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Après les chefs-d’œuvre de la collection Gulbenkian, la collection Al Thani invite ceux de la Galleria Giorgio Franchetti alla Ca’ d’Oro à investir les lieux. Étant donné l’importance des prêts consentis, l’exposition se déploiera sur trois salles. Palais du gothique tardif dont la façade sur le Grand Canal compte parmi les plus célèbres de Venise, la Ca’ d’Oro est aussi depuis 1927 un musée national. Ses collections sont issues à la fois de la donation de la collection rassemblée par le baron Giorgio Franchetti (1865–1922) et de dépôts d’autres institutions muséales vénitiennes. L’exposition sera l’occasion d’explorer, à travers 70 sculptures, peintures et petits bronze, l’art et l’histoire de la Sérénissime, durant la Renaissance. Beaux Arts Éditions accompagne l’exposition en revenant sur l’histoire de Venise, ville sortie des flots au carrefour entre Orient et Occident, insistant évidemment sur la période entre le XIIIe et XVIe siècle, âge d’or de la création artistique. Puis sur le joyau architectural qu’est le Palais Ca’d’Oro et sa restauration par le collectionneur Franchetti à la fin du XIXe siècle pour en faire un somptueux palais ; s’ensuivront le portrait du collectionneur, un portfolio des chefs-d’œuvre les plus remarquables de sa collection, mis en contexte. Pour enfin, revenir sur la sculpture à Venise, foyer très important à la Renaissance.
Exposition à l’Hôtel de la Marine, du 30 novembre 2022 au 26 mars 2023
52 pages - Paru le 14 décembre 2022 - Broché - 22 × 285 cm - EAN : 9791020407863
Un chantier de quatre années s’achève, colossal et prestigieux, qui permet enfin au public de (re)découvrir l’Hôtel de la Marine. Il révèle en particulier les espaces historiques de l’ancien Garde-Meuble de la Couronne, un ensemble du XVIIIe siècle extraordinairement conservé et somptueusement rénové.
Ce numéro de Dossier de l’Art se présente comme une synthèse qui retrace l’histoire prestigieuse de l’Hôtel de la Marine depuis l’époque où il abritait le Garde-Meuble de la Couronne, tout en offrant une visite approfondie de son architecture et de ses décors d’exception.
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Après les chefs-d’œuvre de la collection Gulbenkian, la collection Al Thani invite ceux de la Galleria Giorgio Franchetti alla Ca’ d’Oro à investir les lieux. Étant donné l’importance des prêts consentis, l’exposition se déploiera sur trois salles. Palais du gothique tardif dont la façade sur le Grand Canal compte parmi les plus célèbres de Venise, la Ca’ d’Oro est aussi depuis 1927 un musée national. Ses collections sont issues à la fois de la donation de la collection rassemblée par le baron Giorgio Franchetti (1865–1922) et de dépôts d’autres institutions muséales vénitiennes. L’exposition sera l’occasion d’explorer, à travers 70 sculptures, peintures et petits bronze, l’art et l’histoire de la Sérénissime, durant la Renaissance. Beaux Arts Éditions accompagne l’exposition en revenant sur l’histoire de Venise, ville sortie des flots au carrefour entre Orient et Occident, insistant évidemment sur la période entre le XIIIe et XVIe siècle, âge d’or de la création artistique. Puis sur le joyau architectural qu’est le Palais Ca’d’Oro et sa restauration par le collectionneur Franchetti à la fin du XIXe siècle pour en faire un somptueux palais ; s’ensuivront le portrait du collectionneur, un portfolio des chefs-d’œuvre les plus remarquables de sa collection, mis en contexte. Pour enfin, revenir sur la sculpture à Venise, foyer très important à la Renaissance.
Exposition à l’Hôtel de la Marine, du 30 novembre 2022 au 26 mars 2023
52 pages - Paru le 14 décembre 2022 - Broché - 22 × 285 cm - EAN : 9791020407863
Le Cimetière marin est l’un des deux cimetières sétois, l’autre étant le Py, le « cimetière des pauvres », route de la Corniche, où le seul « grand homme » est Georges Brassens. Les deux sont très visités par les touristes, pour les grands noms qui y sont enterrés, Paul Valéry, Jean Vilar…. Mais aussi, dans le cas du Cimetière marin, pour une atmosphère magique. Lorsque le ciel et la mer mélangent leurs bleus, et que la brise est douce, l’esprit des poètes vous effleure…
Avant toute chose, montez, montez, montez, la vue se mérite : regardez les bateaux de pêche entrer et sortir du port, auréolés de leur escorte de mouettes, avec leur traîne d’écume…
Les premiers défunts du cimetière n’ont pas de tombe : les ouvriers morts sur le chantier du môle Saint-Louis, vers 1680, étaient jetés dans une fosse commune, leurs os reposent en dessous d’un magasin funéraire et de feu le restaurant voisin (près de l’entrée sud). Le cimetière s’étendait à l’origine sur 1 064 m2. Il s’étend aujourd’hui sur quatre hectares.
La « ville des morts » compte 3 100 tombes. Les concessions sont toutes perpétuelles. Mais aujourd’hui, lorsque les tombes sont laissées trop longtemps à l’abandon, les défunts oubliés vont au bel ossuaire, pour faire de la place aux familles sétoises qui veulent reposer là. La liste d’attente est longue.
La sobre tombe de Paul Valéry (1871-1945). Son nom figure au fronton du caveau de son aïeul, Giulio Grassi. Presque effacé, l’extrait du poème qui changea le nom du cimetière Saint-Charles en Cimetière marin : « La mer, la mer, toujours recommencée / Ô récompense après une pensée / Qu’un long regard sur le calme des dieux ! »
La chapelle des « pleureuses », quatre femmes aux quatre coins de l’un des plus beaux caveaux du cimetière.
Sur la tombe de Jean Vilar, pas de fleurs, mais des cailloux déposés par ceux qui rendent hommage au créateur du festival d’Avignon, défenseur d’un théâtre populaire.
En dessous du Cimetière marin, le théâtre de la Mer. Combien d’esprits ont assisté incognito aux représentations et concerts ?
Au fond d’une allée, une chapelle sous les pins…
Michel Cappetta, conservateur des cimetières sétois. Il a été tailleur de pierre, comme son père et son grand-père Georges (1863-1944). Les trois générations ont réalisé ici de nombreux monuments. Ici, le caveau de famille, avec Georges à gauche et son épouse Annonciate, née Nerone, qui tient le livre de comptes.
Le caveau de la famille Cianni. Au fronton, Vincent Cianni (1895-1960), « le jouteur aux 100 victoires ». La famille est également célèbre à Sète pour ses tielles fameuses !
Toute récente, près de l’entrée sud, la tombe bleue du peintre de l’âme sétoise Pierre François, décédé en 2007. Sur la tombe, les plaques funéraires de ses parents. Regardez bien : Pierre et Françoise ont échangé leurs noms, comme un serment d’amour.
Autres célébrités à qui rendre visite : le cinéaste Henri Colpi, Emmanuel Gambardella (président de la FFF), Mario Roustan (ministre de la Marine marchande), l’ex-maire Honoré Euzet… Et les belles tombes d’anonymes : les marins Richard et Barthélémy, l’aspirant Herber, Marie-Rose Goudard, morte à 16 ans, Joseph Biondini et sa tombe-thonier… Un plan-guide du Cimetière marin a été édité par la Ville de Sète (Office de tourisme ou conciergerie du cimetière).
Impossible de ne pas aller rendre visite à Brassens, au cimetière du Py, route de la Corniche. Tout proche, l’espace culturel qui lui est dédié.
« Le temps aux plus belles choses / Se plaît à faire un affront / Il saura faner vos roses / Comme il a ridé mon front ». Les Stances à Marquise de Corneille mises en chanson par Georges Brassens (1921-1981)
Sur la tombe, les plaques et vases sont scellés : les amis de Georges sont prêts à tout pour emporter un souvenir…
Au-dessus de Georges Brassens, s’étale un pin parasol, comme il l’avait souhaité dans sa Supplique pour être enterré sur la plage de Sète…
«La gloire de Valéry semble alors aussi assurée que l'oubli et presque le dédain dans lesquels il est aujourd'hui tenu. Son éternelle moustache, son visage prématurément vieilli, son costume d'académicien, Monsieur Teste et Le Cimetière marin, quatre inscriptions démesurées au fronton du palais de Chaillot, une marquise qui sortit à cinq heures, l'avenir dans lequel nous entrons à reculons et les civilisations qui se savent maintenant mortelles, quelques citations ressassées devenues sujets d'examen: tout cela paraît loin de nous.» Dans son «portrait affectueux» du poète, Benoît Peeters a dit en quelques mots ce que nous pensons tous, peu ou prou. À tort, bien sûr. Par facilité.
Fatigués,nous nous sommes arrêtés à Sète que nous connaissions déjà mais j'avais envie de voir le cimetière marin(en photo) où est enterré Paul Valéry; nous n'avons pas vu la tombe mais de cette ce cimetière et du mont Saint-Clair, plus haut, il y a une très belle vue sur toute la ville et le port.
A visiter une prochaine fois, le musée Paul Valéry:
Rue François Desnoyer 34200 SETE tél : 04 67 46 20 98 Fax : 01 57 67 04 02 Ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf les mardis et jours fériés. Juillet/août : ouvert tous les jours
Situé au dessus du Cimetière Marin, le musée Paul Valéry domine la mer et bénéficie ainsi d’un emplacement exceptionnel. Le rez-de-chaussée est réservé aux collections permanentes, où sont présentées les œuvres d’artistes contemporains sétois et régionaux (François Desnoyer, Maurice Sarthou, la « Figuration Libre » avec Robert Combas et Hervé Di Rosa ... ) Une salle est également réservée aux Joutes Nautiques (Maquettes, pavois, peintures...). Au 1er étage se trouve la salle Paul Valéry, consacrée au poète sétois. Plus loin, se situe la salle des expositions temporaires où ont été exposées les œuvres de Marquet, César, Buffet ... La visite se termine par la salle réservée aux œuvres des 18ème et 19ème siècles représentant principalement Sète et sa région (Gustave Courbet, J.B Jongkind, Julius Hintz...).
L’artothèque du musée permet de louer des estampes originales créées par des artistes contemporains. Droits d’entrée : adulte : 4€ étudiants, groupes scolaires, 12-18 ans : 1,50€ groupes + de 10 personnes : 2,50 € 1er dimanche du mois, -12ans, demandeur d’emploi : gratuit Pass Musée (Brassens-MIAM-Paul Valéry) : 6€
Installé au flanc du mont Saint-Clair sur une terrasse dominant le cimetière marin et la Méditerranée, le musée Paul Valéry bénéficie d'une situation exceptionnelle.
Aux collections Beaux Arts, qui comptent plus de 700 peintures et plus d’un millier de dessins, viennent s’ajouter deux fonds spécifiques : le fonds Paul Valéry et une collection d’Arts et Traditions populaires.
Les jardins qui l’entourent accueillent des manifestations en plein air : une programmation pluridisciplinaire qui propose conférences, rencontres littéraires, poésie, soirées de chants et théâtre de poche, en lien étroit avec les collections du musée ou encore l’identité méditerranéenne de la Ville.
Le café-restaurant du musée offre une terrasse ombragée dominant le Cimetière marin, le brise-lames, l’entrée du port et la Méditerranée (Midi Là-haut : 04 67 18 81 04).
Pour fêter le 20ème exercice officiel de la communauté, un exercice d'écriture libre vous est proposé autour du thème "20ème". Qu'il s'agisse d'un étage, d'un arrondissement, d'un anniversaire, donnez-nous votre vision littéraire (dans une nouvelle ou un poème) du sujet, c'est votre imagination qui décidera de tout : -)
Pour lire la suite et d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog
Les poètes (morts ou nés au 20 e siècle, certains encore vivants, nos contemporains), recueils et poèmes évoqués dans ce poème ne visent pas à l’exhaustivité ; juste une invitation à lire ou relire ceux-ci en sachant qu’il y en a eu et qu’il y en a beaucoup d’autres.
Je me suis servi de l’ « Anthologie de la poésie française au 20 e siècle » en 2 tomes (Poésie/Gallimard) que je vous conseille si vous ne connaissez pas.
Ah ! Ah ! je me rappelle, je me rappelle le beau trois-mâts brésilien qui passa sous mes fenêtres en remontant la Seine, le 8 mai dernier ! Je le trouvais si joli, si blanc, si gai ! L'Etre était dessus, venant de là-bas, où sa race est née ! Et il m'a vu ! Il a vu ma demeure blanche aussi ; et il a sauté du navire sur la rive. Oh ! mon Dieu !
A présent, je sais, je devine. Le règne de l'homme est fini.
Un meurtre... huit millions de témoins. Sixième jour de l'Armada. Un marin est retrouvé poignardé au beau milieu des quais de Rouen ! Quel tueur invisible a pu commettre ce crime impossible ? Quel étrange pacte semble lier des matelots du monde entier ? De quels trésors enfouis dans les méandres de la Seine sont-ils à la recherche ? Quel scandale dissimulent les autorités ? Une implacable machination... qui prend en otage huit millions de touristes. Une course effrénée contre la montre avant la parade en Seine commence. L'histoire de la navigation en Seine, stupéfiante et pourtant bien réelle, livre la clé de l'énigme. Les quais de Rouen, le cimetière de Villequier, les rues médiévales de Rouen, le marais Vernier... deviennent autant de scènes de cette enquête défiant l'imagination.
Une ville sans cimetière, une langue comprenant quatre-vingt-trois consonnes, une marina qui n’existe pas sur les cartes, d’anciens sous-marins soviétiques à vendre, des frontières que seul un aveugle peut traverser, des vallées perdues et des fronts de mer reconquis, des jeunes radicalisés et des vieux-croyants… Sur les marches de l’Europe, des Balkans au Caucase, s’étendent des espaces incertains, broyés dans les rouages d’une interminable « transition », mais propices à des rencontres improbables. Comprendre où va aujourd’hui l’Europe demande d’embarquer à bord d’une histoire des confins : à la fois récit de voyage et reportage d’après guerres, où l’on croise aussi bien les spectres de Tito et d’Enver Hodja que les figures réelles de révolutionnaires non repentis ou de mafieux imaginatifs. Dans ce texte où l’ambition littéraire se conjugue à un savoir panoramique, afin de remonter le fil des mémoires du continent, Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin ont caboté sur les rives de l’Adriatique, de la mer égée et de la mer Noire. Ce trajet est celui des minorités oubliées, des pays qui n’existent plus ou pas encore, des migrations sans cesse recommencées et des rendez-vous toujours ratés. Le rythme de la voile raconte ce cheminement de la côte Adriatique aux rivages caucasiens d’Adjarie et d’Abkhazie, de la Crimée à la Transnistrie. Jusqu’au delta du Danube, là où le fleuve et toutes les poussières de l’Europe viennent se mêler aux eaux de la mer.
Des dégradations ont été découvertes mardi soir dans le cimetière du village de Tracy-sur-Mer, suscitant le «dégoût» et «l'indignation» de Manuel Valls, deux jours après la profanation de 250 tombes dans le cimetière juif de Sarre-Union.
a parcouru avec intérêt ce blog et m'a proposé de m' accueillir sur son blog http://www.38000km.com/ à travers un article se rapportant au voyage en tant qu’invité ou également à travers une interview. Je lui ai envoyé un article de 350 mots environ contenant trois liens hypertextes vers vos sites/blogs. Voici l'article qu'elle m'a envoyé en retour
Vacances d’été : l’île de Mahé et ses attraits à découvrir
L’archipel des Seychelles attire chaque année un grand nombre de vacanciers venant des quatre coins de la planète. Cet archipel est réputé pour mondialement pour ses paysages de carte postale, ses îles de rêves, son ambiance exotique et sa nature à profusion. Découvrir les Seychelles promet de belles surprises. Envolez-vous vers ce paradis terrestre qui ne demande qu’à être exploré ! Commencez votre aventure par la découverte de la principale île de l’archipel « Mahé ». Voici quelques incontournables de l’île…
Marché Sir Selwyn Selwyn Clarke
Il serait impensable de visiter les Seychelles sans passer par la capitale « Victoria » qui se trouve à Mahé. Au cœur de la capitale, vous ne manquerez pas la visite du Marché Sir Selwyn Selwyn Clarke. C’est un marché coloré construit au début du XVIIIe siècle. Elle se trouve en plein centre-ville. Lors de votre passage, vous y trouverez de nombreux produits tropicaux comme les épices, les fleurs, les fruits, les poissons et bien d’autres. Vous pourrez également acheter un bon nombre de cadeaux souvenirs tels que les artisanats typiques de l’archipel des Seychelles dans les boutiques des marchands chinois qui se trouvent non loin du marché.
Le cimetière de Bel Air
Les touristes curieux feront un petit détour au cœur du cimetière de Bel Air à Mahé. Sachez à titre indicatif que, selon la légende, des pirates y sont enterrés et que la disposition des tombes indique la situation des trésors. Au cours de cette visite, redécouvrez l’histoire passionnante de ces pirates qui effrayaient les marins sur les côtes de l’île de Mahé. Les amoureux d’histoires, de découvertes et de nature seront servis pendant cette visite inédite.
La plage de Takamaka
Les amateurs de plage ne manqueront la belle Takamaka. Cette dernière est sans conteste l’une des plus belles de l’île. C’est donc une étape presque obligatoire pour tout amateur de plage qui visitent Mahé. Ce petit coin de paradis de Mahé se trouve dans le sud-ouest de l’île. Ce petit joyau de l’île doit son nom aux arbres Takamaka qui l’entourent. Eau turquoise, soleil radieux, plage de sable blanc à perte de vue… c’est un véritable Eden à ne surtout pas manquer. Son cadre qui semble tout droit issu d’une carte postale ne laisse personne indifférent. Au programme : repos, détente, plage, farniente, etc. Une fois sur place, vous trouverez un bon nombre de petits restaurants pour goûter aux spécialités locales.
Alors, cet été, découvrir l’île de Mahé vous tente ?
Une simple pierre plantée dans la terre. Véritable lieu de pèlerinage niché dans le petit cimetière municipal d’Auvers-sur-Oise, la sépulture de Vincent van Gogh (1853–1890), aujourd’hui célèbre dans le monde entier, est si modeste qu’elle en est bouleversante. À ses côtés, Théo, son frère et unique soutien, repose sous une stèle jumelle. Tel un édredon, un tapis de lierre planté en 1924 par le fils du docteur Gachet – médecin et ami du peintre lors de ses derniers mois passés au village – recouvre les deux dormeurs. Un tableau humble et solitaire, à l’image de la vie de ce grand incompris…
Surchargé de décorations en pierre enroulées comme des torsades de guimauve, cet étonnant mausolée, sculpté dans le cimetière de Hauterives, a demandé huit ans de travail au facteur Ferdinand Cheval (1836–1924), qui s’y est attelé à l’âge de… 78 ans ! L’artiste, qui y repose avec toute sa famille – dont sa fille morte prématurément – aurait préféré être enterré (si la ville ne l’en avait pas empêché) dans son chef-d’œuvre de même style : son improbable et féerique Palais Idéal, bijou d’art brut et d’architecture naïve érigé au cœur du village, de 1879 à 1912.
Cimetière communal de Hauterives
L'Ancienne Église • 26390 Hauterives
3. La plus branchée : celle d’Andy Warhol
À première vue, la tombe d’Andy Warhol (1928–1987), pape du pop art américain, semble bien banale. Hormis quelques boîtes de soupe déposées par des fans, elle ne se distingue pas de ses voisines dans ce paisible cimetière de Bethel Park, non loin de Pittsburg, ville natale de l’artiste en Pennsylvanie. Du moins en apparence. Car, depuis le 6 août 2013, sur une proposition du musée Andy Warhol en partenariat avec Earth Cam, la sépulture est filmée en continu, en plan fixe, afin que chacun puisse la visionner en direct sur Internet ! Une idée originale qui aurait certainement plu à la star.
Cimetière catholique de St. John the Baptist Byzantine
Connor Road • Bethel Park
4. La plus colorée : celle de l’assistant de Niki de Saint Phalle
Difficile de manquer cette tombe au cimetière Montparnasse ! Tout en rondeurs, haut d’un mètre cinquante, un gros chat en mosaïque blanche ornée de fleurs colorées est assis sur la pierre, comme s’il veillait son maître. Célèbre créatrice des Nanas, l’artiste Niki de Saint Phalle (1930–2002) livre ici un hommage émouvant à son ami et assistant Ricardo Menon, décédé en 1989 à seulement 37 ans.
Cimetière Montparnasse
Division 6
3 Boulevard Edgar Quinet • 75014 Paris www.paris.fr
5. La plus romantique : celle de Théodore Géricault
À la fin de sa vie, le peintre romantique Théodore Géricault, paralysé suite à une chute de cheval, était contraint de peindre allongé. C’est dans cette pose, sa palette à la main et le regard perdu au loin, et sur un socle orné de reproductions en bas-relief de trois de ses œuvres les plus célèbres (dont LeRadeau de la Méduse) que l’a représenté le sculpteur Antoine Étex pour décorer sa tombe érigée au cimetière du Père-Lachaise.
À Venise, la basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari abrite de nombreux trésors, dont le tombeau du sculpteur Antonio Canova (1757–1822), chef-d’œuvre en trois dimensions ciselé dans le marbre par ses disciples d’après un dessin qu’il destinait à la sépulture du Titien. Gardée par un lion ailé symbole de Venise, une « porte de l’au-delà » – vers laquelle se dirigent plusieurs personnages allégoriques à taille humaine – évoque l’entrée d’une pyramide égyptienne. Cet étrange triangle est en vérité un symbole franc-maçon : le Delta du Grand Architecte de l’Univers…
C’est en Polynésie française, où il avait trouvé refuge et l’inspiration, que Paul Gauguin (1848–1903) a été inhumé. Ombragée par un frangipanier, sa tombe (à deux pas de celle du chanteur Jacques Brel) jouit d’une vue paradisiaque sur les eaux turquoises de la baie d’Atuona, sur l’île d’Hiva Oa aux Marquises. Un temps abandonnée, la sépulture du peintre a repris de l’allure grâce à plusieurs interventions, dont l’installation, en 1973, d’une version en bronze de sa sculpture Oviri, déesse du deuil dans la mythologie tahitienne.
Cimetière du Calvaire
Atuona, Île d'Hiva, Îles Marquises, Polynésie française
8. La plus pensive : celle d’Auguste Rodin
À Meudon, dans le parc de la Villa des Brillants où Auguste Rodin (1840–1917) a vécu les vingt dernières années de sa vie, la tombe du sculpteur se dresse devant la façade du château d’Issy. Veillé par son célèbre Penseur, l’artiste y repose avec sa femme, Rose. L’occasion de méditer face au val de Seine avant de visiter la maison du maître, sa superbe galerie des plâtres et son atelier des antiques, écrin de sa collection de sculptures gréco-romaines.
La Camarde qui ne m'a jamais pardonné D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez Me poursuit d'un zèle imbécile Alors cerné de près par les enterrements J'ai cru bon de remettre à jour mon testament De me payer un codicille
Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion Trempe, trempe ta plume, à mon vieux tabellion Et de ta plus belle écriture Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord Que sur un seul point, la rupture
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson Celles des titis, des grisettes Que vers le sol natal mon corps soit ramené Dans un sleeping du Paris-Méditerranée Terminus en gare de Sète
Mon caveau de famille, hélas! n'est pas tout neuf Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf Et d'ici que quelqu'un n'en sorte Il risque de se faire tard et je ne peux Dire à ces braves gens, poussez-vous donc un peu Place aux jeunes en quelque sorte
Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus Creusez si c'est possible un petit trou moelleux Une bonne petite niche Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins Le long de cette grève où le sable est si fin Sur la plage de la corniche
C'est une plage où même à ses moments furieux Neptune ne se prend jamais trop au sérieux Où quand un bateau fait naufrage Le capitaine crie "Je suis le maître à bord! Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord Chacun sa bonbonne et courage"
Oh, et c'est là que jadis à quinze ans révolus A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus Je connu la prime amourette Auprès d'une sirène, une femme-poisson J'ai reçu de l'amour la première leçon Avalait la première arête
Déférence gardée envers Paul Valéry Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris Le bon maître me le pardonne Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens Mon cimetière soit plus marin que le sien N'en déplaise aux autochtones
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau Ne donnera pas une ombre triste au tableau Mais un charme indéfinissable Les baigneuses s'en serviront de paravent Pour changer de tenue et les petits enfants Diront, chouette, un château de sable!
Est-ce trop demander, sur mon petit lopin Planter, je vous en prie une espèce de pin Pin parasol de préférence Qui saura prémunir contre l'insolation Les bons amis venus faire sur ma concession D'affectueuses révérences
Tantôt venant d'Espagne, tantôt d'Italie Tous chargés de parfums, de musiques jolies Le Mistral, la Tramontane Sur mon dernier sommeil verseront les échos De villanelle, un jour, un jour de fandango De tarentelle, de sardane
Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller Une ondine viendra gentiment sommeiller Avec moins que rien de costume J'en demande pardon par avance à Jésus Si l'ombre de sa croix s'y couche un peu dessus Pour un petit bonheur posthume
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon Pauvres grands disparus gisant au Panthéon Pauvres cendres de conséquence Vous envierez un peu l'éternel estivant Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant Qui passe sa mort en vacances
À Sète, Paul Valéry et les peintres Voilà cinquante ans que le musée Paul Valéry (1871-1945) surplombe le cimetière marin de Sète. Pour célébrer cet anniversaire, une belle exposition met en lumière les liens – encore peu explorés mais passionnants – que l’écrivain a noués avec l’art. Près de quatre-vingts œuvres provenant de grandes institutions et de collections privées ont été réunies pour l’occasion, et Zurbarán côtoie ici Matisse, Degas et Delacroix. Attiré par les musées et les livres d’art, Valéry n’a lui même cessé de manier (en amateur) le crayon et le pinceau, comme en témoignent une série de croquis et d’aquarelles.
Installé à Paris en 1894, le Sétois rencontre de nombreux artistes par l’entremise de ses amis Henri Rouart et Stéphane Mallarmé, puis de son épouse Jeannie Gobillard, nièce de Berthe Morisot. Il se lie ainsi à James Whistler et Jacques-Émile Blanche (qui brosse de lui un beau portrait, prêté par le musée de Rouen), Auguste Renoir, Claude Monet et Edgar Degas (qu’il admire particulièrement), ou encore Odilon Redon et Maurice Denis. Sans être collectionneur, le poète possède quelques œuvres ; sans être critique d’art, il préface des catalogues d’exposition sur Véronèse, Corot, Manet ou Morisot, des textes qu’il rassemblera dans Pièces sur l’art, en 1931. M.E.-B. Jusqu’au 10 janvier 2021.
Après des mois de travaux, le musée de l'Orangerie rouvre enfin ses portes ! Venez (re)découvrir les riches collections permanentes de cet insolite musée établi dans l'ancienne orangerie du palais des Tuileries qui avait été construite pour Napoléon III. En 1924, Clemenceau inaugure le « musée Claude Monet » et dévoile les fameux Nymphéas du peintre de Giverny qui continuent aujourd’hui d’attirer de nombreux visiteurs.
Puis en 1971, ce sont quelque 150 toiles de Renoir, Modigliani, Picasso, Derain, Matisse ou Soutine qui rejoignent les lieux. Ces œuvres proviennent pour la plupart de l'exceptionnelle collection réunie par le marchand Paul Guillaume (1891-1934) et ont été cédées à l'État par sa veuve, la sulfureuse Domenica, remariée à l'architecte Jean Walter (d'où le nom de la collection « Walter-Guillaume »). Il est vrai qu'elle y a imprimé sa marque, se séparant des œuvres les plus radicales de Matisse pour acquérir des peintures de Cézanne par exemple, ou donnant toutes les sculptures d’arts premiers à l’État. Un parcours épuré, une scénographie élégante et vivante, ainsi qu’un dépôt du musée du quai Branly permettent de renouveler le regard sur cet ensemble insigne.
Mais le grand absent des collections reste Giorgio de Chirico auquel le musée consacre une belle exposition à l’occasion de sa réouverture. Presque toutes passées entre les mains de Paul Guillaume, les peintures métaphysiques réalisées par l’artiste entre 1912 et 1915 mettent ici magistralement en lumière l’importance qu’eurent sur ce dernier son premier séjour à Paris et son premier marchand. Dans une lettre de 1915, le peintre lui exprime ainsi sa confiance : « Si vous saviez combien j’ai d’espoir en vous ! Je vous vois comme une île verdoyante au milieu de l’océan ». M.E.-B.
Pour la Toussaint, et pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de se rendre facilement dans les cimetières de la ville de Saint-Étienne, la STAS propose des navettes gratuites :
Les œuvres faites aux Saintes Les deux marines Dans sa lettre à Théo, Vincent dit avoir « couvertes » les trois toiles qu’il avait amenées : « deux petites marines et une vue du village ». Elles sont exécutées sur la plage qui borde le village et donnent naissance les semaines suivantes à plusieurs nouveaux dessins : trois d’après la petite marine et deux d’après la grande.
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
Si vous souhaitez utiliser un de mes textes ou photos, merci de me contacter au préalable par e- mail et de citer mon nom et le mon adresse URL... comme je m'efforce de le faire pour les créations des autres.