Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Un jour à Paris, j'irais
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Un album qui fait découvrir un Paris insolite à travers les photographies d'un grand flâneur parisien, qui pose un regard poétique et décalé sur la capitale d'aujourd'hui. ©Electre 2015
Autour de la spectaculaire série des Shadows, le Musée d'art moderne de la Ville de Paris met en scène la façon dont le peintre, cinéaste et producteur de rock, rêvait d'immerger les spectateurs dans un environnement global.
Après avoir perdu son âme au profit de la fringue et de la déco, Saint-Germain reprend la main. Côté bistrots et restos, c'est là que ça se passe, avec une petite dizaine d'adresses toutes neuves.
Photo perso prise boulevard Hausmann devant l'ambassade du Burkina-Faso
le 28 février 2014 12H45 | par
marche-de-l-artLe carnaval de Venise s’achève. Mais nul besoin de rejoindre la Sérénissime pour ressentir la magie de la lagune. Nul besoin de prendre le premier avion et une fois sur place de vous laisser porter par une gondole bercé par le clapotis de l’eau ou de vibrer à la lumière si particulière des palais se reflétant dans le Grand Canal au soleil levant ou couchant… Il suffit de vous rendre le 3 et 4 mars avenue Matignon chez Christie’s et de vous arrêter devant un tableau. Puis de le contempler. Et vous quitterez vite Paris. L’œuvre exposée est de Francesco Guardi, le roi des vedutistes. Elle représente « Le Palais des Doges et la Piazzetta de Venise vus du Bacino de San Marco ». L’artiste est surtout connu pour ses nombreux « Caprices », inventions architecturales subtiles et délicates. Mais c’est également, comme Canaletto, Marieschi ou Bellotto un merveilleux peintre « urbain ». Il représente Venise avec une fluidité extraordinaire. Antonio Morassi, auteur du catalogue raisonné le plus complet des tableaux de l’artiste, évoque pour ce tableau sa « lumière incandescente teintée de rose, vert et bleu, dans un éventail extravagant de couleurs ». Les ombres projetées par les édifices indiquent que le tableau a été peint en fin de matinée. On y trouve cette impression légèrement brumeuse que laisse la lagune quand le soleil s’installe, le noir des gondoles contrastant avec l’eau encore laiteuse cédant la place à la toute puissance de l’astre solaire. La beauté éclatante mais si fragile de Venise est palpable. On soupire face à cette perfection qui mêle harmonieusement éléments naturels et constructions raffinées. L’agitation des quais et des embarcations rappelle cependant qu’il ne s’agit pas d’un rêve mais d’une ville bien réelle, habitée et grouillante de vie. Ce tableau merveilleux appartint au 5ème comte de Shaftesbury qui lors du traditionnel Grand Tour des jeunes aristocrates britanniques en fit l’acquisition. Puis il rejoint la collection du baron James-Edouard de Rothschild. C’est un chef d’œuvre de Guardi, une pièce exceptionnelle justifiant l’estimation de 9,5 à 12 millions d’euros. Et ce montant pourrait être largement dépassé car le tableau sera également montré à Moscou, Hong-Kong et New-York avant sa mise en vente à Londres début juillet. Alors n’hésitez pas : prenez le métro, embarquez sur une gondole, postez vous près de San Giorgio Maggiore et admirez le bassin de Saint-Marc.
Christie’s, 9 avenue Matignon 75 008 Paris, exposition les 3 et 4 mars.
Toi, Seine, tu n'as rien. Deux quais, et voilà tout,
Deux quais crasseux, semés de l'un à l'autre bout
D'affreux bouquins moisis et d'une foule insigne
Qui fait dans l'eau des ronds et qui pêche à la ligne
Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin
Les passants alourdis de sommeil et de faim,
Et que le couchant met au ciel des taches rouges,
Qu'il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges
Et, s'accoudant au pont de la Cité, devant
Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent !
Les nuages, chassés par la brise nocturne,
Courent, cuivreux et roux, dans l'azur taciturne;
Sur la tête d'un roi du portail, le soleil,
Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.
L'hirondelle s'enfuit à l'approche de l'ombre
Et l'on voit voleter la chauve-souris sombre.
Tout bruit s'apaise autour. A peine un vague son
Dit que la ville est là qui chante sa chanson.
Paul Verlaine
2014 Starwood Hotels & Resorts
Le grand hôtel Méridien, porte Maillot à Paris.
Le grand hôtel Méridien, situé porte Maillot à Paris, va changer de mains. Selon nos informations, le fonds d'investissement Starwood Capital va le vendre 300 millions d'euros à un autre fonds américain, Mount Kellett. Le vendeur et l'acheteur sont tombés d'accord il y a quelques semaines. La cession, qui concerne les murs et le fonds de commerce de cet établissement 4 étoiles, devrait être signée d'ici à l'été.
Cette transaction n'est pas la plus importante pour un hôtel en France mais pas loin. Le record est détenu par l'hôtel Intercontinental (aujourd'hui Westin) rue de Castiglione à Paris, vendu 315 millions d'euros en 2005. En comparaison, le Crillon cédé en 2010 pour 250 millions à la famille royale d'Arabie saoudite ferait presque figure de parent pauvre.
Si le Méridien est vendu plus cher qu'un palace, c'est qu'il s'agit du plus gros hôtel en France (près de 1 020 chambres) et qu'il marche très bien: son taux de remplissage est de 80 %. Pour autant, cette opération aura mis du temps à aboutir. Starwood Capital avait mis en vente cet établissement à l'automne 2011. S'il n'a pas trouvé preneur plus vite, c'est que son propriétaire était trop gourmand. Initialement, il en demandait 350 millions.
Mal connu en France, Mount Kellett, qui a été fondé par des anciens de Goldman Sachs en 2008, n'en est pas à son coup d'essai dans l'hôtellerie hexagonale. En 2013, ce fonds, qui gère 7 milliards de dollars, a racheté à Accor pour 113 millions d'euros un hôtel Sofitel près de la place de la Concorde à Paris.
S'il accepte de débourser 300 millions pour mettre la main sur le Méridien porte Maillot, c'est que Mount Kellett est persuadé qu'il peut faire une très bonne affaire avec ce gros porteur. Aujourd'hui, cet hôtel est «opéré» par Starwood Hotels & Resorts, un groupe qui n'a rien à voir avec Starwood Capital. Mais le contrat de gestion qui lie le propriétaire de cet établissement à son exploitant arrivera à son terme dans quatre ou cinq ans.
Contrat plus avantageux
À ce moment-là, Mount Kellett pourra lancer un appel d'offres entre tous les grands exploitants hôteliers (Starwood Hotels, Hilton, Marriott, Accor…). Le fonds espère négocier un contrat de gestion plus avantageux et toucher un pourcentage du chiffre d'affaires réalisé par l'hôtel plus important qu'aujourd'hui. Ce pari n'est pas impossible, car les grands réseaux hôteliers sont prêts à faire des efforts pour élargir leur parc d'établissements à Paris, une ville où les taux de remplissage sont très élevés. L'établissement porte Maillot changera de nom si Starwood Hotels n'est pas retenu, car ce dernier est propriétaire de la marque Méridien qui compte 125 unités dans le monde.
Pour Starwood Capital, la vente de cet hôtel ne constitue pas une surprise. En rachetant le groupe Taittinger en 2005, le fonds avait notamment hérité d'un pôle hôtellerie de luxe, et d'une activité hôtellerie économique avec les chaînes Kyriad, Campanile et Première Classe. Depuis, il a décidé de développer l'activité hôtellerie économique et de revendre tous ses hôtels haut de gamme. En 2012, il a notamment cédé pour plus de 700 millions d'euros quatre grands hôtels (le Martinez à Cannes, le Palais de la Méditerranée à Nice, l'hôtel du Louvre et le Concorde Lafayette à Paris). Deux ans plus tôt, c'est aussi Starwood qui s'était séparé du Crillon et du Lutetia.
JO PARIS 2024 |
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Magnum Photos © Photographie Robert Capa © 2001 by Cornell Capa Pour célébrer les cent ans de la commercialisation de l’autochrome, premier procédé industriel de photo couleur inventé par les frères Lumières, trois cent photographies inédites de la capitale sont exposées à l’Hôtel de ville de la capitale. Un voyage dans le temps en version couleur ! Vivant et coloré : tel est le Paris ainsi dévoilé par l’exposition Paris Couleurs ! De 1907 à nos jours, ces témoignages en couleur de la capitale immortalisent sa transformation au cours du siècle tout en révélant à chaque période, les progrès de la photographie moderne. Les plaques autochromes sont mises à l’honneur dans la première partie de l’exposition (1907-1930), avec notamment une cinquantaine d’images extraites des Archives de la planète, voulues par le banquier et mécène Albert Kahn. L’occasion de voir également des films courts de 1929. Les débuts de la photo couleur sur support film sont eux exposés dans la seconde partie (1930-1960) : l’on découvre ainsi des tirages originaux de Gisèle Freud, des témoignages de l’Exposition internationale des arts et techniques de 1937 et des images étonnantes de la vie quotidienne des Parisiens pendant l’occupation et la libération. "La couleur libérée : un nouveau regard sur Paris" Bruno Barbey, Pierre et Gilles, Jean-Paul Goude, Sarah Moon, Martin Parr ou encore Philippe Ramette… Autant de photographes de renom qui ont porté leurs regards en couleur sur Paris, présentés dans la troisième partie de l’exposition (de la fin des années 60 à nos jours). Enfin, le magazine de mode Vogue et ses célèbres photographes tels Henry Clarke, William Klein ou encore Helmut Newton s’affichent dans une section consacrée au défilé de mode. "Au-delà de l’intérêt esthétique des images, les couleurs font soudain ressortir des détails incongrus, émouvants, étrangement réels. A première vue, tout nous est familier : les rues, les façades, les perspectives, les plaques de rues, les colonnes Morris, le 'gaz à tous les étages', les carrefours, les tables de bistrots même. Et pourtant tout a changé, la vie surtout : la rue, les commerces, les automobiles, les enseignes lumineuses, les publicités, le mobilier urbain, les vêtements, l’exubérance des manifestations publiques, des fêtes et des foules, les enfants dans la rue." Virginie Chardin, Commissaire de l’exposition Paris en couleurs, des frères Lumières à Martin Parr Salle Saint-Jean de l'hôtel de Ville du 4 décembre 2007 au 31 mars 2008 Entrée libre et gratuite tous les jours sauf dimanches et fêtes de 10h à 19h. Catalogue disponible aux éditions du Seuil, 39€. Pour voir d'autres images, cf. ma source:http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-paris-en-couleurs-985.php
ARCHIVES Il y a 40 ans, Joséphine Baker décédait Le 12 avril 1975, la chanteuse, danseuse et meneuse de revue Joséphine Baker décède à Paris à l'âge de 68 ans.Considérée comme la première star noire, elle fut longtemps victime de racisme contre lequel elle lutta. Métissée afro-américaine ... |
Ne quittez pas ce blog sans acheter un de mes 14 livres en passant par les bannières sur ce blog
Sur son blog, Eric Tenin prend chaque jour une photo de la capitale. Il y est né, y vit, y travaille, et pourtant, il la découvre encore.
Il y a exactement 30 ans, l'interprète de L'Aziza disparaissait dans un accident d'hélicoptère au dessus de la route du Paris-Dakar. Retour sur cette tragique journée, qui a coûté la vie à l'un des plus grands chanteurs de sa génération.
INTERVIEW - À l'occasion des 30 ans de la disparition de l'artiste, Fabien Lecœuvre publie Balavoine, la véritable histoire, aux éditions du Rocher. L'auteur, qui l'a bien connu, revient sur la carrière du chanteur entre anecdotes inédites et confidences intimes.
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