Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Comme tous les vendredis, je lis la presse papier
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À l’exception des présidentielles américaines, dont le feuilleton passionne les Français, les élections des présidents étrangers suscitent peu d’intérêt en France. C’est un tort. Au moment où les relations se sont globalisées, leurs résultats peuvent avoir des conséquences sur la diplomatie, l’économie, la coopération scientifique… comme sur la culture. Ainsi de l’élection, le 20 mars dernier, de Patrice Talon face au Franco-Béninois Lionel Zinsou à la présidence du Bénin. Qui l’a suivie ? Au Musée du quai Branly-Jacques Chirac, on l’a assurément scrutée avec attention. Non pas seulement en raison de l’amitié qui unit l’institution au candidat malheureux – collectionneur d’arts africains, Lionel Zinsou préside la Société des amis du musée depuis 2014 –, mais parce qu’une demande de restitution des æuvres sorties de la région pendant la colonisation française pend comme une épée de Damoclès au-dessus du ...
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N° 75 - mars 2014 - 9,50 €
ISSN : 0998-8041
C’était une promesse des avant-gardes, écrite dans leurs manifestes (ceux du futurisme ou du surréalisme, par exemple) et annoncée dans leurs enseignements (au Bauhaus notamment) : l’art peut se nicher partout, dans nos maisons, dans nos vies et même dans nos villes, à condition de savoir le dénicher. Cela n’a pas échappé à Brassaï qui, dès 1932, photographie au gré de ses flâneries les graffitis qu’il découvre sur les murs des rues. Il les a photographiés jusqu’à la parution de son livre Graffiti, en 1960. À cette époque, beaucoup d’artistes ont déjà quitté leur atelier pour travailler dans la rue, leur nouveau terrain de jeu. Raymond Hains, Jacques Villeglé et Mimmo Rotella, par exemple, y sont descendus non pas, comme le poétisait Breton, « pour tirer au hasard », mais pour extraire les affiches lacérées sur les palissades et révéler au monde leur beauté cachée. Ernest Pignon-Ernest décide quant à lui de faire de la rue le théâtre ...