé à l’horizontale au-dessus de l’armature cintrée.

    Le Lac de Côme - Le port de Bellagio - Carlo Bosetti, vers 1885 ; tirage sur papier albuminé, 19,5 x 25. Détail. © Barbara Mazza - Giovanni Fanelli

    Le Lac de Côme – Le port de Bellagio – Carlo Bosetti, vers 1885 ; tirage sur papier albuminé, 19,5 x 25. Détail. © Barbara Mazza – Giovanni Fanelli

     

    Venise – La Ca’d’Oro

    Pour certains, les gondoles auraient été peintes en noir suite à une épidémie de peste survenue en 1630 et qui fit cinquante mille victimes ; pour d’autres, afin de freiner leur ornementation de plus en plus luxueuse, une ordonnance fut émise au XVIe siècle imposant à toutes le noir.

    Venise - La Ca' d'Oro - Robert Rive, vers 1870 ; tirage sur papier albuminé, 19,5 x 25,5. © Barbara Mazza - Giovanni Fanelli

    Venise – La Ca’ d’Oro – Robert Rive, vers 1870 ; tirage sur papier albuminé, 19,5 x 25,5. © Barbara Mazza – Giovanni Fanelli

    « Le gondolier incline soit davantage au gracieux -c’est selon-, lorsqu’il se tient dans « la deuxième position » d’un maître à danser, mais en s’autorisant dans le redressement de la taille une liberté de mouvement que désapprouverait ce technicien. […] Rien ne saurait être plus beau que la façon ample et ferme avec laquelle, de sa position avantageuse, il se lance par-dessus son terrible aviron. Cela possède la hardiesse d’un oiseau plongeur et la régularité d’un pendule. »

    Henry James, Venice, 1882, dans Italian Hours, 1909.

     

    Florence – L’Arno et le Ponte Santa Trinita

    Sommer compose avec une grande maîtrise de son art les éléments du tableau : le long ruban du quai de l’Arno, animé seulement par une charrette arrêtée au bord du trottoir, le Ponte Santa Trinita, le Ponte Vecchio et, dans le fond, la colline de San Miniato, baignés dans la lumière intense de midi.

    Florence - L'Arno et le Ponte Santa Trinita - Giorgio Sommer, vers 1865 ; tirage sur papier albuminé, 18 x 24,5. © Barbara Mazza - Giovanni Fanelli

    Florence – L’Arno et le Ponte Santa Trinita – Giorgio Sommer, vers 1865 ; tirage sur papier albuminé, 18 x 24,5. © Barbara Mazza – Giovanni Fanelli

    « Ma chambre d’hôtel donnait sur le fleuve et était toute la journée inondée de soleil. Il y avait sur les murs un absurde papier peint orange ; l’Arno, d’une nuance à peine différente, coulait en bas, et sur l’autre rive s’élevait la rangée des maisons jaunâtres, d’une extrême antiquité, moisissant et s’effritant, saillant et se bombant au-dessus du courant. […] Tout cet éclat et tout ce jaune étaient un perpétuel délice ; cela faisait partie du charme indéfini de la couleur dont Florence semble partout se parer où que vous posiez les yeux à partir du fleuve, de ses ponts et de ses quais. »

    Henry James, Italy Revisited, 1877, dans Italian Hours, 1909.

     

    Rome – Le jardin de la Villa Médicis

    A la limite orientale de la terrasse qui s’étend devant la Villa Médicis, l’enfilade de statues, de sarcophages, de bancs et de pins suit le tracé des murs d’Aurélien. Au premier plan, à la marge droite, l’imposante statue de Minerve est mise en rapport en fonction d’un calcul précis avec la colonne sur piédestal que l’on aperçoit à l’arrière-plan à gauche. Les éléments verticaux se découpent sur un ciel dégagé, dans la lumière estivale de la mi-journée. Au centre, la présence discrète d’un vieil homme assis sur un banc créé un contrepoint symboliquement fort entre la jeunesse éternelle de la Minerve de marbre et la vie contemporaine soumise à l’érosion du temps. La statue de Minerve fait partie de l’ambitieux programme voulu par le cardinal Alessandro dei Medici qui fit l’acquisition du terrain en 1576. Amateur d’antiquités, il avait conçu la villa et le jardin comme un ensemble théâtral et scénographique d’œuvres d’art antiques. De Bonis a également réalisé ce cadrage en format horizontal.

    Rome - Le jardin de la Villa Médicis - Adriano De Bonis, vers 1855-1860 ; tirage sur papier albuminé, 25 x 19,5. © Barbara Mazza - Giovanni Fanelli

    Rome – Le jardin de la Villa Médicis – Adriano De Bonis, vers 1855-1860 ; tirage sur papier albuminé, 25 x 19,5. © Barbara Mazza – Giovanni Fanelli

     

    Naples – La via Pallonetto di Santa Lucia

    La rue monte, par larges marches, de Santa Lucia à Monte di Dio. De part et d’autre, il basso, l’habitation typiquement napolitaine : une pièce unique pour une famille entière, dépourvue quasiment de toute installation hygiénique, directement ouverte sur la rue, étouffante l’été, humide l’hiver lorsqu’elle était chauffée par un brasier ou simplement par les fourneaux de la cuisine, à peine différente d’une grotte.

    Naples - La Villa Pallonetto di Santa Lucia - Giorgio Sommer, vers 1885 ; tirage sur papier albuminé, 25 x 20. Détail. © Barbara Mazza - Giovanni Fanelli

    Naples – La Villa Pallonetto di Santa Lucia – Giorgio Sommer, vers 1885 ; tirage sur papier albuminé, 25 x 20. Détail. © Barbara Mazza – Giovanni Fanelli

     

    Palerme – Charrette sicilienne

    Au loin, la silhouette du Monte Pellegrino. Les charrettes appartenaient aussi bien au quotidien sicilien qu’au mythe folklorique de l’île. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, elles commencèrent à être décorées et devinrent ainsi une expression paradigmatique de l’art populaire, ici, mis en valeur par la retouche de couleurs.

    Palerme- Charrette sicilienne - Giorgio Sommer, vers 1870 ; tirage sur papier albuminé colorié à la main, 20 x 25. © Barbara Mazza - Giovanni Fanelli

    Palerme- Charrette sicilienne – Giorgio Sommer, vers 1870 ; tirage sur papier albuminé colorié à la main, 20 x 25. © Barbara Mazza – Giovanni Fanelli

    « Ces charrettes, de petites boîtes carrées haut perchées sur des roues jaunes, sont décorées de peintures naïves et bizarres qui représentent des faits historiques ou particuliers, des aventures de toute espèce, des combats, des rencontres de souverains, mais, surtout, les batailles de Napoléon Ier et des Croisades. Une singulière découpure de bois et de fer les soutient sur l’essieu ; et les rayons de leurs roues sont ouvragés aussi. La bête qui les traine porte un pompon sur la tête et un autre au milieu du dos, et elle est vêtue d’un harnachement coquet et coloré, chaque morceau de cuir étant garni d’une sorte de laine rouge et de menus grelots. Ces voitures peintes passent par les rues, drôles et différentes, attirent l’œil et l’esprit, se promènent comme des rébus qu’on cherche toujours à deviner. »

    Guy de Maupassant, La Vie errante, 1890.

     

    Cet ouvrage n’est pas simplement une collection de jolies photos d’une Italie révolue. Il est un puissant évocateur de mémoire. En le lisant, je me suis promenée en compagnie d’Oscar Wilde parmi les ruines de Taormine, projetée parmi les scientifiques ayant mis à jour Pompéi et j’ai songé à Stendhal et à son fameux syndrome. Italie, le Grand Tour m’a fait remonter le temps mais il m’a également surprise en me ramenant dans mon propre siècle. Quel étonnement de découvrir que, de nos jours, la Piazza della Signoria à Florence n’a pas changée ou si peu. Seul le style vestimentaire des touristes semble marquer le passage du temps. Un livre à l’image de la photographie de couverture : un instantané, un instant fugace mais suspendu à travers le temps.

    Italie, le Grand Tour : dans le miroir de la photographie au XIXe siècle
    de Giovanni Fanelli & Barbara Mazza aux Editions Nicolas Chaudun
    26 x 24 cm / 356 pages

    ,
     http://aurorartandsoul.com/2014/03/05/italie-le-grand-tour-dans-le-miroir-de-la-photographie-au-xixe-siecle-par-giovanni-fanelli-et-barbara-mazza/

     

  • A Tours, les portraits de l'atelier Nadar reflètent l'évolution du goût. Mais ce sont des tirages modernes...

    A l'occasion du centenaire de la mort de Félix Tournachon (1820-1910), plus connu sous le nom de Nadar, le musée du Jeu de paume de Paris organise une exposition décentralisée à Tours. En fait d'exposition, il vaudrait mieux parler ici d'un exposé brillant sur l'évolution du portrait photographique à travers la production de l'atelier Nadar, père et fils. De salle en salle, une dizaine en tout, de très longs textes explicatifs de l'historien Michel Poivert sont affichés en cartels. Rares sont les visiteurs qui les lisent. Car, bêtement, ils sont venus, eux, voir des photographies des Nadar. A défaut, ils en sont réduits à contempler des épreuves récentes qui ne peuvent rivaliser en émotion avec celles de l'époque.

    Le propos de Michel Poivert (1) n'est pas dépourvu d'intérêt. Voici ce qu'il nous explique. Déjà célèbre pour ses caricatures de personnalités publiées dans la presse parisienne, Nadar stupéfie son époque en captant dès 1854 avec un appareil photo « la ressemblance intime » de son modèle. Prodige que l'on pensait alors réservé à la peinture. Nadar restitue l'intelligence bienveillante de George Sand, la générosité épicurienne d'Alexandre Dumas, la fulgurance de Charles Baudelaire. Son oeuvre est souvent résumée à ces portraits très connus alors que, dès le début des années 1860, il fait des « portraits commerciaux ». La production de l'atelier parisien, repris par son fils Paul jusque dans les années 1930, ne cesse au fil des ans de « s'industrialiser » pour se conformer au goût des clients. A la Belle Epoque, des acteurs de théâtre de boulevard se font photographier dans des décors rococo en tenue de scène kitsch. Tout cela pourrait être considéré comme une dérive bassement mercantile par rapport aux premiers portraits, alors que ces images de très bonne facture reflètent l'évolution de l'imaginaire d'une société.

    On adhère à la démonstration, mais on en sort frustré. Les retirages modernes paraissent atones, sans personnalité, sans âme, sans vie propre. De la part du Jeu de paume, la démarche est incompréhensible. Le château de Tours ne pouvant accueillir les originaux dans de bonnes conditions de conservation, il aurait mieux valu s'abstenir plutôt que d'entretenir un éternel malentendu sur la photographie. Une image n'en vaut pas une autre. Admettrait-on que le musée d'Orsay rende hommage à Van Gogh avec des copies ? Comme un tableau, une photographie originale (un vintage) est unique, avec ses émulsions d'époque, sa patine, qui la rendent incomparable. C'est pour voir ce qu'aucune reproduction ne pourra jamais rendre qu'on se déplace dans une exposition. Pour celle-ci, un ouvrage aurait parfaitement fait l'affaire. 

    (1) Il le résume très bien dans un film qu'on peut visionner sur www.jeudepaume.org

    Luc Desbenoit

    Telerama n° 3165 - 11 septembre 2010