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Série d'été Rapports textuels : Edgar Allan Poe et Charles Baudelaire, une fièvre noire

Histoires de liens particuliers entre auteurs et traducteurs (1/6). Aujourd’hui, le poète français fit découvrir le romancier américain qu’il admirait mais lui fit une réputation d’auteur maudit.

Histoires de liens particuliers entre auteurs et traducteurs (1/6). Aujourd’hui, le poète français fit découvrir le romancier américain qu’il admirait mais lui fit une réputation d’auteur maudit.
L'écrivain américain Edgar Allan Poe (1809-1849).
L'écrivain américain Edgar Allan Poe (1809-1849). (Universal History Archive/Getty Images)
publié le 18 juillet 2025 à 11h44
 
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Au marché du cauchemar, Edgar Allan Poe n’était pas n’importe quel camelot. Né en 1809 à Boston, l’écrivain moustachu a acquis la postérité en posant les fondations de la littérature de genre, polar, science-fiction, roman à clé, du Double Assassinat dans la rue Morgue au Masque de la mort rouge. En France, ce pionnier a d’abord été traduit sous le manteau, ou plutôt pillé, sans mention de son nom, «adaptations», disait-on pudiquement à l’époque, avant d’attirer l’attention de Charles Baudelaire. Le poète admirait son style vif et «serré comme les mailles d’une armure» (1). Envoûté, il en a fait la réclame partout, comme en mission, lui consacrant plusieurs articles et traduisant en français 43 de ses nouvelles, à commencer par Révélation magnétique, publiée en 1848 dans la Liberté de penser.

Poe et le poète. La fièvre dura dix-sept ans. Baudel

 
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