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L’impressionnisme : un mouvement décoratif ?

Les Mardis de L'Objet d'Art - la newsletter d'actualité hebdomadaire

LE COUP DE CŒUR DE LA RÉDACTION
 
Claude Monet, décoration non terminée, dit aussi Les Dindons, 1877
 
L’impressionnisme : un mouvement décoratif ?
 
« Ça a été le rêve de toute ma vie de peindre des murs », confiait au soir de son existence Edgar Degas au marchand Ambroise Vollard. Ce printemps, le musée de l’Orangerie retrace en une centaine d’œuvres l’histoire de cet intérêt méconnu que les peintres impressionnistes, soucieux de parer de beau la vie quotidienne, vouèrent à la « décoration ».
 
Afin d’en redéfinir le sens, Pissarro, Cézanne et Manet, Caillebotte, Renoir et Monet, explorèrent ainsi inlassablement, avec plus ou moins de succès, de nouveaux supports et des techniques inédites. Gloires du musée depuis 1927, les Nymphéas constituent à la fois le point de départ et la conclusion de cette réflexion : « On les raccorde généralement à ce qui vient ensuite, mais curieusement assez peu à ce qui les précède, confie Sylvie Patry, co-commissaire de l’exposition. Leur dimension décorative n’avait jamais été interrogée à la lumière de l’impressionnisme et du reste de l’œuvre de l’artiste. Monet, qui fut toute sa vie un peintre de chevalet réputé imperméable à ces problématiques, livre pourtant ici un vaste ensemble très tôt qualifié par lui de "grandes décorations". Toutes les tentatives et réflexions que nous détaillons dans l’exposition trouvent ici leur couronnement ». O.P.-M.
Jusqu’au 11 juillet 2022 au musée de l’Orangerie.
 
 
Claude Monet, décoration non terminée, dit aussi Les Dindons, 1877. Huile sur toile, 174 x 172,5 cm.
Paris, musée d’Orsay. Photo service de presse. © musée d’Orsay, dist. RMN – P. Schmidt
 
 
VIENT DE PARAÎTRE
 
L'OBJET D'ART HORS-SÉRIES N°157 - LE DÉCOR IMPRESSIONNISTE, AUX SOURCES DES NYMPHÉAS
 
 
LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE
 
Eugène Delacroix, Lionne prête à s’élancer, 1863
 
 
Eugène Delacroix, Lionne prête à s’élancer, 1863. Huile sur toile, 29,5 x 39 cm. Paris, musée du Louvre, dépôt au musée national Eugène-Delacroix. Photo service de presse. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
 
 
Delacroix : peintre de la nature ?
Delacroix, qui se revendiquait avant tout comme peintre d’histoire, peut-il être aussi tenu pour un peintre de la nature ? Et d’ailleurs, de quelle nature : les fleurs, les paysages, les animaux ? Claire Bessède, directrice du musée Delacroix, pose la question dans son exposition et le livre-catalogue des éditions Le Passage l’argumente et l’étoffe excellemment. Que Delacroix ait été sensible aux fleurs, on ne le voit que trop dans son merveilleux tableau Vase à la console, mais aussi dans son soin à remplir de fleurs son petit jardin parisien. Et son séjour à Nohant scella son amitié avec George Sand, tous deux communiant dans un réel amour de la nature et des fleurs sauvages. Quant aux paysages, quelques huiles montrent sa vraie sensibilité à leur égard. On sait qu’il fut aussi passionné par les tigres, les chevaux, les chats. En font foi d’extraordinaires tableaux, des lithographies et des dessins. Avec Barye, il se rendait fréquemment à la Ménagerie du Jardin des Plantes pour étudier les félins et il assistait aux séances de dissection afin de mieux les reproduire. Bien souvent, il mit ces études de la nature au service de tableaux d’histoire où l’on voit l’homme aux prises avec l’animal, dans de fougueuses Chasse aux lions, Chasse au tigre, aux accents rembranesques, ou encore dans son célèbre Giaour. Tel fut aussi le cas pour ses fresques à la Galerie d’Apollon du Louvre ou à l’Hôtel de Ville de Paris, dont l’exposition présente ses esquisses dans lesquelles il a introduit des paysages et des animaux. F. de la M.
Jusqu’au 27 juin 2022 au musée national Eugène-Delacroix.
 
Christian Bérard, Autoportrait, 1932
 
Bérard en pleine lumière
 
Le Palais Lumière remet sous le feu des projecteurs Christian Bérard (1902-1949), qui n’avait pas fait l’objet d’une grande rétrospective depuis quarante ans. Formé à l’Académie Ranson, cet artiste aux talents multiples est très tôt attiré par le monde du théâtre et s’illustre dès les années 1930 comme décorateur, costumier, dessinateur de mode et illustrateur. L’exposition explore avec brio l’œuvre de ce créateur aussi bohème que mondain, mais également sa vie tourmentée, théâtrale, voire dramatique. C’est dans ses autoportraits peints que la coqueluche du Tout-Paris révèle ses inquiétudes et sa mélancolie.
 
À travers les maquettes de décors, costumes, croquis de mode et illustrations, le parcours dévoile ses collaborations fructueuses avec Roland Petit, Louis Jouvet et Jean Cocteau (qui lui dédiera son film Orphée en 1950), son travail pour Harper’s Bazaar, ou encore son rôle de conseiller auprès de Christian Dior et Elsa Schiaparelli. M.E.-B.
Jusqu’au 22 mai 2022 au Palais Lumière d’Évian.
 
 
Christian Bérard, Autoportrait, 1932. Huile sur toile, 74 x 58 cm. Photo service de presse. © Photo Jean Hugo. Fonds Jean Hugo
 
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INVITATIONS VERNISSAGE
 
Affiche des Journées européennes du patrimoine
 
PHARAON DES DEUX TERRES
L'épopée africaine des rois de Napata

du 28 avril au 25 juillet 2022
au musée du Louvr
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Au 8e siècle av. J.-C., en Nubie, un royaume s’organise autour de sa capitale Napata. Vers 730 av. J.-C., le souverain Piânkhi entreprend de conquérir l’Égypte et inaugure la dynastie des pharaons koushites. Ses successeurs, pharaons de la 25e dynastie, régneront durant plus de cinquante ans sur un royaume s’étendant du Delta du Nil jusqu’au confluent du Nil Blanc et du Nil Bleu. Le plus connu d’entre eux est sans conteste Taharqa...
 
Vos magazines Archéologia et L'Objet d'Art ont le plaisir de convier 15 lecteurs au vernissage de l'exposition qui se déroulera mardi 26 avril à partir de 17h au musée du Louvre, hall Napoléon.

Pour tenter votre chance, répondez correctement à la question suivante :
Dans quel pays actuel se trouve le royaume de Napata ? Envoyez votre réponse avant mercredi soir à newsletter@estampille-objetdart.com. Les 15 gagnants seront contactés par email par le musée du Louvre.
 
 
PATRIMOINE
 
Affiche des Journées européennes du patrimoine
 
Les Journées européennes du patrimoine
 
Du 28 mars au 3 avril, se tiendra la 16e édition des Journées européennes du patrimoine (JEMA), avec pour la première fois une région française (Grand-Est) et un pays d’Europe (Allemagne) en vedettes. Près de 6 000 événements seront programmés partout en France et en Europe dans les ateliers, établissements de formation, entreprises du patrimoine vivant (EPV), musées et monuments, autour du thème « Nos mains à l’unisson ».
 
Coordonnée par l’Institut national des métiers d’art (INMA), la manifestation mettra à l’honneur céramistes, couturiers, designers, restaurateurs-conservateurs, luthiers, plumassiers et, plus particulièrement en cette année internationale du verre, les artisans verriers, vitraillistes, souffleurs de verre et graveurs. Le musée des Beaux-Arts de Nancy accueillera ainsi l’exposition « Verre – 30 ans d’innovation au CERFAV », tandis que les gares de Strasbourg, Nancy et Troyes inviteront le public à rencontrer 7 artisans du Grand-Est à travers un grand reportage photographique. F.L.-C.
Pour connaître les détails pratiques et la programmation complète, c’est par ici.
 
 
LE COIN LECTURE
 
Couverture du livre Le Chant du bison
 

 

Le Chant du bison
 
Il fut un temps où deux espèces humaines coexistaient sur terre : Homo sapiens et Néandertaliens. Que s’est-il passé pour que l’une d’elles disparaisse ? Chat-Huant est encore jeune lorsqu’il voit arriver dans sa grotte celui que l’on surnomme l’Errant, que tout le monde craint et respecte. La solitude du petit garçon et son intelligence poussent le grand homme à l’emmener avec lui dans son long périple. Un voyage initiatique commence alors pour le jeune Homo sapiens, qui découvre de nouvelles contrées, de nouveaux horizons, de nouveaux clans, leur art, le pouvoir des femmes… Il va aussi s’approcher de la vallée des Premiers Hommes où vivent Terre d’Ombre et les Néandertaliens. Mais alors que les Lunes de glace deviennent de plus en plus rudes, alors que chaque nuit est une occasion de mourir, Chat-Huant et Terre d’Ombre comprennent qu’ils ne vont pas avoir d’autre choix que celui de s’affronter pour tenter de survivre.
Antonio Pérez Henares, Le Chant du bison, éditions Hervé Chopin, 496 p., 22 €.
 

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