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PARIS (AFP) - "Vos chefs sont comme les nôtres: ils parlent beaucoup trop, l'eau sort de leur bouche comme une fontaine": C'est le jugement sans appel de deux membres d'une tribu papoue venus voir "les sociétés modernes" durant une semaine à Paris.
Leurs pérégrinations, version contemporaine du périple des deux Persans de Montesquieu dans ses "lettres persanes", veulent être une "exploration inversée" du monde, selon leur accompagnateur, Marc Dozier.
"Pour une fois, ce ne sont pas les blancs qui regardent le reste du monde, mais le reste du monde qui nous regarde et donne son avis grâce au regard de deux Papous".
Arborant des coiffes traditionnelles à plumes, mais habillés à l'occidentale et portant cravates, le "chef de guerre" Mudeya Kepanga et le "chef de paix" Polobi Palia ont visité le Palais-Bourbon et l'Hôtel de Lassay et assisté à des débats dans l'hémicycle.
"Votre assemblée est une maison d'or, elle est faite d'or du sol au plafond", ont-ils remarqué en la comparant à la leur, "faite de bois", en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
"On se demandait toujours pourquoi l'homme blanc venait chercher l'or chez nous, maintenant on le sait", ont-ils assuré.
Au terme de leur voyage, au cours duquel ils ont, comme tout touriste qui se respecte, visité la Tour Eiffel, les musées et assisté à un spectacle du Moulin rouge, les deux visiteurs adressent un message à "l'homme blanc": "Notre pays est un pays sous développé et surexploité. On nous vole nos exploitations minières et forestières, on massacre les Papous. Il faut nous aider à stopper ces massacres et préserver nos territoires".
"La voie à suivre c'est un équilibre" entre civilisation "blanche" et civilisation dite primitive, "entre le symbole des habits de l'homme blanc que nous portons aujourd'hui et la coiffe, symbole de la culture papoue. Nous aussi on veut le développement mais il ne faut pas qu'il déborde notre pays, qu'il abîme notre culture", plaident-ils.
Pour eux, "le problème, c'est que lorsque les compagnies extraient le gaz ou coupent du bois, elles donnent l'argent aux gouvernements qui ne le redistribuent jamais comme il faut, parce que, souvent, ils sont corrompus. Ils le dépensent en allant boire des bières chez les blancs mais ne construisent ni routes, ni hôpitaux".
"J'en veux particulièrement aux noirs parce qu'ils nous laissent dans l'obscurantisme", juge le chef de guerre.
En souvenir de la Tour Eiffel, les deux Papous rapportent un rivet. "On va le planter pour qu'une tour puisse pousser chez nous", plaisantent-ils.
Le spectacle au Moulin rouge les a étonnés, non parce que les femmes y montrent leurs seins, mais leurs jambes. "Le comble de l'impudeur pour nous c'est de montrer les jambes, et vous vous en faites une danse, le french cancan !".
De leur visite à l'Assemblée, ils rapportent un petit buste de Marianne, cadeau de deux députés, dont ils se serviront, disent-ils, pour faire passer un message d'espoir car "les blancs ont apporté des choses positives: les valeurs d'égalité, de liberté, fraternité".
Un message dont les femmes blanches peuvent espérer qu'il profitera à leurs consoeurs papoues. Car parmi les choses qu'ils ont le plus appréciées, nos deux pèlerins retiennent la "gratuité de la femme blanche" alors que les papous doivent "payer cher" pour acheter leurs épouses.
La rentrée culturelle parisienne 2012 sera italienne ou ne sera pas.
Après les expositions Fra Angelico (Jacquemart-André), Cima (musée du Luxembourg), Le paysage à Rome (Grand Palais), ou encore Titien, Tintoret, Véronèse (Louvre), l’engouement pour la Renaissance italienne se semble pas prêt de s’achever. Pour notre plus grand plaisir.
C’est Canaletto, « le peintre de Venise », qui sera bientôt au centre de toutes les attentions car sujet d’un véritable petit duel muséal. Les prestigieux musées Maillol et Jacquemart-André présenteront simultanément une exposition consacrée au maître vénitien en septembre. Acte manqué ou guerre ouverte ?
Giovanni Antonio Canal (1697-1768), plus connu sous le nom de Canaletto, est la figure phare de la peinture vénitienne, surtout célèbre pour ses sublimes vues des canaux de la ville flottante. Ses œuvres d’une stupéfiante précision doivent beaucoup de leur beauté à la parfaite maîtrise que Canaletto avait de l’étude de la lumière. Contrairement à la majorité de ses contemporains, le peintre travaillait beaucoup en extérieur, d’où peut être son talent à « fixer » l’air si particulier de Venise.
1er état des lieux des expositions :
Le musée Maillol concentrera son propos sur la seule figure de Canaletto avec une sélection de plus de 50 œuvres du maître vénitien (en collaboration avec La Fondazione Musei Civici di Venezia ainsi qu’avec le Polo Museale Veneziano).
Jacquemart-André se distinguera par une étude comparée de Canaletto et Francesco Guardi. L’essentiel des œuvres présentées chez Jacquemart proviendra de prêts londonien et américain : British Museum, National Gallery, Collection Royale de la Couronne britannique, Frick Collection (New-York) et Philadelphia Museum of Art. La couronne britannique est en effet propriétaire de la plus importante collection de peintures et de dessins de Canaletto. Huit de ces œuvres seront exposées pour la première fois à Paris.
L’approche de Maillol pourrait se définir comme celle d’un véritable hommage au peintre ainsi qu’à la ville de Venise. Le musée affiche son désir de clore un cycle d’expositions consacrées aux vedutisti (De l’italien vues. Désigne l’étude très détaillée d’un paysage, le plus souvent urbain) en Europe dont Canaletto était la figure centrale.
C’est plus précisément à ce genre pictural que Jacquemart-André s’intéressera en démontrant la filiation des études de Canaletto et de Guardi. Les vedutisti de Canaletto auraient en effet grandement influencées celles de Guardi.
On attend avec impatience de comparer la différence d’approche des deux musées en relisant l’ Éloge de Venise, de Luigo Grotto Cieco d’Hadria, prononcée pour la consécration du Doge Sérénissime Luigi Mocenigo, le 23 août 1570 :
« (…) qui ne la loue est indigne de sa langue, qui ne la contemple est indigne de la lumière, qui ne l’admire est indigne de l’esprit, qui ne l’honore est indigne de l’honneur. Qui ne l’a vue ne croit point ce qu’on lui en dit et qui la voit croit à peine ce qu’il voit. Qui entend sa gloire n’a de cesse de la voir, et qui la voit n’a de cesse de la revoir. Qui la voit une fois s’en énamoure pour la vie et ne la quitte jamais plus, ou s’il la quitte c’est pour bientôt la retrouver, et s’il ne la retrouve il se désole de ne point la revoir. De ce désir d’y retourner qui pèse sur tous ceux qui la quittèrent elle prit le nom de venetia, comme pour dire à ceux qui la quittent, dans une prière douce: Veni etiam, reviens encore. »
Infos pratiques :
Musée Jacquemart-André : Canaletto- Guardi. Les deux maîtres de Venise (14 septembre 2012-14 janvier 2013)
Musée Maillol : Canaletto à Venise (19 septembre 2012- 10 février 2013)
Chez Artazart (Xe), les libraires spécialisés, toujours de bon conseil, savent attiser la curiosité. Crédits photo : ARTAZART
Trois adresses indispensables pour refaire sa bibliothèque d'ouvrages d'art, de graphisme, de photos ou de mode dans la capitale.
Artazart sur le canal
On ne peut pas manquer Artazart. Sa façade orange vif annonce la couleur de l'originalité. C'est ici que, depuis treize ans, les amateurs de design graphique et d'art urbain trouvent leur bonheur. Les vendeurs spécialistes, toujours de bon conseil, savent attiser la curiosité. Côté shopping, on pioche volontiers dans la gamme colorée Freitag de sacs et pochettes pour iPad. Restez attentifs au calendrier des dédicaces, il y en a plusieurs fois par semaine.
Jeanne Holsteyn et Maxime Dubois viennent d'ouvrir LO/A, une librairie expérimentale dans le Haut-Marais. Crédits photo : CamilleMalissen_StephaneSaclier
LO/A, library of arts, l'adresse dernier cri
Jeanne Holsteyn et Maxime Dubois, 30 ans chacun, tous deux issus du milieu de la mode, appartiennent à la génération des ultranumériques. Et pourtant, ils affectionnent le papier. Ils viennent d'ouvrir une librairie expérimentale. Les livres et les magazines internationaux (Ponytale, Der Greif, Marfa Journal) traitent majoritairement de photographie, d'architecture, de mode, de design et des courants culturels. Portés par leur passion commune pour la création underground, ils ont choisi de consacrer une exposition thématique aux racines de la culture hip-hop. Tels des documentalistes sourcilleux, ils sont allés dénicher des ouvrages rares des années 1970-1980, des vinyles piochés chez leur voisin Superfly Records et une sélection de films et vidéos rap, chez Potemkine, le spécialiste de DVD vintage. LO/A a naturellement trouvé sa place dans le Haut-Marais en pleine mutation, dans la rue des nouvelles galeries d'art contemporain et des magasins bio. «Ce n'est pas une rue passante. Mais nous avons une clientèle de quartier et de spécialistes», note Jeanne, grande blonde à lunettes carrées. L'espace très sobre, en bois clair, est modulable en galerie d'exposition ou en scène de happenings musicaux.
Ofr, le précurseur dans le domaine de la diffusion de livres pointus sur l'art. Crédits photo : OFR
Ofr, le pionnier
Marie Thumerelle et son frère Alexandre sont des précurseurs dans le domaine de la diffusion de livres pointus dans les domaines de l'art, de la photo et du graphisme. En 1998, ils avaient un corner chez Kiliwatch, l'année suivante, ils s'installaient rue Beaurepaire, près du canal Saint-Martin. Depuis 2007, Ofr (Open Free Ready) règne sur le square du Petit-Thouars, derrière la République. Toujours à la pointe des publications, des objets et accessoires de création, l'espace accueille aussi des expositions de photos et de graphisme, d'une durée d'une semaine seulement. Les vernissages concentrent la crème des bobos arty. Prochaines dates à retenir: le 3 mars The Gentle Woman et le 11 mars Nicolas Cléry-Melin.
De retour dans sa ville natale, l’artiste est confronté à la guerre qui l’oblige à rester en Russie. Cette période a joué un rôle important dans sa vie et son œuvre car, malgré la guerre, il vit des instants de bonheur.
A Vitebsk, il retrouve Bella Rosenfeld, son amour de jeunesse, qu’il épouse en 1915 ; un an plus tard nait leur fille Ida. La ville, ses habitants, ses paysages et sa famille deviennent ses sujets de prédilection comme le montre Vue de la fenêtre à Zaolchie, près de Vitebsk où il se représente avec Bella – sa muse et son modèle - au cours de leur voyage de noces.
Il y a 6 jours – INFO LE FIGARO - L'Observatoire national de la délinquance a passé au crible un échantillon de 1508 personnes mises en cause pour cinq ...
Le musée de la Vie romantique et le Petit Palais s’associent pour présenter l’exposition « Paris romantique 1815 – 1848, Les salons littéraires », un véritable panorama culturel de la capitale entre 1815 et 1848.Au musée de la Vie romantique les visiteurs sont invités à découvrir les salons littéraires de cette pér...
Ils s'appellent Hugo, Delacroix, Berlioz, Musset, Chopin, Sand, Liszt, Gautier... Cette génération « ardente, pâle et nerveuse » méprise les conventions d'un siècle trop étroit, leur préfère les plus vastes horizons qu'offrent le rêve, les tourments de l'âme, les rivages exotiques et ceux, plus lointains encore, de l'Histoire. Être romantique, c'est un style - se distinguer par son gilet rouge et ses cheveux longs comme Gautier, aller vêtue en homme comme George Sand -, c'est fréquenter les mêmes théâtres, les mêmes cafés, les mêmes salons, habiter les mêmes quartiers.
Parmi ceux-ci, les abords de la rue Notre-Dame-des-Champs, les ruines du Doyenné ou la Nouvelle-Athènes. Au-delà de ces enclaves, les romantiques donnent le ton à toute la ville, y impriment leur marque, l'animent de leurs débats, de leurs fêtes et de leurs extravagances. Leur sensibilité triomphe alors qu'un Paris neuf sort des limbes et s'affirme en capitale des arts. Souffle un vent de liberté qui n'a pas fini d'inspirer d'autres enfants, d'autres siècles.
Le SIEL, une occasion pour la promotion de la lecture au Maroc (9/2/2008)
Le Salon International de l'Edition et du Livre (SIEL), dont la 14-ème édition s'ouvrira vendredi à Casablanca, est une occasion pour la promotion de la lecture au Maroc, a indiqué M. Abdelkader Retnani, responsable de la maison d'Edition "Eddif''.
Ce salon, devenu incontournable dans les manifestations culturelles nationales, devra aider à réconcilier les Marocains avec le livre, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, estimant que le Maroc accuse un déficit important en matière de lecture en comparaison avec d'autres pays à niveau de développement similaire.
"Les gens lisent peu et n'investissent pas les librairies'' a indiqué M.
Retnani, pour qui le développement de la lecture au Maroc passe par son apprentissage dès l'école primaire "aussi l'enfant pourra acquérir le savoir et la connaissance mais aussi fantasmer et rêver''.
Le livre doit avoir la place qui est la sienne au sein de la société d'autant plus qu'il s'est avéré être, en outre, un vecteur aux retombées économiques importantes, a-t-il dit, rappelant au passage que seul 1500 titres sont édités par an au Maroc contre 44 000 en France.
La promotion du livre marocain et de la lecture passent également par la programmation des auteurs marocains dans le cursus scolaire des élèves car "cela donnera un coup de fouet extraordinaire au secteur, fera travailler l'imprimeur, l'éditeur et le libraire et gagner de l'argent à l'auteur'', a fait remarquer M. Retnani, également président de l'association des éditeurs marocains.
Selon lui, la programmation de deux auteurs seulement donnera une envolée au secteur du livre et devra se traduire par l'édition de 200 000 exemplaires.
M. Retnani a, également, mis l'accent sur la distribution du livre "qui doit être mis à la disposition des lecteurs dans toutes les contrées du royaume'' appelant dans ce cadre à l'encouragement de la création de nouvelles librairies.
Les télévisions ont-elle aussi leur rôle à jouer dans la promotion de la lecture notamment en multipliant les émissions littéraires pour donner l'envie aux gens de lire et les inciter à consacrer une partie de leur argent à l'achat de livres, a-t-il ajouté.
Selon lui, la programmation des auteurs marocains dans l'enseignement, l'encouragement des libraires et le développement des émissions littéraires devra permettre au Maroc de doubler, en quatre ans, le nombre des livres édités et le placera parmi les pays émergents qui ont une bonne production littéraire.
En s’installant à la Monnaie de Paris, la Foire d’art contemporain consacrée à la scène asiatique et à sa diaspora fait le plein de projets et de nouvelles galeries.
A l’occasion de la première édition de Paris+, la collectionneuse Sandra Hegedüs réagit à l’arrivée d’Art Basel à Paris et évoque la place de la capitale française sur la scène internationale.
Oskar Kokoschka, « un homme qui éprouve le monde »
Le musée d’Art moderne de Paris ouvre sa saison en accueillant une rétrospective essentielle d’un peintre inclassable, qui fut un fervent européen avant l’heure.
La collection d'art africain de Béatrice et Patrick Caput en vente chez Christie's
Henri Desgranges, le directeur du journal L'auto a été coureur avant sa carrière de journaliste, ici dans une course en 1892.
Paris-Brest-Paris est une course cycliste créée en 1891 par Pierre Giffard du Petit Journal.
1891, premier Paris-Brest-Paris
En 1891 le « Petit Journal » de Petit organise le premier Paris-Brest-Paris. Pierre Giffard, directeur du journal, souhaite démontrer le caractère pratique de la bicyclette par une course de 1200km. Les bicyclettes ont été plombées avant la course pour contrôler l’utilisation d’une seule et même machine par les participants. Les étrangers et les femmes n’étaient pas autorisés à participer à cette épreuve. C'est un vrai succès au regard des plus de 400 inscriptions. 206 cyclistes s’élancent le 6 septembre, y compris 10 tricycles, 2 tandems et un grand-bi monté par M. Duval. Des amateurs et des professionnels participent à cette édition avec des soigneurs, des mécaniciens et surtout des entraîneurs. Les machines sont montées avec des pneus en caoutchouc creux ou des pneumatiques gonflables, ceux-ci faisant leur apparition et se montrant plus légers et plus performants. 16 points de contrôle sont prévus pour ce que le journal annonce "la course nationale de bicyclette...". Charles Terront gagne la course, roulant sans dormir durant 71h22m avec une moyenne de 17,590 km/h à l’aller et de 16,780 sur le chemin du retour. Jiel Laval est second à plus de huit heures derrière Terront et Henry Coulliboeuf est troisième. 100 cyclistes terminent, certains après plusieurs jours en s'arrêtant dans des auberges pour la nuit.
La première édition de 1891 eut à souffrir de défauts rédhibitoires, comme l'impuissance des contrôleurs à réduire les fautes évidentes et la confusion née de l'annonce de l'épreuve comme une course de machines. Ainsi, plusieurs concurrents se firent relayer, ce qui entraîna leur élimination.
Le vainqueur avait été embauché par Édouard et André Michelin afin de promouvoir leur toute nouvelle invention de pneumatique démontable pour vélo. Cette victoire permit un succès commercial de ce pneu. [1]
1901, la course devient internationale
Maurice Garin, le vainqueur de 1901
En 1901, l'organisation est reprise par l'Auto-Vélo, récemment fondé par Henri Desgrange, qui recherchait une épreuve d'envergure pour lancer son journal. La course devint internationale et deux catégories furent créées : les coureurs de vitesse, 25 partants, et les touristes-routiers (les ancêtres des randonneurs), 114 partants. Les randonneurs amateurs existent déjà, mais ils ne s’étaient pas encore lancés dans de telles aventures. Comme en 1891, on autorise les participants d'avoir des entraîneurs. À 04h53 le 16 août 41 coureurs s’élancent, suivi 17 minutes plus tard des touristes- routiers. Maurice Garin gagne en 52h11, battant Gaston Rivière de 1h55. Hippolyte Aucouturier, le suisse Michel Frédérick, et l’américain Charly Miller, terminent dans cet ordre. Rosière est le premier touriste-routier en 62h26m. 72 terminent, y compris Pierre Rousset, le plus âgé avec 65 ans qui effectue le trajet en 202 heures.
Le succès de la course décida Henri Desgrange à l'organiser tous les dix ans.
1911, changement des règles
Les règles sont modifiées. Les entraîneurs et l’assistance entre les contrôles sont interdits mais les coureurs peuvent changer de vélo. Seuls les touristes-routiers ne peuvent pas effectuer de changement de vélo; pour éviter toute tentative de triche, ils sont donc encore plombés. Les coureurs modifient leur stratégie et restent en peloton jusqu’à Brest. 13 coureurs et 120 touristes-routiers participent à cette édition. Le gagnant est Émile Georget en 50h13m, battant Octave Lapize de 21 minutes. Ernest Paul est troisième à 35 minutes et Cornet finit quatrième. Le premier touriste-routier est Pierre Heusghen, qui est ensuite éliminé pour avoir reçu de l'aide en cours de route. Auguste Ringeval et Maurice Garin (qui était coureur en 1901) deviennent les gagnants dans cette catégorie.
1921
Le 2 septembre 1921, 43 coureurs et 63 touristes-routiers participent à la course. Le nombre de contrôles secrets est augmenté. Le belge Louis Mottiat gagne en 55h07’08’’. Eugène Christophe, Pierre Heusghem, Masson, et Sellieer terminent ensuite dans cet ordre. Le huitième arrivant est le touriste-routier Ernest Paul en 62 heures. Il était coureur lors de la précédente édition.
1931, arrivée des randonneurs allure libre
En 1931, 28 coureurs et plus de 150 touristes sont inscrits (64 ‘allure libre’ 'et 91 'audax '). l'Australien, Hubert Opperman gagne en 49h23m dans un sprint final, battant Marcel Bidot. Il y avait 64 randonneurs ‘allure libre’ inscrits ; 62 se sont élancés du café "Le Mauco" à Paris le 2 septembre à 22H00 et 44 ont terminé malgré la pluie et du fort vent d’ouest. Dans les arrivants figuraient 4 tandems mixtes, un tandem homme et deux femmes en solo (dont une arrivée 35 minutes après le délai et non homologuée). Comme l’ACP et l’UACP étaient deux clubs rivaux et que les blessures du schisme de 1921 n’étaient pas refermées, on note avec plaisir que l’UACP ramène avec difficulté 20 arrivants à Paris. Alexis Cottard, Gaston Ruard, et Julien Tranchant finissent ensemble en 68h30; le quatrième arrive 50 minutes plus tard. Le cinquième, Louis Cointepas finit 2 heures plus tard. Le sixième et le septième arrivent 2h20 après le premier et ensuite, il faut attendre plus de 10 heures. M. et Mme Danis terminent meilleur tandem mixte en 88h10, 25 minutes avant Louis et Juliette Pitard. Quatre femmes terminent en tandems mixtes (Danis, Pitard, Gorgeon et Du Bois) et Mlle. Vassard devient la première femme solo à terminer PBP en 93h25. Les Pitards reviendront en 1948 et 1951.
Pour des raisons évidentes, il n'y a aucun PBP en 1941. Le président ACP, Pierre Bontemps, décide de le remplacer par une édition en 1948 puis par une autre en 1951 pour reprendre le rythme décennal.
1948
Les PBP 1948 et 1951 voient la fin des coureurs professionnel, avec une baisse irrémédiable de leur participation. En 1948, ils sont 52 à s’élancer mais seuls 11 terminent. Albert Hendrickx gagne dans un temps de 41h36m42s.
1951
En 1951, seulement 41 coureurs répartis dans 10 équipes sont inscrits et Maurice Diot gagne en 38h55, le record absolu mais le nombre de participants randonneurs progresse.
Après 1951, l'Équipe ne peut plus organiser l'épreuve par manque de participants. L’organisation de la course professionnelle a eu lieu en 1956 et 1961 mais a ensuite été déprogrammée en raison du manque d'intérêt. Les randonneurs, cependant, ont perpétué la tradition, tant avec la formule Paris-Brest-Paris Randonneur qu’avec la formule Paris-Brest-Paris Audax. Si la compétition a disparu, l'esprit d'origine est conservé grâce à ces deux organisations, la volonté d'aller au-delà de ces capacités supposées ou l'envie de participer au plus grand évènement mondial de la randonnée longue distance.
Aujourd’hui à la une : le programme de la semaine de l’art contemporain, l’exposition d’une figure emblématique de la sculpture à Toulouse, des bijoux et trésors qui brillent, une œuvre iconique qui revient sur le devant de la scène et des chiens follement mignons. Et comme chaque samedi, le point sur l’actu de la semaine avec le Quotidien de l’art.
Les férus d’art contemporain le savent par cœur : la troisième semaine du mois d’octobre est un moment hors norme ! Avec ses grandes foires, ses événements satellites, ses expositions éphémères… Suivez le guide !
À la Une ce samedi ? Un cortège de talents repérés en marge de Paris+, une visite en images du meilleur de la semaine de l’art à Paris, la correspondance d’une immense sculptrice, les secrets d’une pierre qui fascine depuis l’Antiquité… Et en prime, comme chaque week-end : le point info du Quotidien de l’art !
La semaine de l’art, ce n’est pas que Paris+ par Art Basel ! La capitale voit fleurir pour l’occasion une brassée de foires et salons qui sont bien souvent synonymes de découvertes. La rédaction de Beaux Arts les a arpentés pour vous à la recherche de pépites.
Paris+ a ouvert ses portes au grand public ce vendredi ! Mais la capitale de l’art n’a pas attendu pour voir ses jardins, places, hôtels particuliers, halles et autres lieux des plus inattendus fleurir d’œuvres en tous genres.
D’étranges plantes ont poussé chez Guerlain ! Dans l’écrin de sa boutique historique des Champs-Élysées, la célèbre parfumerie inaugure sa 16e exposition annuelle gratuite d’art contemporain, en partenariat avec la foire Paris+.
C’est une réunion merveilleuse, dont l’entrée est libre ! Sur les quais de Seine, la galerie Kugel consacre une exposition d’une cinquantaine de pièces à l’ambre, matériau unique qui fascine depuis l’Antiquité.
De la plume au ciseau et du ciseau à la plume : passionnée dans son art, Camille Claudel (1864–1943) l’est aussi dans sa vie, où elle a entretenu de longues correspondances.
Suite au passage de la France en alerte « urgence attentat », en raison des circonstances actuelles au Proche Orient et de l’attaque terroriste à Arras, plusieurs institutions culturelles ont été la cible d’alertes à la bombe : le musée du Louvre a été évacué le 14 octobre, de même que le château de Versailles, les 14, 17, 18, 19 et 20 octobre.
2.
La foire Paris+ par Art Basel a ouvert ses portes au public VIP le 18 octobre. Le vernissage était rythmé par des transactions dans l’ensemble dynamiques, dont certaines spectaculaires : un Kerry James Marshall est ainsi parti pour 6 millions à la galerie David Zwirner tandis qu’un George Condo a été vendu à 2,3 millions chez Hauser & Wirth.
3.
L’artiste Park Seo-Bo, considéré comme le père du Dansaekhwa, mouvement d’avant-garde coréen alliant la spiritualité orientale à l’art du monochrome, est décédé le 14 octobre à l’âge de 91 ans.
COLLECTIONNEUSES DE LÉGENDES
Beaux Arts revient sur le parcours de ces collectionneuses de génie sans qui certains grands musées n’auraient jamais vu le jour.
LE 1 ET L'IMAGERIE D'ÉPINAL INAUGURENT LES IMAGES DU 1
PARIS SERA TOUJOURS PARIS un dessin de Serge Bloch
Initiative en partenariat avec l'IMAGERIE D'ÉPINAL
Le 1 et l’Imagerie d’Épinal inaugurent avec ce numéro spécial sur Paris les images du 1. 100 tirages du dessin de Serge Bloch, numérotés et signés par l’artiste, ont été réalisés à cette occasion. Découvrez-les ici : www.imagerie-epinal.com
TOUS NOS VŒUX ! Pour terminer cette année si particulière, le 1 a choisi de consacrer un numéro exceptionnel à Paris, que vous pourrez trouver en kiosque jusqu’en février. Par deux fois en 2015, la capitale a été frappée par des actes terroristes d’une violence qui nous a laissés sans voix. Et pourtant, plus que jamais, il faut parler, écrire, exprimer ce que Paris ne cesse de nous inspirer : d’abord une joie de vivre inextinguible, une envie de partager son histoire et sa modernité. Il fallait bien un numéro double du 1, un « 2 en 1 », pour traverser la ville d’hier à demain, et quitter l’année qui s’achève en vous souhaitant, amis lecteurs, une très belle et bonne année. Rendez-vous le 6 janvier pour le premier numéro de 2016 !
« L’esprit de Paris est dans la tête des étrangers »
entretien avec PHILIPPE MEYER
Depuis longtemps, Paris fascine : son nom est synonyme de liberté, de plaisir aussi. Cette ville qui concentre tous les pouvoirs, voit converger tous les talents. Mais elle a perdu son ventre, elle s’embourgeoise et son âme s’étiole, déplore le chroniqueur.
Un mois après les attentats du 13 novembre, la romancière se souvient. De ceux-là et de ceux de janvier. De l’inquiétude, de la colère et de la foule assemblée place de la République. Et pour se donner du courage, elle repense aux poètes et aux écrivains qui ont chanté Paris, cette ville qui ne finit pas.
Le premier poster du numéro est dédié à l’avenir de la capitale, le Grand Paris. Roland Castro, Jean-Paul Viguier, Matthieu Wotling (agence Kengo Kuma) et Mickaël Raffegeau (agence Philippe Gazeau) expliquent leurs projets. Nous publions leurs croquis, ainsi qu’une carte des nouvelles lignes de métro.
un double poster avec une illustration de SERGE BLOCH
Leurs visages rayonnent de bonheur, leur silhouette esquisse une tour Eiffel. Ce sont deux amoureux, deux anges, qui s’embrassent. Un hommage de Serge Bloch à sa ville d’adoption à découvrir au verso de notre poster où, à travers une sélection d’extraits, des écrivains, de Hugo à Virginie Despentes, nous présentent leur Paris.
Il y a un an Au Maroc, il faisait encore très beau Le ciel était toujours aussi bleu ; Sur mes épaules, le ciel était chaud. C’était Ramadan pour eux ;
9 septembre 2008
Pour lire la suite dans mon 14 e livre à paraître et d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog
Consigne de La petite Fabrique d'écriture du 09 au 23 septembre à midi.
Pour garder encore le goût des vacances :
Il fait chaud, il fait lourd, c'est l'été.
Et même s'il pleut, bruine ou vente, c'est encore l'été.
Racontez : une anecdote une atmosphère un paysage.
vous avez toujours le choix entre poème ou prose, dialogue ou théâtre...
A vos plumes, amusez-vous.
N'oubliez pas de lire les consignes avant d'envoyer vos textes, elles sont sur la page dans la colonne de droite. Merci.
Il y a un an Au Maroc, il faisait encore très beau Le ciel était toujours aussi bleu ; Sur mes épaules, le ciel était chaud. C’était Ramadan pour eux ;
9 septembre 2008
Pour lire la suite(dans mon 14 e livre à paraître) et d'autres textes de moi, cf. mes 13 livres enn vente sur ce blog
Lorànt Deutsch a connu un grand succès avec son Métronome. Cette fois avec le concours de l’équipe de Beaux Arts éditions et du Parisien, il nous raconte Paris au Moyen Âge, comment y vivait sa population, précise les différents contours de la ville au fil des siècles, son organisation, ses transports, ses métiers dont les plus insolites. Plusieurs reconstitutions originales de la ville sont offertes au lecteur, en 3D ou sous forme d’aquarelles. Puis Lorànt Deutsch nous guide dans les rues du vieux Paris où subsistent des bâtiments datant de cette époque, nous raconte les évènements et les anecdotes qui s’y sont déroulés… D’un simple mur à la grande cathédrale, Lorànt Deutsch possède l’art d’attirer notre attention sur des détails des rues de Paris, passionnants, qui jusque-là avaient échappé à notre attention. Un voyage à la croisée du rêve et de la réalité.
«Les hommes éveillés n'ont qu'un monde, mais les hommes endormis ont chacun leur monde.» Héraclite
L'Argentine est l'un des creusets les plus prolifiques de la littérature hispanophone. Si l'oeuvre de Borges et la mémoire de la dictature y demeurent des pierres angulaires, la jeune garde n'hésite pas à s'aventurer dans des zones moins identifiées et un imaginaire volontiers pop.
Un nom sera sans doute sur de nombreuses lèvres au Salon : celui de Juan Gelman, le plus populaire des poètes nationaux, mort le 14 janvier à l'âge de 83 ans.
Parmi les centaines de textes écrits par Pelham Grenville Wodehouse (romans, pièces de théâtre, nouvelles), beaucoup restent encore inconnus du lectorat français - et c'est grande erreur, si l'on considère les hautes vertus comiques de la prose wodehousienne.
Comment aimer un film si peu aimable, où les personnages sont, au pire des ordures perverses, au mieux des arrivistes amoraux, évoluant dans un Los Angeles oscillant entre ruine apocalyptique et pornographie consumériste ? La critique américaine a violemment étrillé The Canyons et son scénariste, l'écrivain Bret Easton Ellis.
Du 22 au 25 mars. Paris (15e). Porte de Versailles. Retrouvez le Magazine Littéraire au Salon du Livre de Paris sur le stand H14 et découvrez les nouveautés : le site «le Cercle des nouveaux écrivains», les dossiers du Magazine Littéraire en format ebook, la collection de poche «Nouveaux regards», et les applications à retrouver sur Ipad et Iphone.
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