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Pierre et Philibert sont deux amis d'enfance, majeurs mais pas tout à fait vaccinés, que l'envie de décamper pousse à faire le tour de France en posant leurs pas dans ceux des frères Volden, les héros du très populaire Tour de la France par deux enfants, le livre d'Augustine Feuillée, dite G. Bruno, célèbre manuel scolaire de lecture courante, qui fut aussi un ouvrage de propagande civique de la IIIè République et vendu depuis à 10 000 000 exemplaires. Le pari des amis est de refaire Le Tour de la France par deux enfants, version 2017 ! Depuis 1877, la France avait bien changé. Des villes nouvelles étaient nées, d'autres avaient périclité mais le gros des communes restait en place. Voilà qui était rassurant. Avec Philibert, on voulait faire au mieux. Suivre leur route et se permettre quelques incartades en pays étrangers. Faire un pas de côté sur la carte. Surtout, il fallait qu'on se perde un peu. Les trains grande vitesse, les autoroutes et le GPS avaient supprimé le goût d'un risque : celui de se perdre. On filait sur des routes à quatre voies sans une halte dans les sous-préfectures. Le Morvan, le Gâtinais, Le Perche, le Beaujolais' On prendrait le chemin des écoliers. Départementales, nationales, et roule ! On dormirait dans des petites chambres d'hôtel en centre-ville, chez des amis et chez des amis d'amis. On dormirait dans notre vieille 204 s'il le fallait. Ouais, on serait les Kerouac lorrains. Voilà les deux enfants partis sur les routes de France pour un road trip drolatique et passionnant à travers l'Histoire et la Géographie. Un voyage sur les chemins buissonniers et une plongée dans la France d'aujourd'hui. Celle des élections, de la désindustrialisation et de la mondialisation, celle des LIDL et des ronds-points, mais aussi celle des villes fortifiées, des bar-tabac-presse-loto-pmu-jeu, des rallyes automobiles, des fermes à l'abandon et des grands espaces vides. A leurs côtés, nous embarquons, tantôt à pied, à bicyclette, en 204, et même en bateau, en écoutant Alain Souchon et Mylène Farmer, pour sillonner les paysages et écouter les vies de tous ceux qui se trouvent sur le chemin, comme autant de contes pour enfants : les hôtes de passage, le directeur d'une carrelagerie, un manoeuvre alsacien, un autostoppeur dreadeux plus savant que le guide bleu, etc Une épopée sur les routes de France et celles de l'enfance, un récit de voyage palpitant et enjoué qui réenchante le territoire et ses habitants.
Près de 800 millions d'euros n'ont pas été versés par les collectivités locales pour la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Paris.Celles-ci renâclent, car elles se sentent lésées par les dessertes prévues par la SNCF en 2017.Un ...
Pascale Charron, maître de conférence à l'université de Tours, l'un des quatre commissaires scientifiques de l'exposition, devant un tryptique de la Crucifixion de Jean Poyer. - (Photos NR, Hugues
Le Guellec)
Le musée des Beaux-Arts accueille une magnifique exposition “ Tours 1500, capitale des arts ”. Certaines œuvres n’ont jamais été exposées en France.
L'origine de la très belle exposition qui vient de commencer au musée des Beaux-Arts de Tours a été l'acquisition, par le musée tourangeau, de plusieurs œuvres emblématiques de la fin du XVe et du premier quart du XVIe siècles. En 2006, une Vierge de piété sculptée datable de 1480 environ, provenant de Villeloin ; en 2007, deux panneaux de l'atelier de Jean Bourdichon classés Trésors nationaux du Christ bénissant et de la Vierge en oraison et, en 2011, une Vierge à l'enfant en albâtre, sculptée en Touraine vers 1520, ont ainsi intégré les collections du musée des Beaux-Arts. « Cette période est un moment de création artistique intense à Tours et dans le Val de Loire grâce à la présence de la cour, ont expliqué hier les commissaires de l'exposition. A la fin de la guerre de Cent ans, les rois continuent à préférer la région tourangelle à Paris. La cour, la famille royale, des officiers des finances s'installent et deviennent de grands commanditaires d'œuvres artistiques. »
L'âge d'or tourangeau
L'exposition, au travers d'une sélection de panneaux peints, manuscrits enluminés, vitraux, sculptures, émaux ou encore tapisseries, met en lumière une production exceptionnelle pour la première fois réunie. Les productions des peintres Jean Poyer, Jean Bourdichon et de leur entourage et celles du sculpteur Michel Colombe sont particulièrement bien présentées. Certaines œuvres sont inédites puisqu'exposées pour la première fois en France. Ainsi, cette exceptionnelle installation de onze (sur les quinze connus) feuillets des Heures de Louis XII peints à Tours par Jean Bourdichon vers 1457-1521. Ces miniatures proviennent toutes de musées ou de collections anglais et américains. « C'est exceptionnel d'avoir pu réunir des miniatures 500 ans après leur création sur leur sol d'origine. » Le rassemblement de tous ces chefs-d'œuvre montre combien Tours est, entre 1470 et 1520, au cœur d'un réseau d'artistes et de commanditaires. Un croisement qui fait de Tours, en 1500, la capitale des arts.
pratique
> « Tours 1500, capitale des arts » est visible jusqu'au 17 juin au musée des Beaux-Arts de Tours, 18, place François-Sicard à Tours. Ouvert tous les jours (sauf mardi) de 9 h à 18 h. Tél. 02.47.05.68.82. > Tarifs : 4 € et 2 € (moins de 12 ans et plus de 65 ans). Gratuit premier dimanche du mois. > Visite commentée les lundi, mercredi et samedi à 14 h 30. > Rendez-vous, dans le cadre de l'exposition, aujourd'hui samedi, à 20 h 30, concert de Diabolus in musica à la cathédrale Saint-Gatien (10 et 16 €). Tél. 02.47.42.16.37.
De Moscou à Madrid, la sélection d'oeuvres du Figaro à découvrir pendant les fêtes.
L'Europe de la culture produit ces temps-ci de bien beaux fruits dans les grands musées. Les échanges ne cessent de s'intensifier pour des expositions originales, classiques ou contemporaines, où les pays se rencontrent. Les deux reines de France Catherine et Marie de Médicis célébrées à Florence, la Russie des tsars à Londres, les collections de Dresde à Saint-Pétersbourg, les peintres de Venise à Bâle… Que de croisements féconds !
"Tous les Parisiens n'aiment pas l'art contemporain." Comme le Wall Street Journal (en anglais), de nombreux médias étrangers ont raconté l'histoire de The Tree, cette oeuvre gonflable de l'artiste Paul McCarthy en forme de sex-toy vandalisée samedi 18 octobre.
Le quotidien espagnol El Mundo (en espagnol) consacre un long article à "ce vibromasseur vert qui divise Paris". "Sa ressemblance à un sex-toy plutôt qu'à l'arbre qu'elle était sensée représenter a heurté certaines sensibilités dans la capitale française", raconte le site de la télévision publique belge RTBF.
"La France a une longue histoire d'explorations sexuelles"
D'autres médias, comme Buzzfeed (en anglais), préfèrent disserter sur la ressemblance de l'objet avec un plug annal. Le site américain propose...
L'affaire du «sapin-sextoy» vandalisé fait le tour du monde
VIDÉOS - «Paris est désormais un peu moins magique» regrette le New York Magazine au lendemain de l'attaque de l'oeuvre de Paul McCarthy. La BCC estime que le «principe de la liberté de l'art» a été attaqué.
Les églises Saint-Laurent, Sainte-Croix et Notre-Dame de la Couldre de Parthenay présentent des vitaux signés au nom du maître-verrier Lobin. Cet atelier de fabrication de vitraux était en effet très renommé à la fin du XIXe siècle, et conçut des oeuvres que l'on retrouve aujourd'hui dans de nombreuses régions de France.
Histoire de l'atelier Lobin
Le 1er décembre 1847, l’abbéBourassé ouvre un atelier de peinture surverre au10 rue des Ursulines, à Tours. Parmi les techniciens, on compte un certain Julien-Léopold Lobin, quiprendra le tête de l’atelier en février 1848. A cette époque, de nombreuses rénovations et constructions de lieux de culte sont entreprises.
Entre 1840 et 1910, 65 églises seront construites dans le diocèse.
J.-L. Lobin est conscient de cette forte demande et adapte l’atelier en conséquence.Rapidement, et dans un soucis d’indépendance, il rachète les actions de la société fondatrice.
Julien-Léopold Lobin
Julien-Léopold Lobin est né à Loches le 8 février 1814. Son père, ancien militaire reconverti dans le commerce, meurt en 1824, laissant sa famille dans une situation précaire. J.-L. Lobin renonce alors à ses études artistiques pour trouver un emploi dans le commerce.
Il se marie en 1836 et son premier fils, Lucien-Léopold naît en 1837. Malgré sa famille, il part pour l’Italie où il étudie la peinture religieuse et la peinture à fresque.
De retour en France, il expose au salon en 1844 et 1846 et reçoit une médaille d’or pour un tableau nommé « Léonard de Vinci peignant le portrait de la Joconde ». Il abandonne pourtant la carrière de peintre afin de se consacrer au développement de son atelier et dessine alors tous les cartons des vitraux.
La société va connaître un véritable succès : en 1855, on compte 51 employés, en 1859 l’atelier est transféré au 35 rue des Ursulines et agrandi en 1862. Julien-Léopold Lobin décèdera 2 années plus tard. Le bilan est éloquent : l’atelier a produit 300 verrières de grandes dimensions, sans compter les œuvres secondaires. On retrouve ses créations dans environ 650 églises.
Son succès réside aussi bien dans ses compétences que dans son sens de l’entreprise. Il s’est fait connaître en participant à de nombreuses expositions à Paris et en Province. En 1863, il édite un catalogue des œuvres de l’atelier qui est confié à des représentants dans différentesrégions de France.
Lucien-Léopold Lobin se retrouve à la mort de son père en 1864 à la tête d’une entreprise prospère.
Lucien-Léopold Lobin
Il dirige l’atelier pendant 28 ans, jusqu’à sa mort. Sa femme,Louise-Anne Florence, organise un salon rue des Ursulines où sont conviésnotables, clergé, et amateurs d’art lors de soirées où sont présentées les dernières réalisations. Il multiplie les expositions, complète le catalogue qui est confié au même réseau de représentants. De ce fait, le marché s’étend et l’activité de l’atelier augmente.
Lucien-Léopold Lobin connaîtra 12 ans de prospérité jusqu’à l’installation de Julien Fournier et Armand Clément (anciens employés de l’atelier) au 3 rue des Ursulines. Mais ilse préoccupe peu de cette nouvelle concurrence, préférant se consacrer aux recherches artistiques. Ainsi, à sa mort, le chiffre d’affaire est en baisse et l’atelier rencontre des difficultés de gestion. Cependant, il emploie encore 70 employés et laisse une œuvre plus importante que celle de son père.
Joseph-Prosper Florence
Lors du décès de leur père, Lucien et Etienne travaillent dans l’entreprise. Mais c’est le beau-frère de leur père qui reprendra la tête de l’atelier. Lasociété change alors de nom et devient « Lobin et Florence ».
Joseph-Prosper Florence n’est ni un grand peintre, ni un grand gestionnaire. Peu à peu, l’activité de l’entreprise régresse et les bénéfices se réduisent. Pour relancer la société, il s’associe en 1897 avec Bigot et Heinrich, mais sans succès. En octobre 1904, J.-P. Florence se retire. Ses associés achèvent seuls les dernières verrières posées vers 1905.
L’iconographie
Julien-Léopold Lobin
L’iconographie est centrée sur la vie du Christ et celle de la Vierge, liée au trois cycles du Rosaire : les mystères joyeux de l’Annonce et de la Nativité, les mystères douloureux de lapassion et de la Crucifixion, les mystères glorieux de la Résurrection.
Lucien-Léopold Lobin
Il développe les illustrations de la vie des saints (notamment saint Louis et saint Martin) et présente des scènes miraculeuses, tout en enrichissant les registres décoratifs.
Joseph-Prosper Florence
Il n’apporte pas de nouvelles créations et se contente de gérer le patrimoine acquis.
Guillaume Serres (Sport24.com) 28/06/2010 | Mise à jour : 08:04Réagir
Thomas Voeckler est le champion de France 2010Crédits photo : Panoramic
Thomas Voeckler (Bbox) a remporté son deuxième titre de champion de France, ce dimanche, sur les routes de Chantonnay.
Bbox tient son rang Quelqu'un pouvait-il battre Nicolas Vogondy, titré en contre-la-montre jeudi, et dans la forme de sa vie, à l'occasion de la course en ligne ce dimanche ? C'était la grande question au départ des 239,7 km du jour, autour de Chantonnay. Sur un parcours annoncé peu sélectif par les coureurs eux-mêmes, il était en tout cas dit que le maillot tricolore ne pouvait pas échapper à un coureur de la Bbox. Et ce fut le cas ! Sauf que ce n'est pas Vogondy qui a triomphé, mais son coéquipier Thomas Voeckler. Six ans après son premier titre national, l'Alsacien remettra donc son maillot de champion de France sur les routes du prochain Tour de France.
Avant cela, la course a été animée. Sous une forte chaleur, ce sont 4 hommes qui prenaient rapidement la poudre d'escampette. Anthony Charteau (Bbox Bouygues Telecom), Jérôme Pineau (Quick Step), Guillaume Levarlet (Saur Sojasun) et Benoît Vaugrenard (Française des Jeux). Jonathan Thiré (Big Mat Auber 93) rattrapait ses partenaires de jeu pour former un premier groupe sérieux. Mais après 8 tours à gambader dans la plaine vendéenne, le peloton mettait fin à l'aventure, alors que l'écart avait dépassé les 6 minutes. Et si Anthony Charteau faisait quelque peu durer le suspense en repartant seul à l'attaque, il connaissait au final le même sort.
Voeckler efface 2006 Le bon coup partait en fait à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée. Avec Voeckler, Fédrigo, Le Mével et Chavanel notamment dans l'affaire, on pouvait déjà espérer tenir là le futur champion. Cela se confirmait une quinzaine de kilomètres plus tard quand Voeckler et Le Mével prenaient la tangente. Car personne ne reverrait ces deux-là, malgré les tentatives de Moncoutié notamment, ou Mickaël Delage. Plus rapide, Voeckler réglait Le Mével au final, alors que Delage montait aussi sur la boîte. «Sur le plan professionnel, j'ai une pensée pour Jean-René (Ndlr : Bernaudeau, le manager de Bbox) qui cherche un partenaire. Si ça peut apporter une pierre à l'édifice, tant mieux ! Personnellement, j'ai effacé la déception de 2006», commentait le néo-champion auprès de Ouest-France.
Le musée des Beaux-Arts de Tours célèbre Antoine Coypel
Nous fêtons cette année les 300 ans de la mort d’Antoine Coypel, qui fut l’un des peintres français les plus actifs et les plus admirés de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence, aux côtés de Charles de La Fosse ou des frères Boullogne. Tombé dans l’oubli dès la fin du XVIIIe siècle, son œuvre est à nouveau considéré aujourd’hui comme la parfaite illustration de l’art dit « de transition » qui mêle à l’héritage du Grand Siècle une légèreté de ton et un chromatisme brillant, annonciateurs de Watteau et Boucher. Le musée des Beaux-Arts de Tours a programmé, pour lui rendre hommage, une exposition centrée sur les interprétations picturales d’Homère et de Virgile qui jalonnent la carrière de Coypel. Outre les deux grands tableaux du musée, La Colère d’Achille et Les Adieux d’Hector et Andromaque, c’est l’évocation de la galerie d’Enée, monumental décor disparu exécuté par le peintre au Palais-Royal, qui en constitue le propos majeur : elle s’appuie sur une reconstitution 3D saisissante et sur la réunion des gravures dudit décor, conservées à la BnF. L’ensemble, qui n’avait jamais été montré au public, suscite bien des regrets ! Par un heureux hasard de calendrier, on pourra, à partir du mois de mars, se consoler de la perte de cette merveille en allant découvrir au rez-de-chaussée de l’hôtel de Rohan, dans le quadrilatère des Archives nationales où il a trouvé un nouvel écrin, l’exceptionnel décor plafonnant peint par Antoine Coypel pour la chancellerie d’Orléans. Sur rendez-vous uniquement, la visite (guidée) s’annonce éblouissante. A.F. « Le théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile », jusqu’au 18 avril 2022 au musée des Beaux-Arts de Tours.
Louis Chéron, un artiste français en Angleterre C'est à un artiste peu connu en France que le musée des Beaux-Arts de Caen consacre en ce moment une exposition. Né en 1655, formé à Paris et à Rome, c'est pourtant en Angleterre que Louis Chéron (1655-1725) réalise l'essentiel de sa carrière. De confession protestante, il quitte son pays natal suite à la révocation de l'édit de Nantes et s'installe outre-Manche, où il imagine de grands décors pour des résidences aristocratiques. Peintre d'histoire, il exécute également des tableaux de chevalet. Parmi les rares qui nous sont parvenus, on découvre parfois une veine fantastique originale, qui invite à nuancer l'étiquette de « suiveur de Charles Le Brun » qu'on lui attribue souvent. Excellent dessinateur, auteur d'études académiques, de dessins d'invention et de projets d'illustration, Chéron crée sa propre école d'art à Londres en 1720 et enseigne notamment à William Hogarth. Sa mort marque véritablement la fin de l'âge d'or de la peinture d'histoire en Angleterre. C.J. « Louis Chéron. L’ambition du dessin parfait », jusqu’au 6 mars 2022 au musée des Beaux-Arts de Caen.
Jaume Plensa, Lou, 2015. Fonte de fer. Dépôt de la galerie Lelong & Co (Paris) dans l’enceinte du château de Caen.
Vu à mi-corps, tourné à gauche, la tête regardant le spectateur. De la main gauche, il tient le manche de son violon. Assis sur un siège à dossier, le modèle est coiffé d'une perruque courte se terminant par un catogan orné d'un large noeud noir et porte une veste de velours bleu orné de passementeries dorées sur le bord de la veste, et sur la manche, sur une chemise blanche dont dépasse la manchette, le col et le jabot. Yeux bruns et fossette au menton.
"Exposition de pastels français du XVIIe et du XVIIIe siècle organisée en l'hôtel Jean Charpentier, du 23 mai au 26 juin 1927, au profit du musée de La Tour à Saint-Quentin et de l'école de dessin fondée par Quentin de La Tour", catalogue d'exposition, Paris, Hôtel Jean Charpentier, 23 mai - 26 juin 1927. Catalogue par Emile Dacier et P. Ratouis de Limay, avant-propos par Gaston Brière. Paris, G. Vanoest, éditeur, 1927. (p. 27-28, n° 41)
Bibliographie
Le "Journal de Saint-Quentin et du département de l'Aisne", n° 1552, Jeudi 7 décembre 1848 (p. 2) Au sujet du legs Alphonse Mennechet de Barival "Journal de Saint-Quentin et de l'Aisne", n° 165, vendredi 17 juillet 1903 (p. 1 : "Ce qui est hors de doute, c'est le portrait de Mondonville par De La Tour [...]".) Elie Fleury, "Pastels légués à la Ville de Saint-Quentin", feuillet de quatre pages imprimées annonçant la parution du "Catalogue raisonné de la collection M.-Q. De La Tour à Saint-Quentin", 1904. (I. "Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville") Adrian Villart (pseudonyme d'Elie Fleury, directeur du "Journal de Saint-Quentin", "Promenade aux Salons. Exposition de Cent pastels du XVIIIe siècle", dans le "Journal de Saint-Quentin et de l'Aisne", n° 121, 22 mai 1908, p. 2 [commentaire de l'exposition des Cent pastels, présentée à la Galerie Georges Petit]. p. 2. L'auteur juge le portrait de Mondonville de Saint-Quentin comme une bonne copie.) Emile Dacier et Paul Raouis de Limay, "Pastels français des XVIIe et XVIIIe siècles". Etude et notices des oeuvres exposées à Paris, en l'hôtel Jean Charpentier, du 23 mai au 26 juin 1927 (voir bibliographie Paris, 1927), Paris et Bruxelles, éditions G. Van Gest, 1927. (p. 65-67, n° 47 et pl. XXXIII, historique avant collection Paillet, la notice dit : légué par Mennechet à Saint-Quentin en 1911), Au musée de Saint-Quentin André Tessier, "Le portrait de Mondonville au musée de Saint-Quentin", dans "Le Figaro, supplément artistique", n° 174, Jeudi 29 décembre 1927, couverture et p. 162-163 (Rep. page de couverture et p. 162-163) "La Tour. La vie et l'oeuvre de l'artiste" par Albert Besnard . "Catalogue critique" par Georges Wildenstein, Paris, Les Beaux-Arts, édition d'Etudes et de Documents, 1928 (collection L'Art Français) (p. 17, 20, 22, 38, 44, 111, 127, 129, notice p. 157, n° 346 et pl. L, fig. 74) Elie Fleury et Gaston Brière, "Collection Maurice-Quentin De la Tour à Saint-Quentin, catalogue", Saint-Quentin, 1932, imprimerie de Compiègne, 102 pages. (p. 70-71, n° 37) Elie Fleury et Gaston Brière, "Collection Maurice-Quentin Delatour à Saint-Quentin
Le Conseil de Paris a rejeté le projet de la tour Triangle aujourd'hui (83 voix pour, 78 contre) mais le vote est contesté par l'exécutif.
La maire de Paris Anne Hidalgo a déclaré : "le vote est nul" sous prétexte que des élus de l'opposition auraient montré leurs bulletins, alors que le vote était à bulletin secret.
La première opposante, Nathalie Kosciusko-Morizet, lui a répondu : "Le vote est acquis."
La décision devrait être désormais prise par le tribunal administratif.
Les conseillers de Paris ont voté contre le projet de gratte-ciel de la Porte de Versailles, à 83 contre 78. Anne Hidalgo conteste le résultat du vote.
Jacques Herzog, marié, deux enfants, est plus expansif que son clone, n’a pas de cheveux, adore le foot, répond plus volontiers aux interviews. Lui et Pierre de Meuron, son ami, son associé, font partie du club très fermé des "starchitectes". La Tate Modern, le "Nid d’oiseau" de Pékin, l’Arena de Munich, la tour Roche – la plus haute de Suisse – c’est eux. La planète entière les accueille à bras ouverts, Paris fait la moue avec la tour Triangle.
ENQUÊTE - Sept mois après son élection, la maire de Paris risque d'être mise en minorité lundi sur le projet de la tour Triangle. Car l'UMP, qui a changé d'avis depuis l'arrivée de Nathalie Kosciusko-Morizet dans la capitale, est aux côtés des Verts et du MoDem-UDI pour s'opposer aux gratte-ciel.
Le "Piquet-Monségur", en Ariège, près du château où périrent brûlés plus de 200 Cathares en 1244... Les autres photos ont également été prises sur le site. (Photo jacme31 )
Dans un étonnant ouvrage, Olivier Le Carrer nous présente, cartes à l'appui, les endroits les plus inquiétants de la planète. Rencontre avec l'auteur.
Les Baléares? Mille fois vues! Les Antilles? D’un commun! Les Seychelles? Ouais bof! Loin des lagons bleus et des plages de sable blanc, Olivier Le Carrer, journaliste et navigateur, a voulu casser les codes du genre en publiant un étonnant Atlas des lieux maudits. Répertoriés depuis la nuit des temps – «Maudit soit le sol à cause de toi» (Génèse, 3.17) – ces villes et pays où il ne fait pas bon vivre abondent aux quatre coins du globe.
Mythiques ou historiques comme Charybde et Sylla dans le détroit de Messine, les ruines de Montségur, le château de Tiffauges ou Nuremberg; surnaturels et inquiétants comme Amityville, le triangle des Bermudes ou Eilean Mor, le phare des disparus au nord-est de l’Ecosse; ou enfin, bien réels comme Tilafushi, lagon empoisonné par les ordures de tout l’archipel des Maldives, Cap York en Australie où batifolent crocodiles de mer, serpents et méduses mortelles, ou enfin la très discrète Ile de sable, au sud de Terre-Neuve, qui depuis des siècles piège avec subtilité tous les bateaux qui s’en approchent...
Illustré uniquement avec des cartes, l’ouvrage alterne récits, descriptions et anecdotes pour ce tour du monde décalé des recoins obscurs de l’Humanité. Rencontre avec l'auteur.
Les lieux maudits vous intéressent depuis longtemps ?
Plus que la malédiction en elle même, ce qui me passionne c’est ce que ces histoires disent de notre monde, de ces télescopages de toutes sortes de choses qui font que la vie devient parfois très compliquée. Souvent c’est la tradition religieuse qui donne un statut particulier à un endroit, parfois une légende, ou tout simplement un phénomène naturel ou l’activité humaine. Quelquefois plusieurs éléments se combinent. C’est tout à fait captivant d’essayer d’aller voir derrière les apparences comment s’est construite la réputation d’un lieu.
Certains chapitres évoquent des histoires dramatiques, d’autres beaucoup plus futiles…
Je voulais effectivement que ce livre soit un patchwork représentatif de tout ce que l’on peut entendre sous le terme maudit ; des sujets les plus légers aux plus épouvantables ; qu’il propose un voyage riche mais pas trop sérieux sur tous les continents. Tant qu’à explorer le monde, je préfère le chemin des écoliers aux voies trop directes et démonstratives.
Des cartes mais pas de photos ?
J’aime bien l’idée de prendre un peu de recul, de situer l’action sans trop en montrer. C’est une façon de se réapproprier la mesure de la terre alors que nous sommes saturés au quotidien de photos de toutes sortes, le plus souvent en gros plan. Pour la plaine abyssale de Gambie, par exemple, « berceau » des cyclones de l’Atlantique, cela n’aurait eu aucun sens de mettre une image de mer ! Alors que la carte exprime beaucoup plus clairement le décalage entre l’origine du malheur et sa manifestation.
Et puis j’ai un faible pour la cartographie, ma passion de la navigation m’ayant naturellement conduit à m’y intéresser de très près. Dans mon livre précédent, le fil conducteur était une réflexion sur les différentes façons de représenter l’espace, en jouant avec les multiples petits mensonges que dissimulent les cartes. Pour celui-ci, l’angle est différent, mais le moteur reste le même : essayer de comprendre le monde !
D’où viennent ces cartes ?
J’ai la manie de collectionner les vieux papiers, qu’il s’agisse de plans de bateaux, de livres ou de cartes. Celles-ci sont extraites de l’Atlas de géographie moderne de Schrader, publié à la fin du XIXème siècle, que nous avons parfois dû retoucher quand le document d’origine ne couvrait pas bien la zone concernée. C’est mon épouse Sibylle, co-auteur du livre, qui s’est chargée de ce méticuleux travail. Je suis très sensible à la poésie désuète qui se dégage de ces images, elle me semble coller assez bien avec le caractère souvent intemporel et mystérieux des lieux évoqués.
Êtes-vous allé dans tous ces lieux ?
Je connais bien la plupart d’entre eux, et les autres me fascinaient suffisamment pour que je fasse des recherches approfondies dessus, y compris en interrogeant des familiers de ces endroits.
Je trouve rassurant qu’à l’époque de Google Street et Google Maps, certains lieux nous échappent encore. J’aime ce décalage entre la profusion d’images et de données disponibles et ce dépaysement que l’on ressent malgré tout en arrivant sur place. C’est la même illusion que donnent d’ailleurs les cartes : en les regardant chez soi, bien au chaud, on croit maîtriser le territoire, mais ce ne sont que des projections très codifiées qui ne disent jamais tout de la réalité. Les surprises sont garanties, surtout avec certains terrrains ; je défie quiconque d’arriver à bien « lire » un paysage de montagne s’il n’en a pas l’habitude…
Vous projetez un Atlas des lieux paradisiaques ?
Oui, j’y pense sérieusement ! Mais on y aura sans doute aussi des surprises, car l’enfer n’est jamais loin du paradis et vice versa. Dans l’Atlas des lieux maudits, je décris des endroits à première vue paisibles qui se révèlent catastrophiques à fréquenter. Comme ces îles superbes du Pacifique, devenues invivables. Ou les fjords préservés de la péninsule de Kola à l’extrême nord ouest de la Russie, près de la frontière norvégienne, qui sont encombrés de sous-marins nucléaires abandonnés dont la radioactivité constitue une terrible épée de Damoclès pour toute la région.
Quels sont les lieux qui vous ont le plus impressionné ?
Nuremberg est un des sites que je trouve le plus troublant. C’est aujourd’hui une coquette ville de Bavière, devenue, ironie de l’histoire, capitale mondiale du jouet grâce à une foire internationale très réputée ! Mais je ne peux marcher là sans penser aux images d’archives des années 1930, avec les grandes parades nazies. C’était la capitale idéologique du IIIème Reich, le point de départ de toute cette folie meurtrière. Partout, on croise les traces de ces mises en scène sinistre : l’immense avenue sur laquelle se tenaient les défilés, les fondations du stade de 500 000 places que voulait bâtir Hitler pour accueillir tous les Jeux Olympiques à venir… Ou encore la caserne SS qui abrite maintenant le secrétariat fédéral aux immigrés et le siège du Haut-Commissariat des réfugiés dépendant de l’ONU.
A Montségur aussi, impossible de ne pas être ému si l’on est un peu sensibilisé à l’histoire des Cathares.
La connaissance des faits est indispensable pour sentir cette ambiance ?
Certains lieux dégagent une atmosphère incroyable, même quand on ne sait rien de ce qui s’y est passé. Cela peut tenir à une nature exceptionnelle. Par exemple le triangle du Nevada, où se cache la fameuse et très controversée Area 51. Le massif montagneux est à la fois si majestueux et si inquiétant par son allure impénétrable que l’on oublie la proximité de Las Vegas et de la Côte californienne et que l’on comprend tout de suite comment cet endroit peut se tranformer en tombeau.
La Vallée des rois exprime aussi beaucoup de choses, avec son décor spectaculaire brûlé par le soleil ; il suffit de choisir la bonne période, d’oublier les touristes et de se laisser imprégner par l’ambiance du site.
Quelquefois c’est la faune qui impose son rythme à l’endroit au point de devenir obsédante. J’ai du mal à profiter des paysages sublimes du nord-est de l’Australie sans penser à toutes les bestioles dangereuses qui guettent un peu partout, les crocodiles géants dans les plus beaux lagons, les serpents bruns ultra venimeux sous les cocotiers, les méduses à la piqure mortelle…
Comment avez vous sélectionné ces endroits ?
Il y en avait au moins trois fois plus dans notre première liste. Il a fallu faire un tri pour retenir ceux qui nous semblaient les plus pertinents, l’idée étant de faire un tour d’horizon représentatif de toutes les situations : du site sur lequel pèse une malédiction mystique, généralement aussi inquiétante que peu opérante, à des lieux moins romantiques mais dont les habitants sont condamnés à un malheur bien réel pour toutes sortes de raisons, climatiques, géologiques, politiques, ou autres.
Bien d’autres endroits auraient mérité d’y figurer. Je pense par exemple à Beyrouth, une ville qui m’est toujours apparue d’une complexité terrifiante.
A travers les lieux vous évoquez des mystères…
A vrai dire, très peu d’entre eux résistent à l’analyse. La plupart des énigmes liées à ces sites sont des ballons de baudruche, gonflés au fil de rumeurs et parfois d’intérêts des uns ou des autres. C’est aussi ce qui fait le sel de l’exercice : comprendre comment certaines histoires prospèrent sur un lit de bêtise ou d’ignorance. La légende autour des périls du cap Bojador, au Sahara occidental, est en ce sens exemplaire : on sait depuis des siècles que ce point ne présente aucune difficulté particulière, qu’il s’agit d’une construction imaginaire du temps des grandes découvertes… mais on continue partout aujourd’hui à le présenter comme un cap redoutable !
Je ne cherche pas pour autant à casser les mythes. J’essaye juste de donner des éléments objectifs en laissant toutes les portes ouvertes. Après, on a parfaitement le droit de continuer à fantasmer sur le triangle des Bermudes… même si les statistiques montrent qu’il s’agit d’une des zones les plus sûres de l’Atlantique nord .
L’un des rares endroits qui continue pour moi à entretenir son mystère, c’est Eilean Mor, le «phare des disparus» en Ecosse, dont les gardiens se sont mystérieusement volatilisés en 1900, après avoir laissé des commentaires incompréhensibles sur leur journal de bord, parlant de terrible tempête quand tous les bateaux circulant dans les parages constataient un temps superbe. Le décor est à la hauteur de l’histoire, suffisamment lugubre pour stimuler l’imagination…
Vous recensez des lieux abîmés par l’homme ?
De plus en plus nombreux. Thilafushi, l’île dépotoir des Maldives est un exemple significatif de gâchis humain. L’atoll est menacé comme le reste de l’archipel par la montée des eaux et sert en plus de décharge pour les autres îles et la capitale Malé. C’est une malédiction paradoxale, caractéristique de ces destinations très prisées : la manne touristique profite au pays mais peut l’amener à faire des choix désastreux sur tous les plans, de la dégradation des sites à l’instauration d’un système proche de la ségrégation dans lequel touristes et Maldiviens ne peuvent pas cohabiter.
Est-ce que certains endroits vous semblent encore inaccessibles ?
Il reste heureusement une multitude de sites passionnants et préservés. Il suffit de s’écarter un peu des routes touristiques. Même si la pression liée aux activités humaines pourraît bien être la malédiction future de certains des coins les plus reculés, voir notamment les possibilités de banalisation du passage maritime du nord-ouest ou l’exploitation des ressources dans les zones polaires. A l’avenir, les amateurs d’espaces vierges auront intérêt à se convertir à la plongée ; les fonds marins sont encore pour l’essentiel à découvrir !
Atlas de lieux maudits, d’Olivier Le Carrer, Arthaud, 136 p., 25 €.
Le plus haut gratte-ciel du monde, plus de 800 mètres, sera inauguré lundi dans l'émirat en pleins déboires financiers et immobiliers. » DOSSIER SPECIAL - Dubaï, la fin d'un mirage
DIAPORAMA - D'une hauteur finale de 818 mètres, la tour dubaiote doit être inaugurée lundi. Retour sur l'histoire du plus haut défi du génie-civil jusqu'à présent réalisé dans le monde.
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Idéal en famille, le chemin de ronde de Langres offre une agréable promenade de 3,5 km, jalonnée d'architecture et de patrimoine et un magnifique panorama sur les vallées environnantes. Perchée sur son éperon rocheux à 475 m d'altitude, la ville de Langres, classée l'une des 50 plus belles villes de France, se présente telle une fière forteresse aux portes de la Champagne et de la Bourgogne. Successivement oppidum gaulois, capitale du peuple Lingon, siège de l'évêché et place forte royale, la ville parfait au fil des siècles sa cuirasse. Chaque époque apportant sa touche, transforme ainsi le système défensif langrois en un véritable livre d'histoire, retraçant 17 siècles de fortifications. De ce long passé militaire, Langres conserve un patrimoine remarquable avec 3.5km de chemin de ronde jalonné de 12 tours et de 9 portes. Classée place forte de 1ère catégorie au XIXème siècle, son système défensif se développera ensuite sur un périmètre de 13 km, avec une vaste citadelle et une trentaine d'ouvrages dont huit forts détachés, au point de faire de Langres la plus grande enceinte fortifiée d'Europe...
Carré Hermès, chaise Tolix, dentelle de Calais, marinière Armor-lux, mouchoir de Cholet, chaussons Repetto, stylo Bic... Ces objets "made in France" sont enracinés dans la mémoire française telles des madeleines de Proust.
Pour leur rendre un hommage bien mérité, une cinquantaine de personnalités, de Philippe Delerm à David Foenkinos, de Marjane Satrapi à Pierre Bergé, racontent tour à tour ces 100 objets mythiques qui, du quotidien ou du luxe, sont devenus eux-mêmes des célébrités.
CE THEME DE LA DIVINATION BOHEMIENNE SERA ENCORE UTILISE DANS LES SIECLES SUIVANTS/MON TRAVAIL DE DEA P.21:
VAUX DE FOLETIER(François de), La divination bohémienne et les grands de ce monde in Etudes tsiganes, 1980, n°4, p. 17-24.
Légendaires ou historiques, les rapports entre la divination bohémienne et les grands de ce monde ont inspiré les peintres du XIX e siècle.
Une devineresse aurait annoncé au jeune Félix Peretti qu’il deviendrait pape ; il le deviendra en 1585 sous le nom de Sixte – Quint. Cela ne l’empêcha pas de condamner la géomancie, la nécromancie et la chiromancie dans la bulle Coeli et terre en 1585.
Victor Schnetz a peint Devineresse annonçant à un jeune berger qu’il sera pape, présenté au Salon de 1824.
Une bohémienne aurait prédit à Vivant Denon, enfant : « Tu seras aimé des femmes, une belle étoile luira sur toi. »
Devéria sous-titre son tableau : « Il serait dans les bonnes grâces de tous les souverains d’Europe. Cette prophétie lui fut toujours présente et influa sur sa destinée. »
Vivant Denon fut en effet comblé de succès féminins et officiels. Il sera directeur du Musée du Louvre.
Ce mois-ci retrouvez le Guide du Tour 2016 de Vélo Magazine. Les coureurs, les équipes, le parcours… Tout ce qu’il faut savoir sur la Grande Boucle est dans Vélo Magazine. Et en cadeau, retrouvez le poster du Tour.
Au sommaire ce mois-ci :
A la Une : Tous derrière la France
Guide : 60 pages spéciales
On a roulé avec : Eduardo Sepulveda
Pratiquants : La reco de L’Étape du Tour 2016
Le grand portrait : William Bonnet
Le vélo du mois : le Merida Scultura 6000
> Et n’oubliez pas le prochain Vélo Magazine, le jeudi 30 juin
Par Phalène de La Valette Mis à jour le 28/06/2012 à 15:03 | publié le 28/06/2012 à 11:46
Portrait de Jean-Jacques Rousseau en 1753, pastel de Maurice Quentin de La Tour. (DR)
L'Europe célèbre, jeudi, le tricentenaire de la naissance du célèbre philosophe français.
Privilège des grands de ce monde, ils continuent de fêter leur anniversaire même après leur mort. Né le 28 juin 1712, à Genève et décédé le 2 juillet 1778, à Ermenonville (Picardie), Jean-Jacques Rousseau est mis à l'honneur cette année à travers une série de manifestations organisées en France et en Suisse.
«Philosophe des Lumières», selon l'expression consacrée que connaissent tous les bacheliers, Rousseau a profondément influencé la pensée de son siècle... et des suivants. Son Discours sur l'inégalité, son Contrat social et ses Confessions, pour ne citer que les incontournables, ont façonné la Révolution de 1789 et les textes fondateurs de la République. Romantique avant l'heure, il rayonna également, à travers ses Rêveries du promeneur solitaire, sur le courant littéraire et artistique dont Musset et Lamartine furent les hérauts au XIXe.
À Paris, dès vendredi et jusqu'au 30 septembre, le Panthéon lui rendra hommage avec l'exposition Jean-Jacques Rousseau et les Arts, qui s'attache à dévoiler la personnalité du philosophe, à travers deux cents oeuvres qu'il a aimées ou qui l'ont aimé. Certaines sont signées de sa main, tels les manuscrits des morceaux qu'il composa dans l'ombre, lui qui avait rêvé d'être musicien. Le parcours s'achève sur son tombeau, pièce centrale de l'exposition.
Pique-nique républicain
En province, dans la région Rhône-Alpes qui l'a beaucoup inspiré, une quarantaine de manifestations se dérouleront. Spectacle musical adapté des Rêveries, portrait théâtral et... pique-nique républicain! Jeudi soir, vinq-cinq villes de la région fêteront simultanément l'anniversaire du philosophe, lors d'une «fête républicaine» où chacun est invité à apporter son pique-nique et à assister à des lectures de l'oeuvre.
Genève, ville natale de Rousseau, qui brûlait autrefois ses livres, jugés trop subversif, prendra également part aux commémorations. Discours, cortèges, films, débats philosophiques (avec Luc Ferry notamment), banquets républicains et forums citoyens émailleront la journée de jeudi.
Enfin, les plus fervents admirateurs de la pensée rousseauiste pourront se rendre en pèlerinage dans sa maison, la villa des Charmettes, sur les hauteurs de Chambéry, en Savoie. Jean-Jacques Rousseau y séjourna entre 1736 et 1742 et resta très attaché à cette petite demeure savoyarde qu'il évoque dans les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire.
Située face à la gare de Saint-Etienne Châteaucreux, la future Tour à énergie positive "TESE" sera le nouveau signal de la transformation durable de Saint-Etienne : conçu pour produire plus d'énergie qu'il n'en consomme grâce à des systèmes ingénieux d'économies d'énergie et une production électrique solaire, il fait la promesse à ses futurs locataires de factures d'énergie proches de zéro, voire négatives.
La programmation est principalement vouée au logement avec quelques surfaces de bureaux et des commerces en rez-de-chaussée. Le bâtiment offrira également à ses habitants des espaces de partage grâce à un "coeur social" situé au dernier étage.