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Marseille veut faire du Port antique(vu vendredi) la première salle du Musée d’histoire

  • Écrit par  David Coquille
  • lundi 7 mai 2018 11:04
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1- Préfiguration de l’accès au Musée d’histoire depuis la rue Henri-Barbusse avec la billetterie, l’ascenseur pour personnes à mobilité réduite et l’escalier en marbre blanc.  L’aménagement est en phase avec l’axe de la voie dallée romaine et de la Grand rue.2- Inauguré en 2009, l’accès par la rue Barbusse est resté à jamais fermé, obligeant les visiteurs à un itinéraire compliqué. Dix ans après, la porte devrait enfin s’ouvrir ! 3- Le bras de fer entre Gaston Defferre et André Malraux après la découverte en 1967 des vestiges donnera naissance à l’archéologie de sauvetage puis à l’archéologie préventive.  4- Des visites sont régulièrement organisées par le Musée d’Histoire de Marseille. Ici l’une d’elle avec pour éminent guide l’archéologue de la Ville, Manuel Moliner, conservateur du patrimoine en chef.1- Préfiguration de l’accès au Musée d’histoire depuis la rue Henri-Barbusse avec la billetterie, l’ascenseur pour personnes à mobilité réduite et l’escalier en marbre blanc. L’aménagement est en phase avec l’axe de la voie dallée romaine et de la Grand rue.2- Inauguré en 2009, l’accès par la rue Barbusse est resté à jamais fermé, obligeant les visiteurs à un itinéraire compliqué. Dix ans après, la porte devrait enfin s’ouvrir ! 3- Le bras de fer entre Gaston Defferre et André Malraux après la découverte en 1967 des vestiges donnera naissance à l’archéologie de sauvetage puis à l’archéologie préventive. 4- Des visites sont régulièrement organisées par le Musée d’Histoire de Marseille. Ici l’une d’elle avec pour éminent guide l’archéologue de la Ville, Manuel Moliner, conservateur du patrimoine en chef. L'utilisation de l'article, la reproduction, la diffusion est interdite - LMRS - (c) Copyright Journal La Marseillaise

RéaménagementL’appel d’offres est lancé pour sublimer ce site archéologique majeur en souffrance. Les vestiges millénaires seront restaurés, l’aménagement les rendra plus lisibles.

 

Cinquante ans après la mise au jour « des vestiges de la Bourse » dégagés en 1967, le site archéologique du Port antique de Marseille va devoir subir une année complète de requalification, de restauration, de mise en valeur paysagère. L’opération d’ampleur, coordonnée entre les services de la Ville et de la Drac, avec pour chef d’orchestre l’architecte du patrimoine Corrado de Giuli Morghen (Fabrica Traceorum), se prépare à rendre plus lisibles aux visiteurs ces témoignages exceptionnels des premiers temps de la colonie fondée par les Grecs venus de Phocée.

De restaurer aussi ceux qui ont beaucoup soufferts. « Exposées à l’air libre, aux pluies, aux remontées capillaires depuis le sol et à l’action plus réduite des sels solubles, les pierres du site ont pu développer des dégradations très importantes », a diagnostiqué une étude. Une surveillance archéologique étroite du site a été ajoutée à l’appel d’offres. Un soin très éloigné, faut-il le souligner, de ce qui prévaut sur la carrière antique et matricielle de la Corderie.

Un chantier à 2,2 millions d’euros

Site archéologique de tout premier ordre, le Port antique de Marseille est classé aux Monuments historiques depuis 1916 pour le mur dit de Crinas, et depuis 1972 pour l’immense parcelle de 3 000m², cœur vert qui renferme la totalité des vestiges très divers et d’interprétations complexes : les remparts, le bassin d’eau douce, l’aqueduc, la tour carrée, la tour penchée, la terrasse funéraire aux triglyphes, la corne du port, ses quais, son débarcadère. Sans compter ceux non révélés dans cette réserve archéologique qui n’a pas tout livré.

L’intention est de revaloriser ce site majeur de l’histoire de Marseille, de l’élever au rang de première salle du Musée d’Histoire de Marseille. Ainsi la voie puissamment dallée qui traverse le jardin devient l’axe piétonnier du musée enfin accessible par un escalier positionné rue Henri-Barbusse avec la billetterie et équipé d’un ascenseur pour personnes à mobilité réduite. Ce seuil correspond à la porte de la cité ouverte entre deux tours dans le rempart hellénistique du IIe siècle avant J.-C, à l’endroit supposé du siège de la cité par Jules César en 49 avant notre ère. Deux millénaires plus tard, l’appel d’offres est lancé pour un chantier d’une année qui débuterait le 14 mai. Coût prévisionnel : près de 2,2 millions d’euros que le conseil départemental subventionne à 47,5%, l'État à 19%, la Ville assumant le reste.

photos fabrica traceorum / DR / DCDavid Coquille

http://www.lamarseillaise.fr/culture/patrimoine/69829-faire-du-port-antique-la-premiere-salle-du-musee-d-histoire

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