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L'Orient, de Delacroix à Matisse

 

Signature : Jean-François Lasnier - 25 juillet 2014
 
Paul Signac, Vue de Constantinople, La Corne d’Or, matin, 1907, huile sur toile, 73,7 x 92,5 cm (Marseille, Musée des Beaux Arts. Photo de Presse RMN)

Paul Signac, Vue de Constantinople, La Corne d’Or, matin, 1907, huile sur toile, 73,7 x 92,5 cm (Marseille, Musée des Beaux Arts. Photo de Presse RMN).

Le voyage de Delacroix au Maroc en 1832 apparaît rétrospectivement comme le moment inaugural de l’Orientalisme en peinture. Le peintre rapporte de ce séjour des impressions violentes et durables, dont son œuvre postérieure tire une partie de sa substance.

 

Plus de vingt ans après, découvrant sa Chasse aux lions, Théophile Gautier juge la toile « d'une couleur rutilante et si pleine de soleil qu'elle vous fait presque baisser les yeux ». Cet éblouissement de la lumière méditerranéenne, nombre d'artistes le recherchent, à la suite de Delacroix, à l'occasion de leur pèlerinage en Orient. Dans ce vaste territoire aux contours indistincts englobant aussi bien l'Espagne et la Grèce que la Syrie et le Maghreb, les romantiques Decamps, Chassériau et Fromentin précèdent les modernes Signac, Valtat, Marquet, Camoin, et, bien sûr, Matisse. « La révélation m'est venue de l'Orient », déclarait ce dernier. Ce qui lui fut révélé, c'est le pouvoir expressif de la couleur, exalté par l'intensité de la lumière. Parfois, celle-ci est telle qu'elle éteint la couleur, comme le remarquait Fromentin, qui voyait « l'avènement et le triomphe du gris. Tout est gris, depuis le gris froid des murailles jusqu'aux gris puissants et chauds des terrains et des végétations brûlées ».

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Infos pratiques

 
La couleur sous la lumière de l'Orient : de Delacroix à Matisse
 

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