Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'aime les cinémas de Lyon (et de St Etienne)
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J'EN AI ACHETé UN AUTRE PAR ERREUR QUE JéAI SANS DOUTE DéJà
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10 euros le catalogue à 50 euros
dans ma librairie d'art préférée où je ne peux plus acheter comme avant...
A cette époque, Lyon entame une mutation qui l’a transformée en deux siècles en une agglomération repoussant ses limites loin de son centre originel. L’histoire des immigrants italiens est intimement liée au développement de cette capitale régionale qui demande une main d’œuvre toujours plus importante dont une partie, croissante au fil des décennies, est recrutée hors des frontières et particulièrement en Italie.
Migrants saisonniers ou paysans fuyant la misère, réfugiés des révolutions du 19e siècle ou antifascistes de l’entre-deux-guerres, artisans ou saltimbanques, ouvriers du bâtiment ou ouvrières du textile, originaires du sud ou du nord de l’Italie, chacun est arrivé avec son histoire et ses motivations propres.
Venus travailler comme plâtriers, mosaïstes, ferblantiers, verriers, musiciens et le plus souvent comme simples ouvriers ou ouvrières d’usine, les Italiens ont marqué de nombreux quartiers de leur présence. Des entreprises et des commerces italiens se sont peu à peu développés, des associations ont vu le jour qui ont permis à ces déracinés de préserver en partie les relations sociales de leur pays d’origine.
Qui étaient ces Italiens et quelle a été leur vie ? Depuis leur départ du pays natal, comment ont-ils peu à peu trouvé une place dans la cité? Quelle mémoire de cette immigration aujourd’hui ?
Tous ces parcours individuels d’hommes et de femmes forment une histoire collective qui se fond dans celle de l’agglomération lyonnaise, composante de la diversité culturelle et sociale de ce territoire.
Le
Ralph Rugoff nouveau commissaire de la Biennale 2015 © DR
La Biennale d’art contemporain de Lyon vient de s’achever avec 2000 visiteurs de plus qu’en 2011. Déjà, Thierry Raspail, directeur de l’événement, prépare la prochaine de 2015 et a confié le commissariat à un Américain : Ralph Rugoff qui est directeur de la Hayward Gallery de Southbank à Londres depuis 2006.
Après ses 3 premières Biennales d’art contemporain de Lyon, Thierry Raspail ouvre une nouvelle trilogie 2015-2019 autour du mot « moderne ». En 2013, Gunnar Kvaran avait travaillé autour de la narration. En 2015, Ralph Rugoff présentera du 10 septembre au 3 janvier 2016 sa vision du mot « moderne » et toutes ses évocations et représentations.
Vive le Confort Moderne !
Exposition du 12 octobre 2013 au 14 décembre 2014
Au lendemain de la Grande Guerre, tout est à faire : reconstruire, aménager, renouveler l’équipement archaïque des foyers. L’amélioration du pouvoir d’achat des familles, la généralisation du crédit, le génie créatif des industriels et les réclames publicitaires jouant déjà sur tous les registres de la séduction, promettent aux néo-citadins un monde nouveau.
Ainsi s’amorce une véritable révolution du quotidien : suces-poussière, douches à air chaud, machines lavantes ou armoires réfrigérantes allègent les corvées des ménagères. Dans cette dynamique, l’objet domestique offre ainsi la clef ouvrant les portes d’un monde meilleur où le vivre-mieux est à la portée de tous.
Cette période des années 20-40 devient l’antichambre de la société de consommation. Les objets dessinés et manufacturés en série pour le plus grand nombre, sont déjà pensés pour être remplacés au plus vite par des nouveautés encore plus désirables...
Cette exposition, ainsi que tous les rendez-vous culturels, éducatifs et festifs qui l’accompagnent, vous invite à un voyage inédit, pour saisir comment cette infernale stratégie du désir, fabriqua les Temps Modernes.
Informations et réservation au 04.78.75.16.75.
Seule une voyelle sépare en effet Lyon de Léon et depuis plus d'un siècle les deux sont unis sous le régime de la communauté des sons et des mets. Régime n'est peut-être pas le mot juste dans cette cité où la diète locale se décline en gras-double...
JP GenéLa ville aux 2 000 restaurants abrite une culture gastronomique vivace. Si la figure tutélaire de Paul Bocuse en impose toujours, de nombreux chefs sortent des sentiers battus, bousculant la tradition et les papilles.
Boris CoridianChaque week-end, sur les quais de Saône, Saint-Antoine s'éveille. Châtaignes d'Ardèche, volailles de Bresse ou myriades de saucissons, les produits locaux foisonnent. Un univers qui a inspiré le photographe Lorenzo Vitturi, adepte des compositions artistiques et alimentaires.
Boris CoridianMots clés : Café Comptoir Abel, Lyon, Paul Bocuse, Institut Paul-Bocuse
Durand-Souffland, Stéphane
29/11/2013 | Mise à jour : 16:48
Publié le 18/07 à 17:54
"La fuite en Egypte", tableau de Nicolas Poussin, a été racheté par l'Etat et ira rejoindre les collections lyonnaises.
Des négociations étaient en cours depuis plusieurs mois en vue de l'acquisition par l'Etat et la Ville de Lyon de ce tableau classé "trésor national". L'oeuvre sera donc acquise par l'Etat pour le musée du Louvre et rejoindra, par dépôt, les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon d'ici le début de l'année 2008. Une opération de mécénat rare...
Mais pourquoi mettre en dépôt cette oeuvre à Lyon ? Tout simplement car le tableau est historiquement lié à la région et notamment à la ville. En effet, Jacques Sérisier, un contemporain de Poussin qui fut le premier collectionneur du tableau et qui en fut aussi très probablement le commanditaire, est originaire de Lyon.
La trace du tableau s'est perdue vers 1713 jusqu'à ce qu'il reparaisse en vente publique en 1986, comme copie d'atelier d'abord, authentifié ensuite en 1994 comme de la main de Poussin. Le tableau, déclaré il y a trois ans "trésor national", ne pouvait quitter le territoire jusqu'au 11 février dernier, date de l'expiration de cette interdiction. C'est à cette date que tous ce sont engagés dans une course contre la montre pour conserver le tableau. Le revoici à Lyon, la boucle est donc bouclée.
Cet achat permet également à l'oeuvre de rester en France et de contribuer ainsi "à élargir le rayonnement d'une des collections les plus importantes d'Europe pour la peinture française du XVIIe siècle" selon le communiqué de presse du ministère de la Culture. Cet achat est une opération de mécénat remarquable qui permet d'enrichir les collections françaises. C'est grâce à l'entente et à l'union du musée des Beaux-Arts de Lyon et du musée du Louvre que l'achat a pu aboutir. Il aura également fallu l'aide de 18 mécènes, entreprises ou donateurs privés pour que l'oeuvre puisse rejoindre les collections françaises.
En effet le prix du tableau avait été fixé par le propriétaire "à la hauteur d'une oeuvre qui, de l'aveu de tous, est d'une exceptionnelle qualité". 17 millions d'euros, c'est la somme qu'il aura fallu récolter pour que le public lyonnais puisse admirer ce tableau datant de la fin de 1657-1658, soit la dernière période de l'artiste.
Source: http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/32856622-fr.php
Nombre de compositions estudiantines puiseraient leur inspiration sur Internet. Un peu trop au goût des enseignants. Aussi, 12 établissements supérieurs de l'Académie de Lyon, dont les écoles d'ingénieurs l'Isara, l'Insa, et l'université catholique de Lyon vont s'équiper du logiciel de recherche de plagiat, Compilatio.net. Au total, les copies de plus de 100 000 étudiants vont être placées sous surveillance.
D'après une enquête réalisée par Six Degrés, le fournisseur de compilatio.net, et l'éditeur d'analyses de données Sphinx Developpement auprès de 120 professeurs et de 1 200 étudiants de l'université de Lyon, la Toile mondiale est la première source de documentation pour les travaux universitaires. Et ce, devant les bibliothèques. Internet représente 65 % des ressources utilisées par les élèves de ces établissements supérieurs. Souvent, la documentation en ligne devient plagiat puisque 79,5 % des étudiants déclarent avoir recours au copier-coller, sans indiquer la source des citations. Un fait confirmé par les enseignants puisqu'ils confirment à 90 % avoir déjà été confrontés à ce phénomène.
« La plupart d'entre nous se doutaient que cette pratique était élevée, mais nous avions du mal à la quantifier. De temps en temps nous prenions un étudiant la main dans le sac, quand le changement de style dans la copie était trop brutal, ou quand le devoir était d'un niveau supérieur à celui de l'élève », commente Alain Gay, professeur d'informatique à l'Isara.
Inculquer de bonnes pratiques aux élèves
L'étude a permis au corps enseignant de mesurer l'ampleur du phénomène. Au sein de l'école d'ingénieurs, les élèves ne précisent pas l'origine d'une citation sur quatre. Pire, 8 % d'entre eux affirment avoir déjà acheté des travaux clés en main sur le Web.
Les étudiants indiquent emprunter à Internet par « facilité » et « manque de temps » dans les travaux peu importants. En revanche, le copier-coller serait peu utilisé pour les rapports majeurs comme le rapport de fin d'études.
Le corps enseignant de l'Isara ne souhaite pas que Compilatio.net soit perçu par élèves comme un outil pour les traquer. Il espère plutôt leur inculquer les bonnes pratiques de la documentation, avec la mise entre guillemets et l'indication de la source de toute citation.
« Néanmoins, l'implémentation de cet outil devrait avoir un effet dissuasif, convient Alain Gay. Il est trop tôt pour dire quelles seront les conséquences pour un élève pris sur le fait. Dans le cadre de la commission pédagogique, un groupe de travail consacré au plagiat doit définir une règle écrite et pourquoi pas mettre en place des sanctions. »
Reste que pour contourner Compilatio.net, les étudiants pourront faire appel à un autre logiciel de Six Degrés : l e pompotron, une application pour vérifier que toutes les sources sont bien spécifiées. D'ici à ce que certains y voient une manière de pomper astucieusement...
http://www.01net.com/editorial/360119/l-universite-de-lyon-traque-les-etudiants-plagiaires/Photo perso
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LEMONDE.FR | 19.03.10 | 12h22 • Mis à jour le 19.03.10 | 14h35
Pour la première fois depuis 2004 et l'AS Monaco, il y aura un club français en demi-finale de la Ligue des champions. Le sort a en effet désigné un quart de finale franco-français avec un choc fratricide entre l'Olympique lyonnais et les Girondins de Bordeaux. Le champion de France en titre aura la chance de recevoir au match retour.
En demi-finale, le vainqueur de cet affrontement rencontrera le Bayern Munich ou Manchester United. Les deux autres quarts de finale opposent l'Inter Milan au CSKA Moscou et Arsenal au FC Barcelone, tenant du titre. Les matches aller se joueront les 30 et 31 mars, les matches retour les 6 et 7 avril. C'est la première fois que deux clubs de L1 s'affrontent en Ligue des champions. Lyonnais et Bordelais vont par conséquent se croiser à trois reprises en moins de trois semaines puisque le match retour de championnat est prévu le 17 mars à Chaban-Delmas. A l'aller, les Girondins s'étaient imposés à Gerland par 1-0 sur un but de Chamakh.
LES FINALES DE 1999 ET 2006
Le champion de France bordelais, qui recevra au match retour, partira donc avec un léger avantage psychologique, mais les Lyonnais ont montré, en écartant le Real Madrid de Ronaldo et Kaka, qu'ils étaient désormais capables des plus grands exploits en Coupe d'Europe. "C'est très particulier, a reconnu Jean-Michel Aulas, le président lyonnais. "La Champions League avec ses vertus européennes ne laissait pas présager un duel franco-français. Mais cela veut dire qu'il y aura un club français en demi-finale. Ce sera aussi l'affrontement entre le champion en titre et le champion de la saison d'avant." Sentiment mitigé également pour Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux. "C'est un match que l'on souhaite amical et convivial entre deux équipes qui se respectent", a-t-il déclaré.
Laurent Blanc n'a pas caché sa déception tout en pointant aussi des avantage à cette confrontation franco-française. "Il y avait six équipes qui souhaitaient à mon avis tomber contre Bordeaux. Lyon prend Bordeaux, j'aurais préféré tomber sur un autre club. Après, on accepte le tirage et on se dit que le coup sera jouable... Comme doit se le dire l'Olympique lyonnais", a-t-il dit en conférence de presse. "Barcelone était pour moi l'épouvantail de la compétition et on l'a évité." Les choses deviendront autrement plus compliquées en demi-finales puisque le vainqueur de cet affrontement franco-français pourrait croiser la route du Manchester United de Wayne Rooney, qui partira favori face au Bayern Munich de Ribéry et Robben. Mais le club français survivant aura la chance de recevoir au retour en demi-finales.
Ce Bayern-Manchester aura d'ailleurs un parfum de revanche pour les Bavarois, qui restent encore marqués par le terrible dénouement de la finale de la C1 en 1999 et les deux buts inscrits par les Red Devils dans les arrêts de jeu (2-1). Mais le choc des quarts opposera Barcelone à Arsenal. Le champion d'Europe devra être à la hauteur de sa réputation pour éviter la sortie de route contre des Gunners en pleine forme. Arsène Wenger, qui n'a jamais digéré la finale perdue contre les Catalans (2-1) en 2006, devra simplement espérer que les blessures à répétition qui ont touché son club sont désormais de l'histoire ancienne. Ce sera également un match spécial pour Thierry Henry, ex-idole d'Arsenal et désormais sous tunique blaugrana.
Quarts de finale
Lyon - Bordeaux
Bayern Munich - Manchester United
Arsenal - Barcelone
Inter Milan - CSKA Moscou
Matches aller les 30/31 mars, matches retour les 6/7 avril
Demi-finales
Bayern Munich/Manchester United - Lyon/Bordeaux
Inter Milan/CSKA Moscou - Arsenal/Barcelone
Matches aller les 20/21 avril, matches retour les 27/28 avril
Benfica Lisbonne-Liverpool constituera le choc des quarts de finale de l'Europa League, qui proposent également une confrontation espagnole entre Valence et l'Atletico Madrid, après le tirage au sort qui a eu lieu vendredi à Nyon, siège de l'UEFA.
Quarts de finale (matches aller 1er avril, retour 8 avril):
Benfica Lisbonne (POR) - Liverpool (ENG)
FC Valence (ESP) - Atletico Madrid (ESP)
Fulham (ENG) - Wolfsburg (GER)
Hambourg SV (GER) - Standard de Liège (BEL)
Demi-finales (matches allers 22 avril, retours 29 avril):
Hambourg SV ou Standard de Liège - Fulham ou Wolfsburg FC
Valence ou Atletico Madrid - Benfica Lisbonne ou Liverpool
INAUGURATION - C’est sans doute l’espace public emblématique du nouveau quartier de la Confluence, ce morceau de ville (150 ha à terme) conçu comme un extension du centre de Lyon, au sud de la Presqu’île. La place nautique est inaugurée aujourd’hui et sera l’attraction principale d’un week-end de festivités. Cet « espace public majeur » aussi vaste que la place Bellecour, comporte un bassin de 2 ha bordé de larges quais offerts à la promenade jusqu’aux rives de Saône. L’idée, un temps évoquée, d’installer un port de plaisance, est tombée à l’eau. Mais il y flottera sans doute comme un parfum de station balnéaire…
http://www.libelyon.fr/info/2010/06/lyon-prend-un-petit-air-de-station-baln%C3%A9aire.html
CULTURE - Le festival les Nuits de Fourvière voulait des têtes d’affiche pour remplir les arènes de son petit théâtre antique en surplomb de Lyon. Alors le metteur en scène Emmanuel Meirieu est allé en chercher, pour donner voix aux quatre personnages de son adaptation théâtrale du roman de Russel Banks, De beaux lendemains. Mais toutes n’ont pas joué le jeu. Nicole Garcia et Richard Berry n’ont pas pris la peine d’apprendre leur texte, et ont refusé d’être dirigés, déséquilibrant totalement le spectacle par leurs caprices de stars. Des spectateurs, choqués par tant de désinvolture, criaient au scandale. Pendant quatre soirs, le superbe plateau de Fourvière a livré un exemple éclatant et grotesque des limites du star-système…
« C’est Nicole Garcia ! » A l’entrée de la comédienne sur le plateau de l’Odéon de Fourvière, des chuchotements s’élèvent dans les rangs du public. L’effet « tête d’affiche » marche à plein régime. La preuve : les mille places du théâtre antique sont pleines, comme lors des trois autres représentations.
Impossible de ne pas reconnaître la célèbre comédienne. Elle est d’ailleurs habillée en Nicole Garcia, puisqu’elle a refusé de porter le costume qu’avait prévu le metteur en scène. Tout le long de son monologue, elle restera Nicole Garcia, avec sa voix rocailleuse, récitative. Elle n’incarnera jamais Dolorès Driscoll, la conductrice de bus scolaire qui, voulant éviter un chien, précipita son véhicule dans une gravière gelée et tua 14 enfants d’un village de l’Etat de New-York. Son texte à la main, elle s’y plonge régulièrement, empêchant la magie théâtrale d’opérer. Pourtant, Nicole Garcia a parfois des trémolos dans la voix et lève des yeux presque embués de larmes. Mais pas trop, parce que sinon, après, ça brouille la lecture. Sans peur du ridicule, elle arrête les trémolos, replonge dans son papier, puis les reprend.
Richard Berry, lui, ne fait même pas cet effort de paraître touché. Et ce n’est pas plus mal. Car il assume plutôt bien le côté touriste en scène. Il mettrait sans doute volontiers les mains dans les poches s’il n’en avait besoin pour tenir son texte. Et puis finalement, ce détachement colle pas si mal avec son personnage. Il est Billy Ansel, le père de jumeaux morts dans l’accident, un type blasé, cassé par la mort de sa femme et ses enfants, plus vraiment dans la vie. Même les yeux rivés à son papier, il parvient à être en partie dans son personnage dont il a accepté, lui, d’endosser la moitié du costume…
Puis Hippolyte Girardot s’avance. Enfin non, pas lui, Mitchell Stephens, ténor du barreau new-yorkais venu convaincre les parents en deuil de plaider la négligence pour faire raquer la collectivité. Il adopte d’emblée la posture du rapace, de l’homme révolté, celui qui défend les victimes parce qu’il refuse d’en être, même s’il est, en privé, la proie d’un odieux chantage affectif. Hippolyte Girardot a bossé, il connaît son texte et en fait passer les subtilités et les roueries, les ressorts intimes et les tensions dramatiques. Avec lui, on est enfin dans le théâtre. La pièce prend une épaisseur dramatique rehaussée par la belle scénographie de Seymour Laval, une immense nappe de neige gelée à flanc de précipice.
La qualité du spectacle, gâchée en première partie par la désinvolture des stars, va crescendo. Vient enfin le plus beau monologue, celui de Nicole Burnell, la seule enfant rescapée, le corps brisé. Il est porté avec profondeur et grâce par une jeune actrice prometteuse. Encore épargnée par les ravages du star-system, Judith Chemla éclipse et surclasse haut la main les têtes d’affiche. Elle n’est pas là pour cachetonner, mais pour vibrer, avec intelligence, sensibilité et malice. Elle clôt le spectacle avec une vitalité et un engagement dramatique qui emportent le public.
Initialement, le spectacle devait s’achever sur un second monologue de Nicole Garcia. Le jour de la première, lassé de ne pouvoir diriger l’actrice, le metteur en scène l’a supprimé. La comédienne a menacé de quitter le spectacle. Ses agents ont débarqué de Paris dans l’après-midi pour négocier à la Villa Florentine, le plus bel hôtel de Lyon où sont logés les « personnalités » du festival. Le contrat ne pouvait être rompu, elle est finalement restée. Dès avant la première du spectacle, le metteur en scène Emmanuel Meirieu et ses têtes d’affiche ne s’adressaient plus la parole.
Vices et vertus du star-système : ceux là même qui, sur leur nom, ont sans doute permis à Emmanuel Meirieu d’attirer près de 3 800 spectateurs à la découverte de son travail l’ont en partie gâché.
Anne-Caroline Jambaud
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La décision de construire un nouvel aéroport est prise à la fin des années 1960, afin de pallier la saturation progressive de l'aéroport de Lyon-Bron. En effet, celui-ci, situé en milieu urbain, ne possédait pas de possibilité d'extension, et ses pistes trop courtes étaient inadaptées à l'accueil de vols long-courrier. Par ailleurs, la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon souhaitait de doter la région Rhône-Alpes d'un aéroport à la mesure de son développement et de ses ambitions internationales.
http://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9roport_Lyon-Saint-Exup%C3%A9ry
Le plus ancien théâtre antique gallo-romain de France domine la majorité de la ville de Lyon.
Le grand théâtre antique mesure 108 mètres de diamètre et peu contenir environ 11000 spectateurs. De nombreuses manifestations s'y déroulent toute l'année dont les célèbres "Nuits de Fourvière" qui commencent début juin.
L’Odéon gallo-romain de Lyon fut construit au début du IIe siècle. Il mesure 73 mètres de diamètre pour une capacité d’environ 3000 places. Cet édifice accueillait principalement des spectacles de musique et aux conférences.
L'épaisseur des murs laisse penser qu'un toit devait couvrir l'ensemble des gradins.
http://www.visitelyon.fr/fourviere/theatre,gallo-romain.php
On y accède à pied ou en funiculaire.
le 26 mai 2009
où j'étais invitée par la compagnie Simaka(merci à Marie Cotignon, l'administratrice) à exposer mes livres mais:
- je n'avais pas reçu mes derniers livres
- mes livres sont plutôt pour adultes alors que le public était plutôt enfantin
mais:
- des rencontres sympa
- un joli panorama sur Lyon que j'ai pu faire partager à mon mari
- un rafraîchissement à la brasserie Georges:
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/05/27/lyon-le-26-mai-2009-brasserie-georges.html
avant de reprendre la route des départs en vacances... mais pour rentrer chez nous...
Cf. autres notes sur le quartier de la Croix-Rousse:
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/09/11/534x0/4752892_7_3f08_installation-de-nina-beier-au-musee-d-art_51d2ba64cb00b47730d122187634ea33.jpg
Installation de Nina Beier, au Musée d'art contemporain de Lyon. BRUNO AMSELLEM/DIVERGENCE POUR "LE MONDE"LE MONDE | 11.09.2015 à 10h57 • Mis à jour le 11.09.2015 à 12h52 | Par Harry Bellet
Pour Gérard Collomb, maire (PS) de Lyon, la Biennale d’art contemporain est une bénédiction : « Elle apporte beaucoup de visiteurs, donc, du point de vue économique, c’est important. Mais moins que l’image qu’ils gardent de la ville lorsqu’ils en sont repartis : celle d’une cité qui va de l’avant. » Lyon n’avait pas, en effet, c’est le moins qu’on puisse dire, une image avant-gardiste. En treize éditions, la Biennale a changé cela. Elle a désormais sa place parmi les meilleurs événements d’un monde de l’art pourtant saturé : bon an mal an, il y a entre 160 et 200 manifestations du même genre.
Sa place, car plutôt que de lutter contre la concurrence des autres biennales, celle de Lyon a eu l’intelligence de regrouper certaines d’entre elles en réseau. Elles sont dix, cette année, à participer à l’invitation hors les murs, ou transfrontières, qui leur est faite à Villeurbanne, de celle de Dakar à celle de Thessalonique, en passant par Gwanju, La Havane, Sharjah, et on en oublie : des regards différents, des arts autres, mais aussi dix artistes français qui seront ensuite invités ici où là, à Singapour pour l’édition de 2015. Une manière originale, car plurielle, de découvrir des jeunes talents.
Sa place, parce que contrairement à d’autres, elle n’est pas réservée à quelques happy few, de retour d’Istanbul, en partance pour Göteborg, pour ne citer que deux biennales...
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/09/11/534x0/4753084_7_02b6_visuel-de-rendez-vous-la-vitrine-offerte-aux_1590081c852677b34630048a3d3f0ce8.jpg
Visuel de Rendez-Vous, la vitrine offerte aux jeunes artistes dans le cadre de la Biennale de Lyon avec l’Institut d’art contemporain. BIENNALE DE LYONLE MONDE | 11.09.2015 à 12h30 • Mis à jour le 11.09.2015 à 13h33 | Par Emmanuelle Lequeux (à Lyon)