Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Série d'été Rapports textuels : Edgar Allan Poe et Charles Baudelaire, une fièvre noire
Histoires de liens particuliers entre auteurs et traducteurs (1/6). Aujourd’hui, le poète français fit découvrir le romancier américain qu’il admirait mais lui fit une réputation d’auteur maudit.

Au marché du cauchemar, Edgar Allan Poe n’était pas n’importe quel camelot. Né en 1809 à Boston, l’écrivain moustachu a acquis la postérité en posant les fondations de la littérature de genre, polar, science-fiction, roman à clé, du Double Assassinat dans la rue Morgue au Masque de la mort rouge. En France, ce pionnier a d’abord été traduit sous le manteau, ou plutôt pillé, sans mention de son nom, «adaptations», disait-on pudiquement à l’époque, avant d’attirer l’attention de Charles Baudelaire. Le poète admirait son style vif et «serré comme les mailles d’une armure» (1). Envoûté, il en a fait la réclame partout, comme en mission, lui consacrant plusieurs articles et traduisant en français 43 de ses nouvelles, à commencer par Révélation magnétique, publiée en 1848 dans la Liberté de penser.
Poe et le poète. La fièvre dura dix-sept ans. Baudel
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