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Le brunch du Mori Venice Bar (IIe), dans un décor signé Philippe Starck. Crédits photo : Lucien Lung
La vogue de ces repas du week-end ne faiblit pas. Voici la toute dernière fournée 2014, notée pour vous.
Mori Venice Bar: 8,5/10
Le lieu. Depuis 2005, cette enclave vénitienne face à la Bourse n'a pas pris une ride. Il faut dire que Starck, à la déco, connaît la Sérénissime et ses îles mieux que personne et fait briller de tous leurs feux les lustres et verreries de Murano. Glamour, chic et sophistiqué jusqu'au bout des rideaux.
Le brunch. Mis en place fin 2013, il change chaque semaine en fonction du marché mais s'articule en ce moment autour de viennoiseries et pains italiens (ciabatta, focaccia veneziana, brioche del Veneto et confitures maison), d'un œuf bio en croûte de maïs, crème d'artichaut, de tortelli «Celsina» de potiron fondue de fromage Montasio et de desserts au choix (gâteau à la ricotta, salade de fruits, tarte…). Côté liquide: jus de fruits frais, boisson chaude et eau minérale. Plus qu'un brunch, un repas raffiné aux couleurs de l'Italie.
Bravo. L'adresse, très incarnée par le maître des lieux, Massimo Mori ; le répertoire méconnu des recettes de la Lagune.
Dommage. Et pourquoi pas le samedi?
Mori Venice Bar. 2, rue du Quatre-Septembre, IIe. Tél.: 01 44 55 51 55. Tlj. Brunch à 43 € (49 € avec une coupe de prosecco). Menu: 75 €. Carte: env. 60-80 €.
Buvette: 8,5/10
Buvette Crédits photo : Lucien Lung
Le lieu. L'annexe parisienne de la New-Yorkaise Jody Williams, ouverte depuis la rentrée en plein cœur de SoPi (South Pigalle), ressemble comme deux gouttes d'eau à sa grande sœur de West Village. Du breakfast au late dinner, on s'installe dans un cadre élégant de pierre et brique sur l'une des tables en bois ou, encore mieux, autour du bar en marbre massif, couvert de viennoiseries, scones, financiers, mottes de beurre et autres confitures alléchantes.
Le brunch. Pas de formule toute faite, mais une carte variée où piocher des œufs brouillés cuits vapeur, recouverts de jambon de Bayonne 18 mois d'âge tranché minute sur une Wismer rutilante et de parmesan râpé (9 €), un croque forestier aux champignons poêlés et gruyère ultragourmand (8 €), une salade au poulet rôti et haricots verts savoureuse (10 €), une gaufre maison aux fruits rouges (7 €) ou encore un pain perdu, cognac et crème terriblement addictif (7 €). Tout est fin, goûteux et servi dans une vaisselle chic avec argenterie et serviette en tissu.
Bravo. Le service continu all day long, la déco so New York!
Dommage. La limonade maison trop sucrée.
Buvette. 28, rue Henry-Monnier, IXe. Tél.: 01 44 63 41 71. Pas de rés. Tlj sf lun., de 8 h 30 (10 h le w.-e.) à minuit. Carte: env. 20-30 €.
Holybelly: 8/10
Le lieu. Spot emblématique de la vivacité du Xe arrondissement, un coffee shop accueillant a été imaginé par Sarah et Nico, deux Français de retour de Melbourne. Entre le carrelage vintage, la table d'hôte, le canapé, la guirlande lumineuse et le flipper, on n'a plus envie de décoller.
Le brunch. À la carte tous les jours, des œufs (pochés, au plat ou brouillés) servis avec deux accompagnements (bacon, boudin noir ou champignons au thym) - 12,50 € -, d'excellents pancakes en version salée (avec œufs au plat, bacon croustillant et bourbon butter - 13 €) ou sucrée (fruits de saison, crème fouettée, pistaches et sirop d'érable - 11,50 €) ou du müesli aux pommes, fromage blanc et noisettes (6,50 €). Et aussi, le week-end, l'assiette «special» différente toutes les semaines. Œufs brouillés, saucisse de porc rustique, confiture d'oignon et hashbrowns, ce jour-là. Avec un café filtre de la Brûlerie de Belleville, on est sûr de bien démarrer sa journée.
Bravo. Le «Pain des amis» du Pain et des Idées voisin, l'ambiance de potes.
Dommage. Il faut parfois attendre - longuement - son tour pour une table.
Holybelly. 19, rue Lucien-Sampaix, Xe . Tél.: 09 73 60 13 64. Pas de rés. Tlj sf mar. et mer., de 9 h (10 h le w.-e.) à 18 h. Carte: env.15-20 €.
Marcel: 7,5/10
Marcel Crédits photo : Lucien Lung
Le lieu. Après le succès de son adresse sur les hauteurs de Montmartre, cette cantine aux façons new-yorkaises s'est dédoublée à la rentrée derrière le Bon Marché, arborant le même look de loft industriel sombre et la même carte flirtant avec les spécialités yankees. Seule la clientèle diffère, beaucoup plus rive gauche.
Le brunch. À composer à partir d'un large choix de céréales et pains - Granola maison, fruits frais et yaourt pour la bonne conscience (10 €), scone servi tiède avec sa chantilly maison et une jolie confiture de fraises (6 €) -, œufs Benedict très réussis (12 €), brouillés manquant un peu d'assaisonnement mais sauvés par des saucisses rappelant les bons barbecues estivaux (12 €), sandwichs (club, reuben, hot dog) et salades (caesar, cobb, niçoise). À moins que vous ne craquiez pour les régressives mais caloriques gaufres, pancakes ou brioches perdues. Promis, on ne vous en voudra pas.
Bravo. La vente à emporter, la résa avant 12 h 30.
Dommage. Les tables collées les unes aux autres.
Marcel. 15, rue de Babylone, VIIe. Tél.: 01 42 22 62 62. Tlj, de 10 h à 23 h (19 h le w.-e.). Carte: env. 20-40 €.
Le Pain Quotidien: 7,5/10
Le Pain Quotidien Charonne. Crédits photo : Lucien Lung
Le lieu. Depuis décembre dernier, l'enseigne belge a investi cette fois les abords de la Bastille en restant fidèle à ses codes de naturalité (bois blond, déco casiers, grande table d'hôte), mais en forçant sur le côté loft, en osmose avec le quartier. Comme toujours, on retrouve aussi le corner pain-viennoiseries-douceurs, pour les petites faims gourmandes.
Le brunch. En fait, il s'agit de choisir parmi le triptyque: «paysan» (avec jambon, comté et œuf coque bio à 23,50 €), «botanique» (100 % végétalien, 21,95 €) ou «royal» (avec saumon fumé bio ou assortiment charcuterie-fromages bio, œuf coque bio, à 26,50 €). Élu pour sa nouveauté, le brunch «tout vert» se révèle convaincant avec ses taboulé de quinoa, légumes grillés, avocat et houmous, salade de fruits frais, Granola maison et banane bio, son jus de fruits pressés, sa boisson chaude et ses pains et confitures tout aussi bio. Un excellent rapport qualité-prix.
Bravo. Les brunchs proposés tous les jours, l'extrême gentillesse des serveurs, la terrasse pour les beaux jours.
Dommage. Beaucoup de candidats, moins d'élus!
Le Pain Quotidien. 24, rue de Charonne, XIe. Tél.: 01 48 06 72 04. Formules: petit déj. à partir de 9,60 €, assiettes composées à partir de 13,60 €. Carte: env. 30 €. Brunchs à 21,95, 23,50 et 26,50 €. Tlj.
Café Marlette: 7/10
Le lieu. C'est tout frais. La marque de préparations bio pour pâtisseries et pains des deux sœurs originaires de l'île de Ré vient d'ouvrir son café à la place d'un marchand de journaux, rue des Martyrs. Sans surprise dans ce quartier «biobo», la vingtaine de places assises s'arrachent, d'autant que la déco rustique, vintage et lumineuse est des plus chaleureuses.
Le brunch. Pour 24,90 €, une formule complète avec boisson chaude, jus d'orange pressée (à préférer à la citronnade), œuf à la coque - mouillettes, jambon Prince de Paris et fromages Beillevaire, velouté du moment (carotte-verveine le jour de notre passage), petite salade au quinoa, compote maison ou fromage blanc (crémeux), pains, et, cerise sur le gâteau, une pâtisserie Marlette au choix (optez pour le banana bread au chocolat). Rien d'éblouissant, mais c'est frais, sain et joliment préparé.
Bravo. Les produits sourcés, les préparations en vente sur place (scones, financiers, cakes à l'épeautre, tartes…).
Dommage. Cela va peut-être se calmer mais, pour l'instant, l'attente est fort longue pour une table, et le service gentiment débordé.
Café Marlette. 51, rue des Martyrs, IXe. Tél.: 01 48 74 89 73. Pas de rés. Tlj sf lun., de 8 h 30 (10 h dim.) à 19 h 30 (18 h dim). Carte: env. 15 €. Brunch: 24,90 € (sam. et dim. jusqu'à 16 h 30).
düo: 7/10
Le lieu. Il fait partie de ces «adresses couteaux suisses» dont nous vous parlions récemment, à la fois galerie d'art contemporain, café et restaurant. C'est donc l'un des nouveaux spots arty-gourmands du quartier Oberkampf, où la salle d'expo jouxte la cuisine ouverte sur le mini-restaurant.
Le brunch. Une jeune chef franco-japonaise (Maori Murota) prépare à la minute des petites nourritures fraîches et délurées. Au sommaire du brunch, trois possibilités: l'assiette poisson (saumon fumé, œufs brouillés, tarama, chèvre frais, salade de harengs, galette de pomme de terre, fruits de saison), la carnée (pastrami de dinde, bœuf séché, œufs brouillés, tomme de brebis…) ou la végétarienne (rouleau de printemps aux poires, œufs brouillés, etc.). Avec, en dénominateur commun, le jus d'orange frais, le café ou thé et le fromage blanc au coulis de butternut et müesli maison.
Bravo. Le tarif très doux du brunch, les produits bien sélectionnés.
Dommage. La double vocation du lieu peut déplaire.
düo. 24, rue du Marché-Popincourt, XIe. Tél.: 09 82 49 43 63. Tlj sf lun. de 12 h à 23 h (dim. jusqu'à 18 h). Formules: à 15 et 18 € (déj.). Carte: env. 20 €. Brunch le dim. à 19 €.
Lanna Café: 6,5/10
Le lieu. Bon petit look pour ce nouveau venu du quartier, qui trône à l'angle de la rue des Dames et de la rue Lemercier. La petite bicoque combine comptoir et tabourets hauts de bistrot, papier peint façon pochoir world et ambiance détendue comme on les aime. Assurément un bon spot pour les riverains.
Le brunch. Le vent asiatisant qui souffle sur la carte balaie aussi la formule brunch. Après le jus de fruit, le café et les tartines pain-beurre-confiture (ou pendant si on est vraiment à fond dans le concept), on se réchauffe au bouillon thaï, bien parfumé et accompagné de ravioles de porc charnues. Et on termine en douceur avec un cheesecake maison ou une rafraîchissante salade de fruits frais et sorbet citron-basilic.
Bravo. Le service, prévenant et décontracté.
Dommage. La formule moyennement modulable et quand même assez «brunch de loin».
Le lieu. Un nom de plus à coucher sur la (longue) liste des lieux trendy ayant cédé aux sirènes du design scandinavo-vintage. De façon plutôt inspirée en l'occurrence, puisque la salle de restaurant fait son effet avec ses chaises, fauteuils et suspensions dépareillés et ses odeurs de bois ciré. Voilà qui donne envie de découvrir les chambres de l'hôtel attenant, toutes signées par un artiste ou créateur différent.
Le brunch. La table clamant haut et fort son amour du poisson, il n'est pas étonnant de le retrouver à l'heure du café du matin. Sous la forme d'une brouillade, patates sautées et pastrami de veau ou d'une assiette scandinave (forcément) bien dressée: hareng mariné et fumé, saumon gravlax, tarama… À faire suivre d'un dessert choisi à la carte.
Bravo. La terrasse sur la petite place, très tranquille bien qu'en plein cœur de ville.
Dommage. Pas de viennoiseries ni confiture, un burger qui se promène à la carte… C'est bon mais ça sent quand même le hors-sujet.
La façade du Louxor, fraîchement rénové au carrefour Barbès. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON
Un détail néoégyptien de l'extérieur du bâtiment. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON
En attendant l'ouverture d'une brasserie mode face au Louxor en 2014, le bar sert de quoi grignoter. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON
Les luminaires Art Déco offrent une jolie lumière. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON
Salle n°1: la «Pharaonique», refaite comme en 1921, cette salle kitchissime est un chef-d'œuvre d'égyptomanie. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON
Salle n°2: un plafond étoilé comme dans les tombes de la Vallée des Rois. Salle écolo où l'aération est assurée par les piliers des sièges. Une pompe capte l'eau à 80 mètres de profondeur dans la nappe phréatique. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON
Salle n°3: avec sa voûte en anse de panier, ses fauteuils clubs et ses tons rouges moirés, c'est notre préférée. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON
EN IMAGES - Après trente ans de «momification», cette mythique salle parisienne a retrouvé sa magie d'antan.
Mercredi matin, Bertrand Delanoë sera à Barbès pour inaugurer le Louxor. Tel Cléopâtre sur son char, ce mythique cinéma néoégyptien va apparaître dans toute sa splendeur avec ses hiéroglyphes, ses têtes de pharaons, ses mâts égyptiens, son bar Art déco et sa terrasse avec vue sur le Sacré-Cœur. Rénové pendant trois ans par l'architecte Philippe Pumain, ce cinéma n'a jamais été aussi beau depuis sa création en 1921. Fermé depuis 1983, il a été racheté en 2003 par la Ville de Paris à Fabien Ouaki, héritier des magasins Tati. Bertrand Delanoë a investi 25 millions d'euros dans sa réhabilitation.
Dès demain, les premiers spectateurs découvriront l'intérieur. Refaite telle qu'elle était en 1921, la grande salle, surnommée la Pharaonne, nous plonge dans La Rose pourpre du Caire de Woody Allen. Avec ses scarabées en or, le grand soleil ailé au-dessus de la réplique de l'écran d'origine, ses cobras et ses balcons nichés à une hauteur impressionnante, c'est un décor de cinéma. «Comme à l'Olympia, cette salle est une boîte dans la boîte, détaille Philippe Pumain. Le peu qu'il reste des décors d'époque est protégé derrière.» Les deux autres salles sont nouvelles.
Sans publicité
«Le Louxor sera un cinéma sans publicité avant les films, sans mangeoires à pop-corn mais avec un programme en papier à l'ancienne», détaille Martin Bidou, de la société Haut & Court en charge de la programmation. Cette semaine, il projetteraThe Grandmaster, de Wong Kar-wai, Hannah Arendt, Free Angela et Pierre et le Loup. L'équipe mise sur de nombreuses avant-premières, master class, films pour les petits, ciné concerts et un ciné-club où un cinéphile, connu ou non, présentera son film préféré. Le public attendu est celui des bobos de Montmartre, du quartier populaire de Barbès et des familles bourgeoises du IXe. Sans oublier les handicapés. Pour ceux qui renâclent devant l'insécurité à Barbès, il faut croire au pari qu'un lieu culturel assainisse le climat.
Selon un document que Le Figaro s'est procuré, l'apport en garantie des exploitants à la Ville de Paris est de 150.000 euros. La Ville ne touchera de loyer qu'à partir de 2016. Le Louxor doit être rentable d'ici à deux ans avec un résultat net estimé à 30.000 euros. Pour cela, il faut attirer 150.000 spectateurs par an.
Autour du Louxor: expositions à la mairie du Xe et mairie du XVIIIe. Visites des cinémas de quartier et fête Barbès remix sur www.paris-louxor.fr. Site du cinéma: cinemalouxor.fr
Vous aimez Ken Follet et son roman historique Les piliers de la terre dédié aux cathédrales du Moyen-âge ?
Je vous donne rendez-vous lundi 13 décembre, à 18H30, avec le grand écrivain britannique, pour un Facebook live exceptionnel d’une heure. Ken Follett partagera avec vous sa passion pour Notre-Dame de Paris et répondra à vos questions sur son nouveau thriller Pour rien au monde.
Durant cet échange, nous vous montrerons nos plus belles photographies du chantier de restauration de la cathédrale de Paris.
Rejoignez-nous, cette rencontre est gratuite et ouverte à tous !
Accessible même à ceux qui ne sont pas inscrits sur Facebook.
« Si un peuple peut relever Notre-Dame, c’est le vôtre ! »
Il a révolutionné le roman historique avec Les piliers de la terre et nous étonne avec son nouveau thriller contemporain, Plus rien au monde. Dans cet entretien exclusif, l'auteur gallois partage avec nous sa passion pour Notre-Dame de Paris.
Notre-Dame de Paris, le chantier de la renaissance
Stéphane Compoint est l'un des rares photographes à avoir accès au chantier de Notre-Dame de Paris et nous propose régulièrement des clichés exclusifs de la cathédrale, prise sous tous les angles possibles. Pour les lecteurs du Pèlerin, l’écrivain britannique à succès, Ken Follett commente ses dernières images du chantier de restauration.
Où en sommes-nous du chantier de Notre-Dame de Paris ?
Entre les annonces, les travaux de consolidation, de restauration...Vous avez été nombreux à vous poser la question du suivi du chantier de Notre-Dame de Paris. Alors que les travaux de consolidation sont terminés et que l’Établissement public chargé de la restauration lance ses appels à candidature pour les entreprises, le point sur les étapes du chantier.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Dans la soirée du 21 août 2015, le monde, sidéré, apprend qu'un attentat a été déjoué à bord du Thalys 9364 à destination de Paris. Une attaque évitée de justesse grâce à trois Américains qui voyageaient en Europe. ouïe qui leur a permis de sauver la vie des 500 passagers …
Après l’exposition inaugurale collective « Ouverture », la Bourse de Commerce — Pinault Collection renouvelle son accrochage et offre à l’artiste américain Charles Ray une carte blanche, sous la forme d’une présentation monographique d’ampleur dédiée à son œuvre.
Cette carte blanche est partagée avec le Centre Pompidou : deux expositions sont co-présentées dans les deux musées, voisins l’un de l’autre.
Le mardi 14 décembre, à l’aube, les équipes de la Bourse de Commerce ont installé la sculpture “Horse and Rider” de l’artiste Charles Ray. Cette statue équestre, faite d’acier inoxydable, pèse plus de 10 tonnes.
La semaine passée, la Bourse de Commerce était en mouvement pour accueillir l'exposition Charles Ray. Des sculptures d'acier, de fibre de verre et de marbre peuplent désormais les galeries du 2e étage.
Le Centre Pompidou consacrera, à la même période, une exposition à l’artiste conçue en étroite collaboration avec la Bourse de Commerce - Pinault Collection. Ces deux événements offrent des lectures complémentaires, imaginée en dialogue avec l’artiste.
Pendant toute la période de l’exposition, bénéficiez d’un tarif réduit de 11€ au Centre Pompidou sur présentation de votre billet de la Bourse de Commerce.
Du lundi au dimanche de 11h à 19h Fermeture le mardi et le 1er mai. Nocturne le vendredi jusqu’à 21h Le premier samedi du mois, nocturne gratuite de 17h à 21h. Le musée fermera de façon anticipée, à 18h15, le lundi 14 février.
L'ensemble a été construit par l'architecte Georges Wybo de 1917 à 1921.
L'activité étant transférée à Gennevilliers et à Verneuil-l'Étang, la vieillissante minoterie parisienne ferme en 1996. Une grande partie des bâtiments annexes dont silos et entrepôts sont alors détruits mais l'édifice principal de forme quadrilatère au style néo-classique ainsi que la plus grande halle de stockage sont conservés. Une aile du moulin est endommagée par un incendie en 1997.
Le bâtiment accueille l'administration centrale de Paris VII, l'UFR LCAO (langues et civilisation de l'Asie orientale) et le département LSH (lettres et sciences humaines), ainsi que la Bibliothèque centrale de Paris VII.
Découvrez l'œuvre d'Izraëlis Bidermanas, plus connu sous le nom d'Izis, photographe de renom qui voua la majorité de ses clichés à la ville de Paris, patrie des artistes et terre d'adoption du Lituanien.
La ville de Paris rendra hommage à ce photographe méconnu, qui fit partie du mouvement des Five French Photographers, dont faisait également partie Robert Doisneau, et dont l'œuvre respire un amour inconditionnel pour la capitale française.
Métro Hôtel-de-Ville
Du mercredi 20 janvier au samedi 29 mai 2010 : Voir l horaire - Du lundi au samedi de 10:00 à 19:00
Tarifs d'entrée : - Gratuit
Fermé : Lundi de Pâques : 13 avril, 1er mai, 8 mai, Lundi de Pentecôte : 1er juin et Ascension : 21 mai
Depuis soixante-dix ans, la Galerie d’Art de la Compagnie de la Chine et des Indes offre son écrin à une exceptionnelle collection d’objets d’antiquité de l’Extrême-Orient. Poteries, bronzes archaïques, art funéraire, porcelaines, peintures, sculptures ou mobiliers sont présentés afin de redécouvrir la grandeur de ces civilisations. Hervé du Peuty et Mike Winter-Rousset poursuivent depuis trente ans cette activité dans un esprit d’ouverture et dans le respect de l’exigence artistique qui leur a été transmise.
En Chine, la céramique est considérée comme un art majeur, les amenant naturellement à suivre le travail de céramistes travaillant le grès et la porcelaine. Dans cet esprit de recherche et de liens entre l’Extrême-Orient et la création contemporaine, et après avoir exposé huit céramistes de renom: Marc Uzan, Xavier Duroselle, Roger Capron, Fance Franck, Charles Hair, Yvon Le Douget, Jacques Haeberlin et Masamichi Yoshikawa leur intérêt se porte en cet hiver sur le travail de Catherine Vanier. La parution de son livre et la rencontre de ses œuvres avec les arts de la Chine ancienne animent cette fin d'année riche en évènements artistiques.
La mairie de Londres lie directement ce regain d'intérêt à un «effet Jeux olympiques». Crédits photo : samott - Fotolia
En 2013, Londres a franchi la barre des 16 millions de touristes étrangers, devenant ainsi la ville la plus visitée au monde.
En 2013, encore plus de visiteurs se sont bousculés dans les allées du British Museum, première attraction de Londres, de la Tate Modern ou de la National Gallery. Ils se sont envolés dans les cabines de la grande roue London Eye ou dans les sombres couloirs de la Tour de Londres. Une affluence record permet aux dirigeants de la ville d'espérer pouvoir annoncer, ce jeudi, qu'en franchissant la barre des 16 millions de touristes étrangers, la capitale britannique aurait détrôné Bangkok et Paris en tête des villes les plus visitées sur la planète. Si les critères peuvent diverger, Paris avait accueilli 15,9 millions d'étrangers en 2012. New York se classe en quatrième position.
La mairie de Londres lie directement ce regain d'intérêt à un «effet Jeux olympiques». Un cercle vertueux, qui parvient à éviter la tendance des villes olympiques à constater une désaffection l'année suivante. Au contraire, Londres affichait une hausse de fréquentation de 8 % au premier semestre. Dans l'ensemble du pays, les arrivées d'étrangers ont bondi de 11 % sur les neuf premiers mois de l'année, à près de 25 millions de personnes.
Plus de revenus dans le West End que dans la City
«L'image de Londres a changé grâce aux JO, estime Kit Malthouse, maire adjoint de la ville. Les gens ont vu une ville belle, ouverte, vibrante, au-delà des clichés habituels sur la reine et le gin Beefeater.» Les touristes londoniens proviennent en grande majorité d'Europe, devant l'Amérique du Nord et le reste du monde. Ceux venant de Chine, d'Inde ou du Moyen-Orient représentent une large part de la croissance constatée. Mais la politique de visas restrictive du gouvernement Cameron freine le développement de cette clientèle, au détriment de Paris. C'est pourquoi, sur pression des milieux d'affaires et du lobby touristique, le ministère de l'Intérieur a accepté d'assouplir sa pratique pour les Chinois.
Ces visiteurs dépensent beaucoup: 5 milliards de livres (6 milliards d'euros) sur les six premiers mois de 2013, en hausse de 12 %. Le West End, quartier du shopping, des restaurants et des théâtres, pèse économiquement plus que la City, et davantage que tout le secteur agricole britannique.
Chez London & Partners, l'agence de promotion de la capitale, on se félicite d'un «feel good factor» post-olympique et post-jubilé royal, prolongé par l'engouement autour de la naissance du prince George, la victoire d'Andy Murray à Wimbledon et des expositions événements comme «Pompéi» au British Museum ou «David Bowie» au Victoria & Albert. Facteur exceptionnel contribuant à l'attrait de la capitale britannique: les touristes ont en plus pu profiter d'un été magnifique.
Cet ouvrage emmène le lecteur à découvrir les lieux favoris de Parisiens célèbres tels que Villon, Henri IV, Molière, Casanova, Proust, Céline, Maigret… Certains de ces lieux – rues, places, habitations, cabarets, églises, jardins, monuments – ont changé ; d’autres n’ont pas bougé. Tous ces hommes à des siècles différents ont raconté "leur" Paris, leurs enchantements, leurs désillusions. Ils ont vécu dans des quartiers du centre ou de la périphérie. Décris les lieux où ils vivaient. L’occasion avec ces grands témoins de raconter un Paris historique, où se sont déroulés des évènements auxquels nos héros ont été mêlés, dont ils ont gardé le souvenir… Nous leur laissons la parole. Des dizaines de ces lieux existent encore, des noms de rue n’ont pas changé... 15 parcours passionnants dans Paris sur les pas de Parisiens indécrottables. Entre chaque parcours nous proposons des visites thématiques, qu’il s’agisse des plus vieilles églises comme des bordels les plus célèbres, les maisons les plus anciennes, les inscriptions les plus insolites… Plus de 200 illustrations, photos, gravures, confrontations entre le Paris d’aujourd’hui et celui de l’époque de notre héros. Sans passion pour Paris, prière de s’abstenir…
Informations sur ce numéro: 212 pages - 20 x 26,5 cm EAN : 9791020402004 Reliure : Broché
Entre 1853 et 1870, des travaux gigantesques dirigés par le préfet Haussmann ont totalement remodelé Paris. Beaucoup critiqué, Haussmann a pourtant aéré et assaini la capitale, et lui a donné l'essentiel de son aspect actuel.
Entre 1853 et 1870, des travaux gigantesques dirigés par le préfet Haussmann ont totalement remodelé Paris. Beaucoup critiqué, Haussmann a pourtant aéré et assaini la capitale, et lui a donné l'essentiel de son aspect actuel.
Les métamorphoses de Paris dans les années 1860 coïncident avec l’émergence d’une « nouvelle peinture », souvent fascinée par le décor urbain et en quête de motifs modernes. [...]
LA VISITE OFFICIELLE EN LIGNE "C'est ici l'empire de la mort" Visitez les Catacombes avec ses meilleurs spécialistes
« C'est ici l'empire de la mort », la visite officielle des Catacombes de Paris vient de sortir en VOD ! Entre exploration exclusive du site, images d’archives et commentaires scientifiques, découvrez tous les secrets de cet ossuaire unique au monde.
Durée : 40 minutes Tarif : 5€ par connexion Tarif Adhérent Paris Musées : 3€ par connexion Langues et sous-titres : Français / Anglais
Sous la conduite de Maximilien Durand, conservateur du site, de Jules Querleux, ingénieur géographe, et de Grégory Delaplace, anthropologue, cette visite révèle une foule d'anecdotes historiques, archéologiques et géologiques. De l'ère du Lutétien jusqu'à aujourd'hui, en passant par les réformes hygiénistes du XVIIIe siècle, cette plongée dans les entrailles et l'histoire de Paris permet de découvrir l'ossuaire sous un nouveau jour.
Nous voici repartis pour une nouvelle saison chez les Croqueurs de Môts.
Pour démarrer et montrer le bon exemple j’ai pris la barre
Dans Paris Paul Eluard
Dans Paris il y a une rue; Dans cette rue il y a une maison; Dans cette maison il y a un escalier; Dans cet escalier il y a une chambre; Dans cette chambre il y a une table; Sur cette table il y a un tapis; Sur ce tapis il y a une cage;
Dans cette cage il y a un nid; Dans ce nid il y a un œuf, Dans cet œuf il y a un oiseau.
L'oiseau renversa l'œuf; L'œuf renversa le nid; Le nid renversa la cage; La cage renversa le tapis; Le tapis renversa la table; La table renversa la chambre; La chambre renversa l'escalier; L'escalier renversa la maison; la maison renversa la rue; la rue renversa la ville de Paris.
Pendant une semaine, il a réalisé au centre de Paris l’un des plus grands pochoirs jamais réalisées au monde. « Chuuuttt !!! » sera inauguré ce 18 juin. Jef Aérosol, né en 1958 à Nantes sous le nom de Jean-François Perroy, est l’un des pionniers de l’art urbain. Le virtuose de la technique pochoir-carton est aussi musicien et se définit d’une manière multiple : peintre, pochoiriste, artiste du street art, de l’art urbain, de l’art contemporain, du pop art. Entretien sur le monde qui nous entoure.
RFI : Un autoportrait de 350 m2 au cœur de Paris, cela ne sent pas la modestie !
Jef Aérosol : Cela n’a aucun rapport, ce que ce soit mon visage ou n’importe quel autre visage, peu importe. En toute façon, on ne me reconnaît pas. C’est un autoportrait, mais franchement, on voit les deux yeux, j’ai l’index devant la bouche… Le souci pour moi n’est pas du tout de me représenter. Je voulais montrer une posture. Au lieu de chercher quelqu’un j’ai pris mon autoportrait. J’espère que sur ce visage tout le monde peut se reconnaître et s’identifier. Bien sûr, on peut dire que c’est un peu mégalomane ou narcissique, mais, moi, j’avais complètement oublié que c’était moi-même. C’est un type qui fait « chut ! », voilà.
RFI : Malgré ce « chut ! » monumental, vous parlez à voix haute devant votre fresque !
J.A. : Le « chut ! » n’est pas là pour demander aux gens de se taire ! Il n’est pas là pour demander le silence. Il est là pour dire qu’il y a peut-être des choses à écouter, que vous n’avez pas l’habitude à écouter. Une fois dans le stress de la ville, les gens ont l’impression que la bande sonore du monde urbain, ce ne sont que des moteurs de voitures ou des sirènes de police. Or, il y a aussi des gamins qui jouent au foot, il y a des touristes qui discutent, il y a des oiseaux qui chantent. Il y a le bruit des talons des demoiselles au printemps, il y a les saltimbanques du parvis de Beaubourg qui jouent de la musique et font du théâtre. En tant que musicien, j’aime bien demander aux gens de prêter un peu d’attention à cette grande symphonie urbaine. Et puis –sans parler à voix basse- il y a aussi simplement le fait de se dire : écoutez-vous les uns les autres.
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Jef Aérosol explique le rôle actuel de l’art urbain dans la ville.
RFI : Votre fresque géante se trouve à la place Stravinsky à côté de la fontaine Niki de Saint-Phalle. Elle est entourée du Centre Pompidou, de l’Institut de recherche et de coordination acoustique/musique (Ircam), il y a l’église Saint-Merri du XVIe siècle. Pourquoi ce lieu ?
J.A. : Ici, nous sommes vraiment au cœur de Paris, au cœur d’une quintessence parisienne. Nous avons des bâtiments très contemporains comme le Centre Pompidou jouxtant des monuments historiques comme l’église Saint-Merri. Quand je dis « chut ! », j’ai les yeux écarquillés, je dis aussi : regardez autour de vous ! Paris est une ville magnifique. Sur ma fresque, on continue à voir le fond du mur, j’ai mis du blanc et du noir, mais on a le blanc du mur qui est toujours présent. C’est une certaine façon de dire : je viens poser une très fine couche sur un patrimoine que je respecte. Je viens de m’insérer –avec une part de provocation ou de pertinence- dans un paysage urbain pour lequel j’ai un très grand respect. J’espère de garder toute l’humilité que ce lieu impose.
RFI : L’expression du visage, les yeux, le nez, la direction de la tête, sont-ils adaptés au lieu ?
J.A. : Cela est peut-être au public de le dire. Moi, j’ai essayé de faire une image qui ne soit pas naïve ou juste jolie ou purement décorative. J’ai essayé de ne pas faire une image qui soit violente ou qui explicite de façon frontale un message politique. J’ai essayé de faire une image qui interroge un peu, qui prête à penser.
RFI : Vous avez travaillez pendant cinq jours à la réalisation de la fresque. Il y avait le soleil, la pluie, sur la place il y avait des curieux, des touristes, des enfants, des footballeurs, vous avez fait des pauses en buvant de la bière ou en donnant des autographes… En quoi cela interfère ou change votre pochoir final ?
J.A. : Cela change quelque chose. Il y a beaucoup gens qui sont passés. Je suis très occupé, je ne peux pas parler pendant des heures avec les gens, mais un petit mot, un petit sourire, un petit pouce levée en disant : « super ! », cela donne… voilà, la journée est gagnée. Même les gens qui n’aiment pas et qui disent que c’est de la merde. Cela aussi est important. Mon leitmotiv est : une vie humaine, cela dure très peu de temps.
Découvrez la création du pochoir géant "Chuuuttt !!!" de Jef Aérosol jour par jour
RFI : Vous avez travaillé sur des murs du monde entier : à Berlin, Paris, Lille, Londres, Vienne, Tokio… quelle est pour vous le pays idéal pour le street art ?
J.A. : Il n’y a pas de pays idéal. Evidemment, il y a des pays où ceux qui travaillent sur les murs ont un certain mérite, parce qu’ils subissent des régimes qui sont autoritaires ou avec une censure. Je tire mon chapeau à ces gens-là qui travaillent dans la rue en prenant des risques. Je suis en contact avec un jeune artiste qui s’appelle IC qui bombe les murs de Téhéran et qui fait des choses extraordinaires. Pour travailler là-bas on prend des risques qui sont importants. Ce qui est formidable, il y a à la fois des régimes, des pays, et en même temps il y a une énorme nation, la blogosphère, la toile, l’internet, qui autorise la communication entre tout le monde et permet d’abolir certaines frontières. Le street art bouge et circule. Des gens qui habitent aux antipodes peuvent partager des images, des idées, s’échanger par la poste des œuvres sur papier qu’ils ont collé l’un pour l’autre dans des pays où ils ne vont jamais. Le web a changé énormement des choses. C’est une révolution à tous les niveaux. Pour l’art aussi.
RFI : Le premier pays au monde qui accueille le street art, c’est alors la toile ?
J.A. :Oui, je dirais ça.
Chuuuttt !!!, place Igor Stravinsky, 75004 Paris. La fresque monumentale de Jef Aérosol, mise en œuvre par la galerie Vertikall, sera inaugurée le samedi 18 juin à 10h30 et marquera le lancement officiel de la manifestation municipale mur4mur. Le pochoir restera en place jusqu’en 2014, début d’un autre « ravalement » de la façade.
Lors d’une marche en mémoire des religieux martyrs de la Commune de Paris il y a 150 ans, des pèlerins ont été violemment pris à partie par des militants d’extrême gauche. Un degré de violence que ni les organisateurs, ni la préfecture n’avaient anticipé. Lire la suite
« C’est un bronze, « Héron pris au piège », aperçu un jour chez un antiquaire de Rennes et dont j’ignore encore l’auteur, qui provoqua en moi le choc de la sculpture. Ce fût une révélation, comme s’il devenait possible d’approcher à courte distance des animaux sauvages jusqu’alors trop farouches ou menaçants. De nombreuses visites dans les zoos, les cirques, des voyages au Kenya et en Tanzanie, n’ont fait que renforcer le sentiment que chaque animal est un mystère que l’on ne peut que contempler et admirer longuement. J’essaie de représenter dans mes animaux une certaine vie intérieure, lourdement marquée par l’instinct. Jules Renard, Colette ou Marcel Aymé décrivent « le cygne et la plomberie orgueilleuse de son cou », l’écureuil qui meurt de peur, le loup qui ne peut se retenir de manger les petits enfants. J’imagine moi aussi les animaux acceptant sereinement et avec lucidité leur statut officiel, l’aspect inéluctable de leur destin. L’éléphant admet être lourd, placide et puissant ; le buffle reconnaît qu’il est obtus et brutal ; le gnou sait qu’il a pour fonction essentielle de servir de repas aux fauves ; le babouin est chapardeur… Et chacun fait pleinement son métier d’animal. Modeler est d’abord une bataille : avant de commencer, lutte contre l’appréhension de ne pas y arriver ; puis lutte contre le découragement quand une masse de terre ressemble si peu à la vie animale. Lutte encore quand les fragiles pattes ne supportent plus un corps trop lourd, quand une tête chargée de défenses s’incline et que le cou se brise, quand trois pattes touchant le sol n’assurent pas l’équilibre. On admire alors la perfection de la nature, qui sait faire, elle… Et puis, il y a le moment de grâce, quand l’animal naît. Il suffit de peu de choses : un cou un peu plus lourd, des oreilles mieux placées, un dos plus creux. Et c’est le miracle : le fauve est là, l’antilope vous regard, l’éléphant se mettrait presque en marche. » Damien COLCOMBET
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
Une plaque située à l'entrée du restaurant donne l'étymologie du mot bistro selon laquelle les cosaques de passage lors de l'occupation alliée après la défaite de Napoléon 1er en 1815, s'arrêtaient à la Mère Catherine et auraient donné naissance au premier bistro de Paris[1] en commandant à boire « bystro ! »[2] c'est-à-dire en russe « vite ! ».[
Au numéro 2 de la place, à l'angle de la rue du Mont-Cenis, se trouve le cabaret chez Bouscarat et, au-dessus, l'Hôtel du Tertre où séjournèrent Mac Orlan, Modigliani et Delaquit. Utrillo venait y visiter un de ses vrais amis, Georges -Tiret Bognet qu'il portait aux nues : « C'est le plus grand peintre vivant ! »
A quoi l'autre répondait : « Ce que tu fais est très curieux. Travaille Maurice, tu deviendras épatant ! »
Un des 82 dessins de Georges Tiret-Bognet pour Famille-sans-nom de Jules Verne.
Depuis ma dernière balade à Montmartre, il y a plus d'artistes non seulement assis mais aussi qui vous abordent pour vous tirer le portrait. Ils sont paraît-il tous déclarés.
Après le Ritz en 2012, le Crillon et le Plaza Athénée en 2013, ce lundi 14 avril 2014 à midi, un autre grand hôtel parisien a fermé ses portes pour un grand lifting. Les nombreux résidents à l’année sur place ont dû faire leurs bagages semaine dernière, des larmes ont coulées, surtout que certains y résidaient depuis de nombreuses années.
Le Lutetia, certainement la plus belle adresse de la Rive gauche entame trois ans de rénovation qui devrait propulser l’Hôtel au rang de Palace et l’amener au même niveau que le Georges V ou le Bristol. Pour faire face à l’arrivée des grandes chaînes asiatiques telles que le Royal Monceau-Raffles, le Shangri-La, le Mandarin Oriental où le Peninsula, il fallait réagir.
D’autant que le Lutetia avait perdu de son lustre depuis plusieurs années, et pour y résider il fallait vraiment être amoureux du lieu. Racheté en 2010 par le groupe israélien Alrov, 100 ans tout pile après son ouverture, l’hôtel ferme pour trois ans. Les travaux de rénovation débuteront au début de l’année 2015. A sa ré-ouverture, l’établissement aura une ambition : obtenir les 5 étoiles décernées aux établissements d’excellence depuis juillet 2012 et à classification » Palace « .
Emblématique hôtel art nouveau construit à l’initiative de Aristide et Marguerite Boucicaut, les créateurs du Bon Marché (situé à quelques minutes à pied), le bâtiment de sept étages et 231 chambres a marqué la grande et la petite histoire. L’ensemble des façades et des toitures (dont les sculptures de Paul Belmondo, père de Jean-Paul), ainsi que les halls, plusieurs salons et escaliers, sont d’ailleurs inscrits depuis 2007 aux monuments historiques.
Dès juin 1940 et l’occupation de Paris, le service de contre-espionnage de l’armée allemande, l’Abwehr, en fit son quartier général. Mais l’établissement fut surtout le lieu où les déportés français sont rentrés, de juin à septembre 1945, après un long périple à travers l’Europe.
Situé dans le quartier des maisons d’éditions de Paris, le Lutetia a été avant guerre l’hôtel des figures prestigieuses du monde littéraire. Le romancier et poète irlandais James Joyce, les Français Antoine de Saint-Exupéry, Roger Martin du Gard ou André Gide notamment y ont séjourné. Après la guerre, c’est resté l’hôtel littéraire par excellence parce que le bar du Lutetia n’a jamais cessé, jusqu’à samedi soir, d’être un lieu de rendez-vous des écrivains et des éditeurs. »
Rive gauche, l’hôtel Lutetia sera aussi le théâtre de quelques moments d’histoire de la politique française. À en croire le site de l’hôtel, le Général de Gaulle y descendit pour sa nuit de noce en 1921. C’est aussi le lieu choisi par François Mitterrand en 1965 pour lancer sa candidature à l’élection présidentielle face au Général.
La cure de jouvence du Lutetia sera menée sous la direction de l’architecte Jean-Michel Wilmotte (qui a déjà œuvré à l’Hôtel Mandarin Oriental). Ni chambardement ni révolution, la rénovation -dont le projet architectural est tenu secret- devrait surtout consister en un gigantesque rafraîchissement. Un jardin d’hiver remplacera le bar, les chambres et les suites seront agrandies et modernisées, tandis qu’une piscine de 18m de long sera créée au premier sous-sol. Le tout grâce à une enveloppe entre 80 et 100 millons d’euros.
Quant aux collections de l’établissement, dont une centaine d’œuvres d’art réalisées sur place et 8000 bouteilles de vins et de spiritueux, doivent êtres vendues aux enchères fin mai. La vente, dont la catalogue n’a pas encore été dévoilé, est organisée par Pierre Bergé & Associés. Ce n’est pas un hasard : le compagnon d’Yves Saint-Laurent a vécu plusieurs années dans l’hôtel de luxe.
L'enseigne date de 1924 et l'intérieur de 1903. La Belle Époque, madame. Pas de lignes droites, rien que des courbes. L'Art nouveau et ses jolies femmes. Une à chaque saison, peinte sur pâte de verre avec perles et bijoux, des fleurs plein les cheveux, le regard langoureux et la silhouette de Sarah Bernhardt. Signé Louis Trézel, d'après les dessins du grand Mucha. Voici un siècle que Paris dîne sous leurs yeux au sortir du Gymnase ou d'ailleurs. Sarah Bernhardt y vint, Jean-Paul Gaultier y va. Paris mondain. Paris malin.
J'ai démembré mes 35 notes sur ce voyage(ce qui leur fait perdre beaucoup de leur sens) pour remettre les non commentées en page d'accueil parce que:
- je sais que vous n'avez pas le temps de feuilleter mon blog(grâce au pager) ou de visiter la colonne de droite; j'ai bien compris que seule la première note en page d'accueil avait des chances d'être lue
- c'était beaucoup de travail et que je ne me résignais à publier beaucoup d'autres notes alors que toutes celles-ci étaient encore "vierges"...
-au lendemain des 3 ans de ce blog, faire enfin comprendre que ce blog est constitué de 2 parties.
Certaines notes sont donc publiées deux fois dans l'ordre et dans le désordre.
Après avoir perdu son âme au profit de la fringue et de la déco, Saint-Germain reprend la main. Côté bistrots et restos, c'est là que ça se passe, avec une petite dizaine d'adresses toutes neuves.
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
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