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Catégories : Voyage

A Saint-Louis(Haut-Rhin) du 30 octobre au 1 er novembre 2008

_saint-louis_68.jpgSaint-Louis est une commune française, située dans le département du Haut-Rhin et la région Alsace. La commune est la 3ème plus grande du département par la population[1]. Ses habitants sont les Ludoviciens et les Ludoviciennes.

La ville est située à l'extrême sud-est du département, dans le secteur dit des trois frontières ; en effet, Saint-Louis n'est qu'à quelques kilomètres de l'Allemagne et possède plusieurs postes frontières permettant de rejoindre Bâle.

On dénombre 5 quartiers :

le Centre-Ville
Bourgfelden
Neuweg et La Chaussée (maintenant réunis)
Michelfelden

Saint-Louis se situe près du Rhin, entre le Massif des Vosges et celui de la Forêt-Noire. La commune est située (48°35′04″N 7°44′55″E / 48.58444, 7.74861) à l'extrémité sud-est du département du Haut-Rhin et de la Région Alsace, elle est frontalière avec Bâle en Suisse. Au nord de Saint-Louis, les premiers plateaux de faibles et fortes altitudes forment les contreforts des Vosges, atteignant les 1300 m d'altitude. Au sud-est, une moyenne montagne, La Forêt-Noire qui atteint les 1300 m d'altitude, se trouve en Allemagne. Au nord de Saint-Louis, existent des plateaux de basse altitude dans la Suisse.

Sa superficie est 1 685 ha et son altitude moyenne est de 254 m. Saint-Louis est situé à 30 minutes en voiture de Mulhouse, moins de 3 heures des Vosges (massif) et à quelques minutes du Rhin. Les villes les plus proches sont : Bâle, Huningue, Bartenheim-la-Chaussée, Blotzheim, Hégenheim, Hésingue, Rosenau et Village-Neuf.

Le Rhin se trouve à quelques minutes de la commune. Il prend sa source dans les Alpes sur les flancs du massif du Saint-Gothard, dans l'est de la Suisse, dans le canton des Grisons, traverse le lac de Constance puis atteint Huningue, la ville voisine, par le nord-est. Entre Bâle et son estuaire, le Rhin traverse l'une des zones les plus densément peuplées d'Europe occidentale, historiquement riche en échanges mutuels. Ce secteur est le cœur de la dorsale européenne. Par contre, le Canal de Huningue, non navigable dans sa totalité, ainsi que le Lertzbach, l'Augraben et le Denschengraben passent dans la ville.

La ville de Saint-Louis est située sur la plaine d'Alsace en pleine vallée rhénane. Malgré tout, elle se trouve à moins de 10 kilomètres des premières montagnes du massif du Jura (au sud, en Suisse), celles de la Forêt-Noire (à l'est, en Allemagne) et celles du Jura alsacien (à l'ouest, dans le Sundgau). De plus, les Vosges sont visibles au nord-ouest de la ville.

Le climat qui règne à Saint-Louis est de type semi-continental avec d’importantes variations d’amplitude pour les températures. Ainsi, les hivers sont vigoureux avec des précipitations neigeuses assez fréquentes. Les étés sont chauds et étouffants. Située entre deux massifs montagneux (les Vosges et la Forêt-Noire), la ville est peu exposée aux vents. De même, les précipitations sont relativement peu abondantes et irrégulières comparées aux autres régions françaises grâce à la protection naturelle que constituent ces massifs. La ville est souvent sujette à de violents orages durant l’année.

Ce climat est presque similaire de celui de Mulhouse, et le même que celui de Bâle.

Le nom de Saint-Louis vient du nom du roi Louis IX qui portait le même nom. Une légende dit qu'il appréciait de se reposer dans des champs situés actuellement Rue de Mulhouse, près de la Rue du Rail.

Histoire 
 Article détaillé : Histoire de Saint-Louis (Haut-Rhin).
Saint-Louis est une jeune ville d'un peu plus de 300 ans, qui existe officiellement, par ordonnance de Louis XIV, datant du 28 novembre 1684. Mais Saint-Louis a connu très tôt la colonisation humaine. Des tombes, datant de 1500 avant Jésus-Christ, et un trésor gaulois, datant de 80 avant Jésus-Christ, y ont été découverts. Trois grandes voies romaines prenaient leur départ dans un lieu appelé Arialbinum, qui se trouvait vraisemblablement dans un triangle délimité à présent par Bourgfelden, Binningen et Saint-Louis. Aux XIe siècle et XIIe siècle, Saint-Louis aurait déjà été un tout petit village du nom de Birsen, disparu aujourd'hui. Le 4 octobre 1259 est fondé le couvent cistercien de Michelfelden sur le site romain de Magnus Campus. Il est de loin le plus ancien patrimoine bâti de la région, mais n'est pas classé monument historique.


 Des origines au XVIIIe siècle


Du XIIIe siècle au XVIIe siècle, on ne rencontre que deux lieux habités entre Bâle et Kembs : Alt-Hüningen - ou Altdorf, un petit village de pécheurs - et Michelfelden. La forêt de la Hardt, peuplée d'ours et de loups, arrive alors pratiquement jusqu'au Rhin. En 1680, Vauban et l'ingénieur Jacques Tarade entreprennent la construction de la forteresse de Huningue, sur ordre du Roi-Soleil. Tout autour de la place forte, un glacis doit être dégagé. Aussi, le village de Huningue, qui se trouve entre la nouvelle forteresse et Bâle, est rasé. La majorité de ses habitants va alors reconstruire un nouveau village à un kilomètre et demi de là. Officiellement, il se nomme le Bourg Neuf d'Aoust, mais très vite il s'appellera Village-Neuf du Grand-Huningue, puis tout simplement Village-Neuf - ou Neudorf.

 
Louis XIV, roi de France, fondateur de la ville de Saint-LouisMais certains s'installent, en même temps qu'un petit nombre d'ouvriers de la forteresse, sur la route de Paris, là où elle croise la chaussée venant de la porte Saint-Jean-de-Bâle, près d'un relais de poste aux chevaux et d'une petite chapelle. L'emplacement actuel de ce site se trouve devant l'église Saint-Louis. Ainsi naît le hameau de Saint-Louis. Quand en 1684, Louis XIV lui accorde de porter ce nom, une maison de douane et une dizaine de maisons très basses avaient été construites le long de la route. Ceux qui les habitent sont gardes de tabac, c'est-à-dire douaniers. L'excellente situation de ce hameau, à la fois carrefour et poste-frontière, constitue le point de départ de la courbe exponentielle de sa croissance. Le développement de Saint-Louis est d'abord lent, mais il est constant. A la fin de l'Ancien Régime, en 1789, le village compte près de 600 habitants et 500 mètres de rues. Il n'est cependant qu'une annexe de Village-Neuf, car il dépend de sa municipalité et de son curé. C’est la suppression des barrières douanières intérieures, décrétée par l’Assemblée, le 31 octobre 1793, qui va marquer le début du véritable essor de Saint-Louis.

La Grande Révolution lui donne les deux clés de sa réussite : d’une part, l’établissement de la douane nationale, en 1791. Saint-Louis devient alors un vrai poste frontière, avec douaniers et militaires. D’autre part, le 22 octobre 1793, le directoire du département accorde à Saint-Louis et à Michelfelden l’autonomie communale. Ces deux villages sont réunis sous le nom de Bourglibre.


 Le XIXe siècle
L'expansion peut s'accélérer. De 1800 à 1815, de nombreux ateliers manufactures et maisons de transport, dont Danzas, s'établissent à Saint-Louis, qui a repris ce nom en 1814. En 1816, Alexandre Freund fonde la Grande-Brasserie de Saint-Louis. Depuis 1808, Saint-Louis organise son enseignement primaire indépendant et se dote d’une école. Le 27 juin 1827, Charles X ordonne la création d’une paroisse indépendance dans la commune. Cette dernière compte alors 1400 habitants. L’église Saint-Louis n’est construite qu’en 1842.

 
Carte du régime allemand lorsque la commune était allemande.Le 25 octobre 1840 est une grande date pour Saint-Louis : la ligne de chemin de fer Mulhouse – Saint-Louis est inaugurée officiellement. L’accès à Bâle est achevé en 1845. L’avenir de Saint-Louis est alors assuré. Entre 1845 et 1850, la poste aux lettres adopte le chemin de fer comme nouveau moyen de transport pour le courrier. C’est la fin des malles-poste. Le 14 avril 1847, une autre grande victoire est remportée. Louis-Philippe Ier approuve, par ordonnance, le partage du territoire entre Village-Neuf, Saint-Louis et Huningue, qui avait déjà été projeté en 1845. Il met ainsi fin à un procès commencé en 1808. Saint-Louis a enfin un finage communal propre et se libère ainsi de sa tutelle financière, la dernière qu’exerçait encore Village-Neuf sur elle. En 1866, lors d’un nouveau recensement général, Saint-Louis est la commune la plus peuplée du canton avec 2546 habitants. Le commerce est très actif, mais l’agriculture tient encore une grande place dans l’économie de la bourgade. Le comice agricole, qui se tient le 9 septembre 1867 à Saint-Louis, réunit une trentaine de fermiers.

C’est sous le régime allemand, de 1870 à 1914, que Saint-Louis s’industrialise. L’établissement de grandes rubaneries bâloises, de tissages de soie, de fabriques de cigares, d’ateliers de construction métallique, de fabriques de produits alimentaires et chimiques, d’imprimeries, de cartonneries et d’ateliers de lithographie, sur la commune, provoque une affluence d’ouvriers venus de la campagne. Le bourg se transforme en ville qui va se doter du télégraphe, du téléphone public, de l’éclairage au gaz puis électrique, d’un réseau de distribution d’eau potable et d’un tramway électrique qui fut inaugurer le 1 mars 1900.


 Le XXe siècle
Saint-Louis vit son ’’âge d’or’’ avant les catastrophes des deux guerres. Suivant un plan d’urbanisme, on construit entre autres une église réformée, une synagogue, de nouvelles écoles, de très nombreux logements d’ouvriers, un abattoir et une prison. De grands hôtels et de grands magasins ouvrent leurs portes. Après une paralysie de quatre années durant la Grande Guerre, Saint-Louis redevient française en novembre 1918. En effet, la ville a été complètement isolée par un réseau barbelé et électrifié mis en place par le haut commandement militaire allemand. L’après-guerre est une période difficile. La pénurie de matières premières a provoqué le chômage. L’industrie doit se reconvertir et se tourner vers le marché français…

 
Carte du Troisième Reich lorsque l'Alsace-Lorraine était allemande.De 1920 à 1938, Saint-Louis, malgré la crise qui entraîne la fermeture des principales rubaneries, essaie de trouver un nouvel essor industriel grâce à la métallurgie. Une des préoccupations du maire Jules Wallart est le logement des ouvriers. En 1923 débutent les travaux de la cité jardin, qui va s’appeler quartier Wallart dès son achèvement. De grands bâtiments sont construits, notamment L’Hôtel de la Gare et le Grand Hôtel Pfiffer, dans un style très moderne pour l’époque, l’école Christian-Pfister, le pensionnat des Ursulines, aujourd’hui école de musique, et l’école du quartier. La ville se dote aussi d’un stade municipal et fait réaliser son monument aux morts par l’architecte François Riebert. En 1930, le budget communal dépasse pour la première fois deux millions de francs. Saint-Louis compte 8 629 habitants en 1936. De 1939 à 1944, c’est la période tragique de la Seconde Guerre mondiale. De septembre 1939 à septembre 1940, toute la population de la ville est évacuée à Lectoure et environs, dans le Gers. Au retour, l’Alsace est allemande. Saint-Louis subit l’occupation nazie. Le 20 novembre 1944, la ville est libérée du joug de l'occupation nazie. Le 1 mars 1953, la commune fusionne avec la commune de Bourgfelden. Puis c’est le Tour de France 1955 qui passe par Saint-Louis lors de l’étape Colmar-Zurich. Le 6 mars 1958, c’est la commune de La Chaussée, quartier Neuweg qui sera rattaché à la ville de Saint-Louis. Dans la même année, le 31 décembre, le tramway bâlois fut supprimé pour laisser place au bus du district.

Le 17 juin 1970, Saint-Louis inaugure l'Aéroport international Basel-Mulhouse-Freiburg où est présent le président de la République française Georges Pompidou et le président de la Confédération suisse Hans Peter Tschudi. En 1984, la ville organise sa première Foire du livre. En 1986, le 1er festival de spectacles courts Théatra. Quelques semaines plus tard, la Catastrophe de Schweizerhalle va contaminer le Rhin d'un mélange rougeâtre. L'incident sera appelé Tchernobâle en référence à Tchernobyl. En 1989, une première partie des travaux de restructuration du centre ville est achevée par l'inauguration de l'hôtel de ville par Jean Ueberschlag, récemment élu maire. Le 23 octobre 1993, la médiathèque est achevée et inauguré puis c’est l’achèvement de la Croisée des Lys, centre ville modernisé et piéton. En 1999, le théâtre de 504 places et le cinéma comptant 3 salles sont achevés, ainsi que le parking souterrain. Le 22 juillet 2000, la distillerie Fernet Branca ferme ses portes.


 XXIe siècle
Le 15 juin 2004, Jean Ueberschlag ouvre le Musée d'art contemporain Fernet Branca [3] dans les anciens locaux de la distillerie. Puis en 2007, deux attaques de chiens ont lieu en moins d'une semaine dans 2 lieux différents en France alors qu'une troisième, moins importante, a lieu à Saint-Louis dans la même semaine. Il s'agit d'un rotweiler qui a blessé le père du maître[4]. Le 16 juillet 2008 à 18h54, la sirène du système d'alerte chimique se fait entendre. Le centre d'incendie et de secours de la ville reçoit une centaine d'appels d'habitants inquiets. Il s'agit en fait d'une fausse alerte. Une mauvaise manipulation de la part des pompiers est à l'origine de l'alarme.

L'aéroport international Basel-Mulhouse, situé à deux de kilomètres au sud-ouest de la ville, est le 5e de France par le nombre de passagers et 2e pour le fret. Son trafic s'est stabilisé depuis 2007, oscillant autour de 4,2 millions de passagers annuels[15]. Toutefois, l'arrivée du TGV-Est a provoqué une baisse de 17,0% pour la liaison Paris - Bâle, le nombre de passagers s'établissant à 584 000 sur l'année 2007. Plus de cent destinations sont desservies, essentiellement en Europe. Une navette effectue la liaison avec la gare de Saint-Louis, en attendant la création d'une gare sur l'aéroport et l'arrivée du TGV.

Pour certains vols longs courriers, un service d'avions réguliers effectue la liaison avec l'Aéroport de Zurich qui est l'un des principaux hubs européens. La compagnie aérienne à bas prix EasyJet assure 51% du trafic régulier, soit 44% du trafic total à elle seule en 2006.

À part le Canal de Huningue (qui n'est pas navigable), Saint-Louis ne possède pas d'un réseau fluvial. On trouve quand même de petites rivières comme le Lertzbach, le Denschengraben ou l'Augraben.

Mais à l'est, la ville de Huningue se trouve au bord du Rhin. La ville possède une zone portuaire où on trouve le Port Rhénan appartenant à la Chambre de commerce et d'industrie Sud Alsace Mulhouse, tout près de locaux communaux de l'UNICEF[16]. C'est sur cette plateforme portuaire qu'avait été installé la Passerelle des Trois Pays avant le 12 novembre 2006, date de son déplacement vers son lieu actuel[17].

Le Réserve naturelle de la petite Camargue alsacienne : première réserve naturelle d'Alsace, créée en 1982, la petite Camargue alsacienne comptait alors 120 hectares classés. Le 26 juillet 2006, un nouveau décret protège à présent 904 hectares. La mosaïque de milieux composant la réserve comprend des dépressions humides, roselières et systèmes d'anciens bras du Rhin, prairies humides, pelouses sèches, prés de fauche, forêts alluviales, sources phréatiques...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Louis_(Haut-Rhin)

Récapitulatif de mon voyage dans l'est:

http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/11/04/recapitulatif-de-mon-voyage-dans-l-est-du-29-octobre-au-1-er.html#comments

 

Commentaires

  • Bonjour. Je suis l'auteur de ce texte (contributeur ludovicien de Wikipédia). Je ne suis pas là pour vous interdire la diffusion de ce texte. Tout au contraire, je suis entièrement d'accord et je vous remercie de faire connaître la ville.

  • Contente de vous connaître.

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