En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Né le 22 mai 1808 rue Saint-Martin, au n°96 (actuellement n° 168), baptisé le 23 mai à l'église Saint-Merri, Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, constitue l'une des figures les plus célèbres et les plus émouvantes de ce très ancien quartier de Paris.
Situé sur la rive droite de la Seine, bordé à l'Ouest par le 1er arrondissement, au Nord par le 3eme arrondissement, à l'Est par les 11eme et 12eme arrondissements, le quartier Saint-Merri se trouve délimité, au Nord par la maison de l'alchimiste Nicolas Flamel, au Sud par la tour Saint-Jacques, vestige de l'ancienne église Saint-Jacques de la Boucherie, financée et embellie par Nicolas Flamel, aujourd'hui disparue. Peuplé de superstitions et de légendes, le quartier conserve, aujourd'hui encore, la mémoire secrète d'un Moyen-Age hanté.
Formé à l'origine du faubourg de la Croix et du hameau de Neyzieu, ce quartier collinaire fut le secteur historique des armuriers et à la fin du XIXe siècle de la passementerie. Il se distingue par une architecture variée composée d'un riche patrimoine résidentiel et d’anciens ateliers éclairés de grandes fenêtres permettant de profiter de leurs bonne exposition solaire. Il est actuellement en profonde mutation avec une rénovation des anciens immeubles et places ainsi que de la création sur le secteur Desjoyaux des habitations haute qualité environnementale.
L’agence Vincent Lavergne Architecture Urbanisme (VLAU), a livré en décembre 2021 à Paris (XIIIe) la réhabilitation, extension et surélévation de la Tour Watt. Désormais habillée de trois formats de résilles Métal Déployé, cette peau de métal recouvre les quatre façades et unifie le corps supérieur de la tour.
La tour Watt, initialement constituée de 175 logements datant des années 70, était destinée au personnel roulant de la SNCF. « C’est une icône du XIIIe arrondissement tel qu’il était il y a trente ans ; populaire, industriel et infrastructurel. Sa transformation exprime la capacité d’un quartier entier à muter, à renaître au gré des stimulations. Les conditions changeantes du quartier doivent se retrouver dans l’architecture de la tour », explique Vincent Lavergne.
Filiale de SNCF Immobilier, ICF Habitat a initié en 2015 la requalification de la tour Watt. Aujourd’hui, après restructuration complète par le cabinet d’architecture Vincent Lavergne, l’ouvrage compte désormais 6 053 m² de surface de plancher
« Adossée au socle recouvrant les voies ferrées, la Tour Watt se retrouve aujourd’hui dans une situation de pivot et de connecteur urbain entre deux époques, entre deux niveaux de ville, l’ancienne et la nouvelle », souligne Vincent Lavergne. De fait, la transformation architecturale du bâtiment constitue un signal fort de la mutation urbaine du quartier.
La façade
Autrefois tournant le dos aux voies, environnement bruyant et hostile au repos, la tour se retourne et fait à présent face au jardin. Elle regarde dans toutes les directions et dispose à ce titre de quatre façades principales. Ainsi sont créés des logements tournés vers la Seine avec des vues inattendues sur Paris.
Au-dessus du socle minéral, les étages supérieurs sont revêtus de panneaux de métal déployé (aluminium), et donnent l’impression de s’extraire du sol pour s’élever vers le ciel en renvoyant ses reflets. Cette peau métallique, recouvre les quatre façades et unifie le corps supérieur de la tour.
Cette nouvelle peau, composée de trois formats de résilles, donne au bâtiment une certaine élégance en harmonie avec le quartier. Cela permet également d’y intégrer une nouvelle épaisseur d’isolant qui assure un meilleur confort pour les résidents et des performances environnementales à la hauteur des prescriptions du Plan Climat de la Ville de Paris.
Prestations Métal Déployé
Le choix du métal déployé n’est pas fondé uniquement sur ses qualités esthétiques tant il offre des systèmes de pose économiques et faciles à mettre en œuvre ainsi que des qualités environnementales. « Pour la tour Watt, à l’issue d’études et de simulations, la société Métal Déployé a conçu et fabriqué près de 1 156 panneaux pour une surface totale de 3 115m² », explique Alain Ouenne, chargé de prescription.
En l’occurrence, il s’agit de panneaux constitués de trois références de Métal Déployé en aluminium, posés sur une structure mixte béton-bois. Les plus grands (1 500 x 3 000mm) sont légers, ils ne pèsent que 20kg !
« Ici, le calepinage et la solution de mise en œuvre ont permis d’atteindre les objectifs du maître d’œuvre », conclut Alain Ouenne. De fait, une telle réalisation est issue d’une collaboration étroite entre le bureau d’études de Métal Déployé et l’agence d’architecture Vincent Lavergne, la faisabilité économique et l’étude d’impact thermique du matériau étant réalisées avant la mise en fabrication des panneaux prêts à poser.
Ces panneaux sont durables, ne rouillent pas, demandent peu d’entretien et ont permis à la réhabilitation, extension et surélévation de la tour Watt de s’inscrire dans le plan « Climat Ville de Paris » et le plan « Climat air-énergie territorial ».
Implanté à Montbard en Bourgogne depuis 1902, METAL DEPLOYE® est le leader français de la production et de la transformation de métal déployé pour l’architecture. L’équipe METAL DEPLOYE® s’appuie sur son expérience et son expertise technique pour la réussite de tous les projets architecturaux.
En savoir plus : Alain OUENNE Chargé de prescription Mobile : +33 (0) 6.45.58.61.76 E-mail : a.ouenne@metaldeploye.com
METAL DEPLOYE – Expanded metal Groupe DROUAULT INDUSTRIES Tél: +33 (0) 3.80.89.92.24 Fax: +33 (0) 3.80.92.13.74 Web : www.metaldeploye.com
Déjà, sur les perspectives, le scénario ressemblait à celui de la marche de l’Empereur. Ou plutôt la marche des pingouins, l’un d’eux offrant d’ailleurs à s’y méprendre le profil du personnage maléfique du film The Dark Knight. Un joker Jean Nouvel ? Chevalier noir et super vilain ? Les Tours DUO, film d’horreur ?
Philippe Boudon avait initié un exercice d’architecture intitulé « à la manière de… ». Pour son numéro 2000, le journal L’Opinion avait demandé à cinquante personnalités d’imaginer ce qui ferait l’actualité du numéro 3000, prévu le 30 avril 2025.
Il n’y a pas de petits projets certes mais il demeure, ici ou là, pour tout architecte une part de doute constitutive d’un métier qui consiste à perdre, souvent. Cri du cœur ! Cri de rage ?
Jean d'Ormesson a lu et apprécié l'énorme biographie que Philippe Forest consacre à l'auteur du Fou d'Elsa et d'Aurélien.
L'histoire commence comme un roman de la Belle Époque poussé jusqu'à la caricature. Maîtresse d'un homme marié de cinquante-sept ans, une jeunesse de vingt-quatre ans donne le jour à un garçon en octobre 1897. La mère s'appelle Marguerite Toucas; le père, Louis Andrieux. Ancien député, préfet de police de Paris - qui dit mieux? -, Louis Andrieux est un personnage important de la vie politique et parlementaire. Pour étouffer dans l'œuf un scandale redouté, l'enfant est censé être né en Espagne d'un père et d'une mère opportunément disparus. Le petit orphelin est recueilli et adopté par la mère de Marguerite, sa grand-mère, qui aux yeux de tous va passer pour sa mère. Du coup, sa vraie mère, Marguerite, va passer pour sa sœur. Reprenant les initiales du père caché - LA -, l'enfant du mensonge - qui ignorera longtemps la formidable imposture régnant sur sa naissance - reçoit le nom de Louis Aragon. ...
Irrévérencieux et tendres, provocateurs et enthousiastes, les textes réunis dans ce volume traitent de tous ces riens essentiels qui font la couleur des jours et tracent le jardin secret de chacun. Rendant hommage à son homonyme Jules Verne qu'il tient en très haute estime depuis l'enfance, Cortázar déclare que ce livre est mijoté « comme un fond de cuisson ». Au gré d'une lecture ou d'une promenade, l'auteur nous invite à partager son plaisir, à écouter un solo de jazz, regarder un nuage solitaire à la lumière du couchant; qui compose un paysage à la Magritte au-dessus des collines provençales, à confectionner avec lui une cage destinée à «l'évêque d'Évreux», sarment en forme de mandragore, à participer à une discussion littéraire, à infléchir le cours d'un rêve. Prônant le goût de l'absurde, déclarant la guerre à « Dame sérieux » qu'il rend responsable des pires crimes contre la spontanéité, l'humour et le goût du jeu, dénonçant les méfaits du «quotidien codifié», le grand écrivain argentin nous entraîne dans une ronde folle où culture et hasard se donnent la main. « Dans les quatre-vingts mondes de mon tour du jour il y a des ports, des hôtels et des lits pour les Cronopes», dit-il. Il y a surtout des citations et des références à tout ce et à tous ceux qu'il aime et qu'il nous propose de regarder et d'écouter comme si nous les rencontrions pour la première fois : Aragon et Armstrong, Georges Bataille et Adolf Wôlfli, Lester Young et Man Ray, Neruda, Poe, Dickens, mais aussi un chat qui porte le nom d'un philosophe allemand et finit, à sa façon, par entrer en religion, une mouche qui vole pattes en l'air, une poupée éventrée et des personnages de romans indignés face au comportement irresponsable de leur auteur-inventeur. Parfois aussi, et non sans malice, l'auteur lève un coin de rideau pour nous montrer sa cuisine et nous parler de l'étrange manière dont naît un récit fantastique digne de ce nom. Né à l'époque où l'on pratiquait beaucoup, dans la banlieue de Buenos Aires, les vieux almanachs de province, Julio Cortázar ressuscite ce genre littéraire à sa manière. Ce volume regroupe des textes publiés en espagnol dans un recueil du même nom et dans un deuxième ouvrage intitulé Ultimo Round.
Ce sont des vestiges du château d'Arras qui à l'époque féodale fut partagée en deux coseigneuries : La Tour Blanche dite de Soubise (28 m de haut) et la Tour Brune dite de Jovyac.
Nous y avons accédé par un chemin en pente serpentant entre les vignes.
Site de l'Ardèche verte:
Vous y serez accueilli par un faucon avec qui vous découvrirez l'histoire de cette ancienne forteresse, celle tout aussi cahotique du fleuve Rhône et des "chalets" qui couvrent ses coteaux vertigineux.
"Nul ne sait qui de l'homme ou du faucon a le premier découvert ce endroit... chacun y dépose son empreinte. Un nid, une tour.
Chez les faucons on raconte que les hommes, attirés par le fleuve tout proche, fréquentaient déjà la place il y a 5000 ans, au Néolithique. Quant aux romains, ils déposaient en ces lieux paisibles le précieux "acrarium", trésor public qui servait à payer les légions!
Aujourd'hui, perché sur la tour d'Arras, j'observe les hommes : ils se promènent, contemplent le Rhône, grattent la terre et la pierre pour trouver les indices de notre passé commun. C'est ainisi qu'au Moyen-Age, ce lieu est un jour devenu stratégique, car un château gardait ici les possessions du seigneur d'Arras"
Vestige de la Commanderie créée par les Templiers au XIIe siècle et qui avait une vocation à la fois religieuse, militaire et agricole. La tour des Templiers, également appelée chapelle Saint Blaise, est classée Monument Historique.
Que faut-il comprendre de cette dernière scène au sommet de la Tour Eiffel ?
La très bonne série romantique de science fiction de France 2 a pris fin ce mercredi soir. Les deux derniers épisodes de Romance ont été diffusés et on a assisté, dans la toute dernière scène, aux retrouvailles étonnantes entre Jérémy et Alice, au sommet de la Tour Eiffel, en 2020, après qu'il soit retourné dans son époque, laissant sa belle dans le passé... Mais Alice, elle, n'a pas vieilli. 60 ans plus tard, elle est toujours cette jeune femme qu'elle était en 1960. Alors comment est-ce possible ?
Est-ce que Jérémy rêve ? Ou faut-il simplement comprendre de manière poétique que c'est la manière dont Jérémy l'a voit et la verra toujours ?
Jaguar
SPONSORISE
"Je ne suis pas loin de cette interprétation", répond à Première le créateur Hervé Hadmar, avant de tempérer : "Je peux vous dire la vérité sur cette fin, ce qu'elle signifie : je l'ai écrite de façon à ce que ça ne s'intellectualise pas. J'ai envie que tout le monde se fasse sa propre opinion."
"Maintenant, je peux vous révéler comment ça a été construit", reprend le scénariste, nous détaillant la façon dont il a pensé cette conclusion : "Le premier dialogue de la série, c'est cette petite fille dans l'ascenseur qui dit à Jérémy : 'Est-ce que tu crois aux fées ?' Et à la fin de cette conversation, elle lui dit que quand elle sera grande, elle voudra bien se marier avec lui. Mais il lui répond que ce n'est pas possible, parce qu'il est son oncle, mais aussi parce que, quand elle sera grande, il sera de toute façon trop vieux... Et elle lui dit alors : 'Pas si les fées existent', avant de lui donner un petit coup de baguette magique. A partir de ce moment-là, il va être capable de voyager dans le temps. Ensuite, dans l'épisode 2, le personnage de Simon Abkarian cite Simone de Beauvoir à Jérémy : 'Les gens qui s'aiment s'affranchissent du temps, de l'espace, ils réalisent l'absolu.' Et le dernier dialogue de la série, c'est Olga Kurylenko en voix off qui dit : 'Peut-être faut-il croire aux belles histoires pour qu'elles arrivent vraiment.' Tout ça mis bout à bout, pour moi, tel que c'est écrit, cela veut dire que par amour, elle voyage dans le temps elle aussi. Et elle le rejoint ainsi en haut de la Tour Eiffel. Parce que les gens qui s'aiment s'affranchissent du temps et de l'espace... C'est une fin poétique pour une série idéaliste, une histoire qui dit que les belles idées peuvent être parfois plus réelles que les faits, la logique. J'ai envie de croire à ce monde-là".
Sophie Join-Lambert, directrice du musée des Beaux-Arts de Tours, est l'invitée de Laurence Piquet. Au sommaire : Un documentaire français réalisé par Sam Caro en 2013. Peint en 1627, ce petit panneau, une des plus importantes pièces du musée des Beaux-Arts de Tours, n'a été définitivement attribué à Rembrandt
qu'en 2001. Un documentaire français réalisé par Sandra Malfait en 2013. L'oeuvre multiple de François Boucher, peintre officiel de la cour de Louis XV, exprime à merveille le règne de ce monarque.
Immobilier : les prix stagnent, le marché reste bloqué
Au premier semestre, selon Century 21, les prix de l'immobilier ancien ont baissé seulement de 0,4 %. La durée de vente d'un bien immobilier a encore augmenté.
Hollande et Valls sous la pression des frondeurs du PS
Le gouvernement s'attend à une semaine délicate à l'Assemblée, où sont examinés des textes qui ne font pas consensus.
LE SCAN SPORT - il faut remonter à l'histoire coloniale du pays pour expliquer l'origine de ce cri de ralliement des supporters algériens.
Le «cri d'alarme» du patronat à François Hollande
Huit organisations d'employeurs, dont le Medef, demandent au chef de l'État des «actes concrets» de sa politique de l'offre, pour inverser le déclin en cours de la France.
Si les huit organisations patronales ne citent que le dispositif pénibilité dans leur appel au président de la République, d'autres textes votés ou à l'étude suscitent leur mécontentement.
DÉCRYPTAGE - Le duo de l'exécutif recule à intervalles réguliers sur certaines mesures symboliques pour calmer les députés socialistes frondeurs et adresser un message d'apaisement à sa base électorale. » Abonnez-vous à Figaro Digital pour consulter cet article
Tourisme : Fabius torpille les hausses de taxes de séjour
Le ministre des Affaires Étrangères estime que ces augmentations sont dangereusement et totalement contraires à la promotion du tourisme qui est une priorité pour l'emploi et l'équilibre extérieur de la France.
A ne regarder que les chiffres, la situation économique de la France n'est guère réjouissante. Pour parer à cette morosité, politiciens et médias ont trouvé une nouvelle injonction : le «made in France». Une idée qui apparaît à la fin de l'année 2011 et n'a cessé de se répandre depuis. Cependant, dans un pays où l'industrie ne représente plus que 11% de la richesse, est-il possible de ne consommer que des produits de l'Hexagone ? Pendant un an, Benjamin Carle, jeune Parisien, a fait le pari de ne consommer que Français. Une expérience qui amène à se poser de nombreuses questions comme de savoir si les travailleurs français sont réellement trop chers.
<btn_impr>
La critique TV de télérama du 15/03/2014
Neuf mois sans frigo ni coupe-ongles. C'est la performance de Benjamin Carle, qui a décidé de prendre au mot les injonctions d'un ministre en marinière invitant ses concitoyens à acheter français. Notre cobaye du tricolore a donc fait table rase de ses habitudes pour se rééquiper sur le mode cocorico (1) . De la quête d'une brosse à dents à celle d'une Mobylette, une aventure quotidienne virant parfois au casse-tête que le journaliste a filmée façon carnet de bord drolatique, mettant en scène, entre candeur et dérision, les obstacles et les impasses d'une consommation 100 % made in France...
Tissé d'anecdotes, son récit à la première personne se double de coups de projecteur sur la production industrielle française — agonie du textile, désossage de l'automobile —, au fil des rencontres avec des chefs d'entreprise qui résistent comme ils peuvent, mais aussi d'entretiens avec des économistes. Emaillé de pictogrammes et de trouvailles graphiques, le film joue la carte de la pédagogie amusante, façon « la mondialisation pour les nuls ». Il donne aussi quel-ques coups de machette dans la jungle absconse des labels et logos tricolores, et pointe au passage l'opportunisme du marketing patriotique dans l'air du temps. Un récit ludique et à portée grand public, vitaminé par une bande-son électro doucement rétro... et évidemment made in France. — Virginie Félix
(1) Lire notre reportage dans Télérama nº 3341 du 25 janvier 2014.
Virginie Félix
Prochaines diffusions TV de l'émission Made in France
Éditorial - 01/10/2014 par Maurice Szafran dans Mensuel n°548 à la page 3 (426 mots) | Gratuit
Qui obtiendra le Goncourt ? Gallimard et ses cavaliers ? Grasset et ses champions ? Un « petit » éditeur, car ce serait un « joli » coup ?
Qui raflera le Femina ? Faut-il se battre jusqu'à l'essoufflement pour le Médicis ou le Renaudot ? C'est vrai, d'excellents romans sont en compétition, et Le Magazine littéraire a pris soin, grand soin, d'en faire la recension, de les critiquer, comme à l'accoutumée en toute liberté, sans chercher l'équilibre, en respectant avec scrupule nos envies et nos goûts, nos colères et nos dégoûts. Puissions-nous longtemps, grâce à vous, chers lecteurs, continuer à améliorer ce journal, un journal pour les écrivains, pour la littérature et pour les livres ! Voilà rappelés les termes de notre mission. Une mission journalistique, cela va de soi, mais aussi culturelle : offrir chaque mois une vision de la littérature, mais aussi une vision littéraire de nos sociétés et du monde environnant. C'est à cela que nous allons plus que jamais nous atteler, vous le découvrirez numéro après numéro.
C'est pourquoi on m'autorisera une remarque : s'il fallait se défier de cette rentrée littéraire 2014 - une rentrée de bonne facture -, c'est précisément parce que les livres et leurs auteurs, à quelques exceptions près, ne nous parlent guère de la... France. Le plus fréquemment, nous restons encore cantonnés à une micro-littérature des sentiments et des âmes. Pourquoi pas, elle ne manque pas de charme, cette littérature... Mais n'est-elle pas désuète ? Comment comprendre cette impasse assumée, cette zone d'ombre de notre littérature ? Je ne citerai pas de noms, ne mettrai personne en cause, mais pourquoi nos « grands » romanciers s'abstiennent-ils soigneusement de s'attaquer aux maux, douleurs, fractures ou non-dits de la société française, de les triturer, de les raconter, de les mettre en perspective et en pièces, à l'inverse des romanciers américains, italiens, allemands ou espagnols ?
En France, bien peu osent, comme s'il existait une crainte, une terreur de se brûler aux feux de la politique et de l'idéologie. De l'engagement forcené et aveugle, les romanciers sont passés à l'esquive. Y a-t-on gagné ? Pas sûr... Il ne faut certes pas regretter l'imperium de la littérature engagée d'antan. Oui, elle fut trop souvent abrutissante, pourvoyeuse de schématismes et d'oeillères et, s'il fallait choisir, qu'à Dieu ne plaise, entre Sartre et Proust, nous n'hésiterions pas longtemps. Ce n'est pas pour autant qu'il faille se détourner, se désintéresser des tourments qui vrillent notre société, au risque de simplement fermer les yeux. Il n'y a aucun doute : le Magazine aura l'occasion de revenir sur cet enjeu majeur, et plus vite qu'on ne pourrait le croire.
Le réseau ferroviaire souffre de grosses perturbations, alors que près d'un cheminot sur deux compte cesser le travail fera grève pour dénoncer le projet de réforme ferroviaire. En outre, un mouvement de grève européen touche aussi les taxis ce mercredi.
INFOGRAPHIE - Notre classement 2014 des classes prépas donne la prime au privé, mais aussi aux grands lycées parisiens et versaillais. Consultez notre palmarès interactif par filières.
Colloque est organisé à l'occasion du 60e anniversaire des accords de la Celle Saint-Cloud, point de départ de l'indépendance du Maroc. Il est organisé par l'Institut du monde arabe, en partenariat avec l'Institut Royal des Études Stratégiques (IRES) et le Centre Jacques Berque et avec le soutien de l’Ambassade du Royaume du Maroc.
Lundi 9 novembre 2015 de 10h à 19h Entrée libre dans la limite des places disponibles Institut du monde arabe - Salle du haut conseil, niveau 9
Le Maroc s’est forgé dans la longue durée avant de connaître les bouleversements du XXe siècle et notamment le protectorat. Si la déclaration de la Celle Saint-Cloud préludait au retour de Mohammed V et à la fin de la présence française, pour autant elle ne mettait pas un terme aux relations entre les deux pays.
Après avoir évoqué, dans un premier temps, les liens singuliers qui se sont tissés entre la France et le Maroc, ainsi que le legs du protectorat et son réaménagement par le Palais royal, le colloque voudrait aller au-delà d’un bilan de circonstance lié à la commémoration de la déclaration.
La France et le Maroc sont engagés aujourd’hui dans une coopération étroite qui se traduit notamment par de grands projets communs. Mais les deux pays se retrouvent également dans des actions stratégiques qui se déploient dans le Maghreb et l’Afrique subsaharienne.
Pour finir, les enjeux stratégiques France-Maroc et les défis du développement durable de la région permettront de se projeter vers le futur, à partir des inflexions géostratégiques actuelles.
Institut du monde arabe 1, rue des Fossés Saint-Bernard Place Mohammed V 75236 PARIS CEDEX 05 Tél. 01 40 51 38 38 | Fax 01 43 54 76 45 | Serveur vocal 01 40 51 38 11
La famille Chaouche est l'image idéale d'une intégration réussie : le père est chef d'entreprise et parmi les enfants, il y a Abdel, un champion du monde de boxe, Mourad, une étoile montante de la politique française et Leïla, une avocate. Mais alors que Mourad est nommé secrétaire d'Etat, son frère Abdel perd son titre et, bien que blessé, décide de remonter sur le ring. La rivalité grandissante entre les deux frères va se cristalliser autour de l'amour d'une même femme, Muriel, et mettre en danger l'unité familiale et faire voler en éclat les certitudes et les illusions de chacun sur la réalité de son intégration...
16/12/2009 à 20H35 sur
Durée : 90min. ( 20H35 - 22H05 ) Diffusion : Haute définition Cryptage : En clair Genre : Téléfilm - Drame Origine : France Année de réalisation : 2009 Réalisation : Stéphane Giusti Scénario : Régis Wargnier, Stéphane Giusti Distribution : Malik Zidi (Mourad Chaouche), Mehdi Nebbou (Abdel Chaouche), Elodie Bouchez (Muriel), Karina Testa (Leila Chaouche), Brigitte Roüan (Raphaëlle Andrieux), Hammou Graïa (Kader Chaouche), Farida Rahouadj (Fatima Chaouche), Najib Oudghiri (Nordine Chaouche), Thomas Chabrol (José), Aladin Reibel (Jacques Delannoy), Jérémie Elkaïm (Jérôme Perrin), James Gérard (David Britten). Musique : Lazare Boghossian
Date : 1372 Dite aussi tour de la Boucherie ou tour du Leonet.
Construite en pierre, à proximité du Rhône, et encore en partie crénelée, la tour de l’Ecorchoir est haute de seize mètres. Elle est pourvue d’un escalier intérieur qui permettait de rejoindre le chemin de ronde du rempart Elle pouvait contenir quelques dizaines de soldats. Plate-forme d’artillerie et tour de guet, elle participa de bien des combats jusqu’au XVIIIe siècle. En 1758, à la demande des bateliers, on fit établir une bigue (poteau pour porter des signaux) afin de signaler l’arrivée des barques et allèges. L’édifice renouait ainsi avec sa vocation initiale de surveillance du fleuve.
HISTORIQUE A la suite du siège d'Arles par Bertrand Duguesclin, en 1368, la ville, soucieuse de renforcer sa défense fit édifier cette tour sur l’enceinte médiévale. Cette dernière, du XIIe au XIVe siècles, achèvera de clore totalement l’actuel centre ville.Dans un premier temps, on nomma l’édifice « Torre del Leonet », selon le nom du propriétaire de la maison sur laquelle elle fut construite, Esteve Leon. En 1424, sous l’éventuelle menace des Aragonais (qui viennent de prendre Marseille), des travaux de réfections sont effectués dans l’urgence. La tour est dite alors « Torre Nova ».
Plus tard, elle fut encore nommée « Torre Sancta Clara », en raison de sa proximité avec la porte du même nom. En 1431, ce furent les galères catalanes qu’il fallut repousser. La tour connut aussi les guerres civiles de la fin du XVIe siècle, Arles étant aux mains de la Ligue, en conflit avec le pouvoir royal. Au XVIIIe siècle, après avoir perdu sa fonction militaire, l’édifice servit aux abattoirs de la ville, d’où le nom qu’elle a conservé jusqu’à nos jours.
Mauricette-Fébronie de La Tour d'Auvergne est née le à Paris et morte le à Turckheim. Son père avait dû céder, dix ans avant sa naissance, la principauté de Sedan et de Raucourt à Louis XIII. Elle épousa à Château-Thierry le fils cadet de l'électeur de Bavière, Maximilien Ier.
Martyre en Syrie. Elle s'était donnée au Seigneur et ne voulut jamais revenir sur cette décision, malgré les souffrances qu'elle dût endurer alors qu'elle était encore toute jeune. Plusieurs fois durant les tortures, on la fit revenir à elle pour que les supplices puissent continuer. La foule elle-même demanda plusieurs fois qu'on les cesse. On lui coupa les seins, les mains et les pieds et elle fut enfin décapitée. Elle est très vénérée dans les Eglises d'Orient.
A côté d'une Venise de l'évidence se cache une Venise inconnue, celle des églises jamais ouvertes. Jean-Paul Kauffmann a voulu forcer ces portes solidement cadenassées, un monde impénétrable où des chefs-d' oeuvre dorment dans le silence. Qui en détient les clefs ? Ce récit, conduit à la manière d'une enquête policière, raconte les embûches pour se faire ouvrir ces édifices. L'histoire est partie d'une église d'Ille-et-Vilaine où, enfant, l'auteur servait la messe. Il s'y ennuyait souvent, mais, dans ce sanctuaire, il a tout appris. Là, est née la passion de se voir livrer le secret de la chose ignorée ou défendue. Il a poursuivi cet exercice de déchiffrement à Venise, la ville de la mémoire heureuse, pourtant attaquée sans relâche par le tourisme mondialisé. Depuis un appartement de la Giudecca où il s'est installé pendant des mois, il a arpenté une Venise hors champ. Il a trouvé aussi ce qu'il ne cherchait pas. Venise à double tour est un livre sur le bonheur de voir et la jubilation dispensée par la ville qui exalte les cinq sens. On y croise, parmi d'autres, Jacques Lacan, Hugo Pratt, une belle restauratrice de tableaux, une guide touristique souveraine, un Cerf blanc, le propriétaire d'un vignoble vénitien et un Grand Vicaire, maître de l'esquive.
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
Si vous souhaitez utiliser un de mes textes ou photos, merci de me contacter au préalable par e- mail et de citer mon nom et le mon adresse URL... comme je m'efforce de le faire pour les créations des autres.