Mon amour,
Tu ne m’en voudras pas, si je te dis que tu n’es pas le prince charmant dont je rêvais, parce que tu sais que je n’ai jamais rêvé d’un prince charmant à la cape de velours bordée d’hermine qui viendrait me chercher sur son cheval blanc comme celui de « Candy » ; il ressemblait bien au garçon de CM1 qui m’avait aidé à me relever dans la cour d’école quand j’étais en CE1 ou à celui de maternelle qui me valut la réputation d’être déjà trop portée sur la sucette ET les bonbons plutôt que celle d’être romantique « eau de rose. » Les nonnes chez lesquelles je suis restée sept ans m’ont donné le sens de l’exaltation, l’extase, le plaisir. Je fus une catholique ardente. J’aime toujours réfléchir sur les textes sacrés, prier.
Tu sais que j’avais un type d’homme, celui des premiers garçons dont je tombais amoureuse : les cheveuxbruns, un peu longs si possible. Il avait plutôt les yeux sombres comme Etienne DAHO mais je n’allais pas jusqu’à regarder ses chaussettes.
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