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Dans l'enfer glacé du grand nord, jusqu'où iront-ils pour survivre ? Janvier 2017, au Groenland. Là, dans le sol gelé, un oeil énorme, globuleux, fixe le ciel. On peut y lire une peur intense. C'est ainsi que huit scientifiques partis en mission de reconnaissance découvrent avec stupeur un boeuf musqué pris dans la glace. Puis un autre, et encore un autre. Autour d'eux, aussi loin que portent leurs lampes frontales, des centaines de cadavres sont prisonniers du permafrost devenu un immense cimetière. Pour comprendre l'origine de cette hécatombe, le chef de la mission fait appel à Luv Svendsen, spécialiste de ces phénomènes. Empêtrée dans une vie privée compliquée, et assez soulagée de pouvoir s'immerger dans le travail, Luv s'envole vers le Groenland. Ils sont maintenant neuf hommes et femmes, isolés dans la nuit polaire. Le lendemain a lieu la première disparition.
Sur la face atlantique Namibienne, existe un champ de récifs noyé de brouillard nommé Côte des squelettes, cimetière de milliers de navires. Le nom vient des quantités d'ossements de cétacés qu'on y trouve. Mais pas seulement. Angeline, médecin pour une ONG en Afrique, disparaît. Son père, enseignant en France, part à sa recherche. Rapidement, il réalise que l'Etat et les diplomates ne lui seront d'aucune aide et que ses questions dérangent. Dans quel pétrin sa fille s'est-elle mise ? Bien vite, il est embarqué au coeur d'une affaire qui le dépasse, dans un pays sous contrôle militaire... Il va devoir puiser des forces insoupçonnées dans son amour paternel, pour, au risque de sa vie, de savanes en forêts vierges, suivre la trace des mercenaires.
Madeline, Christian et leurs enfants rêvent depuis longtemps d'un appartement plus grand où chacun aurait son espace. Un rêve rendu impossible par la réalité du marché parisien. Quand l'occasion se présente pour Christian d'obtenir le poste de conservateur au cimetière de Bercy, avec un pavillon de fonction de 180 m2, la famille Mara n'hésite pas et s'y installe au début de l'été 2019. Peu à peu, les enfants se font au panorama. Tandis que Madeline, caporale cheffe sapeur-pompier, sauve les vivants, Christian veille les morts. L'âpreté de son métier réveille bientôt en lui le besoin d'extérioriser ses émotions par la peinture. Au cœur de ce fragile équilibre où les métiers de l'un et de l'autre pèsent lourds, la maison révèle ses fêlures. Lentement. Insidieusement. Quelque chose menace cette famille recluse au milieu des tombes. Une menace dont personne ne mesure encore l'ampleur.
3 raisons de (re)découvrir Venise avec Thierry Clermont
Par Baptiste Liger publié le 27/10/2014 à 08:15
Thierry Clermont invite le lecteur à un voyage mélancolique, tout à la fois mental et physique, sur l'île-cimetière de San Michele, loin des clichés sur Venise.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/3-raisons-de-re-decouvrir-venise-avec-thierry-clermont_1615075.html#QA3Ms2iyIFTsR7q1.99
SAN MICHELE, par Thierry Clermont, un curieuse balade amoureuse.
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1. Il nous présente le sersant mortifère de la Cité des Doges
Loin des clichés sur la ville, l'auteur se focalise sur San Michele, l'île-cimetière où reposent le compositeur Igor Stravinsky, les poètes Ezra Pound et Joseph Brodsky.
Construit en quatre saisons, ce récit mélancolique suit le narrateur en compagnie d'une certaine Flore, qui apparaît et disparaît, dans les recoins de la Sérénissime. Mais qui est-elle vraiment ? Ne s'agirait-il pas d'un fantôme ?
3. San Michele est un puits d'érudition
Journaliste au Figaro littéraire, Thierry Clermont propose un voyage mental et physique, où l'on croise Richard Wagner, Gabriele D'Annunzio et l'entraîneur de football Helenio Herrera. Le tout vaut mieux que les derniers ressassements vénitiens de Philippe Sollers...
SAN MICHELE, par Thierry Clermont. Seuil, 218p., 17€.
Vidéos à voir sur ce thème
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Pour ce 65ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo d'un cimetière à bateaux, en Bretagne et d'imaginer ce que pourraient nous raconter ces vieux bateaux : souvenirs de voyages, de pêches miraculeuses, de revirements du destin, ou autre...
Les consignes étaient "Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer..."
Vous êtes 3 à avoir participé et 27 à avoir voté.
Vos votes ont désigné comme gagnante Laura du site : "Laura Vanel-Coytte" avec 9 voix, juste devant Jill Bill (8 voix) et moi-même (7 voix).
Bravo à la gagnante et aux autres participantes et merci à tous ceux qui ont voté !
Semblable en cela à tous les amoureux de Venise, Thierry Clermont ne doit certainement pas pardonner au général Bonaparte d'avoir, au terme de sa première campagne d'Italie, en 1797, contribué à la mise à mort de la République sérénissime, vieille de plus de mille ans. Mais il n'a pu que se réjouir, en revanche, du décret arrêté par l'empereur Napoléon, dix ans plus tard, afin de déplacer hors du cœur de la cité, alors chef-lieu du département français de l'Adriatique, tous les cimetières qui l'encombraient, une mesure d'hygiène à ses yeux, et d'installer désormais sa nécropole dans l'île de San Michele, au large des Fondamente Nove.
Comme il le fascine, en effet, ce cimetière légendaire et pourtant vieux d'à peine plus de deux siècles! Il ne se lasse pas de le parcourir, d'en déchiffrer, à l'ombre des cyprès, les inscriptions funéraires, d'y rêver, de converser avec ses spectres, comme pour ranimer un instant les destins de ceux qui y reposent, les célébrités bien sûr - Diaghilev, Stravinsky, Brodsky, Ezra Pound et les autres -, mais aussi les inconnus, les oubliés, et même ceux qui n'y figurent pas et qui pourtant…
À un touriste américain qui l'interroge pour connaître l'emplacement de la tombe de Wagner, Thierry Clermont tente d'expliquer avec courtoisie que le compositeur est bien mort au Palazzo Vendramin, sur le Grand Canal, mais que sa dépouille a été transférée aussitôt à Bayreuth, où elle est inhumée dans sa villa de Wahnfried. Mais non, le touriste irrité s'impatiente: où se trouve la tombe de Wagner?
Vivaldi n'est pas loin
Difficile de qualifier ce petit livre qui sera si précieux pour ceux ayant compris que vivre à Venise, connaître et décrire la Cité des Doges, ne trahit pas le besoin de dresser un état des lieux mais de s'abandonner d'abord à un état d'âme. Un roman? Certainement pas. Un récit, comme Thierry Clermont l'affirme en couverture? À peine, même s'il semble en effet nous raconter quatre de ses séjours vénitiens pour chacune des quatre saisons de l'année (Vivaldi n'est pas loin), accompagné d'une jeune fille, Flore, aimantée par ce cimetière, et qui dialogue plus facilement avec les défunts qu'elle ne s'abandonne à son amant fugitif. Mais peut-être n'est-elle qu'une apparition, cette énigmatique Flore qui, du reste, va se donner bientôt la mort.
Restent les rêveries, sensibles et savantes, de Thierry Clermont. Voilà! Son livre est d'abord un vagabondage. Le long des calli, des canaux et en compagnie des fantômes qui lui sont familiers. Pour n'en citer que quelques-uns: les Français, bien sûr, d'Henri de Régnier à Chateaubriand, mais aussi Robert Browning, la fille unique d'Arthur Schnitzler, Lili, qui s'y suicida en 1928, alors qu'Aragon et Nancy Cunard ne cessaient de s'y déchirer, et jusqu'au peintre Zoran Music, mort il y a peu.
Jamais l'érudition de Thierry Clermont n'est asphyxiante, elle enveloppe au contraire d'un halo de mystère, osons le mot, de poésie, ceux qu'il évoque et dont il cite à l'occasion de nombreuses pages. Un vagabondage, ou bien une libre conversation que l'on aimerait prolonger de vive voix avec lui.
«Tremper sa plume dans l'encre noire des canaux est plus qu'un devoir de français, un devoir tout court», disait en substance Paul Morand. Ce devoir, Thierry Clermont l'a accompli et nous l'a rendu, avec les félicitations à attendre du jury ou des nombreux lecteurs auxquels il est destiné.
Le LiFE est né en 2007 dans l’alvéole 14 de la base des sous-marins de Saint-Nazaire. Initialement conçu comme abri destiné aux sous-marins de combat, cet espace fut entièrement reconfiguré par l’agence LIN, sous la direction de l’architecte berlinois Finn Geipel.
Lieu de création étroitement lié au projet de reconversion urbaine et de reconquête du port, c’est un lieu de création atypique, dont les volumes généreux et nus se prêtent à des configurations singulières.
Le LiFE accueille une programmation pluridisciplinaire. On peut y voir des expositions et des installations, des concerts et des spectacles dans des formes et des espaces non conventionnels. La programmation du LiFE investit également les rues et le toit de la base des sous-marins.
Álvaro Mutis a reçu le prix Médicis étranger en 1989 et le prix Cervantes en 2011. Crédits photo : Effigie/Leemage
Monument de la littérature colombienne, le créateur de l'inoubliable marin Maqroll el Gaviero, est décédé dimanche à Mexico, d'une maladie cardio-respiratoire. Il avait 90 ans.
Écrivain, vétéran, il est l'auteur d'un recueil de nouvelles sur la guerre en Irak pour lequel il a obtenu aux États-Unis le prestigieux National Book Award en 2014.
Au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, l'art se met à table
LA CHRONIQUE DE VALERIE DUPONCHELLE - Au lendemain de l'inauguration présidentielle de la Fondation Louis Vuitton, le dîner des Amis du musée a réuni 650 convives, de Bernar Venet à Alex Israël, Marin Karmitz et MEL.
Le photographe Ahae, propriétaire du ferry coréen naufragé, retrouvé mort
Le cadavre du Coréen Yoo Byung-eun, photographe connu sous le pseudonyme d’Ahae et propriétaire de Chonghaejin Marine, opérateur du ferry naufragé « Sewol », a été retrouvé dans un verger à Suncheon, au sud de Séoul.
Cru ou cuit, cet ingrédient marin est source de protéines et de sels minéraux. De grands chefs comme Olivier Roellinger et Alexandre Couillon s'en sont déjà emparés.
VIDÉO - L'ex-star de la série américaine Desperate Housewives livre ses secrets pour réussir la purée d'avocats, tradition du Mexique dont ses parents sont originaires.
INFO LE FIGARO - Après vingt ans, le marin romantique créé par Hugo Pratt a fait son retour dans les librairies avec un nouvel album signé Pellejero-Canales. Sous le soleil de minuit s'est déjà vendu à 25.000 exemplaires depuis sa sortie le 30 septembre.
Ce musée situé en balcon sur la Méditerranée et au dessus du théâtre de la mer retrace l'histoire du port de Sète depuis le XVIIIe siècle. Il abrite l'extraordinaire collection de maquettes de bateaux d'André Aversa qui a voué sa vie à la charpenterie de marine. Les joutes y ont également toute leur place.
La base sous-marine de Bordeaux a été construite par les allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Culturespaces a pour ambition de faire renaître cet espace en créant le plus grand centre d'art numérique français accueillant de grandes expositions immersives.
Claude Joseph Vernet, né à Avignon le 14 août 1714 et mort à Paris le 3 décembre 1789, est un peintre, dessinateur et graveur français.Sommaire * 1 Biographie * 2 Œuvres * 3 Sa cote * 4 Bibliographie * 5 Peintres de marines inspirés par Vernet * 6 Galerie d'images Il est formé dans le Sud de la France. On lui donne comme maître Adrien Manglard. En 1734, Vernet part pour Rome pour y étudier le travail des précédents paysagistes et peintres de la marine comme Claude Gellée, dont on retrouve le style et les sujets dans les tableaux postérieurs de Vernet. Il admire également Poussin. Il crée cependant, à force de travail, son propre style.Il représente en général la nature en accordant beaucoup de place au ciel (les deux tiers du tableau) et les personnages et scènes de la vie quotidienne qui animent les lieux.En 1753, Le Marquis de Marigny, futur directeur des Bâtiments de Louis XV, lui commande 24 tableaux de Ports de France pour informer de la vie dans les ports, mais seuls quatorze tableaux seront réalisés de 1753 à 1762. Ces peintures sont de véritables témoignages de la vie dans les ports il y a 250 ans et font de lui un des plus grands peintres de la marine. Ils lui vaudront une reconnaissance de son vivant de la plupart des nobles les plus attachés à la marine, comme le comte Jean-Joseph de Laborde.Notons encore que son fils, Carle Vernet et son petit-fils Horace Vernet, seront également peintres.Œuvres * À Avignon la Fondation Calvet présente au Musée Calvet plusieurs de ses œuvres. * À Paris, le musée de la Marine présente, déposés par le musée du Louvre en 1943, treize tableaux de la série des 15 ports de France. Le Musée du Louvre expose de cette série L'entrée du port de Marseille et La ville et la rade de Toulon.Sa cote * En 1999, une paire Le Soir et Au clair de lune a été vendue pour l'équivalent de 1,98 million d'euros. * En 2003, une paire de tableaux : Un Calme et une Tempête (huiles sur toile, 114 x 163 cm, signées et datées de 1773, lot n° 65), ont été vendues chez Sotheby's à Londres le 10 juillet, pour 2 357 600 £ * En 2007, le tableau Un port méditerranéen (huile sur toile, 64,9 x 80,8 cm, signée, lot 64), a été vendu à Londres chez Sotheby's le 4 juillet, pour 1 028 000 £.Bibliographie * Léon Lagrange, Joseph Vernet et la peinture au XVIIIe siècle, Paris, 1864 (deuxième édition). Les documents et pièces justificatives publiés sont des références essentielles. * Florence Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet, Peintre de marine, Étude critique et catalogue raisonné..., Paris, 1926, deux volumes. Ouvrage ancien, mais indispensable.Peintres de marines inspirés par Vernet * Charles-François Grenier de Lacroix dit Lacroix de Marseille. * Jean Henry dit Henry d'Arles. * Alexandre Jean NoëlGalerie d'images Vue de Naples avec le Vésuve (vers 1748).Source:WIKIPEDIA
Gibraltar, 3 octobre 1940. Salvatore Todaro, le Commandant du Cappellini, sous-marinier de la Marine italienne, doit décider de la profondeur de navigation. Franchir le détroit de Gibraltar expose au plus grand des dangers, les Anglais tirent en continu. Mais Todaro a l'habitude des missions périlleuses. Et celle-ci n'est pas des moindres : tendre une embuscade au milieu de l'Atlantique. Après des jours d'ennui et de diagonales inutiles, un navire est enfin repéré. Un cargo commercial. Il navigue dans la zone identifiée, tous feux éteints. Son pavillon demeure invisible. Mais l'Enseigne de vaisseau distingue un canon sur son pont. Todaro n'hésite pas : il le torpille. Bientôt, des ennemis rejoignent le périmètre du sous-marin à la nage. " Commandant, qu'est-ce qu'on fait ? " . Cette question, Todaro se la pose depuis des jours. Il prend alors la décision, enfreignant tous les ordres reçus, de secourir ceux qui étaient jusqu'à présent des adversaires et qu'il considère désormais comme des naufragés. De là, une cohabitation de plusieurs jours dans un espace exigu met les nerfs de son équipage à rude épreuve. Ainsi chargé, le sous-marin ne peut plus s'immerger, faisant prendre tous les risques à ses propres hommes... A travers les voix de plusieurs membres de l'équipage, Sandro Veronesi, avec le réalisateur italien Edoardo de Angelis, reconstruit cet épisode bien réel de la Seconde Guerre mondiale, avec toute la puissance narrative qui est la sienne. Le Commandant Todaro, sous leur plume, devient un personnage inoubliable d'humanité et de force de caractère. Car sauver des vies en mer n'est pas seulement une obligation légale, mais bien une obligation morale, comme le proclame le Commandant : "Nous sommes des marins, des marins italiens, nous avons deux mille ans de civilisation derrière nous, et nous agissons en conséquence".