Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Rechercher : il y a un an %C3%A0 paris
-
-
Le triomphe de Silène
-
Paris le 16 septembre 2009
Photo perso prise boulevard Hausmann devant l'ambassade du Burkina-Faso
-
Vers la rue du Dôme le 16 septembre 2009
-
Les Champs-Elysées le 16 septembre 2009
-
Montmartre le 1 er septembre 2009
-
Récapitulatif de mes notes sur mon voyage à Paris de février 2009
Avant et après:
1.http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/02/17/voyage-a-paris-1-avant-et-apres.html#comments
2.Arrivée :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/02/17/voyage-a-paris-2.html#comments
3.Jardin du Luxembourg :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/02/17/voyage-a-paris-3.html#comments
4.Déambulations:
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/02/17/voyage-a-paris-4-deambulations.html#comments
5.Musée du quai Branly
6.Souvenirs
7.Musée Maillol
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/02/17/voyage-a-paris-7-musee-maillol.html#comments
8. Chantilly
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/02/17/voyage-8-chantilly.html#comments
9. Autres notes sur Paris
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/02/17/voyage-a-paris-9-d-autres-notes-sur-paris.html
Photos Wikipedia
Commentaires fermés sur cette note récapitulative; merci de faire des commentaires(dans le sujet... pour respecter mon travail) sous chaque note.
-
Le monde bleu de Michou aux enchères à Paris
Artcurial, la maison de vente aux enchères, s’apprête à disperser l’univers du roi de Montmartre décédé en janvier. Une exposition, avant la vente, lui est consacrée dans le VIIIe. Tout est bleu !
Une collection impressionnante et étincelante de costumes en satin bleu assortie à des chaussures, ou bottines, aussi extravagantes et à des canotiers ou borsalinos au galon bleu. Un peu plus loin, sur une table dressée, une myriade de verres en cristal bleutés sous des lustres baroques dans les mêmes tons.
Au sol, entre de dodus canapés et un piano blanc, des chinoiseries azur bordées d'un filet gras couleur or et tout du long, sur les murs, une centaine de tableaux. Ces toiles reconstituent la butte de Montmartre, le cabaret transformiste « chez Michou », rue des Martyrs (XVIIIe), la vie by night de ce quartier et la vie de ce propriétaire emblématique et tellement « Paname ».
Bienvenue dans l'univers monochrome et flamboyant de Michou! Jusqu'à vendredi matin, l'appartement du prince bleu de Montmartre, décédé le 26 janvier dernier, reconstitué, presque dans son jus et dans sa couleur, se visite (presque) librement chez Artcurial, la maison de vente aux enchères du rond-point des Champs-Elysées (VIIIe).
Plus de 300 objets de la vie de Michou
Le 10 juillet, après cette exposition, Stéphane Aubert, le commissaire-priseur de la vente, adjugera au marteau cette collection singulière, loin des habituels tableaux de maître, œuvres contemporaines chiffrées en dollars ou commodes en marqueterie XVIIIe. « La famille nous a contactés en janvier, se souvient Stéphane Aubert. Je suis allé faire l'inventaire de l'appartement. Je n'y étais jamais allé auparavant. J'ai ressenti une vive émotion. Tout était en place. »
Au total, ce sont plus de 300 objets de la vie de Michou qui s'éparpilleront et partiront sous le feu des enchères. Il y a beaucoup de tableaux, près d'une centaine, dont les plus remarquables sont les toiles de Gen Paul, peintre expressionniste du début du XXe et la gouache de Jean Marais, annotée « Pour gentil Michou à qui je souhaite le bonheur ».
« Ce qui est excitant pour moi, commente Stéphane Aubert, c'est de pouvoir mettre en scène, ici, tout cet univers ». Tout ce petit monde bleu de Michou est estimé à 400 000 euros. Mais ce n'est qu'un prix de départ…
Cette exposition, «c’est joyeux, l’ambiance est festive»
Ce mardi, chez Artcurial, il y avait (presque) foule au 2e étage du bel hôtel particulier. « Il y a tout Montmartre, commentait souriante et surprise cette quadra habitant le XVIIIe. J'ai aperçu des voisins. »
Chantal, 75 ans, coquette Montmartroise, masque sur le nez, arpente, « émue » l'exposition. « Je ne suis jamais allée chez Michou, mais je le connaissais. Je le croisais. J'habite juste à côté, rue Lepic (XVIIIe). Dans le quartier, Michou faisait la bise. Je l'aimais beaucoup. »
Pour Chantal, l'exposition, « c'est joyeux, l'ambiance est festive ». Et surtout, salue la septuagénaire, « c'est formidable que la nièce de Michou ait pris la liberté de faire cette vente pour financer le cabaret, ne pas le fermer et surtout ne pas mettre 42 personnes au chômage ».
Derrière cette vente, il y a effectivement Catherine Catty-Jacquart qui s'est donnée comme mission de « sauver le mythique lieu montmartrois » de son parent.
Un peu plus loin, dans une autre pièce, Didier se concentre sur une sculpture en bronze, un jeune soldat élancé, avec comme seul vêtement, un casque sur la tête. « 3000 euros, ce n'est pas si cher », estime ce parisien de 56 ans, habitant du XIe. Je gagne un peu plus que le smic mais j'aimerais m'acheter un petit souvenir. Peut-être que tout ne va pas flamber. J'aimais bien Michou. C'est l'un des derniers extravagants de la nuit à Paris. »
VIDÉO. L'univers de Michou mis aux enchères : «On peut voir comment c'était chez lui»
Vente « Collection Michou », vendredi, à 14 heures, exposition mercredi et jeudi, sur rendez-vous. Artcurial, hôtel Marcel-Dassault, 7, rond point des Champs-Elysées (VIIIe). M°Franklin-Roosevelt. Tel : 01.42.99.20.20 et « www.artcurial.com ».
-
21. Voyage à Paris 21. Montmartre. Rue du Mont-Cenis
Jusqu'en 1863, on l'appelait rue Saint-Denis car on l'empruntait pour se rendre à l'abbaye du même nom. Elle est tellement abrupte qu'on ne pouvait, à l'époque, la parcourir qu'à pied ou à dos d'âne. Flânez dans la galerie de tableaux Roussard, au numéro 7 : le choix y est souvent intéressant. Le numéro 18 abritait la maison de la chanteuse populaire Mimi Pinson et le 22 était l'ancienne résidence du compositeur Berlioz.
http://www.cityzeum.com/mont-cenis-rue-du
De 1919 à 1935, Suzanne Valadon et son fils fréquentèrent un casse-croûte » établi au numéro 5.
C'est au numéro 3 de la rue du Poteau, Maurice Utrillo voit le jour.
Récapitulatif du voyage de mars 2009... dans l'ordre :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/10/recap...
-
1. Voyage à Paris 1. Avant le départ et après le retour.
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/02/des-nouvelles.html
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/03/amities.html
Mon dernier voyage :
J’ai passé beaucoup de temps à retracer mes étapes tout en approfondissant certains points avec des poèmes.
Je me suis aidée du Figaro Hors-série (dont je parle ci-dessous), Wikipédia , Flick et autres sites sur Paris dont sont extraits toutes les photos.
Merci de ne pas faire de commentaires hors-sujet sur ces notes (et les autres, d’ailleurs) ; le livre d’or est là pour ça.
Il y a 35 notes plus un récapitulatif.
Récapitulatif du voyage de mars 2009 :
-
L'Achoura fêtée au musée du quai Branly à Paris
7/1/2008) Dans le cadre de ses activités culturelles, le musée du quai Branly de Paris propose à ses visiteurs de découvrir, les mercredi 16 et samedi 17 janvier, la fête populaire d’Achoura au Maroc ou « fête des enfants », à travers des visites contés, des ateliers de Bendir et des Séances de fabrication de jouets.
La mascarade d’Achoura et une dégustation de pâtisserie marocaine sont au menu de cette manifestation qui vise à montrer certaines des traditions marocaines associées à cette fête. Il s’agit en outre de mieux comprendre les symboles qui y sont associés comme le rapportent les organisateurs.
Le 10 de Muharram (premier mois de l’année) dans la tradition musulmane est célébré le culte d’Achoura, qui revêt des significations très différentes selon les pays et les cultures.
Au Maroc, cette fête a rencontré des traditions païennes et est associée depuis des siècles à l’enfance et au partage : les enfants reçoivent des cadeaux, fabriquent des jouets et des instruments de musique, mais ils doivent aussi la Zakat, l’aumône, aux plus démunis.
La plupart des rituels traditionnels font référence à l’agriculture et à la fertilité ; ce jour-là, les enfants sont autorisés à asperger d’eau leurs amis et même les adultes !
Certains rites, liés à un culte solaire, sont à l’inverse liés au feu, notamment dans les milieux ruraux du sud du Maroc : on saute au-dessus du feu ou on jongle avec les braises, encore à Tiznit. S’y déroule également une mascarade spectaculaire, qui concerne surtout les adolescents : bendirs à la main, ils se mesurent les uns aux autres, parés de masques qu’ils ont fabriqués.Visites et ateliers
Mercredi 16 janvier 2008
* Visite contée Afrique du Nord
* Ateliers de bendir
Séances de fabrication de jouets (l’autre jouet, version Afrique du Nord) et de
masques (en prévision de la mascarade du samedi)
Samedi 19 janvier 2008
* Visite contée Afrique du Nord
* Ateliers de bendir
Séances de fabrication de jouets (l’autre jouet, version Afrique du Nord) et de
masques (en prévision de la mascarade)
Mascarade d’Achoura et dégustation de
pâtisseries marocaines
Samedi 19 janvier 2008, 16h
* dans le théâtre Claude Lévi-Strauss et au foyer du musée du quai
Branly.
Masque d'Achoura Avant 1954 -
Paris 1874. Impressionnisme, soleil levant, Le Figaro Hors-Série.
« Ce qu’ils semblent rechercher avant tout, c’est l’impression », note, désorienté, en avril 1874, un des visiteurs de l’exposition des « intransigeants ». Trente et un artistes y sont réunis, dont le seul point commun est, d’abord, celui de s’être affranchis des carcans de l’art officiel. Parmi eux, Monet, Renoir, Degas, Berthe Morisot, Pissarro, Sisley, Cézanne… Cent cinquante ans après la première exposition impressionniste, le musée d’Orsay réunit, en un saisissant face-à-face, une large sélection des œuvres qui furent révélées au public le 15 avril 1874, et des œuvres académiques exposées quinze jours plus tard au Salon officiel. Le Figaro Hors-Série retrace l’histoire de cette aventure dans laquelle se jetèrent les peintres. Qui furent les grandes figures impressionnistes ? Quels furent leurs projets, leur esthétique ? De qui s’inspiraient-ils ? Furent-ils accueillis ou bannis par la critique ? La peinture contemporaine est-elle leur héritière ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ce courant pictural, cette rafale de vent nouveau que fut l’« impressionnisme ».
Profitez également de notre visite guidée exclusive pour découvrir l'exposition au musée d'Orsay ! Retrouvez toutes les dates de visites en cliquant-ici.https://boutique.lefigaro.fr/produit/138153-impressionnisme-soleil-levant
-
Paris 1874. Impressionnisme, soleil levant, Le Figaro Hors-Série.
« Ce qu’ils semblent rechercher avant tout, c’est l’impression », note, désorienté, en avril 1874, un des visiteurs de l’exposition des « intransigeants ». Trente et un artistes y sont réunis, dont le seul point commun est, d’abord, celui de s’être affranchis des carcans de l’art officiel. Parmi eux, Monet, Renoir, Degas, Berthe Morisot, Pissarro, Sisley, Cézanne… Cent cinquante ans après la première exposition impressionniste, le musée d’Orsay réunit, en un saisissant face-à-face, une large sélection des œuvres qui furent révélées au public le 15 avril 1874, et des œuvres académiques exposées quinze jours plus tard au Salon officiel. Le Figaro Hors-Série retrace l’histoire de cette aventure dans laquelle se jetèrent les peintres. Qui furent les grandes figures impressionnistes ? Quels furent leurs projets, leur esthétique ? De qui s’inspiraient-ils ? Furent-ils accueillis ou bannis par la critique ? La peinture contemporaine est-elle leur héritière ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ce courant pictural, cette rafale de vent nouveau que fut l’« impressionnisme ».
Profitez également de notre visite guidée exclusive pour découvrir l'exposition au musée d'Orsay ! Retrouvez toutes les dates de visites en cliquant-ici.https://boutique.lefigaro.fr/produit/138153-impressionnisme-soleil-levant
-
Les cinq expos à (re)voir à Paris cet été
VIDÉOS. La culture ne quitte jamais la capitale ! Voici une petite liste non exhaustive des cinq expositions présentes cet été à Paris qu'il ne faut pas rater.
Par Le Point.frPublié le 29/07/2015 à 06:43 | Le Point.frL'artiste Anish Kapoor se tient devant sa sculpture polémique "le vagin de la reine" exposée au château de Versailles.Copyright Apple, Inc., 2015
L'exposition The Art of the Brick vous fait découvrir les 105 oeuvres de Légo, construites avec plus d'un million de petites pièces colorées par l'artiste et sculpteur new-yorkais Nathan Sawaya. Un espace de 1 500 m2, ouvert au public jusqu'au 30 août 2015 à la porte de Versailles, où tyrannosaure de 6 mètres de long, robe de princesse et objets en tout genre interpellent notre curiosité... Tout est pensé pour susciter l'attention des enfants, mais aussi celle des adultes. Cette exposition autour du Légo a aussi une dimension pédagogique puisqu'elle revisite des œuvres très connues comme Le Cri ou encore la Vénus de Milo, dans le but de rendre l'art ludique.
Beauté Congo - 1926-2015 - Congo Kitoko est une exposition qui donne à voir près d'un siècle d'art moderne et contemporain du Congo, jusqu'au 15 novembre 2015 à la Fondation Cartier. Sur l'affiche, Jean-Pierre Mika fait éclater la couleur et la joie en revisitant l'histoire de l'art de son pays. C'est ce que tenait à raconter, à travers 350 oeuvres, André Magnin, chasseur de talents depuis trente ans en Afrique (missionné par le collectionneur Jean Pigozzi) et aujourd'hui galeriste d'artistes de ce continent. Le commissaire retrace quatre-vingt-dix années de créations d'un pays qui le passionne en quelques étapes marquantes pleines d'histoires et d'Histoire entre le Congo et l'Europe.
Envie de visiter la grotte de Lascaux ? Descendez porte de Versailles à Paris! Le Parc des expositions accueille jusqu'au 30 août la reconstitution de la célèbre grotte d'Aquitaine. Armé d'un audioguide en forme de téléphone et de lunettes 3D, on part à la découverte de cette exposition nomade et internationale : Lascaux à Paris. Déambulez au milieu des paravents noirs et des lumières tamisées. Des photos d'archives et des textes explicatifs tapissent les murs, tandis que les quelques curieux se promènent en silence, pendus à leurs téléphones portatifs qui leur prodiguent commentaires et témoignages de l'époque de la découverte, comme s'y on y était !
L'École des sorciers s'installe à la Cité du cinéma en région parisienne. Jusqu'au 6 septembre, l'exposition Harry Potter présente une flopée d'articles cultes de la saga et vous (re)plonge dans l'univers magique du jeune sorcier à la cicatrice. Un incontournable pour les fans. Et qui dit expo, dit habituellement collections d'objets dans des vitrines et mise à distance du visiteur qu'on ne voudrait pas voir abîmer les oeuvres artistiques. Mais les studios Warner et leurs prestataires connaissent leur métier : ici, l'objectif est au contraire de permettre aux « moldus » une visite immersive avec mise en contexte des objets exposés. Les grands espaces de la Cité du cinéma sont avantageusement exploités, l'entrée ayant même été transformée aux couleurs de Poudlard.
Jusqu'au 1er novembre 2015, partez à la visite du « Vagin de la reine » au château de Versailles. Après Takashi Murakami et Jeff Koons, c'est au tour de l'artiste anglo-indien Anish Kapoor de provoquer une polémique sans précédent au château du Roi Soleil. Anish Kapoor, un des plus grands noms de l'art contemporain, joue avec l'environnement et la matière pour donner vie à ses oeuvres. Des sculptures aux formes incurvées, aux couleurs sobres, mais intenses... Pour l'artiste, toute « cette agitation n'a rien à voir avec [son] travail, cela concerne un vieux débat en France sur l'histoire et la modernité ». À vous de juger !
-
12. Voyage à Paris 12. Montmartre. Allée des Brouillards.
Je l'ai prise en photo mais pas encore développé.
Forte émotion car c'est là que se trouve le « château » où habita Nerval en 1846...
En fait, c'est la deuxième "folie" de Montmartre. Au 17ème siècle, il n'y avait à cet endroit qu'une simple ferme fournissant du lait aux Parisiens. Le lieu fut transformé en bal puis, en 1772, le marquis Lefranc de Pompignan érigea cette demeure, beaucoup plus grande à l'époque. En 1850 on en supprima les communs et l'endroit fut quelque peu laissé à l'abandon. Le château fut restauré en 1926 par son propriétaire pour échapper à un projet de destruction de la Ville de Paris.
Dans un des pavillons vécut Jean Renoir.
Photo : ©graziella, Panoramio
http://www.cityzeum.com/brouillards-allee-des
Dans son roman au titre éponyme, Roland Dorgelès (qui a une place à son nom dans Montmartre) met en scène au « Château des Brouillards » tout un monde interlope. La réalité était moins suspecte. Auguste Renoir (1841-1919) avait en effet pour voisins un ami de Zola, le journaliste Paul Alexis et Clovis Hugues, le député de l'arrondissement. Quant à la concierge de l'allée, il s'agissait d'une marquise authentique !
A proximité : La place en l'honneur de la chanteuse Dalida
Photo :
http://www.montmartre-paris-france.com/guide-touristique-...
Récapitulatif du voyage de mars 2009 :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/10/recap...
Je démembre mes 35 notes sur Paris; peut-être que placés en page d'accueil, elles vous intéresseront...
Note donc précédemment publiée ici:
-
Pavillon de l'Esprit Nouveau, Paris, France, 1924
Pavillon de l'Esprit Nouveau, Paris
© FLC/ADAGPLorsqu'un problème préoccupe, on le porte en soi. Et, un beau ,jour, la solution apparaît. D'autres fois, elle se confirme inopinément au tournant de la rue. Ainsi, cet échafaudage dressé devant les façades des Magasins du Bon Marché, confirme, dans ses dimensions, la thèse d'une échelle nouvelle à conférer aux immeubles des villes. Il semble que les maisons doivent s'éloigner de plus en plus des rues, les espaces devenant de plus en plus vastes, les constructions devront prendre de la hauteur, doubler, tripler leur hauteur. Et dans ces conditions, le module architectural fixé ,jusqu'ici aux 3 ou 4 mètres de hauteur des appartements ordinaires, devra grandir. Des conditions de plans fourniront de nouvelles conditions architecturales et un module probablement double, de 6 à 7 m de hauteur. La construction du "Pavillon de l'Esprit Nouveau" à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs à Paris fut une véritable épopée: pas d'argent, pas de terrain, et interdiction par la Direction de l'exposition de réaliser le programme arrêté.
Ce programme: nier l'Art Décoratif. Affirmer que l'architecture s'étend du moindre objet d'usage mobilier à la maison, à la rue, à la ville, et encore au delà. Montrer que l'industrie créée par sélection (par la série et la standardisation) des objets purs. Affirmer la valeur de l'œuvre d'art pure. Montrer les transformations radicales et les libertés nouvelles apportées par le ciment armé ou l'acier dans la conception de l'habitation de ville. Montrer qu'un appartement peut être standardisé pour satisfaire aux besoins d'un homme "de série". La cellule habitable pratique, confortable et belle, véritable machine à habiter, s'agglomère en grande colonie, en hauteur et en étendue.
Le pavillon sera donc une "cellule" d'immeubles-villas construite entièrement comme si elle se trouvait à 15 m au-dessus du sol. Appartements et jardins suspendus. Mais une annexe, la rotonde, contiendra de vastes études d'urbanisation : deux grands dioramas de 100 m; l'un, celui de la Ville contemporaine de 3 millions d'habitants" de 1922, l'autre, celui du Plan "Voisin" de Paris, proposant la création d'une cité d'affaires au centre de Paris. Aux murs, (les études approfondies, de gratte-ciel, de lotissements à redents, à alvéoles, et de quantité de types nouveaux d'architecture qui sont la conséquence fatale de vues orientées vers l'avenir.
La direction des Services d'Architecture de l'exposition, usant de ses pouvoirs, a manifesté la plus grande hostilité. Elle s'est opposée à la réalisation de ce programme. Il a fallu la présence du Ministre des Beaux-Arts (1925), M. de Monzie, venant inaugurer le Pavillon, pour faire tomber la palissade de 6 mètres que la Direction de l'Exposition avait élevée tout autour pour le mettre hors de la vue des visiteurs. Le jury international de l'exposition voulant décerner la plus haute récompense à ce pavillon, son vice-président y opposa son veto, déclarant "qu'il n'y avait pas là d'architecture" ; (c'était pourtant un homme de grande valeur, un grand architecte d'avant-garde lui-même!).
On s'aperçoit en 1929 que le pavillon de l'Esprit Nouveau a servi de point de ralliement aux nouveaux décorateurs, marquant ainsi un tournant de l'évolution architecturale. Un nouveau terme a remplacé le mot de mobilier; ce terme incarnait les traditions accumulées et les usages périmés. Le mot nouveau, c'est l'équipement de la maison. L'équipement, c'est, par l'analyse du problème, classer les divers éléments nécessaires à l'exploitation domestique. Remplaçant les innombrables meubles affublés aux formes et aux noms variés, des casiers standard sont incorporés aux murs ou appuyés au mur, disposés en chaque endroit de l'appartement où s'effectue une fonction quotidienne précise, équipés à l'intérieur suivant leur destination exacte (Penderie, linge de corps, linge de maison, vaisselle, verrerie, bibelots, bibliothèque, etc.) : ils sont réalisés non plus en bois, mais en métal, dans les ateliers où l'on construit jusqu'ici les meubles de bureau. Les casiers constituent à eux seuls le mobilier de la maison laissant un maximum de place disponible dans la pièce. Les sièges seuls demeurent et les tables.
L'étude des sièges et des tables conduit à des conceptions entièrement neuves, non point d'ordre décoratif, mais d'ordre fonctionnel; l'"étiquette" a été supprimée par l'évolution des mœurs ; il est possible de s'asseoir de bien des manières et c'est à ces diverses manières de s'asseoir que doivent répondre les nouvelles formes de siège que la construction métallique en tubes ou en tôle permet de réaliser saris difficulté; la construction de bois traditionnelle limitait des initiatives.
Equiper la maison ? Il fallait y songer. Ce classement se fixe au cours de conférences, de rédaction d'articles, de conversation. C'est un système nouveau d'organisation domestique.
-
Passage du Caire à Paris samedi(photo perso)
Le passage du Caire est un passage couvert parisien situé dans le 2e arrondissement, entre la place du Caire à l'ouest, la rue du Caire au sud, la rue Saint-Denis à l'est et la rue d'Alexandrie au nord.
Ce site est desservi par la station de métro Sentier.
Le passage fut ouvert fin 1798 lors de la campagne de Napoléon en Égypte. L’engouement pour l’Égypte qui suivit explique son nom d'influence orientale, ainsi que la décoration de sa façade sur la place du Caire, ornée de trois effigies de la déesse Hathor, reconnaissable à ses oreilles de vache. Il fut un premier temps nommé « Passage de la Foire du Caire ».
Ce passage fut édifié à l’emplacement des bâtiments et du jardin du couvent des Filles-Dieu, à proximité de la Cour des miracles. À la création des galeries, ce furent même les pierres tombales des religieuses du couvent qui constituèrent une partie du dallage des galeries qui sont au nombre de trois : la galerie Saint-Denis, la galerie Sainte-Foy et la galerie du Caire.
La principale industrie de ce passage dès les années 1840 était l’imprimerie et la lithographie, situation qui s'accentua sous le Second Empire et contribua à le faire déserter par les flâneurs. Ces activités furent ensuite remplacées par la fabrication de mannequins pour vitrines de magasins de mode.
Situé au cœur du Sentier, le passage est désormais massivement occupé par les grossistes du prêt-à-porter. Assez délabré et ayant perdu une large part de son cachet, le passage n'abrite plus que des boutiques de confection de tissus sans caractère ancien et est parcouru la semaine par les livreurs de vêtements. Sans grand attrait, il est assez délaissé par les promeneurs.
Les entrées Façade retour d'Égypte sur la place du Caire.
Entrée place du Caire.
Entrée du passage, rue Saint-Denis.
Avec ses 370 mètres de longueur, le passage du Caire est le plus long de Paris. En revanche, avec ses galeries de 2,70 mètres de largeur moyenne, il est aussi un des plus étroits. Le passage est ouvert du lundi au vendredi de 7 h 0 à 18 h 30.
Vues de l'intérieur du passage Début du passage, côté rue Saint-Denis.
Léo Malet dans son cycle Les enquêtes de Nestor Burma et les nouveaux mystères de Paris, et plus précisément dans le volume consacré au 2e arrondissement (Des kilomètres de linceuls), évoque le passage du Caire. Son héros Nestor Burma, après un rendez-vous manqué vers trois heures du matin dans un café ouvert toute la nuit place du Caire, pénètre dans le passage et y trébuche sur le cadavre d’Esther Lévyberg :
- « J'ignore pourquoi je m'aventurai dans le passage. Peut-être parce que la grille bâillait, alors qu'elle eût dû être fermée. ... je butai sur la chose, tassée dans l'angle d'une galerie, semblable à un paquet de chiffons. Ce n'étaient pas des chiffons. C'était, aussi, une sorte de mannequin. Pas rose. Mais pas plus vivant »[1].
https://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_du_Caire
-
REPORTAGE : Profiterole Chérie, Philippe Urraca ouvre enfin à Paris
Philippe Urraca, Chef Pâtissier, Meilleur Ouvrier de France, ouvre le Temple de la Profiterole à Paris au 17, rue Debelleyme dans le 3ème. Visite guidée et démonstration de recette en photos…
Christophe Devé : « J’ai beaucoup d’affection pour Philippe Urraca, pour l’homme. Nous nous connaissons depuis quelques années et bien avant qu’il ne soit à la télévision. Oui, il y a aussi une vie loin des caméras et des micros… L’homme est toujours sur le « terrain », très souvent dans le jury de grands concours, dans des conférences ou au laboratoire…
Philippe est respecté, écouté, reconnu, dans notre pays et à l’international. Son accent qui chante, c’est le soleil et la vie de Mirande, dans le Gers, au service de notre palais et on adore car c’est la France.
L’émission de France 2, Qui sera le prochain Grand Pâtissier ?, qui est loin d’être la plus mauvaise, bien au contraire, permet de mettre la profession à l’honneur et retrouvera pour la saison 3 sa place sur France 2, cet été 2015. Le casting est en cours et la sélection difficile tant le niveau est haut. Philippe sera de nouveau à l’antenne pour la saison 3. On en redemande.
Philippe Urraca est une sorte de « Pharaon de la Gourmandise » !.. la preuve avec cette photo prise en 2013… Un vrai masque tout chocolat avec regard « Pharaonique » du Maître !.
Ce grand chef à pour grande qualité principale dans son métier, la rigueur, ce qui ne l’empêche pas d’avoir beaucoup, oui beaucoup d’humour, à la vie comme à la « scène ».
Le Président de l’Association des Meilleurs Ouvriers de France en Pâtisserie est écouté de tous, sa renommé dépasse nos frontières. Philippe est resté simple, généreux, créatif, raffiné… à l’image des ses Profiteroles qui le temps d’une pause dans sa nouvelle boutique parisienne, rend notre vie plus agréable…
Vous le constaterez par vous même, dès que vous poussez la porte de la boutique, vous êtes envahi par le doux parfum de Profiterole Chérie… ».
PROFITEROLE CHÉRIE : Revenons à nos gourmandises, mais Philippe Urraca, pourquoi « Profiterole Chérie » ?, réponse en vidéo, 33 secondes chrono !…
Pour Philippe Urraca, la Profiterole est une grande Dame de la Pâtisserie française qui doit être craquante, élégante en toute simplicité, pleine de couleurs, dont le parfum et la saveur doit être inoubliable. Pari gagné.
Dans cet écrin rose de la rue de rue Debelleyme, c’est toute la féminité et la sensibilité sucrée de la Pâtisserie qui est à l’honneur, à l’image de la Profiterole « Mont-Blanc ».
Ci-dessous, en image, sa fabrication « en live ». Oui, chaque profiterole est fabriquée devant vous !, ici pas de congelé « tout fait » qu’on sort 1 heure avant, tout est fait « maison » et sur place. Tout est dans l’authentique chez Philippe Urraca.
la fameuse Profiterole « Mont-Blanc » est à la carte comme 10 autres de ses sœurs gourmandes. C’est Quentin, qui est à la manœuvre pour nous.
1) Pour commencer faîtes de bons choux !, avec de bons ingrédients de grande qualité puis faîtes un craquelin d’exception. 2) Couper la « collerette » du chou avec un couteau scie, de préférence sous l’œil gourmand de Philippe Urraca…
3) Ajouter une belle cuillère à soupe de confit de cassis « Maison » puis une généreuse portion de glace aux Marrons…
4) Replacer, à l’envers, la « collerette » du chou … Voyez comme sa texture est parfaite !.
5) Surmonter l’ensemble d’une délicate crème Chantilly à la vanille !, déposer avec gourmandise une bonne dose de brisures de Marrons Glacés, sans oublier de poser avec délicatesse des morceaux d’un bâton de Meringue croustillante…
6) En cerise sur le gâteau, une jolie feuille d’Or !.. une petite sauce aux marrons, très délicate. Mettre le tout sur un élégant plateau, installez-vous sur une petite table de la boutique et « dévorer » avec joie votre Profiterole !. Il faut vous dire que c’est un vrai régal de saison. Un vrai moment de bonheur.
7) Vous n’allez pas vous ruiner !, seulement 6€ la Profiterole et 7€ pour la profiterole Éphémère !. Vous profiterez d’un bon moment de détente, installé au « bar » ou dans la jolie salle, sous la verrière peut-être ?..
Ce qui est important aussi, comme devrait l’être tout commerce, c’est l’accueil et la gentillesse de l’équipe qui entoure Philippe Urraca : Sylvain, Laura, Quentin et Amandine.
Osez en prendre une deuxième, c’est repartir de la boutique sur ces deux jambes !. Philippe me propose de déguster la Profiterole « Chérie Fleur d’Orange », je craque !, et m’installe de nouveau à table. C’est exquis. Une Profiterole craquante à souhait, crème d’orange, confit d’orange, chantilly au café blanc (Une infusion des grains de café à froid durant 48 heures) ainsi l’infusion ne se colore pas. Meringue et sauce chocolat pour terminer. Jamais deux cent trois, mais le devoir m’appelle…
Pour être complet, et comme Philippe Urraca aime transmettre, je vous conseille son livre de recettes de Profiteroles, aux éditions Solar, en vente en Librairie. Un bel ouvrage : Recette de la pâte à choux, du craquelin, des conseils, des astuces et plein de recettes gourmandes… Un beau cadeau à offrir ou à s’offrir en cette période de fêtes.
PROFITEROLE CHÉRIE : Vous passerez un bon moment en y allant. Sachez que vous pouvez aussi emporter vos Profiteroles grâce à un astucieux emballage pour le transport. Elles gardent toutes leur fraîcheur. 17, rue Debelleyme – 75003 Paris.
By Christophe Devé – Photos : ©CD/CG – Merci au service de presse – 12/2014.
-
Littérature:Oscar Wilde, échec et mat à Paris
JEAN-CLAUDE PERRIER.Publié le 24 mai 2007Actualisé le 24 mai 2007 : 11h52Oscar Wilde à Paris de Herbert Lottman traduit de l'anglais (États-Unis) par Marianne Véron Fayard, 260 p., 19 €.Le biographe américain Herbert Lottman suit l'écrivain pas à pas dans la capitale grâce à sa correspondance et à de nombreux témoignages.
SOUS son titre quelque peu réducteur, Oscar Wilde à Paris, le biographe américain Herbert Lottman, qui s'est spécialisé dans l'étude minutieuse de la vie intellectuelle française (on lui doit en particulier une biographie d'Albert Camus, publiée au Seuil en 1978, ou encore un essai sur L'Épuration : 1943-1953, paru à la Librairie générale française en 1994), s'est en fait adonné à une réinterprétation de la vie du malheureux Oscar Wilde (1854-1900) à partir de son tropisme parisien.
Irlandais, francophone, Wilde découvrit la France dès l'âge de vingt ans, en compagnie de sa mère, l'extravagante lady Jane, qui militait farouchement pour l'indépendance de son pays et se faisait symboliquement appeler Esperanza. Un voyage d'initiation, comme tous les jeunes gens bien nés en accomplissaient à l'époque. Mais, au-delà, Wilde s'est vite senti plus chez lui de ce côté-ci du Channel qu'en Angleterre, dans ce Londres victorien qui le fascinait, où il brûlait d'être reconnu : et il le sera, grâce à ses pièces de théâtre, L'Éventail de Lady Windermere ou Une Femme sans importance, juste avant son procès et sa chute, en 1895. En matière d'« outrage aux bonnes moeurs », surtout lorsque l'un des protagonistes était un aristocrate, lord Alfred Douglas, fils du venimeux marquis de Queensbury, l'Angleterre était bien plus socialement conservatrice, bien moins libérale que la France, laquelle, depuis le XIXe siècle, pratiquait une certaine tolérance à l'égard de ses artistes. À condition qu'ils ne s'affichassent point de façon trop scandaleuse. Si Verlaine avait eu des ennuis, ce n'était pas à cause de ses relations avec Rimbaud, mais parce qu'il lui avait tiré dessus à coups de revolver.
Au Père-Lachaise, une statue de lui nu
Herbert Lottman, grâce à sa correspondance, aux témoignages de ses quelques vrais amis ou de ses contemporains, pas forcément bien disposés à son égard (Léon Daudet, par exemple, ou le peintre Whistler, qui ne l'aimaient guère), suit pas à pas Oscar Wilde dans ses pérégrinations parisiennes : les grands hôtels de la rive droite ou les cafés à la mode des Grands Boulevards, où, au temps de sa splendeur, il tenait table ouverte, entretenant une nuée de courtisans, parasites, jolis garçons plus ou moins vénaux. Mais aussi, et c'est sans doute la partie la plus novatrice de ce livre, lorsque, à sa sortie de prison en 1897, Wilde, ruiné, brisé, devenu un paria malade et incapable d'écrire, se réfugia, d'abord en Normandie, puis à Paris, dans des chambres d'hôtels minables du Quartier latin, qu'il ne pouvait d'ailleurs pas toujours payer : sa correspondance de ces années-là n'est qu'une litanie d'appels au secours pathétiques à son éditeur anglais, à ses amis proches, souvent même à de simples connaissances, afin qu'ils le dépannent de quelques livres. Parmi lesquels Gide, qui n'abandonnera jamais Wilde, en dépit de ses attitudes provocantes qui le heurtaient. Ou encore l'excellent M. Dupoirier, le propriétaire de l'hôtel d'Alsace, rue des Beaux-Arts, où Wilde mourut le 20 novembre 1900, et qui fut pour lui plus un mécène qu'un logeur. Son nom méritait, à ce titre, de passer à la postérité.
Il y a encore, à la fin du livre de Lottman (qui s'achève abruptement sur un portrait de la nièce de Wilde), un chapitre étonnant : le sculpteur Jacob Epstein ayant réalisé pour la tombe de l'écrivain au Père-Lachaise une statue de lui nu, dans l'esprit du Balzac de Rodin (qui fit scandale en son temps), il fallut attendre jusqu'en 1914 pour que l'oeuvre fût visible dans son intégralité... Même après sa mort, Oscar Wilde, qui avait tout raté, continuait à choquer. -
Musée de la vie romantique(Paris) le 1 er septembre 2009
Arrivé à Paris en 1811, le peintre Ary Scheffer, artiste d’origine hollandaise, s’installe avec sa famille le 17 juillet 1830 au n° 7 de la rue Chaptal (actuel n° 16), dans une propriété construite par l’entrepreneur Wormser, où courent déjà treilles et glycines sous un toit à l’italienne, typique de l’époque Restauration.
Photos persoPrécédente note à ce sujet:
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/09/07/paris-le-1-er-septembre-2009.html
Une fièvre de construction s’est emparée de Paris, en pleine explosion démographique. Sur les premiers contreforts de la butte Montmartre, vergers et terrains maraîchers ne résistent pas longtemps à l’appétit des spéculateurs. A partir de 1820, ils cèdent la place à des lotissements où des architectes de renom, nourris de tradition antique, font surgir de belles demeures néoclassiques, immeubles de rapport et ateliers d’artistes…
En prenant ses quartiers dans cette « nouvelle république des arts et des lettres », Ary Scheffer, professeur de dessin des enfants du duc d’Orléans depuis 1822, digne représentant de l’école romantique, affirme sa réussite.
Au bout de l’allée qui mène à sa propriété, Ary Scheffer fait alors construire deux ateliers à verrière, orientés au nord, de part et d’autre de la cour pavée : un atelier de travail et un atelier de réception.
Cette demeure connut durant 30 année, une intense activité politique et littéraire. Dans l’atelier-salon, Scheffer, portraitiste renommé sous la monarchie de Juillet, recevait le Tout-Paris artistique et intellectuel. Chacun exposait ses œuvres ou donnait lecture de ses pièces. Delacroix, Géricault viennent en voisin ; ils retrouvent George Sand avec Chopin et Liszt, mais aussi Rossini, Tourgueniev, Dickens.
En face, dans un délicieux fouillis de seringas et de rosiers, l’atelier de travail était utilisé par Ary Scheffer et son frère Henry, lui aussi peintre.Il y ouvre ses portes à d’autres artistes, comme Théodore Rousseau qui acheva rue Chaptal, La Descente des vaches. Ce tableau ayant été refusé au Salon de 1835, Ary Scheffer l’exposa en même temps que des toiles de Paul Huet et Jules Dupré, instituant ainsi une sorte de Salon des Refusés. Scheffer abrita également dans cet atelier une partie des collections de la famille royale qui devait quitter la France.
Cet atelier, récemment rénové d’après le tableau de Arie Johannes Lamme, Le Grand atelier de la rue Chaptal en 1851, accueille aujourd’hui des expositions temporaires.
Agrémentée d’une serre et d’un jardin, cette propriété qu’Ary Scheffer loua pendant près de trente ans, fut achetée à sa mort en 1858 par sa fille unique Cornélia Scheffer-Marjolin.Elle va préserver le cadre où a évolué son père, conserver son œuvre et perpétuer une tradition familiale de philanthropie. Elle organise un an plus tard une exposition rétrospective de son père, 26 boulevard des Italiens à Paris.
Cornélia et son mari René Marjolin vont recevoir des personnalités telles que Henri Martin, Ivan Tourgueniev ou Charles Gounod .Les ateliers furent délaissés quelques temps avant d’abriter un hôpital de secours en 1870 -1871, hôpital auquel les époux Marjolin se dévouèrent. Ils servirent ensuite de lieu d’exposition sommaire aux principales toiles de Scheffer.
En 1899, Cornélia Scheffer-Marjolin meurt. Elle lègue les toiles de son père au musée Ary Scheffer de Dordrecht aux Pays-Bas (ville d’origine de l’artiste), et la propriété de la rue Chaptal à Noémi Renan-Psichari (petite-nièce de Scheffer). Cette dernière installe un grand salon et une bibliothèque consacrée aux œuvres de son père Ernest Renan dans un atelier, et loue le second à des artistes.
C’est dans cet atelier-salon que Noémi Renan-Psichari, puis sa fille Corrie Psichari-Siohan continuèrent à accueillir le monde des arts et des lettres. Anatole France ou Puvis de Chavannes à la Belle Epoque, Maurice Denis dans les années vingt, ou plus récemment André Malraux prirent la suite de Chopin, de Delacroix ou de Pauline Viardot dans l’atelier de la rue Chaptal.
La maison est vendue à l’Etat pour un montant symbolique en 1956, afin qu’y soit établit une institution culturelle. Après avoir accueilli un centre universitaire d’enseignement et de recherche consacré à l’étude des sons et des couleurs, les époux Siohan entreprennent en 1980 des démarches afin de créer dans l’ancienne demeure du peintre « une institution culturelle à dominante muséographique ». L’Etat remet alors la gestion de l’immeuble à la ville de Paris en 1982 pour une durée de 18 ans.
L’annexe du musée Carnavalet, crée en 1981 prend ainsi le nom de « Musée Renan-Scheffer ». Son lancement se fait principalement grâce à une exposition organisée en 1984 par Dominique Morel. Néanmoins, sans réelles collections, le musée devait être re-pensé. Une nouvelle approche du musée est proposée en mettant en valeurs les bâtiments et la présentation des souvenirs de George Sand. Le musée prend alors l’ appellation de « Musée de la Vie Romantique ». -
20. Voyage à Paris 20. Montmartre. Rue Lepic. 2
N°77, Moulin de la Galette (image Wikipédia ci-contre) et Moulin le Radet.
Le moulin de la galette est en réalité constitué de deux moulins : le « Blute-fin » et le « Radet ». Le nom de « moulin de la galette » est mentionné pour la première fois en 1622 sous le nom de « moulin du palais ». La famille Debray acquiert les deux moulins en 1809 et y produit de la farine. Il ne servait pas uniquement à moudre le blé, il était utilisé pour presser les vendanges ou concasser les matériaux nécessaires aux manufactures. Les parisiens l'appréciaient car il était un but de promenade dominicale.
Seul vestige authentique des moulins de jadis, l'arcade de l'entrée, que l'on retrouve dans les tableaux d'Utrillo (je l'ai vu vendredi), Van Gogh et Bonnard. Je l'ai pris en photo.
Prodigieux caricaturiste, André Gill décrit en quelques rimes ce que fut l'ambiance du Moulin de la Galette :
« C'est le rendez-vous des volants
En tulle rose, des casquettes
A six étages des bas blancs,
L'assaut des guenilles coquettes. »
Récapitulatif du voyage de mars 2009 :
-
Trois salons Traits à l’aise à Paris
10 avril 2013 à 22:06 (Mis à jour: 11 avril 2013 à 10:09)
«Redressement, tondo», 2009, de Marc Couturier. - Photo courtesy Marc CouturierLe dessin est à l’honneur en cette fin de semaine à Paris avec trois salons. Le vétéran - créé en 1991 - et consacré au dessin ancien est installé au palais Brongniart (1), pour le plus grand bonheur des amateurs de belles feuilles, à l’encre, au crayon ou au fusain
Le Carrousel du Louvre reçoit le deuxième, qui fête son 7eanniversaire avec la participation de sept galeries suisses. «Drawing Now», axé sur la création graphique contemporaine, réunit 85 galeries dont 30 % étrangères et 14 ayant moins de quatre ans d’existence et présentant le travail d’un artiste émergent. Après Catherine Millet, c’est au tour de Jean de Loisy d’y dévoiler son «musée imaginaire», avec notamment les œuvres de Marc Couturier. Parmi les focus : Françoise Pétrovitch, Damien Cabanes, ou Davor Vrankic. Enfin DDESSIN [13] (3), qui succède à «Chic dessin», accueille une vingtaine de galeries françaises et étrangères.
(1) Palais de la Bourse, 75001. Jusqu’au 15 avril, Salondudessin.com
(2) Carrousel du Louvre, 75001. Jusqu’au 14 avril, Drawingnowparis.com
(3) Atelier Richelieu. Paris IIe. Du 12 au 14 avril, Ddevents.fr.
http://next.liberation.fr/arts/2013/04/10/trois-salons-traits-a-l-aise-a-paris_895310
-
Notre-Dame de Paris, trois ans après
Notre-Dame de Paris, trois ans après
15 avril 2019. Un terrible incendie ravage durant toute une nuit la charpente et la flèche de Notre-Dame de Paris. Aujourd'hui, date anniversaire de la publication du célèbre roman éponyme de Victor Hugo, sort sur les écrans le film Notre-Dame brûle que Jean-Jacques Annaud a consacré à ce drame. Avant de vous précipiter dans les salles obscures, prenez quelques minutes avec Herodote.net pour replonger dans l'histoire de l'un des plus emblématiques monuments de la capitale et les enjeux entourant sa reconstruction.
Dévorée par les flammes
LIRE Plaidoyer pour Notre-Dame
LIRE Le songe de Maurice de Sully
LIRE Grandes heures de Notre-Dame
LIRE Il y 60 ans, les accords d'Évian
L'OAS ou le terrorisme du désespoir
L’Algérie pouvait-elle rester française ? Les accords d’Évian du 18 mars 1962 ont clos le débat, sauf pour une poignée d’irréductibles qui ont créé l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS) dans l'espoir de les torpiller.
L'historien Michel Pierre relate cette tentative de modifier le cours de l’Histoire par la violence. Les attentats ont terni la réputation des « Européens » résidant encore en Algérie et précipité leur départ dans la plus grande confusion...LIRE Nos livres numériques sur l'Algérie
Complexe et mouvementée, l’Histoire de l’Algérie continue de susciter de nombreuses controverses. Pour avoir une vision claire des faits et des acteurs en présence, téléchargez nos deux livres numériques consacrés à ce sujet...
Teotihuacan et le pays maya
Et la civilisation olmèque s’effondra… Vincent Boqueho explore cette étape décisive de la civilisation précolombienne. Elle a en effet conduit à l’émergence de différents peup
Paris ville-jardin : logique de guerre à Ithaque ?
A LA UNE
Paris ville-jardin : logique de guerre à Ithaque ?
A LA UNE
Paris ville-jardin : logique de guerre à Ithaque ?
Dans une tribune publiée par Le Monde (21/02/2022), Christophe Najdovski, maire-adjoint de Paris en charge de l’« Écologie pour Paris », développe pour la capitale de la France le concept de « ville-jardin ». Lequel fait logiquement suite à celui de ces « forêts urbaines » censées la composer. D’un oxymore l’autre inventé par Anne Hidalgo, maire candidate à la fonction suprême, aussi loin que les Français sont concernés, cela vaut 3%. Heureux Parisiens… Miroir, ô mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ?
Chaque année depuis douze ans, le classement par chiffres d’affaires des agences d’architecture françaises publié par le magazine D’A. donne le pouls de la profession. Il n’y a plus qu’à écouter ce qu’il dit de la santé des agences en 2021. Quand l’Etat discourt de la vertu, les Français trinquent
Avec la RE 2020, l'Etat entend nous conduire sur les chemins de la vertu écologique… Quoi qu'il en coûte ? PUBLICITE TDF 2022 : reconnaissance de la 13ème étape avec Groupe 6
Pour cette deuxième journée de reconnaissance au cœur des Alpes, un petit arrêt par Grenoble et le projet IntenCity, nouveau siège social de Schneider Electric réalisé par Groupe 6. En Myanmar, les temples écroulés de Bagan sont une mine à ciel ouvert
A Bagan, au Myanmar, l’ancienne Birmanie, la jungle est jonchée de temples détruits par les invasions, l’histoire et les séismes. Carnet de dessins de Jean-Pierre Heim. PUBLICITE