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  • Tillinac : «Le bonheur d'être français»

    L'auteur du Dictionnaire amoureux de la France s'est plongé dans notre album de famille. Pour Le Figaro Magazine, il brosse le portrait de Français en proie aux difficultés, mais plus que jamais attachés à leur pays. Et réconciliés avec leur histoire.

    Les Français aiment la France et n'ont aucune envie qu'elle perde sa singularité: tel est le verdict de cette grande enquête du Figaro Magazine, menée pendant plus de quatre mois, et qui prend à revers la plupart des sondages. Nos compatriotes ont la fibre cocardière, le mal du pays dès qu'ils s'en éloignent et une tendance à idéaliser sa mémoire. Dieu sait pourtant que, depuis une décennie, on caricature leurs ascendants, en esclavagistes, colonialistes, collabos, tortionnaires et xénophobes incurables. Non seulement la «repentance» ne les hante pas, mais les divinités de leur panthéon national sont plutôt martiales: Charlemagne, saint Louis, Jeanne d'Arc, François Ier, Louis XIV, La Fayette, Napoléon qui décidément ne se décotent pas dans le cœur des Français, comme le prouvent les succès des livres de Gallo après ceux de Castelot puis de Tulard. Nos gouvernants ont eu tort de céder aux injonctions de quelques idéologues hostiles à la célébration du bicentenaire de la bataille d'Austerlitz.

    Il semblerait que les fondamentaux de la mythologie des «hussards noirs» de la IIIe République n'aient pas périclité dans le marasme de la pédagogie moderne: la France est noble par essence, mère de la liberté, des droits de l'homme, des lettres, des sciences et des arts. Sa grandeur est revendiquée sans la moindre vergogne et on perçoit son fond de catholicité dans la texture des compassions pour les plus démunis. Exit l'anticléricalisme d'antan! Largement revendiquée, la laïcité s'en tient à un éloge de la tolérance et vise surtout les intégristes musulmans. Une part notable de la sensibilité de gauche est manifestement réconciliée avec le patriotisme, et une figure désormais tutélaire transcende les clivages partisans: de Gaulle. Loin des temps où ils furent passionnément gaullistes ou antigaullistes, les Français plébiscitent un symbole d'altitude, de probité, de sens de l'honneur, de défi au fatum. L'historial des Invalides vient à son heure pour confirmer l'accession du solitaire de Colombey au vaste ciel de notre légendaire. Tandis que la mémoire de Jaurès, de Blum et de Mitterrand concerne surtout ceux de leur camp. Encore peut-on présumer que Mitterrand, longtemps craint plutôt qu'aimé, a forcé le respect par son courage face à la mort. En outre, le côté monarque impavide de son dernier septennat a flatté un imaginaire qui n'a pas envie de renier ses rois, en dépit du pathos républicain en usage.

    L'obscure conscience d'hériter de quinze siècles fabuleux d'histoire

    Les cœurs qui s'emballent quand on entonne La Marseillaise font la synthèse, et Zidane, souvent cité, commémore Jeanne d'Arc sous Orléans ou Condé à Rocroi autant que Bonaparte au pont d'Arcole, les soldats de l'an II à Valmy ou l'«armée des ombres» de Kessel entre les mailles de la France officielle. Le titre mondial des Bleus, ceux de nos handballeurs - hommes et femmes - , les prouesses de Tsonga, de Monfils, des guerriers de Dusautoir contre les All Blacks: autant d'occasions de gratifier ce songe invincible de grandeur imputable au Roi-Soleil, à l'Empereur et à l'homme du 18 Juin. La popularité de ces champions prouve que les Français ne sont nullement racistes, qu'ils votent ou non pour le Front national. Alain Mimoun, arabe de souche, ancien champion olympique, cocardier impénitent, gaulliste intransigeant et corrézien de cœur, illustre ce que les «Gaulois» escomptent de leurs compatriotes venus d'horizons lointains. Ce qui les désoblige, c'est le dénigrement d'un pays dont ils se font une idée si avantageuse. Voilà pourquoi ils sont tellement offusqués par le chômage, la pauvreté, les injustices et la violence: un tel éden devrait être exempté de ces maux. En réalité, il leur déplaît souverainement que la France en crise ressemble à ses voisins, manquant par le fait à son devoir d'exemplarité. Comme s'ils ne lui reconnaissaient pas le droit à la banalité. D'une certaine façon, ils accréditent l'imputation de suffisance qui nous est si souvent reprochée ici ou là. Mais comme ils ont un goût inné pour l'esprit de contradiction, ils sont les premiers à dénoncer nos travers, parfois jusqu'à l'autoflagellation.

    Reste à discerner ce qui motive ce sentiment d'amoureux à la fois transis et vite désenchantés. D'abord, la force de l'enracinement. Les Français ont obscurément conscience d'hériter de quinze siècles d'histoire-géo assez fabuleux, et ça les flatte. Tous avouent une préférence pour la région, le terroir, la cité où ils ont planté leurs pénates, que ce soit de fraîche date ou au plus près d'une tombe de famille. Ils ne se verraient vivre nulle part ailleurs, bien qu'appréciant la diversité de nos paysages et de notre patrimoine architectural. Ils peuvent être mécontents de l'état du pays, et plus encore de l'état d'esprit de leurs compatriotes, ils n'en sont pas moins heureux d'être là où ils gîtent, fût-ce dans la banlieue d'une grande ville. Heureux d'une «douceur des choses» indicible, de la beauté des décors qui les cernent. Pour citadins qu'ils soient presque tous devenus, un bucolisme invétéré les relie à notre antique ruralité, et d'un arpent de bitume ils se font une patrie en modèle réduit. Fauchés ou friqués, ils prennent au jour le jour leur part d'un art de vivre où la gastronomie tient symboliquement une grande place.

    Bien manger et bien boire n'est pas superfétatoire au pays de Rabelais; il en résulte cette convivialité bon enfant que l'on déguste «assis sous la tonnelle, du côté de Nogent». Ils apprécient qu'en France les produits et les mets portent des noms de lieux, depuis l'andouille de Vire jusqu'à la saucisse de Montbéliard en passant par les rillettes du Mans, les piments d'Espelette, les pompes aux grattons du Bourbonnais, les huîtres de Marennes, la sole à la dieppoise ou les pieds de porc à la Sainte-Ménehould, les fromages de Livarot ou de Roquefort, les calissons d'Aix-en-Provence ou les bêtises de Cambrai. J'en oublie, et des plus savoureux, aux quatre coins de l'Hexagone. Quelle contrée, quel patelin ne s'enorgueillissent d'une «spécialité»? Quelle cérémonie, privée ou publique, ne se parachève en agapes? Dans quel autre pays un écrivain, Blondin pour le nommer, aurait choisi pour devise «Remettez-nous ça»? En Bourgogne autant que dans le Bordelais, le patriotisme œnologique est exigible; à peine tolère-t-on une coupe de champagne la nuit du réveillon - le vin de Champagne, ce miroir rutilant de nos délicatesses.

    Dans ce pays de cocagne dont les grands crus et les égéries majeures (Coco Chanel, Brigitte Bardot) jouissent d'une renommée mondiale, on se veut, on se sent, on se sait civilisé. D'où une invocation récurrente à la «culture». Le mot qualifie moins les «cultureux» des Drac *, qu'un mixte de patrimoine (les abbayes, les châteaux de la Loire, Versailles, le Louvre, etc.) et de fermentation intellectuelle et artistique. Laquelle enrôle la môme Piaf, Gabin, Pinder, Guignol et les chansonniers, autant que nos écrivains «classiques».

    On lit plutôt ceux dits du terroir, et, en France, chaque «pays», au sens braudélien du terme, s'honore d'une plume qui a loué ses charmes, le Berry de George Sand, les Landes de Mauriac, la Provence de Giono ou de Pagnol, les Ardennes de Dhôtel, le Limousin de Giraudoux, le Val de Loire de Genevoix. La tombe de Rimbaud à Charleville est toujours fleurie et l'aiguille creuse d'Etretat doit autant à Leblanc que la Bretagne à Chateaubriand, la Lorraine à Barrès ou le cimetière marin de Sète à Valéry. Qu'il fréquente ou pas nos gâcheurs d'encre, le Français se targue d'appartenir à un pays où les prix littéraires sont aussi nombreux que les sortes de fromages. Il revendique avec la même gloriole une présomption d'insoumission, avec l'adjuvant de la générosité (Coluche, l'abbé Pierre) ou de panache (Cyrano, D'Artagnan). Une dose de poujadisme, une dose de passéisme, une grosse dose d'idéal et une double pulsion «réac» et égalitariste: le Français contemporain est mal dans ses pompes, mais bien dans son pays. D'ailleurs, on l'expatrie malaisément: il faut de grosses primes pour le parachuter là où l'économie tourne à plein régime, Amériques, Chine, Inde, etc. «Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux»: ce vers de Du Bellay reste de mise à l'heure de la mondialisation - et si l'on croit devoir s'ébahir devant le Taj Mahal, on estime en son for que Chambord ou Versailles, c'est beaucoup plus beau.

    Unanimité sur un point : c'est un privilège d'être français

    Les souvenirs liés aux deux guerres mondiales et au conflit algérien commencent à s'estomper et par voie de conséquence, l'antimilitarisme omniprésent lorsque j'étais bidasse a quasiment disparu. Aucune allergie au défilé du 14 Juillet, évocation plutôt sympa du passage sous les armes, où l'on apprenait à picoler, à courir le jupon et où l'on frayait avec des gars de tous les milieux. Cela vaut pour les anciens, mais la jeune garde n'a rien contre l'uniforme, et les tribulations de nos forces armées en Afghanistan ou en Libye lui inspireraient plutôt un certain respect. Aucune haine de l'immigré, bien que son nombre inspire des perplexités compréhensibles. On prend acte de ses soucis mais on voudrait qu'au lieu de récriminer, il prît conscience de son privilège. Car c'est un privilège que d'être français, ou de vivre dans le giron de l'Hexagone: sur ce point, unanimité! On voudrait aussi que cesse cette ambiance de morosité, de nervosité, de frustrations, ainsi que cette prévalence du fric trop vite ou mal gagné, cette ronde inepte des people, cette vulgarité pour tout dire. L'arrogance des «élites» est mal perçue parce que l'antagonisme des classes répugne à notre naturel, indépendamment de la Révolution, qui a perdu quelque peu de son aura. On impute ce climat délétère aux politiques - scandales et crise obligent -, et en vénérant les mânes de De Gaulle, on les renvoie tous à leur trivialité, jugée indigne de l'âme de la France. Ce qui, implicitement, postule l'existence d'une âme nationale, distincte des attributs de la souveraineté, et à laquelle nos compatriotes tiennent mordicus. Si j'étais Sarkozy ou Hollande, j'en tirerais des leçons: les «transgressions» de l'un, la «normalité» de l'autre ne sauraient passer la rampe dès lors que Louis XIV et Napoléon Ier demeurent si présents dans l'imaginaire collectif.

    Schuman et Monnet n'y sont comptés pour rien. L'Europe, son euro et son «couple» franco-allemand peuvent être tenus à la rigueur pour des nécessités, on ne constate aucun affect européen. La France, rien que la France - et plus elle se distingue, mieux on fanfaronnera aux apéros du café du commerce. C'est ainsi. A l'aune de nos fantasmes, la seule Europe plausible aura été celle - résolument «impérialiste» - ébauchée par Charlemagne, puis par Napoléon: une sorte de pax francorum qui inciterait nos voisins... à nous ressembler. Elle n'est pas à l'ordre du jour. Si j'étais sociologue (Dieu m'en garde!), je m'aviserais de la désuétude de l'héritage de Mai 68. Il n'a rien déposé dans les sous-sols de la conscience, en sorte qu'en lisant ce reportage, l'ex-gaucho recyclé en bobo doit se sentir un peu seul. A gauche, c'est Voltaire, Ferry ou Marie Curie que l'on revendique, pas Che Guevara ou Lanza del Vasto. On ne sait pas ce qui sortira des urnes le printemps prochain mais jamais, depuis un demi-siècle, la France n'a été aussi rétive au freudo-marxisme de ma génération! Si ses épigones accédaient au pouvoir, ça ne prouverait que la nullité de leurs adversaires. A bon entendeur...

    La peur panique que la France ne se ressemble plus

    Au meilleur sens du terme, le peuple français est conservateur, jusque dans son apologie des trois termes de la devise républicaine. Il estime à juste titre jouir de la liberté, mais indéniablement il aspire à couler ses jours dans une France où les ego seraient moins avides, les élites moins cyniques. Il n'est pas moins conservateur dans son feeling écolo: il a moins peur d'un sac de la planète que d'une pollution de la rivière où il taquine le goujon. Au fond, il a une peur panique que la France ne ressemble plus à sa très chère imagerie et il a bien raison. Un seul bémol: il confond les invariants et les acquis. Parce que «sa» France est belle comme une madone, il croit qu'elle le protégera de tout. Il ne peut pas, il ne veut pas admettre que plus rien n'est acquis par les temps qui courent. Ou plutôt qui nous embarquent dans un galop effréné. Or, pour pérenniser un héritage aussi fastueux, il va bien falloir retrousser les manches et se serrer les coudes. Le Français y consentira, de mauvaise grâce, si on lui assigne un idéal digne de l'appellation. Travailler plus pour ne pas gagner plus, soit, puisque l'avenir de sa progéniture est à ce prix. Mais à condition que son voisin de palier ne soit pas indûment planqué ou assisté, car il en a sa claque des gabegies. Ces réserves faites, on se réjouit de constater que dans ce pays de frondeurs et d'aimables barjos, le sens de l'honneur de la France et l'attachement à sa mémoire sont aussi vifs que jamais, et le bonheur, jamais loin. L'autodépréciation et le nihilisme étant passés de mode, il suffirait d'un déclic...

    Denis Tillinac, distingué par de nombreux prix littéraires, est notamment l'auteur du Dictionnaire amoureux de la France (Editions Plon, 2008).

    * Directions régionales des affaires culturelles.

  • J'ai fini ce matin d'insomnie:Le Justicier d'Athènes

    Le Justicier d'Athènes - Petros Markaris

    Petros Markaris

    Traduit par Michel Volkovitch

    Date de parution 26/09/2013

    Seuil Policiers

     mort les fraudeurs fiscaux !

    La Grèce en 2011 : la crise économique s’aggrave. Certains riches vivent bien mais ne paient pas leurs impôts ; les pauvres sont partagés entre révolte et désespoir. Le commissaire Charitos, lui, s’ennuie… jusqu’au jour où le cadavre d’un chirurgien renommé qui profitait de la mauvaise gestion du système de santé est découvert au cimetière du Céramique. Au cœur de l’affaire, un percepteur anonyme qui fait chanter les riches fraudeurs fiscaux et n’hésite pas à mettre ses menaces à exécution en usant de méthodes héritées de l’Antiquité. Ce sont ensuite les hommes politiques ayant favorisé naguère la fraude fiscale qui sont inquiétés. Le gouvernement s’affole alors que Charitos est confronté à sa conscience.

    Après Liquidations à la grecque, prix « Le Point » du Polar européen 2013, ce deuxième volet de « La trilogie de la crise » est, sous sa forme divertissante, un commentaire social et politique cinglant.

     

    Petros Markaris, né en 1937, romancier, auteur dramatique, traducteur, et scénariste de Theo Angelopoulos, est la voix de son pays. Il appartient à la famille des auteurs de romans policiers en colère comme Mankell, Montalbán et Camilleri. Ses enquêtes du commissaire Charitos, largement traduites, connaissent un grand succès en Grèce, en Allemagne, en Italie et en Espagne. Il vit à Athènes.

     

    Traduit du grec par Michel Volkovitch

     

    http://www.seuil.com/livre-9782021118001.htm

  • La révolution de Paris - sentier métropolitain




    Livre La révolution de Paris - sentier métropolitain  par Paul-Hervé Lavessière

    Paul-Hervé Lavessière

     

    Deux amis sont partis visiter leur capitale à pied.
    Il ne sont allés ni à la Tour Eiffel, ni à l’île de la Cité, ni au musée du Louvre. Mais ils ont admiré la dalle de Bobigny, la skyline de Créteil, Pouillon city à Meudon-la-Forêt, le mont Valérien à Suresnes, l’île Saint-Denis… Au fil de 6 jours de marche, ils ont traversé 36 communes, à travers les 3 départements de la petite couronne (92, 93, 94) et une incursion à Versailles (78), pour rallier les terminus du métro parisien dans une grande boucle qui dessine un nouveau regard sur Paris.
    Échangeurs autoroutiers et places du marché, grands ensembles et écoles républicaines, lignes à haute tension et pavillons de meulière, églises et zones industrielles, mosquées et cités-jardins, anciens forts et jardins ouvriers, friches et cimetières, carrefours et ZAC, carrières et voies ferrées, fleuves et rivières. Faire le tour d’une métropole à pied, c’est un peu comme sur un bateau de croisière, visiter la salle des machines.
    La Révolution de Paris crée de nouveaux usages, ouvre de nouveaux espaces dans la capitale, invente une nouvelle géographie. Bienvenue dans le Paris du 21e siècle. Bienvenue dans la vraie ville. Bienvenue chez vous.

    éditeur : Editions Wildproject
    parution : 2014
     
  • Laurent Fignon : le dernier adieu. Le bouleversant témoignage de sa femme

    Laurent Fignon, qui nous a quittés ce mardi  à l'âge de 50 ans d'un cancer,  a été incinéré dans la plus stricte intimité au crématorium du cimetière du Père-Lachaise. Lire la suite l'article

    Photos/Vidéos liées

    Laurent Fignon : le dernier adieu. Le bouleversant témoignage de sa femme

    Valérie, son épouse, se confie longuement ce matin dans Le Parisien. Un dernier hommage bouleversant.

    Extraits :

    - "Sur ce Tour-ci, il était en pleine forme. Il ne devait pas tout faire et il me disait au téléphone : "Je suis en pleine forme, pas la peine de rentrer, je continue !". Et il était content de le faire. C'était une forme de thérapie. Il se sentait porté, il recevait énormément de messages d'affection et de soutien. Ça le portait."

    - "Il avait l'espoir tout le temps, tout le temps, tout le temps. (?) Jusqu'au bout, Laurent n'a pas cru qu'il allait mourir."

    "On s'en sortira, il y a pleins de gens qui en guérissent, me disait-il."

    - "Je ne connaissais pas le champion. Je l'ai connu après. J'ai vraiment l'impression qu'il y a eu deux Laurent Fignon. Le coureur cycliste et celui de la vie d'après. Il était naturel, il était amoureux, généreux. Et puis râleur, tout le monde le sait. C'était un bon mari, quelqu'un sur qui on pouvait vraiment compter. J'ai passé de très, très bons moments avec lui. Il va me manquer."

    http://fr.news.yahoo.com/45/20100903/ten-laurent-fignon-le-dernier-adieu-le-b-a4307fe.html

  • Visité dimanche dernier: Le palais idéal du Facteur Cheval

    792251153.jpgà Hauterives dans la Drôme, à quelques dizaines de kilomètres de chez nous. J'en avais déjà entendu parler quand nous étions à Saint-Etienne, vu des photos et prévu d'y aller mais de visu, c'est vraiment impressionnant.Cet homme qui a bâti ce palais pendant plusieurs années, seul et qui a fait de l'art sans le savoir.De "l'art naïf" selon Malraux qui le classa comme monument historique.Ce palais fut célèbre et visité du vivant du facteur; admiré par les surréalistes comme Breton qui lui consacra un poème.Le palais est parsemé de phrases du facteur dont j'ai le texte et dont je vous donnerai des exemples dès que j'aurais un PC à la maison.En attendant, je vous invite à visiter le site qui est consacré au palais:http://www.facteurcheval.com/Le facteur a aussi construit son tombeau dans le cimetière du village.Un conseil: allez -y!Ferdinand Cheval (1836-1924)"Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité." Ferdinand Cheval, 15 mars 1905 Le Palais Idéal 1879 - 191293 000 heures10 000 journées33 ans d'épreuves"Plus opiniâtre que moi se mettre à l'oeuvre"Travail d'un seul hommeLe rêve d'un paysan

  • Une histoire jamais close

    Quelques chants de L'Énéide dans un manuscrit du XIIe siècle. La lumière du printemps sur les tombes du cimetière juif de Worms. Un hadith sur un parchemin enluminé du XVIIIe siècle. Le plus vieux manuscrit existant de l'Évangile de Jean. Des traces. Des éclats de ce qui fut jeté au creuset de l'Europe, venant de l'Espagne musulmane, de Jérusalem, des communautés juives de Mantoue ou de Prague, de l'Égypte antique, des cloîtres cisterciens ou des bibliothèques de l'Italie renaissante. Orient -Occident ressemble à un cabinet de curiosités, qui ne contiendrait que des joyaux rassemblés par une âme un peu borgésienne désirant avoir sous les yeux le matériel immatériel d'une civilisation. Car chaque objet a une voix et dit quelque chose, qu'interprète en vis-à-vis la parole claire et riche des plus grands spécialistes. En noir et blanc, la couleur des idées et des aspirations spirituelles. L'Europe n'est pas que cela, mais vient aussi de là.

    Plutôt que l'image pétrifiée d'une identité, l'entrelacement vivace des racines. Une quadruple racine spirituelle, si l'on en croit la division du livre : antiquité, judaïsme, christianisme, islam. Mais cette division est trompeuse, si on la tient pour une simple juxtaposition : pas seulement diversité, mais intrication et mouvement, conflits et influences réciproques, chemins savants ou brûlants de l'un à l'autre. Une circulation qui aura déterminé les coordonnées d'un espace intellectuel, esthétique et spirituel, mais surtout le principe vital d'une histoire jamais close.

    «ORIENT-OCCIDENT -RACINES SPIRITUELLES DE L'EUROPE» de Frédéric Möri, Éd. du Cerf- Fondation Bodmer, 544 p., 99 €.

    http://www.lefigaro.fr/livres/2009/12/17/03005-20091217ARTFIG00487-une-histoire-jamais-close-.php

  • L'actrice Danièle Delorme est morte

     

    Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 19/10/2015 à 17:41
     

    L'actrice Danièle Delorme essuie une larme, le 4 décembre 2002, à Saint-Germain des Prés à Paris, à l'issue de la cérémonie d'obsèques du comédien Daniel Gélin.

    L'actrice Danièle Delorme essuie une larme, le 4 décembre 2002, à Saint-Germain des Prés à Paris, à l'issue de la cérémonie d'obsèques du comédien Daniel Gélin.

    AFP / DANIEL JANIN

    Révélée dans les films de Marc Allégret, elle a joué dans des dizaines de films et terminé sa carrière de comédienne dans la série de France 2 Madame le Proviseur.

    Connue pour des rôles qui sont allés de Gigi, au cinéma à la fin des années 40, à Madame le Proviseur, pour France 2 dans les années 90, Danièle Delorme est décédée samedi à l'âge de 89 ans. L'annonce a été faite ce lundi par la directrice de la galerie d'art que la comédienne avait créée pour présenter les oeuvres de son père, le peintre et affichiste André Girard. 

     

     

    Danièle Delorme avait commencé sa carrière au cinéma en 1942 avec Félicie Nanteuil et La Belle aventure de Marc Allégret, avant d'enchaîner plus de cinquante films en près de soixante ans. Elle a notamment joué dans Miquette et sa mère (1949) d'Henri-Georges Clouzot, Gigi (1949) de Jacqueline Audry, Voici le temps des assassins (1956) de Julien Duvivier, Cléo de 5 à 7 d'Agnès Varda (1962) ou encore Un éléphant ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977) d'Yves Robert, qui fut son époux. 

     
     

    La comédienne, qui s'est aussi illustrée au théâtre et à la télévision, a également été mariée à l'acteur Daniel Gélin, avec qui elle a eu un fils, Xavier Gélin, décédé en 1999 à l'âge de 53 ans. Ses obsèques auront lieu vendredi au cimetière du Montparnasse à Paris. 

     

  • Dans ma lecture des ”Indésirables”

    Un des poèmes des fées tirés du Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare

    Acte V, deuxième scène 

    Voici l'heure où le lion affamé rugit,
    Où le loup hurle à la lune,
    Tandis que le lourd laboureur ronfle
    Épuisé de sa pénible tâche.
    Maintenant les tisons consumés brillent dans le foyer;
    La chouette, poussant son cri sinistre,
    Rappelle aux malheureux, couchés dans les douleurs,
    Le souvenir d'un drap funèbre.
    Voici le temps de la nuit,
    Où les tombeaux, tous entrouverts,
    Laissent échapper chacun son spectre,
    Qui va errer dans les sentiers des cimetières.
    Et nous, fées, qui voltigeons
    Près du char de la triple Hécate,
    Fuyant la présence du soleil,
    Et suivant l'ombre comme un songe,
    Nous gambadons maintenant. Pas une souris
    Ne troublera cette maison sacrée.
    Je suis envoyé devant, avec un balai,
    Pour balayer la poussière derrière la porte. (p.199)

    les-indesirables
    L'ivresse du monde est mortelle
    Et nous sommes pris vous et moi
    Chers amisdans son tourbillon. Alors,autant danser!

    Aleksandr Sergueïevitch PouchkineEugène Onéguine (1823-1831) de 

    Aleksandr Sergueïevitch Pouchkine
     

     

  • Napoléon et Paris : rêves d’une capitale

    Evénement

     

    • Horaires

      Fermé Du mardi au dimanche de 10h à 18h.
    • Lieu

      Musée Carnavalet
      16 rue des Francs-Bourgeois
      75003 Paris
    • Date

      Du mercredi 08 avril 2015 au dimanche 30 août 2015
    Napoléon et Paris : rêves d’une capitale

    L’exposition part du postulat que Paris a façonné Napoléon tout autant que Napoléon a transformé Paris. La ville concentre les étapes significatives de sa carrière politique (le coup d’État du 18 Brumaire, le sacre, le mariage avec Marie-Louise, la naissance de son fils). En retour, elle est marquée de son empreinte, déposée par des monuments construits ou ébauchés : la colonne Vendôme, le palais de la Bourse, la fontaine du Châtelet, le Temple de la Gloire, les arcs de triomphe du Carrousel et de l’Étoile. Et aussi des ponts, canaux, fontaines, marchés, halles, abattoirs, cimetières. A travers des costumes, des meubles, des tableaux de Gros, Bouhot, Boilly ou Hubert Robert, des maquettes sorties des ateliers de Percier, Fontaine et Brongniart, des caricatures, cette exposition restitue le faste des années du Grand Empire.

    Ouverture

    Du mardi au dimanche de 10h à 18h.

    Tarifs

    • Tarif plein : 9
    • Conditions tarif réduit : Gratuit pour les - de 18 ans.

    Plus d'infos

  • J'ai lu hier, suite à notre visite vendredi:Blois, une cité sur la Loire

    Dossier de l'art n° 97 - Juillet 2003

    Dossier de l'art n° 97

    Dossier de l'art n° 97

    N° 97 - Juillet 2003 - 9,00 €

    ISSN : 1161-3122

    Une redécouverte de la ville de Blois et des différents visages qu'elle a pu prendre au cours des siècles. Des moments forts de l'architecture de la ville illustrent et permettent de suivre les étapes d'un destin historique tout à fait singulier.

     

    Sommaire

    Numéro précédent : Dossier de l'art n° 96 - Léonard de Vinci, dessins et manuscrits
    Numéro suivant : Dossier de l'art n° 98 - Dresde, les collections des princes de Saxe

     

    http://www.dossier-art.com/numero-97/blois-une-cite-loire.1765.php

  • Un petit tour du côté du Crêt du Roch

    Plan de Saint-Étienne
    • Situation :A l'est du Centre ville.
    • Habitant :7 700
    • Axes routiers :5 min du centre ville.
    • Historique :
    Formé à l'origine du faubourg de la Croix et du hameau de Neyzieu, ce quartier collinaire fut le secteur historique des armuriers et à la fin du XIXe siècle de la passementerie. Il se distingue par une architecture variée composée d'un riche patrimoine résidentiel et d’anciens ateliers éclairés de grandes fenêtres permettant de profiter de leurs bonne exposition solaire.
    Il est actuellement en profonde mutation avec une rénovation des anciens immeubles et places ainsi que de la création sur le secteur Desjoyaux des habitations haute qualité environnementale.
    • Curiosité :
      • Les rues et traboulesqui dominent toute la ville.
      • Le cimetière du Crêt de Roc fondé en 1802 où sont enterrés tous les notables de Saint-Étienne.
    • Bus STAS :  37

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Quartiers_de_Saint-%C3%89tienne

    100_0488.JPGPhoto perso de samedi

  • J'ai commencé hier soir:Les roses de la nuit (médiathèque)

    Arnaldur Indriòason ; traduit de l'islandais par Eric Boury

    Edité par Editions Métailié , 2019

    La vengeance des victimes. Elle est condamnée, il l'aime, elle l'entraîne dans sa vengeance mortelle. A la sortie d'un bal, un couple pressé se réfugie dans le vieux cimetière, mais au cours de leurs ébats la jeune femme voit un cadavre sur une tombe et aperçoit une silhouette qui s'éloigne. Elle appelle la police tandis que son compagnon, lui, file en vitesse. Le commissaire Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli arrivent sur les lieux pour découvrir la très jeune morte abandonnée sur la tombe fleurie d'un grand homme politique originaire des fjords de l'Ouest. La victime a 16 ans, personne ne la connaît, elle se droguait. Erlendur questionne sa fille Eva Lind, qui connaît bien les milieux de la drogue pour en dépendre. Elle lui fournit des informations précieuses et gênantes à entendre pour un père. Il s'intéresse aussi à la tombe du héros national et va dans les fjords de l'Ouest où il découvre une amitié enfantine et une situation sociale alarmante. La vente des droits de pêche a créé un grand chômage et une émigration intérieure massive vers Reykjavík, dont les alentours se couvrent d'immeubles modernes pour loger les nouveaux arrivants. Sigurdur Oli, lui, s'intéresse plutôt à la jeune femme qui les a appelés. Le parrain de la drogue, vieux rocker américanisé et proxénète, est enlevé au moment où la police révèle ses relations avec un promoteur immobilier amateur de très jeunes femmes. Pendant ce temps, contre toute déontologie, Sigurdur Oli tombe amoureux de son témoin.

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/my-account.aspx#/Loans

    Exergue-p.40

    p.53:

  • J'ai terminé hier soir:Les mots qui tuent(commencé le 18)

    Les mots qui tuent par Grimes

    Les mots qui tuent par GrimesChaque année, du cognac et des roses sont déposés sur la tombe d’Edgar Allan Poe pour son anniversaire. À Baltimore, plus personne ne se demande d’où provient cette offrande. Jusqu’au jour où l’étrange rituel prend un tour macabre : Beverly Brown, étudiante en littérature, est étranglée dans le cimetière. Melrose Plant, le plus cultivé des détectives, est aussitôt appelé à la rescousse. L’occasion de faire découvrir les pubs américains à son ami Richard Jury, brillant élément de Scotland Yard.

    Les deux complices vont enquêter avec un plaisir non dissimulé sur un mystérieux manuscrit de Poe découvert par Beverly. Car, quand Plant et Jury partent en vacances, c’est pour s’adonner sans retenue à leurs passions : enquêtes criminelles et littérature…

    https://www.babelio.com/livres/Grimes-Les-mots-qui-tuent/40943

    Comme tous ce(ux) que j'écris et que j'aime et que j'évoque sur ce blog, ce livre inspire mes livres dont celui-ci à acheter ici

    p.18:

    https://www.tate.org.uk/art/artworks/millais-ophelia-n01506

    p.20:

    William Holman Hunt, ‘The Awakening Conscience’ 1853

    https://www.tate.org.uk/art/artists/william-holman-hunt-287

    p.45:

    p.16:

    https://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/rossetti/beatabeatrix.htm

    p.62:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_la_Folle

    p.73:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A8ce_de_5_cents_de_dollar_am%C3%A9ricain_Shield

    p.103:

    p.113:

    http://www.slate.fr/story/124037/etrange-silhouette-tombe-edgar-allan-poe

  • Le carnaval des vampires / Olivier Barde-Cabuçon(médiathèque)

    Le carnaval des vampires par Barde-Cabuçon

    Olivier Barde-Cabuçon

    Edité par Actes Sud , DL 2018

    Commissaire aux morts étranges, le chevalier de Volnay a la charge d'élucider les cas de morts les plus mystérieux de la ville de Paris. Mais une affaire précédente l'ayant contraint à fuir la France avec son père et assistant, le moine hérétique, il se réfugie à Venise. Les deux hommes y retrouvent la jeune Violetta, devenue intendante d'un palais vénitien abandonné où de curieux événements se produisent la nuit venue. Cependant, des faits bien plus étranges ont cours dans la cité d'ombres et de lumières. Au petit matin, des corps sont découverts vidés de leur sang, et des gens disparaissent. Paniquée, la population profane les cimetières pour brûler des cadavres après leur avoir percé le coeur. Les pouvoirs en place s'inquiètent d'autant plus que le carnaval va débuter... Experte en vampirisme, la belle Maddalena Corvinus en est convaincue : les créatures de la nuit ont envahi la Sérénissime. Dans une Venise fantomatique et sa lagune crépusculaire, Olivier Barde-Cabuçon trousse un roman d'atmosphère gothique, original et haletant, et jette ses deux enquêteurs dans leur affaire policière la plus sanglante...

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/407980/le-carnaval-des-vampires-olivier-barde-cabucon

    p.9-45

  • Mon poème inédit sur ce blog: O combien

    Sujet 41/2018 - du 08 au 15/12

    René Julien - clic

    (image Mil et une)

     

    Le mot à insérer facultativement est : MAIRIE

     

     

    Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse : les40voleurs(at)laposte.net

    Mode de fonctionnement du blog : clic

     

    ---------

     

    Douce semaine,

     

    Mil et une

     http://miletune.over-blog.com/2018/12/sujet-41/2018-du-08-au-15/12.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

    O combien

     

    O combien de sculptures devant les mairies, les églises et les écoles

    Mériteraient qu'on s'attarde pour les admirer alors qu'on passe

    Dans la rue, le boulevard, devant le collège , le lycée ou le cimetière

    Sans qu'on leur jette un regard: ces œuvres se regardent

     

    La suite ici

    8 décembre 2018

    Défi #613


    Mais si vous allez trouver !

    Zinneke

     

    6131

    http://samedidefi.canalblog.com/archives/2020/05/23/38299478.html

    https://fr.wiktionary.org/wiki/zinneke

    Une petite video ?

    http://samedidefi.canalblog.com/archives/2020/05/24/38319038.html

     

    Pour lire d'autres textes de moi, achetez "mes-paysages-de-nerval-et-baudelaire"

  • Mon petit texte inédit sur ce blog: Attention danger pour la Consigne d'écriture 2122-11 du 30 novembre 2021 : Avis ! de

    Consigne d'écriture 2122-11 du 30 novembre 2021 : Avis !

    Avis !

     

    Rédigez un avis à afficher dans la rue, dans une bibliothèque, aux toilettes, au travail, dans un cimetière, dans une forêt, dans un bureau de vote, etc.

    Quelques embrayeurs :

    2122-11 150-defis-d-ecriture-pour-en-finir-avec-la-page-blanche-

    Forte récompense à qui...
    Saison d’ouverture de…
    Avis aux non-fumeurs
    Si vous lisez cette affiche, c’est qu’il est déjà trop tard…
    Prière de ne pas déranger les…
    Attention danger : chute de…
    Zone exclusivement réservée aux…
    Le propriétaire de la...
    Les parents de la petite…
    Appel aux bonne volontés…

    Inventez un autocollant de voiture pour impressionner les chauffards, attirer la sympathie des policiers ou simplement frimer.

    (Consigne empruntée au livre "150 défis d'écriture" de Sébastien Onze, Mango littérature, 2008.)

    Vous pouvez vous servir d’un des avis que vous aurez rédigés comme incipit ou sujet d’un texte plus long si vous le souhaitez.

    http://aevillejean.canalblog.com/archives/2021/11/30/39241933.html

    A l’entrée de mon appartement

    Attention danger : chute de livres

    Qui n’épargnera pas

    Bien au contraire

    Ceux qui appellent les /mes livres

    des choses

  • 43 publications collectives dont 5 en 2017 dont Un bateau de papier(extrait) publié dans Champ libre , l'anthologie d'Au

    Participez au Café Thé n° 65 - Carcasses de bateaux...Lorsque j'ai un jour laissé

    Mon vieux bateau usé

     

    4 e publication de 2017!!!!

     

    Et pour lire d'autres textes de toi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

     

     

     

     

     

    Un bateau de papier.   Laura Vanel-Coytte

    (inédit)

    "Spécial cinquième anniversaire" d'après le sujet du 16 au 31:03:2011 - clic
     
    http://miletune.over-blog.com/2016/01/un-bateau-de-papier-laura-vanel-coytte.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

     

     

    Café Thé n° 65 - Carcasses de bateaux...

    Pour ce 65ème Café Thé, contemplez cette photo d'un cimetière à bateaux, en Bretagne et imaginez ce que pourraient nous raconter ces vieux bateaux : souvenirs de voyages, de pêches miraculeuses, de revirements du destin, ou autre...

     

     

     

     

     

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation avant le 31 août 2015 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

    http://www.unebonnenouvelleparjour.com/2015/08/participez-au-cafe-the-n-65.htm

     

     Et pour lire d'autres textes de toi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

     

     

     

  • Samedi, après mon concours, j'ai découvert: la Rue d'Ypres

    IMG_0094.JPGpas de photo perso au début

    car j'étais occupée par mon GPS

    jusqu'au Quai Gillet

    ci-dessous

    où j'ai pris un appareil dans chaque main

    • La rue d'Ypres se prend sur le quai Gillet en bordure de Saône et grimpe en lacets la colline de la Croix Rousse pour ressortir entre les deux cimetières sur la rue Philippe de Lassalle.

    • La circulation se fait dans les deux sens, bien qu'il n'y ait pas de place, du coup, les trottoirs sont réduits à des bordures et le piéton en est quitte pour la peur. Face à la résidence de la Belle Allemande, un chemin permet de ressortir vers le jardin d'Ypres qui remonte vers le plateau sans voir une voiture. De même, cette résidence a un accès à l'impasse d'Ypres qui fait un joli détour.

     

    Architecture

     

    • Le début est charmant entre une belle maison bien enduite et une tourelle pointue.

    • La suite est un peu sinistre entre des garages de béton unis par une passerelle à des dos de HLM ajourés qui donnent vue sur la Saône.

    • A partir du n°10, on grimpe entre deux murs d'où dépassent des arbres.

    • Plus haut, un replat reçoit la résidence de la Belle Allemande, de grands immeubles récents, deux barres de cinq étages et une tour de dix étages pour ceux qu'on voit de la rue. Une autre partie de la résidence se trouve en face, on distingue une tour et des garages à travers des arbres.

    • Au nord, on aperçoit la tour du mont Cindre et la boule du mont Thou, mais surtout les barres de la Duchère. Un banc permet de prendre une pause.

    • Deux autres résidences modernes sont construites dans des parcs coté nord, coté sud, l'ancien mur et la forêt se prolongent jusqu'à celui plus haut du cimetière.

    • Sur le plateau, la rue fait encore un angle avec deux maisons dans un beau jardin de l'AMM.

    • Au n°80, de grandes maisons neuves dans des parcs, celle qu'on voit a une toiture avec de belles boiseries évoquant la maison de la rue Chardonnet.

    • Une petite allée boisée avec un petit muret qui protège le piéton mène jusqu'à l'impasse du Chalet.

    • La sortie se fait entre les deux murs des cimetières, en vue des camions de la caserne de pompiers qui vous y conduiront sans délai si vous vous êtes fait écraser et qui signifieront le salut si vous avez réussi à vous glisser entre les murs et les pare choc.

     

    Dédicace

     

    • La rue d'Ypres commémore l'épouvantable épreuve subie par les militaires et les habitants de cette petite ville de Belgique attaquée de 1914 à 1918, par les armées Allemandes avec une nouvelle arme, un gaz moutarde attaquant les bronches des combattants. Ce gaz, l'ypérite a aussi pris le nom de la ville et expliquait une partie des quintes de toux de nos grands pères.

    • Ypres s'appelle Ieper et se trouve en Flandres à huit cent kilomètres au nord de Lyon, elle compte 35 000 habitants, de beaux monuments, dont une immense halle aux draps, reconstruits à l'identique après la guerre et, comme dans l'île du souvenir, des listes interminables de noms de ceux qui sont restés dans les batailles.

     

    Histoire

     

    • La rue d'Ypres fait suite à un chemin de la Belle Allemande remontant à l'ancien régime.

    • A la limite de Lyon se trouvait une immense propriété dite de la belle Allemande. La légende veut que le propriétaire soit allé chercher femme et fortune en Allemagne. L'Allemande était trop belle et avait un prétendant que le propriétaire fit enfermer au château de Pierre Scize. Le jeune aurait réussi à plonger dans la Saône mais pas à échapper aux fusils des gardes du château. A peine moins légendaire, le propriétaire serait un commerçant Allemand, Jean Kleberger dit le bon Allemand et marié avec une Lyonnaise, la belle Allemande.

    • La tour existait encore en 1812, propriété de M Vouty. Dominique Vouty, possédait le domaine de 180 bicherées qui a été le siège de batailles pour la prise de Lyon en 1793. Dominique Vouty a été condamné comme contre-révolutionnaire alors qu'à 68 ans il ne quittait plus son domaine. Le livre de Annie Charvier la montre en photo et indique qu'elle a été démolie en 1973.

    • Son fils, Claude Antoine Vouty de la Tour a été président du conseil général de 1800 à 1805.

    • Le plateau a été occupé par les cimetières au milieu du 19e siècle.

    • L'urbanisation s'est renforcée au début du 21e siècle.

     

    Art et associations

     

    • Au 18, l'AMM est une association qui fait de la formation aux maladies tropicales en vue d'envoyer des intervenants dans les pays en développement, elle a été fondée en 1930 par Monseigneur Lavarenne pour soigner les missionnaires malades de la lèpre.

     

    Commerces et services

     

    • Le grand ermitage de la Croix Rousse est une maison médicalisée.

    • Dans une épingle, on a installé un court de tennis en béton.

    https://www.ruesdelyon.net/rue/602-rue-d-ypres.html

    IMG_0092.JPG

  • JE VIENS DE TERMINER: Une cité si tranquille / Daniel Cario(médiathèque nouveauté polar terroir) COMMENC LE SOIR DU 22

    Une cité si tranquille par Cario

    Cario, Daniel (1948-....)

    Edité par Presses de la Cité. Paris cedex 13 - 2022

    Troisième volet des enquêtes de l'adjudant Derval après Trois femmes en noir et Les Brumes de décembre, entre univers du football et parties fines de notables... L'adjudant de gendarmerie Philippe Derval, muté depuis peu à Vannes, et la lieutenante de police Héloïse Daubert aiment se retrouver le soir au café pour évoquer les affaires qui les occupent. Pour le premier, c'est le corps d'une adolescente étranglée que l'on a trouvé au cimetière dissimulé sous une pierre tombale, pour la seconde le double homicide d'un couple sans histoire poignardé chez lui. Ces deux tragédies secouent la paisible ville de Vannes, d'autant que les mobiles paraissent incompréhensibles et que les cadavres ne tardent pas à s'accumuler. Isolés par leur hiérarchie, le gendarme et la policière échangent réconfort et entraide dans leurs enquêtes respectives. Et ne tardent pas à céder à l'attirance qui les pousse l'un vers l'autre. Un polar qui révèle les dessous d'une belle cité bretonne, entre univers du football et parties fines de notables...

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/3009328/une-cite-si-tranquille-daniel-cario

  • J'ai lu hier:Plaidoyer pour le rêve / Samuel Dufay(nouveautés médiathèque)

    Plaidoyer pour le rêve par Dufay

    Livre

    Dufay, Samuel (1995-....)

    Edité par Bernard Grasset ; Impr. Floch - 2023

    " Je n'ai jamais su guérir de mon penchant pour le rêve. Peut-être y étais-je prédestiné. Fagus, le mot latin à l'origine de mon nom, ne veut pas seulement dire hêtre, mais aussi fées. Le rêve a toujours demandé un effort, un arrachement à la crudité des choses. De nos jours, à l'heure des pandémies, des catastrophes naturelles et de l'intelligence artificielle, cette activité en deviendrait presque héroïque... " A la recherche de son père, homme de papier et de mots disparu trop tôt, Samuel Dufay puise dans ses souvenirs réels ou fantasmés, et nous conduit dans un Paris secret, loin de la vie numérique, où les cabines téléphoniques jouxtent les kiosques à journaux. Jeune hussard du " futur bon vieux temps " , mélancolique et souriant, il emprunte les chemins d'Antoine Doinel, de Nestor Burma et les couloirs des rédactions qu'il imagine encore enfiévrées. Il y cherche l'aventure, la fulgurance, le coup de foudre, mais aussi l'appartement de la rue Lamarck où a grandi son père, la maison de vacances du Pays basque et, désormais, le cimetière... Les êtres partent mais il nous reste les mots, pour ne jamais dire adieu tout à fait. Des pages douces et tristes, comme un dessin de Sempé.

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/3211827/plaidoyer-pour-le-reve-samuel-dufay

  • J'aimerais voir un jour: l'Armada de Rouen(ville visitée en 2016); cette année (difficile) ou dans 4 ans

    France 3 Régions
    Armada de Rouen 2023 : pour la première fois la messe des marins sur un trois-mâts
    Il y a 19 heures
     
     
    Paris-Normandie
    VIDÉO. Découvrez l'Armada 2023 de Rouen depuis le ciel grâce à ces images tournées au drone
    Il y a 1 jour
     
    Le Courrier Cauchois
    [Vidéo] Rouen. Armada : la chanteuse Jenifer a enflammé la scène
    Il y a 1 jour
    Actu.fr
    Carnet de bord de l'Armada, jour 3 : la rive gauche est délaissée et c'est dommage ! | 76actu
    Il y a 1 jour
     
    Ouest-France
    L'Armada de Rouen 2023 entend limiter son empreinte carbone
    Il y a 4 heures
    Également dans les actualités
    Actu.fr
    Viande avariée, tromperie... Les restos de l'Armada de Rouen contrôlés | 76actu
    Il y a 6 heures
     
     
    Paris-Normandie
    Armada 2023. Pourquoi voit-on moins de marins qu'avant, le soir, dans les rues de Rouen ?
    Il y a 3 heures
    Plus d'actualités

     

    L'Armada 2023 - L'Armada de la liberté

    Armada.org
    https://www.armada.org
     
     
     
     
    Les plus grands voiliers du monde dans le port de Rouen. L'Armada 2023 se déroulera à Rouen du 8 au 18 juin 2023. Découvrez les différentes manifestations ...

    Agenda

    La grande parade - Le Footing des marins - Dimanche 11 Juin 2023

    Navires

    Canopée - El Galeon - VERA CRUZ - Hydrograaf - Flamant

    Comment venir

    Les plus grands voiliers du monde dans le port de Rouen. L ...

    Historique

    Les plus grands voiliers du monde dans le port de Rouen. L ...
    Autres questions posées
     
     
  • L'Empereur reprend la mer

     

    Ils sont fiers ces vaisseaux! Leur nom même signifie l'orgueil qu'on a mis à les construire. Ils s'appellent La Lionne, Le Triomphant, L'Espérance. Rien moins. Tous ont disparu aujourd'hui. Restent tout de même leurs beaux portraits en action, peints par Crépin, Hue, Morel-Fatio ou Mayer. Et leurs maquettes qui sentent la colle à poisson et la passion virtuose. Le Musée national de la marine, au Trocadéro, les conserve pieusement.

    http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2014/06/12/03015-20140612ARTFIG00283-l-empereur-reprend-la-mer.php

  • NCIS

    Série en production - 9 saisons, 205 épisodes

    Première diffusion en France le 03 mars 2004
    Première diffusion aux U.S.A. le 23 septembre 2003
    Série déjà disponible en DVD depuis le 06 juillet 2006

    Créée par Donald P. Bellisario, Don McGill en 2003
    Avec : Mark Harmon, Michael Weatherly, Cote De Pablo   plus...

    Titre original : NCIS
    Série américaine. Genre : Drame, Policier. Format : 42mn

     

    Synopsis : La Naval Criminal Investigative Service regroupe une équipe d'agents spéciaux chargés d'enquêter sur des crimes concernant la Marine.

     

    http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=133.html

  • La cérémonie du 14 juillet en direct

     

    La cérémonie du 14 juillet en direct

    VIDÉO - Suivez jusqu'à 12 heures la descente de Champs-Elysées des 4000 hommes et femmes qui défilent ainsi que la parade aérienne. (Avec la chaîne France 24)

    14 Juillet :
    l'Afrique en tête

    INFOGRAPHIE - Des contingents des anciennes colonies ouvrent le défilé militaire.

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    École des mousses, la nouvelle vague

    La nouvelle École des mousses qui a rouvert en septembre a formé en dix mois plus d'une centaine d'apprentis marins et militaires. Le Figaro Magazine a suivi toute l'année cette première promotion qui défilera le 14 juillet, à Paris.

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    Une fête nationale sans garden-party à l'Élysée

    Cette réception avait été inventée par Valéry Giscard d'Estaing en 1979.

    http://www.lefigaro.fr/