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Rechercher : il y a un an %C3%A0 paris

  • Paris tribal




    Paris tribal - Aethiopia

    Paris tribal - Lucas RattonParis tribal - Lucas RattonParis tribal - Lucas RattonParis tribal - Galerie SAOParis tribal - Galerie SAOParis tribal - Galerie SAOParis tribal - Galerie Schoffel-Valluet

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    Actualités 26 galeries parisiennes créent un nouvel événement qui conforte la place de Paris comme capitale des arts premiers.

    Les arts premiers fascinent car ils racontent une histoire dont on ne saisit parfois que les contours et qui ne livre souvent qu’une partie de ses secrets. Cet appétit pour l’art tribal, très répandu en Europe et aux Etats-Unis, se développe dans le monde entier.

    Expositions à thèmes, pièces exceptionnelles, Paris Tribal dévoilera ses trésors dans une vision large et transversale des arts premiers : Arts d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Indonésie et d’Océanie.
     
  • Paris 2024

    JO PARIS 2024
     
    Paris 2024 : des JO pour moins de 4,5 milliards d'euros
     
     
    JO - En remettant le rapport préconisant une candidature parisienne pour les Jeux olympiques en 2024, Bernard Lapasset a affirmé qu'elle serait «financièrement responsable».
    JO 2024 : Êtes-vous favorable à la candidature de Paris ?
     
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      23.45 %oui
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    JO 2024 : De nombreux sites déjà disponibles pour Paris
     
     
    LE SCAN SPORT - Le dossier parisien présenté jeudi fait la part belle aux installations sportives déjà existantes, dans un souci de maîtrise du budget.

  • Paris en couleurs

    8620b0da1951f8f85f3ae1eb053994af.jpg Magnum Photos © Photographie Robert Capa © 2001 by Cornell Capa Pour célébrer les cent ans de la commercialisation de l’autochrome, premier procédé industriel de photo couleur inventé par les frères Lumières, trois cent photographies inédites de la capitale sont exposées à l’Hôtel de ville de la capitale. Un voyage dans le temps en version couleur ! Vivant et coloré : tel est le Paris ainsi dévoilé par l’exposition Paris Couleurs ! De 1907 à nos jours, ces témoignages en couleur de la capitale immortalisent sa transformation au cours du siècle tout en révélant à chaque période, les progrès de la photographie moderne. Les plaques autochromes sont mises à l’honneur dans la première partie de l’exposition (1907-1930), avec notamment une cinquantaine d’images extraites des Archives de la planète, voulues par le banquier et mécène Albert Kahn. L’occasion de voir également des films courts de 1929. Les débuts de la photo couleur sur support film sont eux exposés dans la seconde partie (1930-1960) : l’on découvre ainsi des tirages originaux de Gisèle Freud, des témoignages de l’Exposition internationale des arts et techniques de 1937 et des images étonnantes de la vie quotidienne des Parisiens pendant l’occupation et la libération. "La couleur libérée : un nouveau regard sur Paris" Bruno Barbey, Pierre et Gilles, Jean-Paul Goude, Sarah Moon, Martin Parr ou encore Philippe Ramette… Autant de photographes de renom qui ont porté leurs regards en couleur sur Paris, présentés dans la troisième partie de l’exposition (de la fin des années 60 à nos jours). Enfin, le magazine de mode Vogue et ses célèbres photographes tels Henry Clarke, William Klein ou encore Helmut Newton s’affichent dans une section consacrée au défilé de mode. "Au-delà de l’intérêt esthétique des images, les couleurs font soudain ressortir des détails incongrus, émouvants, étrangement réels. A première vue, tout nous est familier : les rues, les façades, les perspectives, les plaques de rues, les colonnes Morris, le 'gaz à tous les étages', les carrefours, les tables de bistrots même. Et pourtant tout a changé, la vie surtout : la rue, les commerces, les automobiles, les enseignes lumineuses, les publicités, le mobilier urbain, les vêtements, l’exubérance des manifestations publiques, des fêtes et des foules, les enfants dans la rue." Virginie Chardin, Commissaire de l’exposition Paris en couleurs, des frères Lumières à Martin Parr Salle Saint-Jean de l'hôtel de Ville du 4 décembre 2007 au 31 mars 2008 Entrée libre et gratuite tous les jours sauf dimanches et fêtes de 10h à 19h. Catalogue disponible aux éditions du Seuil, 39€. Pour voir d'autres images, cf. ma source:http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-paris-en-couleurs-985.php

  • Paris exotique

    Paris exotique                                                            
                                               

    Paris nord-américain Paris maghrébin et arabe Paris africain

    Paris indien Paris asiatique Paris, de Bruxelles à Moscou
  • Fin de:Claude, un empereur au destin singulier(vu il y a 15 jours, cf. ce blog)

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    (Lyon, 10 av. J.-C. - Rome, 54 ap. J.-C.)

    Exposition du 1er décembre 2018 au 4 mars 2019

    Il y a un peu plus de 2 000 ans, le 1er août 10 av. J.-C., naissait à Lyon Tiberius Claudius Drusus, fils de Drusus l’Aîné et d’Antonia la Jeune. En dépit de son appartenance à l’illustre famille impériale julio-claudienne, Claude n’aurait jamais dû régner sur le vaste empire romain. Le destin en a voulu autrement car, 51 ans plus tard, il fut proclamé empereur par la garde prétorienne après l’assassinat de Caligula, en 41 de notre ère.

    L’exposition a pour ambition de mettre en lumière la vie et le règne de cet homme au destin singulier. Claude pâtit aujourd’hui encore du portrait peu flatteur transmis par la littérature antique et repris dans l’imaginaire populaire moderne. Décrit comme un être faible, influençable, diminué physiquement et intellectuellement, son image souffre aussi de la « sulfureuse » renommée de ses troisième et quatrième épouses, Messaline et Agrippine, et du destin tragique de son fils Britannicus. 

    Depuis peu cependant, les chercheurs et les historiens restituent la figure d’un homme cultivé, bon gestionnaire, promoteur de réformes administratives efficaces pour l’empire et soucieux de son peuple. Sa loi la plus fameuse est sans nul doute celle relative à l’admission des Gaulois au sénat romain, célèbre par le discours qu’il prononça, en 48 à Rome, gravé sur des plaques de bronze, dites Table claudienne. 

     
     
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    Anonyme, Claude, 40-44 ap. J.-C. Paris, musée du Louvre. Photo Wikicommons
     

    D’alliances en stratégies politiques jusqu’aux grandes réalisations de son règne, c’est ce nouveau visage de l’empereur Claude que l’exposition présentera à travers plus de 150 oeuvres : statues, bas-reliefs, camées et monnaies, objets ; de la vie quotidienne, peinture d’histoire, etc.

    Des extraits de films, des restitutions 3D et des photographies de l’artiste Ferrante Ferranti complèteront le parcours, pour inviter le visiteur à la redécouverte d’un homme dont, de manière inattendue, le destin décida qu’il serait un grand empereur romain.

    Commissariat de l’exposition 
    Geneviève Galliano, conservateur en chef du Patrimoine, en collaboration avec Hugues Savay-Guerraz, directeur de Lugdunum-musée romain de Lyon, et François Chausson, professeur d’histoire romaine, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

    Catalogue de l’exposition, réalisé avec le soutien de la Fondation de l’Olivier : Claude (Lyon, 10 av. J.-C. - Rome, 54 ap. J.-C.). Un empereur au destin singulier. 320 pages, 234 illustrations. Paris, Lienart éditions, 38 €.

    Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le Ministère de la culture et de la communication / Direction générale des Patrimoines / Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.


    Une journée d'étude, un cycle de conférences, des nocturnes, des visites thématiques ou à deux voix, des ateliers seront proposés autour de l'exposition. 
    Pour en savoir plus, 
    cliquez ici
     
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    Bas-relief dit des Prétoriens, provenant de l'arc de Claude, Rome, vers 51-52 ap. J.-C. Paris, Musée du Louvre / Photo © RMN-Grand Palais (Musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
     
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    Claude, 40-44 ap J.-C. Ancienne collection Borghèse. Paris, musée du Louvre. Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
     
     
     
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    La Table claudienne, 1668. Transcription du discours de Claude au sénat pour l'admission des Gaulois au sénat romain. Exposées au musée gallo-romain de Lyon. Photograph by Rama, Wikimedia Commons, Cc-by-sa-2.0-fr

    L'esprit des ruines, photographies de Ferrante Ferranti

    Du 1er décembre au 3 mars 2019

    En résonance avec l'exposition Claude présentée au musée, Lugdunum - musée et théâtre romains accueille des photographies de Ferrante Ferranti. L'exposition propose de découvrir le travail de l'artiste à travers une série de tirages sur le thème de l'architecture antique, en écho à des gravures de l'artiste Piranèse (XVIIIe siècle). Photographe voyageur, Ferrante Ferranti s'intéresse à l'esthétique de l'Antique. Ses photographies dialoguent souvent avec les textes de l'écrivain Dominique Fernandez, de l'Académie française, qui le définit comme "l'inventeur d'un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes".

    http://www.mba-lyon.fr/mba/sections/fr/expositions-musee/prochaines-expos/empereur-claude

  • Y avait dix filles dans un pré

     Y'avait dix fill's dans un pré
    Tout's les dix à marier
    Y'avait Dine y'avait Chine
    Y'avait Claudine et Martine
    Ah! ah! Cath'rinette et Cath'rina;
    Y'avait la belle Suzon,
    La duchess'de Monbazon
    Y'avait CéIimène
    Y'avait la du Maine

    * Tout's les dix à marier,
    L'fils du roi vint à passer,
    R'garda Dine, r'garda Chine,
    R'garda Claudine et Martine,
    Ah, ah ! Cath'rinette et Cath'rina;
    R'garda la belle Suzon,
    La duchess' de Montbazon,
    R'garda Célimène,
    Sourit à la du Maine

    ou
    L'fils du roi vint à passer,
    Tout's les dix a saluées
    Salua Dine, salua Chine,
    Salua Claudine et Martine,
    Ah! ah! Cath'rinette et Cath'rina;
    Salua la belle Suzon,
    La duchess'de Montbazon;
    Salua Madeleine;
    Baiser à la du Maine.

    * Et puis il leur a donné
    Bague à Dine, bague à Chine...
    Diamant à la du Maine,

    ou
    À tout's il fit un cadeau
    Bague à Dine, bague à Chine...
    Diamant à la du Maine.

    * Puis il les mena souper
    Pomme à Dine, pomme à Chine...
    Orange à la du Maine.

    ou
    Puis il leur offrit à goûter
    Pomme à Dine, pomme à Chine...
    Gâteau à la du Maine.

    Puis elles fur'nt se coucher,
    Paille à Dine, paille à Chine...
    Bon lit à la du Maine.

    ou
    Puis leur offrit à coucher
    Paille à Dine, paille à Chine...
    Beau lit à la du Maine.

    * Puis tout's il les renvoya,
    Adieu Dine, adieu Chine...
    Et garda la du Maine.

    ou
    Puis il les a renvoyées,
    Renvoie Dine, renvoie Chine...
    Mais garde la du Maine.

    http://www.momes.net/comptines/personnages/il-y-avait-dix-filles-dans-un-pre.html

  • «Casablanca, il y a un million d’années…».

    medium_culturearcheologie1.jpg Le ministère de la Culture organise en ce moment une très belle exposition au titre énigmatique, «Casablanca, il y a un million d’années…». Il s’agit de la première exposition marocaine d’une telle envergure consacrée à l’archéologie. Destinée au grand public, l’exposition se veut aussi didactique que simple et propose aux visiteurs un voyage à travers le temps et l’espace, un voyage à la recherche de nos origines. Saviez-vous que les premières traces de vie humaine à Casablanca remontent à de cela un million d’années? Ou que pour faire du feu, ces hommes préhistoriques ne se servaient pas de silex (trop rare dans cette région) mais de galets taillés ? Ou encore que la région casablancaise regorge de richesses menacées par l’explosion démographique et l’urbanisation galopante ? Car à moins d’être paléontologue, archéologue ou un inconditionnel des albums de Rahan (plus connu sous le pseudonyme “Cheveux de feu” parce qu’il le vaut bien) on ne s’intéresse que très rarement à cette période obscure et lointaine depuis nos manuels scolaires. C’est un tort, et l’exposition qui se tient actuellement à la Cathédrale du Sacré-Cœur à Casablanca nous le prouve. Objectif grand public Sollicité pour prendre en main la scénographie de l’exposition, Philippe Delis explique que le premier souci a été de faire de «Casablanca, il y a un million d’années…» une exposition grand public. «Le projet avait au départ des dimensions spectaculaires», se souvient Philippe Delis, mais le manque de moyens, notamment, a provoqué une ambition revue à la baisse, sans pour autant avoir raison de la qualité de l’ensemble présenté. «Nous avons opté pour un séquençage très clair, permettant cette idée de voyage dans le temps et dans l’espace», ajoute Philippe Delis. Avancer au fil de grandioses panneaux lumineux donne l’impression d’avancer sur une frise chronologique. Point de départ : il y a 2,5 millions d’années, avant l’arrivée de l’homme à Casablanca. Le visiteur avance dans le temps, découvrant au fil des espaces, délimités par ces panneaux lumineux, les différentes périodes mais aussi les sites qui ont permis ces découvertes. Les contraintes liées au sujet même de l’exposition, souvent considéré comme barbant ou aride, exigeaient de mettre en œuvre un maximum d’astuces pour capter l’attention des visiteurs. De manière très claire, des vitrines, dotées pour certaines de commentaires explicatifs, présentent outils et fossiles de la riche faune d’antan. Les os ou restes des dentitions ont été agrémentés de silhouettes prédécoupées pour mieux représenter les animaux : rhinocéros, camélidés, souris, singes girafes, antilopes, guépard... La liste est longue. Par contre, on ne peut pas en dire autant de nos ancêtres préhistoriques. On en découvre à peine trois, vers la fin de l’exposition. Le crâne d’un homo sapiens safiot, ainsi que celui d’un homo sapiens rbati, précédés toutefois par un fragment de mandibule d’un homo erectus découvert à Casablanca. Ouf, l’honneur bidaoui est sauf ! Les crânes attirent l’attention d’une petite fille qui, intriguée, demande à son père : «est-ce qu’on a dû lui couper la tête ?». «Les découvertes dans la région Casablanca sont très importantes, rappelle Mohamed Abdeljalil El Hajraoui, Commissaire général de l’exposition et Directeur du Patrimoine Culturel. Elles sont reconnues internationalement mais méconnues du grand public marocain». Par sa richesse, l’exposition y remédie en s’adressant aussi bien aux connaisseurs qu’aux profanes, étudiants et écoliers en tête. «L’exposition a beaucoup de succès», analyse le gardien de la Cathédrale. «En deux jours, un peu plus de 1100 visiteurs sont venus», ajoute-t-il, cochant scrupuleusement d’une petite croix dans un lourd cahier noir chaque nouveau visiteur. Un bouche-à-oreille favorable pourrait expliquer ce début de succès, «Casablanca, il y a un million d’années…» ayant l’avantage de créer une ambiance particulière (la couleur terre est omniprésente tout au long de l’exposition, un petit carré de fouilles a été reconstitué et enrichi d’outils de prospection, les étapes des recherches archéologiques sont explicités) et de positionner le visiteur dans un rôle d’investigateur, à même de mieux lui faire comprendre le travail patient et fastidieux des archéologues. Recherche partenaires Si les premières trouvailles archéologiques au Maroc datent de la fin du 19ème siècle, ce n’est qu’au cours des trente dernières années que la recherche préhistorique a connu son plus important développement. Dans la région de Casablanca, plusieurs sites ont été ou sont encore exploités, comme la grotte d’Ahl Al Oughla (sud-est de Casablanca), la carrière Thomas (qui a livré la plus ancienne trace de la présence humaine au Maroc), la Grotte des Ours ou encore la Grotte des Rhinocéros, dans la carrière Oulad Hamida 1. Ces sites ne sont pas toujours correctement exploités, à l’image de la Grotte des Félins. Situé dans la carrière Oulad Hamida 2, le site a été découvert fortuitement en 1991 mais rapidement détruit pour permettre l’exploitation de la carrière. Pour sauvegarder et mettre en valeur ce patrimoine, le Ministère envisage (et conclut l’exposition sur ce projet) la création d’un Parc Archéologique de Casablanca. Pour l’accueillir, c’est le site préhistorique de Sidi Abderrahmane, près de la mosquée Hassan II, qui a été choisi. «Cette zone, à proximité de la mer et de la corniche, est très visitée. Nous souhaitons intégrer ce Parc dans cet ensemble à vocation touristique», confie Mohamed Abdeljalil El Hajraoui. Le projet est en cours de financement et en recherche de partenaires, pour un budget estimé à 60 millions de dirhams. Le Parc Archéologique de Casablanca devrait comprendre une partie reconstituant des scènes préhistoriques, la construction d’un musée et, pour sauvegarder une partie de notre mémoire, des locaux destinés aux chercheurs. Pour que l’Homo Casablancus continue de livrer ses secrets. Aïda Semlali http://www.lejournal-hebdo.com/sommaire/culture/a-la-d-couverte-de-lhomo-casablancus.html

  • Retour d'un voyage il y a peu

    de 6 jours de Saint-Etienne(Loire, 42, Rhône-Alpes où nous habitons pour la 2e fois , à 60 kms environ au sud de Lyon, à 10h après que l'infirmier m'ait permis de partir) et Lavelanet (Ariège, 09, Midi-Pyrénées, où nous avons avons vécu il y a 10 ans environ pendant 3 ans et où j'ai retrouvé ma 3e grand-mère à une centaine de kms de l'Espagne) en passant par la Lozère(3e séjour, halte de 2 jours), l'Aveyron, le Tarn, l'Ariège, la Haute-Garonne, le Cantal et la Haute-Loire

    Photos quand il y aura du temps entre les vacances de mon cher retraité actif(dont je veux profiter), la visite de l'infirmier vendredi pour m'enlever les fils, les douleurs aux deux mains, les grasse mat, les siestes, les lectures en retard, les rangements, les projets de livre, les films au ciné art et essai, les courses, les balades dans le coin, les réflexions sur l'avenir, le soleil, les apéro, 19 mois sans fumer , la piscine que je pourrais bientôt reprendre, les abdos, etc.

  • La Biennale au Plateau(Vu il y a un mois)

    Hôtel de Région Rhône-Alpes 1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon
    04 26 73 40 00
    http://www.rhonealpes.fr/626-le-plateau.htm

    Le lieu

    L’espace d’exposition le Plateau
    La Région Rhône-Alpes est installée depuis mai 2011 au cœur de Lyon, dans le nouveau quartier de La Confluence, dans un bâtiment d’exception construit par l’architecte-urbaniste Christian De Portzamparc.
    L’Hôtel de Région abrite un espace d’exposition de 600 m2, le Plateau.

    Depuis 2011, le Plateau a déjà accueilli 7 expositions et plus de 173 000 visiteurs :
    - Les Enfants terribles, à l’automne 2011, Biennale d’art contemporain de Lyon : 26 000 visiteurs
    - Jacques Truphemus, Les trois lumières 1951 – 2011, au printemps 2012 : 38 000 visiteurs
    - La France de Raymond Depardon à l’hiver 2012 : 31 000 visiteurs
    - Transformations au printemps 2013, dans le cadre des 30 ans des Fonds régionaux d’art contemporains (FRAC) : 10 000 visiteurs
    - Les fantômes de la liberté de Laurent Mulot, à l’automne 2013, Biennale d’art contemporain de Lyon : 13 000 visiteurs.
    - Georges Rousse Utopies partagées, au printemps 2014 : 20 000 visiteurs
    - Marc Riboud, premiers déclics, à l’automne/hiver 2014 - 2015 : 25 000 visiteurs

    Dates

    Du jeudi 10 septembre 2015 au dimanche 3 janvier 2016
    Vernissage le 08 septembre à 19h
    Fermeture hebdomadaire le lundi
    Fermeture exceptionnelle le 25 déc. 2015 et le 1er janv. 2016

    Entrée libre et gratuite

    Visite guidée gratuite pour le grand public sur réservation : mediationleplateau@rhonealpes.fr / 06 85 01 85 82

    Horaires d’ouverture

    En semaine
    Du mardi au vendredi de 11h à 18h
    Le week-end
    Le samedi et le dimanche de 11h à 19h

    Comment y aller

  • Il y a un siècle : le scandale de « La Garçonne »

    Long Format
     

    Il y a un siècle : le scandale de « La Garçonne »

    Victor Margueritte en 1910, Agence Meurisse - source : Gallica-BnF
     

    Lorsque le roman de Victor Margueritte, dépeignant une jeune femme émancipée s’adonnant aux plaisirs « masculins », paraît en librairie en 1922, les critiques sont unanimement positives. Mais quand le livre devient un best-seller, une foule de moralistes indignés se jette dessus.

  • J'y étais

    Les timbrés de l’OrthographeRevivez les finales régionales des Timbrés de l’Orthographe !

    Chers timbrés,

    samedi 6 avril, plus de 10 000 candidats ont participé simultanément dans 23 villes de France aux finales régionales du grand concours des Timbrés de l’Orthographe. Notre marraine de charme Tatiana de Rosnay et Frédérick Gersal notre présentateur préféré avaient fort à faire pour départager les meilleurs... Vous ne serez en effet plus que 500 à vous affronter à Paris le 15 juin 2013 lors de la grande finale nationale !
     
    Cliquez ici pour revivre les finales régionales et pour accéder au corrigés du test et de la dictée !
  • J'y travaille

    Le château du Minois (ou Colcombet)PDFImprimerEnvoyer
    Écrit par Jérôme Sagnard   

    Jérôme Sagnard, historien, auteur de plusieurs ouvrages d'histoire locale nous invite à découvrir l'histoire de ce château de Saint-Genest-Lerpt, qui abrite aujourd'hui le lycée hôtelier "Le Renouveau" (ndFI).

    Un domaine en devenir avec Antoine Neyron

     

    Antoine Neyron, négociant en soierie à Saint-Etienne, achète ce grand domaine au milieu du XVIII° siècle pour se rapprocher de ses cousins Neyron, de la Roche-la-Molière. En effet, à proximité du château, se trouve une pierre qui forme la clef de voûte d'une grange portant le chiffre de l'année 1773 mais aussi les initiales A.N. et les armes des Neyron.

    Quelques années après, en 1804, il termine la construction du château du Minois comme le précise le chiffre sur la rampe de l'escalier menant au premier étage. Cette noble demeure est bâtie dans le style « Directoire » avec fonction classique et grandes salles de réception en enfilade. De nombreuses dépendances d’agrément sont également bâties comme la tour, la serre sans oublier des équipements indispensables comme un lavoir, une maison de jardinier (maison du concierge actuel), l’écurie des vaches (salle des professeurs), une écurie des chevaux (une cuisine pédagogique), une menuiserie etc. En parallèle de cette construction, il fait aussi construire une maison de ville dans la rue Neuve à Saint-Etienne.

     Quelques années après, son fils, en 1827, André-Antoine Neyron marie sa fille unique, Aglaé à André Thomas Colcombet. En dot, il lui donne le domaine de Saint-Genest-Lerpt et le château du Minois. Par la suite, ses nouveaux propriétaires entretiennent le château mais aussi tous ses bâtiments annexes. Ils font également planter de nombreux arbres dans le parc soit plus de 500 arbres de 130 espèces différentes tout en construisant une partie des murs de clôture.

     La période des grands travaux avec Adrien Colcombet

     

    En 1864, André Thomas meurt et son fils Adrien hérite du domaine du Minois à 33 ans. Cependant pendant près de 20 ans, il travaille à Lyon et Saint-Genest reste seulement une résidence d'été où la famille y séjourne en juillet et en août. Entre 1884 et 1900, Adrien modifie l'extérieur du Minois en embellissant le ces façades. Sur la façade sud dominant le village, il cherche notamment à donner une allure plus solennelle voire « plus seigneuriale ». Ainsi, le perron est élargi à toute la façade avec la création d'une double volée d'escaliers descendant en pente douce jusqu'à des paliers intermédiaires avant d'arriver au milieu de la terrasse et non plus à ses deux extrémités.

    En 1884, le fronton est aussi radicalement transformé. D'abord, un simple triangle avec écusson en son centre, Adrien conserve cet écusson mais il le fait inclure dans une construction beaucoup plus importante comprenant des volutes, une balustrade à la base et le triangle d'ogive au sommet. Toujours en 1884, il fait refaire le grand salon d'angle. En 1888, il fait construire une grande salle de bain extérieure avec une pièce réservée au chauffage de l’eau et l’autre pièce à la baignade. En 1889, il entreprend la réfection de la chambre du rez-de-chaussée qui était constituée auparavant de deux petites pièces dont l'une servait de cabinet et l'autre de débarras pour la cuisine depuis « qu'on avait sorti la baignoire car c'était un cabinet de bains ». En 1891, la toiture est couverte de zinc car son propriétaire craint les infiltrations et le gel. En 1894, il fait la dépose et la réfection du toit en entier ainsi que le suivi des cheminées. En 1896, Adrien Colcombet fait réaliser une cheminée de bois sculptée pour la salle à manger avec blason et armes parlantes pour 1500 francs. Sous la cheminée, lors de la restauration des papiers peints, les ouvriers ont retrouvé une fresque de portraits familiaux peints sans doute par Marguerite ou Régis enfants d’Adrien Colcombet. Une subtile ouverture est aménagée pour les découvrir. En 1900, il fait construire une pièce supplémentaire en rez-de-chaussée accolée à la cuisine pour servir de salle à manger pour le personnel avec un étage supplémentaire pour abriter une chambre pour un devis de 6 000 francs. En 1904, une grande fête familiale rassemble la famille Colcombet pour les 100 ans du Minois.

     Un changement de vocation

     L’histoire familiale prend fin en 1984 avec la donation au profit de la commune de Saint-Genest-Lerpt. Après de nombreuses réflexions dans l’équipe municipale, le château du Minois change de vocation pour abriter le lycée privé hôtelier « Le Renouveau » en 1995 par bail emphytéotique. En 2012, le lycée compte désormais 250 élèves pour une équipe de 40 professeurs et une dizaine d’administratifs regroupés au sein de ce lycée des métiers.

    La chasse de Compiègne

    Le salon du château du Minois présente une particularité patrimoniale exceptionnelle. Il possède un papier peint panoramique de 25 lés de la Manufacture Jacquemart et Bénard, sur un carton de Carle Vernet représentant une chasse à Compiègne. Seuls trois exemplaires de ce papier peint panoramique sont encore conservés en France aujourd’hui, et encore sans comprendre toujours la totalité des lés.

    La chance du château du Minois est de détenir un exemplaire complet quasiment unique, et suffisamment préservé qui a pu supporter une restauration de qualité.

    Le sujet autour de la vie aristocratique se déroule en plusieurs scènes qui évoquent différents aspects de la vie de cour et de la chasse organisée autour de la commune de Compiègne en 1810. Ce papier peint a été restauré dans les ateliers d’Isabelle Lambert, spécialiste des œuvres sur papier en 2011.

    Bibliographie :

    Colcombet-Allimant (Françoise) Adrien Colcombet Chez l’auteur, juin 2010, 252 p.

    Sagnard (Jérôme) Loire, terre de châteaux entre Forez et Roannais Editions Alan Sutton, 2008, 192 p.

    Thermeau (Gérard-Michel) André-Antoine Neyron Publication de l’Université Saint-Etienne, 2003

    Du même auteur, sur FI:

    > le château des préfets de la Loire

     

    http://www.forez-info.com/encyclopedie/memoire-et-patrimoine/18168-le-chateau-du-minois-ou-colcombet.html

  • Il y a vingt ans, la liberté

    Il y a vingt ans, la liberté

    Il y a vingt ans, la liberté

    EN IMAGES - Le 9 novembre 1989, le Mur de Berlin tombait, entraînant le communisme dans sa chute. Sélection de moments forts.
    » DOSSIER SPECIAL - La chute, 20 ans après

    Texte et suite ici:

    http://www.lefigaro.fr/international/2009/10/30/01003-20091030DIMWWW00480-il-y-a-vingt-ans-la-liberte.php

    Lire aussi:

    Mort d'un totalitarisme

    Jean-Paul II, le prophète venu de l'Est

    Ronald Reagan, le meilleur ami du Kremlin

    Lech Walesa : «La date clé,
    c'est 1980 à Gdansk !»

    «Le régime s'effondrait d'heure en heure»

    Mikhaïl Gorbatchev, héros malgré lui

    Helmut Kohl, l'autre chancelier de l'unité

    Comment Moscou a liquidé la RDA

    Baker : «La guerre froide aurait pu
    se terminer en big bang»

    L'éternel retour de l'Allemagne

  • Prix Arte y Pico

    1486604425.jpgLe prix « Arte y Pico » nous vient d’Uruguay, créé par Eseya, jeune femme artisan d’art qui fabrique des poupées de lainage et tissus parfois naïves, parfois d’une immense tendresse, mais toujours empreintes de poésie et de cette vie magique, quasi poignante aux portes du sacré, qui anime l’ensemble de l’art populaire sud-américain .

    Ce prix m'a été décerné par Laurence dont je vous invite à visiter le blog et acheter ses livres qui y sont présentés:http://l-ecriture-de-laurence.over-blog.com/article-20024227-6.html#anchorComment

     A mon tour de faire un choix cornélien:

    Les 4 blogs d'Elisabeth:

    -Ses passions:http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/

    - Ses poésies:http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/

    région:http://nordetsud.hautetfort.com/

    -Son blog CV:http://assistante.votrecv.com/

    et le blog CV de mon mari:Le roi du textile:http://didiercoytte.votrecv.com/

    quand vous êtes à votre tour primé (e), voici les règles à respecter :
    * vous devez choisir 5 blogs que vous estimez mériter ce prix pour leur créativité, conception, matériel intéressant et contribution à la communauté de bloggeurs.
    * chaque prix doit contenir le lien vers le blog de son auteur pour être visité par tous.
    * chaque lauréat doit montrer son prix et remettre le nom et le lien vers le blog qui lui a donné.
    * le lauréat doit montrer le lien de l'Art y Pico blog.
    * et afficher les règles.

  • J'y étais!!!!

    tour sté.gif

    Duel victorieux pour Burghardt

    C’est en quittant le peloton pour une contre-attaque aléatoire que Burghardt a commencé l’étape. Il la termine les bras en l’air, après avoir battu dans un sprint à deux Carlos Barredo, qu’il a rejoint pour former le duo de pointe du jour.

    Chute pour Cunego
    La première tentative d’échappée est menée au km 2 par Burghardt (COL), Pozzato (LIQ), Lang (GST), Bichot (AGR), Schröder (MRM), Augé et Monfort (COF). Leur insistance n’est pas récompensée, puisque leur avantage maximal n’atteint que 55’’ au km 18. Les équipes Quick Step et Bouygues Télécom se chargent de reprendre les attaquants, qui sont contraints de se rendre, en deux temps, après le passage sur la ligne du sprint de Grenoble. L’allure particulièrement rapide du peloton (55,7 km dans la première heure) met par ailleurs en difficulté Damiano Cunego, qui a chuté au km 28 et qui ne parviendra jamais à combler son retard. Il passe le reste de l’étape à plus de dix minutes derrière le peloton, avec quatre de ses coéquipiers.

    Barredo trouve la faille
    Ce n’est qu’au kilomètre 68 que Carlos Barredo (QST) trouve la faille et distance le peloton. Plusieurs contre attaquants se sentent inspirés par ce mouvement, mais seul Markus Burghardt réussit à rejoindre Barredo, dans la descente suivant le col de Parménie (km 78). Quant à Romain Feillu (AGR), Mikel Astarloza (EUS) et Christophe Le Mével (C.A), ils font cause commune et passent l’essentiel de la journée dans la position inconfortable de « coureurs intercalés ».

    Burghardt, en pistard
    Le trio ne se retrouve jamais en position d’inquiéter Barredo et Burghardt, qui atteignent les 20 derniers kilomètres de course avec 4’25’’ d’avance, tandis que le peloton, mené par les CSC, ne s’affole pas des 10’ de retard qu’il accuse. Assurés de voir la capitale du Forez sans rencontrer d’éléments perturbateurs, les deux hommes de tête se préparent une longue explication finale qui débute dans la montée vers la Croix de Montvieux. Dans le dernier kilomètre, Barredo place la première d’une série d’accélérations, qui resteront toutes sans effet. Burghardt réagissant efficacement à toutes les attaques, Barredo dresse le constat de son impuissance : les deux hommes passent donc les trois derniers kilomètres à s’observer. Sous la flamme rouge, Barredo se place stratégiquement derrière son rival. A 200 m de la ligne, ils sont toujours quasiment à l’arrêt. C’est le moment que choisit Burghardt pour se lancer en puissance. Barredo ne parvient pas à contrer.

    Des points pour Freire
    Derrière, le sprint pour la troisième place est remporté par Romain Feillu (à 3’33’’ du vainqueur). Celui pour la 6ème place est pour Samuël Dumoulin, dans un groupe de 5 coureurs. Les points attribués pour la 11ème place à l’arrivée vont dans la cagnotte du maillot vert Oscar Freire, vainqueur du sprint du peloton devant Zabel et Hushovd.

    Voir les images:

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/index.html

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/index.html

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/index.html

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/index.html

    Voir la vidéo

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/videos.html?target=126837

  • FiCX-Paris, knife show

    Volontairement contemporain, FiCX-Paris affirme la notoriété de la coutellerie dans le mouvement créatif d'aujourd'hui et fait de Paris un rendez-vous incontournable.

     

    Collectionneurs, amateurs, professionnels, marchands venus du monde entier s'y côtoient dans le cadre prestigieux du Palais Brongniart totalement dédié à cet événement majeur.

     

    Pour sa 1ère édition, FiCX-Paris accueille une sélection des plus renommés et novateurs couteliers actuels dont les exigences allient, tradition et savoir-faire, technicité et virtuosité, créativité et inventivité.

    http://www.ficx-paris.com/

  • 22. Voyage à Paris 22. Montmartre

    Pigalle_Paris.jpg

     

    Place Pigalle.

    Cf. note 9

    Jusqu'en 1910, c'est autour du bassin de forme circulaire que se déroulait la foire aux modèles.

    Au numéro 9, à l'angle de l'avenue Frochot, dans la salle du café de la Nouvelle Athènes, se rencontrent les impressionnistes venus du Café Guerbois

    (cf.  http://www.azureva.com/paris/magazine/paris-insolite-aven...)

     

    puis Toulouse-Lautrec, Forain et Willette. Remanié une première fois en 1903, le bâtiment actuel n'évoque en rien, si ce n'est son nom, l'endroit qu'il fut au temps de la bohème montmartroise.

    Avenue Frochot  :

    Il y a au cœur de Pigalle une maison habitée pour ne pas dire hantée dans l'impasse jadis la plus pittoresque de Paris et qui a gardé bien du charme. Je veux parler de l'impasse Frochot. C'est une impasse qui serpente depuis la place Pigalle jusqu'à la rue Victor Massé; un havre de paix, un lieu où l'on sent encore le passage de Django Reinhardt qui brûlait ses meubles dans la cheminée pour se réchauffer - de Toulouse Lautrec qui avait installé son atelier de nu au bout de l'impasse, de Renoir père et fils qui devaient faire leur cinéma aux voisins de passage, et de tous les artistes et bohèmes passés par là.

    Elle se trouve au n°1, cette maison néo-gothique, un hôtel particulier avec des vitraux, un jardinet et à l'intérieur, des petits salons sombres remplis de boiseries dont l'escalier en rond tourne sur deux étages.

    Dans cette maison a vécu Victor Massé, compositeur, paralysé de nombreuses années sur son lit, victime d'une sclérose en plaque. À sa mort, le directeur des Folies Bergère a racheté la maison avec sa femme avant d'en faire hériter leur femme de ménage, sauvagement assassinée, à coup de tisonnier. Le meurtrier n'a jamais été retrouvé.

    Qu'est-ce qu'elle en pense la maison ? Motus, elle ne dit rien à personne, elle est mise sous scellés... Personne n'y habite pendant 30 ans. Des bruits courent qu'elle est hantée.

    Puis Sylvie Vartan l'achète, son fils va naître et elle cherche un coin de verdure dans Paris... Mal conseillée ? Elle se sauvera brusquement après s'y être installée... L'histoire ne dit pas si ce fut une nuit d'orage laissant bagages et fantômes derrière elle... Mais en tout cas après elle, c'est Mathieu Galey qui la rachète, un charmant monsieur critique de théâtre et qui dit dans son journal "un peu l'impression de m'endetter pour acquérir mon tombeau gothique". Prémonitoire...

    Mathieu Galey va mourir quelques temps après... d'une sclérose en plaque, comme Victor Massé...

    La maison n'est plus habitée. Ce sont deux amis de Mathieu qui en ont hérités. Je vous conseille d'aller vous promener dans cette charmante impasse et de ne jeter qu'un œil à la maison. Les initiés sont discrets ;))

    Adresse : 24 rue Victor Massé ou avenue Frochot

    http://www.azureva.com/paris/magazine/paris-insolite-aven...

     

    Récapitulatif du voyage de mars 2009 :

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/10/recap...

  • 15. Voyage à Paris 15.Rue Custine

    custine.jpgPhoto : ©Karolina L, Panoramio

    http://www.cityzeum.com/custine-rue

     

    Edmond Heuze, témoin privilégié de la vie d'Utrillo y vécut un moment au domicile de ses parents.

    Une de ces œuvres ci-dessous, tiré du site où on trouve sa bio :

    http://www.roussard.com/artistes/nouveaux/heuze.html

     

    Récapitulatif du voyage de mars 2009 :

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/10/recap...

    Je démembre mes 35 notes sur Paris; peut-être que placés en page d'accueil, ils vous intéresseront.

    Note donc préalablement publiée ici:

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/11/15-voyage-a-paris-15-rue-custine.html#comments

    heuze01.jpg

  • Le Grand Paris d'Henri IV

    La statue d'Henri IV, place du Pont-Neuf (1er), au milieu du pont.

    AFP/STEPHANE DE SAKUTIN La statue d'Henri IV, place du Pont-Neuf (1er), au milieu du pont.

    Le 14 mai 1610, Henri IV quitte le Louvre pour se rendre au chevet de son ami Sully, malade. Dans les mêmes moments, un grand roux, Ravaillac, quitte l'auberge des Trois-Pigeons à la hauteur de l'église Saint-Roch. Il se dirige vers la rue de la Ferronnerie qu'emprunte le carrosse royal. Là, profitant d'un bouchon (déjà !), il se précipite sur le roi, qu'il poignarde. Transporté au Louvre, Henri IV y expire. Il est le seul souverain qui y soit mort.

    A l'occasion de son décès, le Mercure français écrit : "Quant à sa magnificence en ces bâtiments, nul de ses devanciers ne l'a égalé." Cette phrase rappelle qu'il fut un monarque bâtisseur : il développa, le premier, une véritable pensée urbanistique pour la capitale. Pendant ses seize années de règne, Paris, qui couvrait 586 hectares et comptait 300 000 habitants, s'est profondément transformé.

    La cité médiévale aux ruelles tortueuses qu'il avait connue lors de son couronnement en 1594 allait faire place à une ville aux rues rectilignes ordonnées autour de places géométriques (place des Vosges et place Dauphine).

    Avant lui, Paris ne possédait pas de vraie place. Il en lèguera deux, dont la place Royale, rebaptisée place des Vosges sous la Révolution. Si les piliers des bâtiments qui la bordent sont en pierre, les façades au-dessus ne sont qu'un immense trompe-l'œil. Construites en pans de bois, elles sont recouvertes d'un enduit de plâtre peint qui leur donne l'aspect de la pierre et de la brique. Sa construction ne sera totalement achevée qu'en 1612 ; ce sera le jeune Louis XIII qui l'inaugurera.

    "VENTRE SAINT GRIS !"

    Ses décisions, comme l'interdiction de construire des maisons avec des saillies qui, en s'écroulant, pouvaient faire des blessés, ou le respect du tracé des rues sont à l'origine des documents d'urbanisme.

    Nous lui devons aussi le pont Neuf, voulu par Henri III. Il modifia le projet en supprimant les maisons prévues dessus, pour que les Parisiens puissent voir le fleuve. Il fit installer une fontaine avec la statue de la Samaritaine abreuvant le Christ. C'est elle qui donna son nom au grand magasin de la rive droite. La construction du pont s'accompagna de la création de la place et de la rue Dauphine.

    Le terrain où il voulait créer la rue Dauphine appartenait alors au couvent des Augustins, qui y cultivaient des légumes destinés aux pauvres. Devant les réticences des religieux, Henri, qui sait que les commerces qui s'y installeront leur rapporteront davantage, leur dit : "Ventre saint gris ! Le revenu que vous en tirerez vaut bien des choux !" Et pour montrer sa détermination, il leur lance : "Si ce n'est pas ouvert demain, je la perce au canon !"

    Le palais des Tuileries, incendié par la Commune, et le Louvre, qui n'occupait que le quart de l'actuelle cour Carrée, étaient alors séparés par un espace libre. Henri IV souhaita les relier par une grande galerie longeant la Seine, ce fut son troisième grand chantier.

    Longue de 470 mètres, elle est la plus longue d'Europe. Il y organisa même des chasses au renard que l'on forçait à cheval avec une meute de chiens ! Ce grand dessein lui valut le surnom d'"inventeur et de premier maçon du grand Louvre".

    Francis Gouge

    Béatrice Hignard, guide interprète, licenciée d'histoire de l'art, organise des visites guidées variées. Elles emmènent les curieux sur un circuit "Sur les traces d'Henri IV", les 14 mai et 10 juin, à 14 heures.

    Rendez-vous devant l'arc du Carrousel du Louvre.

    Renseignements : 01-44-93-01-73 et 06-61-88-25-10. www.paristoria.com

    La revue Paris Patrimoine consacre son deuxième numéro (daté du premier trimestre 2010) à "La promenade Henri IV".

    Tél. : 01-56-58-24-83

     

  • Jules de Balincourt, ou New York à Paris

     

    Signature : Manuel Jover - 9 mai 2014
     
    Jules de Balincourt, Bang Big, 2011, huile sur bois, 243,8 x 218,4 cm (Courtesy de l’artiste et de la Galerie Thaddaeus Ropac, Paris)

    Jules de Balincourt, Bang Big, 2011, huile sur bois, 243,8 x 218,4 cm (Courtesy de l’artiste et de la Galerie Thaddaeus Ropac, Paris).

     

     

    On avait pu voir sa peinture, notamment, à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris, il y a quelques années.

     

    Né en France (en 1972), Jules de Balincourt vit à New York depuis son enfance. Il s'y est formé, y a amorcé une carrière désormais internationale. Mais c'est ici la première exposition de l'artiste dans un musée français. Le peintre se définit comme « un touriste de la mondialisation qui consomme la culture visuellement et intellectuellement et transmet ou diffuse ses visions personnelles par le biais de l'image ». Sa peinture est un mélange original de néo-pop, avec des couleurs volontiers acides, et d'un style « fait main » qu'on pourrait rapprocher de certains art outsiders : réalisme plutôt expressif (et vaguement naïf) que photographique, matière picturale marquée, usage fréquent de couleurs à l'huile, supports en bois préférés à la toile. L'image naît directement sur le support, sans médiation d'un document photographique, d'où l'impression de spontanéité. Les sujets reflètent les préoccupations de la société américaine.

    Jules de Balincourt. Misfit Island

    Lieu : Rochechouart - Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart
    Date : du 28 février 2014 au 8 juin 2014
     
    Jules de Balincourt, Bang Big, 2011, Huile sur bois, 243,8 x 218,4 cm (Courtesy de l'artiste et de la galerie Thaddaeus Ropac)

    Jules de Balincourt, Bang Big, 2011, Huile sur bois, 243,8 x 218,4 cm (Courtesy de l'artiste et de la galerie Thaddaeus Ropac).

     

     

    Pour la première exposition monographique de l'artiste dans un musée français, le Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart présente une sélection des tableaux de Jules de Balincourt, connu pour sa peinture colorée néo-pop, tantôt figurative, tantôt abstraite.

     

    Informations importantes :

    Ouverture
    Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

    Tarifs
    Tarif plein : 4,6 EUR
    Tarif réduit : 3 EUR
    Gratuité le premier dimanche du mois
     

    Informations complémentairesMusée départemental d'art contemporain de RochechouartPlace du Château87600 Rochechouart Tel : +33 (0)5 55 03 77 77En savoir plus sur le lieu

     

    http://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/agenda/jules-de-balincourt-misfit-island-105559.php

  • Comment Hidalgo peut gagner Paris avec moins de voix que NKM

     

    Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, candidates à la mairie de paris.

    Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, candidates à la mairie de paris. Crédits photo : PATRICK KOVARIKKENZO TRIBOUILLARD/AFP

    Donnée battue dans les XIIe et XIVe arrondissements, Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait perdre la mairie de Paris, même si elle remportait la majorité des suffrages exprimés. Explications.

    Nathalie Kosciusko-Morizet affiche une légère avance sur sa rivale de gauche, qui reste cependant favorite. Mais la candidate UMP pourrait perdre la mairie de Paris, quand bien même elle aurait obtenu la majorité des suffrages exprimés. Une spécificité due au mode de scrutin en vigueur à Paris - mais aussi à Marseille et à Lyon -, où l'élection est morcelée en deux étapes. Premièrement, on élit des conseillers dans chacun des vingt arrondissements. Puis dans un second temps, 163 élus sont désignés parmi eux pour siéger à Paris, et désigner le nouveau maire.

    ● Une circonscription morcelée en vingt arrondissements

    La commune de Paris n'est pas une circonscription unique. Elle est morcelée en secteurs électoraux, qui correspondent aux arrondissements. Les Parisiens ne votent donc pas pour une seule liste à l'échelle de la ville, mais pour des listes propres à chaque arrondissement, selon les règles en vigueur pour les communes de plus de 1000 habitants: dans chaque mairie d'arrondissement, la liste qui obtient la majorité absolue au premier tour, ou celle qui arrive en tête au second tour remporte la moitié des sièges. Le reste est partagé à la proportionnelle entre toutes les listes qui ont obtenu 5% au moins, y compris celle arrivée en tête.

    Par exemple, dans le XVIe arrondissement où Claude Goasguen a été réélu au premier tour avec 65% des voix, sa liste UMP-UDI-MoDem devrait remporter d'office 13 des 26 sièges du conseil d'arrondissement. Puis le reste des sièges se répartira de manière proportionnelle entre toutes les listes qui ont obtenu plus de 5% des voix, y compris celle de droite qui est arrivée en tête. Au final, la liste de Claude Goasguen devrait donc obtenir près de 19 sièges, quand celle du socialiste Thomas Lauret (13%), arrivé en deuxième position, n'en obtiendra pas plus de trois. Il y a donc une forte prime majoritaire qui donne une avance confortable au vainqueur.

    ● Le XIIe et le XIVe, des arrondissements clés acquis à la gauche

    Ce mode de scrutin donne un poids important aux arrondissements les plus peuplés, comme le XVe, qui compte 36 conseillers d'arrondissement, ou le XVIIIe, qui en compte 30. Mais ces deux arrondissements sont traditionnellement acquis respectivement à la droite et à la gauche. Par contre, le XIIe et le XIVe arrondissement, qui comptent chacun 30 sièges, sont considérés comme des circonscriptions clés à gagner pour remporter la mairie de Paris. Or les listes socialistes sont données en tête dans les deux.

    ● Un mode de scrutin controversé

    Par ce mode de scrutin, le candidat qui a remporté le plus d'arrondissements est élu maire de Paris, même s'il n'a pas obtenu le plus grand nombre de suffrages au total. Par exemple, Bertrand Delanoë a remporté la mairie en 2001 alors que la droite était majoritaire en nombre de voix. La même année, Gérard Collomb a été élu dans les mêmes conditions à Lyon. Ce mode de scrutin peut donc poser des problèmes de représentativité démocratique. Par ailleurs, les conditions dans lesquelles ces règles ont été adoptées sont régulièrement critiquées. Elles ont été mises en place en 1982 par Gaston Defferre, alors ministre de l'Intérieur… et candidat à sa propre réélection à Marseille. Ce qui pose un problème de conflit d'intérêts.

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      Comment Hidalgo peut gagner Paris avec moins de voix que NKM

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  • Les débats sur la collection Peggy Guggenheim au tribunal, à Paris

     

    LE MONDE | 22.05.2014 à 10h19 • Mis à jour le 22.05.2014 à 16h49 | Par Harry Bellet

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    Le musée Peggy Guggenheim à Venise, en 2009. Le musée Peggy Guggenheim à Venise, en 2009. | AFP/MARCO SABADIN

     

    L'affaire Guggenheim a été entendue, mercredi 21 mai, par les juges du tribunal de grande instance de Paris. Elle oppose à la Fondation Solomon R. Guggenheim de New York certains descendants de Peggy Guggenheim (1898-1979), une riche héritière américaine, nièce de Solomon, qui a été une galeriste pionnière à Londres puis à New York.

    En 1949, elle fit l'acquisition du Palazzo Venier dei Leoni, à Venise, et s'y installa avec ses collections. Pour finir par léguer l'ensemble à la Fondation Solomon sous certaines conditions – que certains de ses descendants n'estiment pas respectées.

    Ces collections sont un des éléments-clés du procès : sont-elles, de par leur disposition et le refus réitéré qu'elle avait d'en prêter des fragments ou de les disperser, une « oeuvre de l'esprit » et dont l'intégrité devrait à ce titre être protégée comme le soutient Me Bernard Edelman ?

    Paroles d'entrepreneurs
    Paroles d'entrepreneurs

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    Ou au contraire une simple accumulation d'oeuvres disparates, comme le plaide Me Pierre-Louis Dauzier, qui cite, entre autres, les exemples de Bernard Arnault et de François Pinault, collectionneurs certes, mais « pas auteurs » ? « Collectionner n'est pas créer », affirme l'avocat, qui défend la fondation new-yorkaise.

    LES VOLONTÉS DE LEUR GRAND-MÈRE  ONT ÉTÉ TRAHIES 

    Me Edelman et Me Bourdon ont plaidé pour ceux des descendants qui estiment que les volontés de leur grand-mère et arrière-grand-mère ont été trahies. Car Peggy Guggenheim a eu deux enfants, un fils, Simbad, et une fille, Pegeen. Si les descendants de Pegeen étaient au tribunal en tant que plaignants, ceux de Simbad soutiennent au contraire la partie adverse. Trois d'entre eux ont signé une attestation en ce sens, une autre, qui travaille pour la fondation new-yorkaise, s'est abstenue.

    Un autre point litigieux concerne une précédente procédure, qui s'était tenue dans les années 1990 pour les mêmes faits. A l'époque déjà, certains des actuels plaignants avaient constaté, lors d'une visite à Venise, que l'esprit de leur grand-mère n'était, selon eux, pas respecté. La collection était montrée de manière fragmentaire, des pièces étrangères y étaient substituées. Le palazzo de Peggy, reflet de son goût et de celui d'une époque, était devenu la banale et mouvante extension de la Fondation Solomon R. Guggenheim.

    Après plusieurs péripéties juridiques – globalement en sa faveur –, la fondation avait accepté un règlement à l'amiable fondé sur un protocole signé en 1996, qui garantissait notamment aux descendants de Peggy qu'ils seraient consultés sur d'éventuelles modifications de l'ordonnancement des collections.

    1 EURO DE DOMMAGES ET INTÉRÊTS, LES LIEUX REMIS EN ÉTAT

    Pour les défendeurs, selon Me Dauzier, la demande des plaignants est irrecevable aujourd'hui, car la chose a déjà été jugée dans les années 1990. Pour Me Bernard Edelman, au contraire, la transaction qui s'est ensuivie se substitue au jugement.

    Ce point est crucial : si les juges suivent l'argumentation du premier, l'affaire s'arrête là. S'ils entendent ceux de Me Edelman, cela deviendra un feuilleton judiciaire des plus croustillants. Car les plaignants réclament, outre 1 euro de dommages et intérêts, que les lieux soient remis en état, voire que soit révoquée la donation faite par Peggy Guggenheim.

    Or le lieu accueille 400 000 visiteurs payants par an, une manne pour la Fondation Solomon R. Guggenheim, qui n'est pas prête à se laisser faire.

    Et si elle regrette la mauvaise publicité que lui fait cette affaire, au point de s'étonner, dans un droit de réponse, « que Le Monde ait donné un tel écho », elle a toutefois mandaté une célèbre agence de relations publiques. Ses représentantes distribuaient aux journalistes à la sortie de l'audience un communiqué soutenant leur point de vue. Une pratique inhabituelle au Palais. Jugement le 2 juillet.

  • Paris 14/18, la guerre au quotidien

    Photographies de Charles Lansiaux

    Galerie des bibliothèques de la Ville de Paris, 22 rue Malher (Paris 4eme) / 15 janvier - 15 juin 2014

    14-18 PARIS-GUERRE affiche OK

    L’exposition restitue la vision de Paris pendant le conflit, à travers un reportage inédit d’un photographe peu connu, Charles Lansiaux (1855-1939). Chaînon manquant entre Atget et Doisneau, Lansiaux est un documentariste à la fois scrupuleux et plein d’humour. Habile à capter les regards, les signes et les gestes, il offre une image étonnamment vivante des rues de paris il y a un siècle.

    Sauvée du siège par la bataille de la Marne, la capitale ne perçoit que des bruits assourdis d’un conflit lointain. Quelques privations sporadiques, les dégâts causés par les bombardements des « tauben » (pigeons, du nom donné aux avions allemands) et le retour des blessés forment les signes les plus manifestes de la guerre.

    Plutôt que l’iconographie traditionnelle de la tranchée, l’exposition interroge la visibilité problématique d’un conflit dont le déroulement est largement dissimulé aux contemporains. L’espace public apparaît à la fois comme un lieu de socialisation de l’information, volontiers partagée et discutée, mais aussi comme l’espace d’une négociation avec les apparences, la guerre n’y est pas immédiatement présente.

     

     

    Les affiches, les terrasses des cafés, les abords des gares ou des cinémas d’actualité forment autant de théâtres d’une insatiable quête de l’information. Passé l’enthousiasme de la mobilisation, douché l’espoir d’une guerre courte, le conflit installe de façon durable ses points de repère dans le paysage. Il faut apprendre à décoder les signes, à percevoir ce qui se cache derrière le décor.

    hôtel de ville

    © C. Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet

    La fuite des plus aisés, la multiplication des quêteurs de rues ou l’envahissement des camelots trahissent le malheur qui gagne. Entre rumeurs et mensonges, le visage de la guerre transparaît à travers le costume noir des veuves qui emplissent l’image.

    Conçue comme un parcours de la clarté vers l’ombre, l’exposition déroule en deux cents photographies inédites les principales étapes de l’installation de la guerre dans le quotidien, en suivant le fil conducteur du reportage de Lansiaux. Divers documents contemporains, affiches ou unes de journaux viennent dialoguer avec la photographie, et accentuent la proximité avec l’époque.

     

    Charles Lansiaux a réalisé près de 1000 photographies, de la Mobilisation à la Victoire, privilégiant l’aspect humain, situé dans le cadre urbain ou celui de leurs activités quotidiennes : Parisiens, femmes et enfants, soldats étrangers, permissionnaires et blessés, médecins et infirmières, officiels et forces de l’ordre, etc. Il ne travaillait pas pour la presse et ses photographies n’ont jamais été publiées à l’époque ni après-guerre, mais il souhaitait faire œuvre de mémoire, vendant régulièrement tout au long de la guerre ses photographies à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris.
     

    • Les autres événements de la Ville de Paris

    • Retrouvez ici le dossier et communiqué de presse

     

    affiche: © C. Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet  graphiste: Antoine Robaglia

    Du 15 janvier 2014 au 15 juin 2014Adresse : 22 Rue Malher, 75004 Paris 04
    Exposition ouverte du mardi au dimanche de 13h à 19h
    Nocturne gratuite les jeudis jusqu'à 21h
    Téléphone : 01 44 78 80 50

    Métro: ligne 1, Saint-Paul

    Présentation de l'exposition en vidéo

    Centenaire de la guerre 14/18 à Paris

     

     

    Photographies issues de l’exposition

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    Les coordonnées du lieu de l’exposition

     

    http://www.paris-bibliotheques.org/expositions/paris-1418-guerre-au-quotidien/