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Rechercher : jeanne moreau

  • J'ai vu vendredi:La fabrique du regard, les filiations lyonnaises de Gustave Moreau(4 e activité réservée pour ce séjour

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    https://www.fondation-renaud.com/wp-content/uploads/2023/11/2023.09.21.-DP-LA-FABRIQUE_derni%C3%A8re-version.pdf

    2 mois d'exposition

     

    1 filiation de 5 artistes

     

    6 salles thématiques

     

    100 œuvres exposées

    La Fondation Renaud a inauguré le 1er décembre son exposition "La Fabrique du regard, les filiations lyonnaises de Gustave Moreau", qui explore la relation maître-élève dans l'apprentissage artistique. Centrée sur la figure de Gustave MOREAU (1826-1898), artiste symboliste et enseignant à l’École des Beaux-Arts de Paris, l'exposition examine l'impact de sa pédagogie sur plusieurs générations d'artistes.

    Le parcours met en lumière au sein d'un même espace 5 artistes qui se sont influencés successivement les uns et les autres : Gustave MOREAU, Georges DECÔTE, Louis CHARRAT, Claude GRAND et Fabienne COMTE. 

    L'exposition invite les visiteurs à explorer les lieux de création de l'artiste, en particulier l'atelier. Elle offre un aperçu des conditions de travail, de la maîtrise des outils, des gestes et des temps de recherche et d'échange qui caractérisent la vie artistique. La sélection d’œuvres présentée inclut des archives, des outils, des œuvres, des croquis, des correspondances et des photographies, illustrant les divers aspects de la production artistique.

    En plus d'examiner l'héritage de Gustave MOREAU, l'exposition parcourt les genres picturaux principaux, offrant une perspective historique sur la peinture lyonnaise et ses influences.

    Bandeau Fondation Renaud

     

  • Baudelaire et les femmes 1. Jeanne Duval(Pour Elisabeth)

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    Dans mon mémoire de maîtrise,

    "Des paysages de Baudelaire et Nerval"(« Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval »

    (en vente ici:

    http://www.thebookedition.com/laura-vanel-coytte-des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-p-8154.html#commentaires)

     

    Dans la 1 ere partie consacrée à la poétique du paysage,

    1.      La construction typologique du paysage,

           1.2. Des paysages littérairement et culturellement construits).,

                  1.2.3. Poétique de l’air

    1.2.3.5.       

                                                                                                    1.2.3.5. Les parfums

     

     

     

     

     

    Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
    Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !

     

     

     


    La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,

     

     Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
     Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
    (« Les Fleurs du Mal », « La chevelure », v.1-2 et 6-8)

    La chevelure ardente de Jeanne Duval  réveille des souvenirs dorés et des visions lumineuses de vaisseaux :

     

     

    Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
    Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
    De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
       
    Un port retentissant où mon âme peut boire
    À grands flots le parfum, le son et la couleur ;
    Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire
    ,( idem, v.13-18)

     



    « On sait peu de choses sur cette femme, une mulâtresse qui hantera la vie et l’œuvre de Baudelaire des années durant. « C’était une fille de couleur, d’une très haute taille, qui portait bien sa brune tête ingénue et superbe, couronnée d’une chevelure violemment crespelée, et dont la démarche de reine, pleine d’une grâce farouche, avait quelque chose à la fois de divin et de bestial. » C’est en ces termes que Théodore de Banville évoque la belle Jeanne dans ses Souvenirs.
    Baudelaire fait sa connaissance en 1842, à son retour de voyage: sans doute lui rappelait-elle "l'idéal de la beauté noire". Elle habitait au 6,rue de la Femme-sans-tête, près de l'hôtel Pimodan, et était alors comédienne dans un petit théâtre. Ce fut le début d'une liaison tempétueuse de presque toute une vie, qui inspirera de nombreux poèmes. Elle est la « maîtresse des maîtresses » dans le poème Le Balcon, et c’est sans doute ses charmes qui inspirèrent les vers de Parfum Exotique, La Chevelure, Le Serpent qui Danse, Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne, Sed Non Satiata, série de poèmes des Fleurs du Mal souvent citée comme le cycle de la « Vénus Noire ».
    Vampirisé, diabolisé, à la fois ange et démon, Jeanne Duval incarne la femme sensuelle, tentatrice, dangereuse, tribade, infidèle, troublant l’âme du poète épris d’une passion charnelle, qui prend la forme d’une dépendance forte. » (http://baudelaire.litteratura.com/?rub=vie&srub=per&id=5)

    Source de l'image:http://baudelaire.litteratura.com/?rub=vie&srub=per&id=5

  • Baudelaire et les femmes 4. Le corps-paysage de Jeanne Duval

     5df903515018f2ff38d402232a161fd6.jpgDans mon mémoire de maîtrise,  

    « Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval »  

    (en vente sur TBE:http://www.thebookedition.com/laura-vanel-coytte-des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-p-8154.html)  

    Dans la 1 ère partie consacrée à la poétique du paysage,  

            La symbolisation du paysage  

                  La sexualisation du paysage dans « Les Fleurs du Mal »       

                             Le corps tout entier.

     

    Pour métamorphoser le corps féminin en paysage, Baudelaire utilise d'abord la synesthésie(sur ce mot, cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Synesth%C3%A9sie).  

    Ainsi, dans Parfum exotique, la correspondance s'établit entre l'odorat et la vision pour composer à partir du corps de Jeanne Duval un paysage marin paradisiaque :          

        Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
        Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
        Je vois se dérouler des rivages heureux
        Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ; (v.1-4)

     

      Dans Le Balcon, après une  invocation à la femme aimée, les analogies s'enchaînent les unes aux autres et suggèrent un paysage enveloppé de tièdes désirs  :  


       Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
        Que l'espace est profond ! Que le cœur est puissant !
        En me penchant vers toi, reine des adorées,
        Je croyais respirer le parfum de ton sang.
        Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées ! (v.11-15)

     

        Ce poème respire l'harmonie, non seulement dans le paysage, mais aussi entre l'homme et la femme. Cependant, on sait que les amours du poète ont rarement été heureux. En idéalisant la femme, il prend une revanche imaginaire sur elle.   Dans Le Beau Navire,  « Baudelaire épèle le monde grâce au corps de Jeanne (Duval ; citation de Michel Deguy, « Le corps de Jeanne » in « Poétique numéro 3,1970, p.335) » :

     

        Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large,
        Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large,
        Chargé de toile, et va roulant
        Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.

     

     
       Ta gorge triomphante est une belle armoire

     

        Tes nobles jambes sous les volants qu'elles chassent
        Tourmentent les désirs obscurs et les agacent,

     

        Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses,
        Ta tête se pavane avec d'étranges grâces ;
        D'un air placide et triomphant
        Tu passes ton chemin, majestueuse enfant.
    (v.5-8, 18,29-30 et 37-40)    

     

    Source de l’image : http://baudelaire.litteratura.com/?rub=vie&srub=per&id=5  (et une bio de Jeanne Duval)

  • Connaissance des arts Hors-série : Christo et Jeanne-Claude. Paris !

    Hors-série : Christo et Jeanne-Claude. Paris !

    Ce hors-série accompagne l’exposition « Christo et Jeanne-Claude. Paris ! » organisée par le Centre Pompidou. Il se focalise sur leur période parisienne, entre 1958 et 1964 et sur l’histoire du projet Le Pont-Neuf empaqueté. Les sept années passées à Paris (1958-1964) sont essentielles dans l’évolution de l'œuvre de l’artiste. Pendant cette période, il donne une dimension monumentale à ses œuvres.

    https://www.connaissancedesarts.com/publication/hors-serie-christo-et-jeanne-claude-paris/

  • CHRISTO ET JEANNE-CLAUDE Paris ! Du 18 mars au 15 juin 2020

    Christo et Jeanne-Claude. Paris !

    CHRISTO ET JEANNE-CLAUDE
    Paris !
    Du 18 mars au 15 juin 2020

    Retour sur la période parisienne des deux artistes, de 1958 à 1964, ainsi que sur toutes les étapes du projet The Pont-Neuf Wrapped (Le Pont-Neuf empaqueté), mené de 1975 à 1985. Découvrez à travers cette exposition la biographie d'un couple exceptionnel, dont le travail commun a fait naître des œuvres parmi les plus spectaculaires des 20e et 21e siècles. Avant l’empaquetage, à l’automne 2020, de l’Arc de Triomphe. Un projet mûri depuis près de soixante ans.

      DÉCOUVRIR L'EXPOSITION...   

    Christian Boltanski - Faire son temps

    EXPOSITION - DERNIERS JOURS

    CHRISTIAN BOLTANSKI

    FAIRE SON TEMPS

    Cette ample traversée de l’œuvre d’une des plus grandes figures de la création de notre temps permet d’en mesurer l’ampleur et l’ambition, marquées par un demi-siècle de méditation sur la fonction de l’artiste dans nos sociétés. Conçue par Boltanski lui-même comme une vaste déambulation au cœur de son œuvre, l’exposition se veut moins une rétrospective qu’une suite de séquences marquant les étapes et les métamorphoses du propos de l’artiste. 

    Jusqu'au 13 mars

      RÉSERVEZ...  

    Jeremy Shaw, « Phase Shifting Index »

    EXPOSITION

    JEREMY SHAW

    « PHASE SHIFTING INDEX »

    Artiste canadien né en 1977, Jeremy Shaw explore les liens entre science-fiction, philosophie, anthropologie, sociologie, sciences cognitives et neurosciences dans une installation immersive et spectaculaire composée de sept écrans géants. Une réflexion autour de la transcendance, de la transe, et de notre perception de la réalité. 
    Dans le cadre de « Mutations/Créations »

    Jusqu'au 20 avril

      RÉSERVEZ...  

    Neurones, les intelligences simulées

     

    EXPOSITION

    NEURONES

    LES INTELLIGENCES SIMMULÉES

    Alors que l’intelligence artificielle semble avoir envahi tous les domaines industriels du monde contemporain, 
    « Neurones, les intelligences simulées » souligne la continuité des recherches d’artistes, d’architectes, de designers et de musiciens avec celle développées par les grands laboratoires scientifiques ou industriels. 
    Dans le cadre de « Mutations/Créations »

    Jusqu'au 20 avril

      RÉSERVEZ...  

      
  • Nous avons vu mais pas visité:Maison de Jeanne d'Arc ORLEANS

    La Maison de Jeanne d’Arc est une maison à pans de bois, reconstitution des années 60 de la demeure de Jacques Boucher, trésorier général du Duc d’Orléans, qui hébergea Jeanne d’Arc du 29 avril au 9 mai 1429 durant le siège d’Orléans. Restructurée et modernisée la Maison de Jeanne d’Arc propose aux visiteurs : Au rez-de-chaussée une salle multimédia diffusant un film panoramique sur la Guerre de Cent Ans, la vie de Jeanne d’Arc et son souvenir à Orléans et proposant des bornes interactives, une frise chronologique illustrée et une cartographie de l’épopée de Jeanne. A l’étage le centre Jeanne d’Arc, le plus grands fonds documentaires consacré à Jeanne d’Arc et son époque : 37 000 documents (livres, revues, cartes postales, gravures, affiches, films, objets etc.).

    Le Pass donne l'accès libre et continu à la Maison de Jeanne d'Arc, au Musée des Beaux-Arts et au Musée d'histoire et d'Archéologie tarifs réduits programmations Mairie d'Orléans à la Salle de l'Institut et au théâtre Gérard Philippe, et au Parc Floral.

    https://www.tourismeloiret.com/fr/diffusio/visites/maison-de-jeanne-d-arc-orleans_TFOPCUCEN0450100024

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  • La tête de Jeanne de Bourbon s’envole pour 1,15 million d’euros

    Tête du gisant de Jeanne de Bourbon en marbre blanc de Carrare, adjugée à 1,15 million d’euros (©Piasa)

    La tête de Jeanne de Bourbon s’envole pour 1,15 million d’euros

    Arrachée au gisant de Jeanne de Bourbon dans la basilique de Saint-Denis en 1793, la tête de la reine de France, femme de Charles V, a été adjugée hier à 1,15 million d’euros (frais compris) à un collectionneur privé au téléphone, lors de la vente Haute Époque organisée par Piasa, à Paris.

  • Nous avons vu en juillet 2017:SECONDES ITALIENNES. LA PEINTURE ITALIENNE AU MUSÉE JEANNE D’ABOVILLE LA FÈRE, MUSÉE JEAN

    Visuel : Anonyme émilien, Mariage mystique de Sainte Catherine, XVIe siècle, huile sur bois, La Fère, Musée Jeanne d’Aboville.

    Les grandes expositions »Heures Italiennes » présentent les œuvres phares des différentes collections dans un territoire qui montre une grande richesse. Le musée Jeanne d’Aboville y contribue par des prêts dans quatre lieux mais cela n’épuise pas les ressources des collections italiennes du musée qui dispose encore de quelques découvertes intéressantes faites à la faveur du récolement des collections.

    Vont ainsi sortir des réserves : un Mariage mystique de sainte Catherine, œuvre de l’école émilienne du XVIe siècle, ou encore Prières et offrandes dans un palais en ruine, tableau de Giovanni Ghisolfi, peintre baroque du XVIIe siècle spécialisé dans la représentation de ruines.

    Musée Jeanne d’Aboville
    5 rue du Général de Gaulle
    02 800 La Fère
    03 23 56 71 91
    Site web

    Tous les jours sauf mardi de 14h à 17h30

    https://heuresitaliennes.com/expositions/expositions-satellites/lafere/

  • J'ai vu en juillet 2016 les traces de Jeanne d'Arc à Rouen

    a cité qui a vu le martyre et la mort de Jeanne d'Arc se devait, plus qu'aucune autre, d'élever un souvenir digne de la sainte héroïne. Plus d'une cinquantaine de projets de monuments à Jeanne d'Arc ont été comptabilisés à Rouen.
    Les souvenirs se trouvent sur les lieux même de l'épopée johannique comme le donjon du chateau de Philippe-Auguste où elle fut enfermée, la place du Vieux-Marché avec le pilori et l'emplacement du bûcher, l'abbaye de St-Ouen, la Seine où l'on jeta ses cendres, l'archevêché ou plusieurs séances de son procès eurent lieu, l'abbaye de St-Ouen dont le cimetière fut le lieu de son abjuration. Tout comme Orléans, mais à un degré moindre, cette ville organise depuis 1878 ses fêtes Jeanne d'Arc au mois de mai.

       

    La population de la ville a souvent montré qu'elle n'était pas complice des bourreaux de la Pucelle et Rouen s'honore depuis le XV° siècle de nombreux témoignages de reconnaissance, d'hommages du plus humble (enseignes de magasin...) au plus durable (monuments, noms de rue etc...). Deux croix furent élevées à la demande du tribunal de réhabilitation sur la place du Vieux-Marché (où elle existe encore) et à l'abbaye St-Ouen. Il faut d'ailleurs se souvenir que la ville de Rouen n'a été prise par les Anglais qu'après un siège interminable. Avant l'invasion anglaise elle était par son importance, la 3ème ville du royaume après Paris et Lyon. En 1455 à sa libération par Charles VII, une grande partie de la population a disparu dans les privations, la fuite et les tourments.

    LA FONTAINE DE LA PUCELLE :

      Parmi les monuments anciens que les Rouennais ont élevé, il faut retenir en tout premier la fontaine située place de la Pucelle où l'on a longtemps cru que la vierge avait été brûlée. La fontaine a été le premier hommage à la gloire de Jeanne d'Arc. Elle a été construite vers 1525 au centre de la place de la pucelle, anciennement appelée place du Marché-aux-veaux. Elle remplaçait l'ancienne fontaine qui a été dessinée en 1518 par Jacques Le Lieur dans son magnifique livre sur les fontaines de Rouen.
      Elle est représentée par Israel Silvestre au XVII° siècle sur une très belle "eau-forte". On peut la décrire sommairement comme suit : la distribution de l'eau est assurée par trois têtes humaines, à l'étage supérieur, un programme unit Jeanne d'Arc aux femmes fortes de la bible. Au centre est placée Jeanne seule en robe simple, sans arme, comme dans la tenue qu'elle portait à sa mort.

                   

      En 1604, la fontaine en mauvais état est rénovée au cours d'une campagne de restauration des monuments publics menée par l'architecte Harduin. En 1754, à nouveau dégradée, elle devient dangereuse pour les habitants du quartier et une nouvelle fontaine est commandée. Jeanne d'Arc y est maintenant représentée tête nue, habillée en drapé, une épée à la main, appuyée sur un bouclier. Cependant la gloire de la Pucelle commence à prendre de l'ampleur en France et la population rouennaise trouve de plus en plus cette fontaine insuffisante voire indigne d'un hommage à l'héroïne.
         Cette fontaine sera pourtant le seul monument à la gloire de Jeanne d'Arc à Rouen jusqu'en 1926 et sera détruite par les bombardements en 1944, comme une bonne partie du quartier.

                                

      Au XIX siècle, à la suite des nombreux travaux entrepris sur la mémoire de l'héroïne, grâce aux travaux de Quicherat entres autres, l'emplacement exact du bûcher est précisé sur la place du Vieux-Marché et non pas place du Marché-aux-veaux comme on l'avait cru jusqu'alors.

           

    LE DONJON DU CHATEAU :

      
    Philippe-Auguste a envahi la Normandie et a pris Rouen en juin 1204. Il fait édifié le château fort sur les hauteurs de la ville, sur les ruines d'un amphithéâtre antique romain. On sait peu de choses des bâtiments à l'intérieur du château, seulement qu'il y avait plusieurs chapelles (St-Louis, St-Romain...) et des logements d'habitation certainement adossés à la muraille (voir plan du chateau). Entre 1419 et 1449, les Anglais (le roi Henri, Bedford et sa femme entres autres) occuperont des logements richement meublés. Les fossés étaient aménagés de jardins. C'est dans ce château que Jeanne d'Arc est emprisonnée vers le 23 décembre 1430. La tour de la Pucelle, sa prison pendant le procès, est détruite en 1809 car devenue trop dangereuse pour le voisinage. Malheureusement les Français ne s'intéressaient pas encore suffisamment à Jeanne d'Arc pour sauver ce précieux bâtiment. Il est à noter que le démantelement du château avait commencé en 1591. Au milieu du XVIIème siècle, il ne reste presque rien. Quelques vitraux (des chapelles ?) subsistent encore dans deux musées.
       
                                 

      Le donjon, dernière relique du chateau de Philippe-Auguste, a été le cadre d'une séance au cours du procès de condamnation. Jeanne y a été menacée de torture par ses "juges" et mise en présence des bourreaux et leurs instruments de torture. Certains historiens pensent qu'elle a pu y être aussi enfermée dans une cage en fer construite spécialement pour elle avant le début du procès, soit de fin décembre, date de son arrivée jusqu'au mois de février ! Elle a ensuite été enfermée dans la Tour de La Pucelle dont les soubassements sont encore visible au 102, rue Jeanne d'Arc. Son compagnon d'arme Poton de Xaintrailles y fut aussi enfermé un peu plus tard.

                       

      En 1840, enclavé dans le couvent des Ursulines, le donjon est dans un état tel que les religieuses envisagent de l'abattre. Rappelons quand même, pour sauvegarder la mémoire de ces bonnes religieuses, qu'à cette époque Jeanne d'Arc n'était pas encore sur les autels ! L'inspecteur des monuments historiques Achille Deville réussit à obtenir de l'état la subvention nécessaire pour entreprendre les travaux les plus urgents de consolidation. En 1865, le conseil général des Vosges qui avait acheté la maison natale de la pucelle supplie par courrier la ville de Rouen de faire de même avec le donjon. Une souscription nationale pour le rachat de la "Tour Jeanne d'Arc" est lancée en 1866 pour la somme de 25.000 francs de l'époque. Toute la France s'unit pour sauver le donjon du chateau de la destruction. En 1868, une convention d'achat est signée. C'est le célèbre architecte Viollet-le-Duc qui remettra la tour dans l'état où elle était à la construction sous Philippe-Auguste. Le deuxième étage et le toit sont entièrement reconstruits.

           

    En 1894, un musée s'ouvre dans la Tour Jeanne d'Arc. La première œuvre exposée est la grande scupture de Mercié qui servira de modèle au monument national de Domrémy. Ce sera aussi la dernière oeuvre à quitter le musée en 1931, année de la fermeture de ce musée.
      Mark Twain y avait offert avec enthousiasme le manuscrit original de son essai "Joan of Arc" avec ses mots :" it's a matter of great pride to me to have any word of mine concerning the world's supremest heroine honored by a place in that museum ".

           

    LA STATUE DE JEANNE AU BUCHER :

    Le thème du bûcher, plusieurs fois évoqué par la ville n'est pas favorisé au XIX° et début du XX° siècle en raison du sentiment de culpabilité de la ville face au crime commis contre elle. Sur tous les projets présentés, seul celui de Real del Sarte verra le jour au début du XX° siècle. La satue est encore situé contre l'église Ste Jeanne d'Arc à l'heure actuelle. Un buste du même auteur se trouve à l'église St Rémy à Domrémy. Dans le socle y a été enfermée de la terre du bûcher de Rouen. La plaque souvenir du boulevard de l'opéra à Paris (commémoration de la blessure de Jeanne devant la porte St-Honoré en septembre 1429) est aussi du même auteur.

                                


    LA SAGA DE LA STATUE DE LE VEEL :

      Mais tout cela ne satisfait pas encore complètement les Rouennais. Jules Michelet sera le déclencheur d'une véritable propostion d'hommage à Jeanne d'Arc. Son beau-fils A. Dumesnil propose la création d'une cité au nord de Rouen avec des noms de rue évoquant la carrière de la Pucelle (Domrémy, Reims etc...) et au milieu de laquelle s'élèverait une colonne de 20 mètres de haut sur le modèle de celle du Châtelet à Paris, un projet d'Auguste Préault. Un essai de financement franco-anglais sera un échec et ce projet finira par être abandonné vers 1865.

      C'est à cette période qu'est placée la statue équestre d'Emmanuel Frémiet place des Pyramides à Paris qui supplante Armand Le Véel auteur de la célèbre statue de Jeanne à cheval.

      Celui-ci proposera sa statue dans un nouveau projet en 1876 à la ville de Rouen. Juchée sur une colonne monumentale, le monument devait prendre place sur l'ancien boulevard Bouvreuil (du nom du chateau de Rouen) aujourd'hui appelé Boulevard Jeanne d'Arc mais un changement de conseil municipal à Rouen en 1879 sonne la fin du projet. Sa statue lui est retournée sans un mot d'explication.
      Cette œuvre magnifique est exposée depuis 1898 à l'archevêché d'Orléans. 

                                                  


                                

    LE MONUMENT DE LA COLLINE DE BONSECOURS :

      
    Jules Adeline, architecte rouennais et fervent admirateur de l'héroïne, conçoit en 1881 un premier projet équestre et grandiose sur la colline Sainte-Catherine (du nom de l'ancien couvent qui y était situé, voir l'histoire de ce couvent ici.).

       

      En 1900, il projette ni plus ni moins qu'une statue de Jeanne d'Arc, dans le style de construction de « La Liberté » de Bartholdi (1). Au sommet de l'oriflamme, des rayons électriques auraient été projetés dans toutes les directions !   Le piédestal était prévu en granit, les escaliers et les hauts-reliefs en bronze. Sur la plate-forme la plus haute, la statue en cuivre dans un ton vieil or, faisant à elle seule plus de 50 mètres ! Des escaliers aménagés à l'intérieur de la statue auraient permis d'en atteindre le sommet. Un funiculaire devait relier la ville aux habitations autour du gigantesque monument.

           

      Le projet d'implantation d'un monument colossal sur les hauteurs dominant Rouen, va se développer, sans succès malheureusement, jusqu'en 1909, notamment par le projet d'une statue de 16 mètres sur un socle de 11,5 mètres construite sur le fort Sainte-Catherine.

      En 1886, un projet de Cathédrale-Musée encore sur la colline Ste Catherine, projet à la fois religieux et culturel, est lancé par Deschamps et Genty. Sans soutien de la ville, il tombe lui aussi à l'eau.

      Enfin en 1890, un monument à la mémoire de Jeanne d'Arc sur la colline Sainte Catherine est mis au programme du Grand Prix de Rome (grand prix destiné à aider les artistes en offrant une bourse pour des études à la villa-médicis à Rome). Les archives de ce concours ont été conservées dont ceux des 4 finalistes. Ces projets beaucoup trop grandioses resteront eux-aussi dans les cartons !

                        

                        

      Enfin une étude va aboutir, celle de Jules Lisch, architecte célèbre marié à une rouennaise.

      Son monument initialement prévu par le Cardinal Thomas près du donjon à l'intérieur du couvent des Ursulines, aurait privé des sœurs, décidément peu reconnaissantes à Jeanne d'Arc, d'une partie de leur jardin... ce qui souleva de vives discussions. Pour couper court, le monument fut élevé en 1892 sur le plateau des Aigles agrandi d'une terrasse.

      C'est le monument que l'on peut observer aujourd'hui sur la colline de Bonsecours, dominant la ville et situé face à la basilique du même nom (construite en 1840) . Quant au couvent, il a disparu depuis !


                           


    L'ABBAYE DE SAINT-OUEN, LIEU DE L'ABJURATION :

      
    Ce lieu fait l'objet d'un dossier complet :
    - le cimetière et l'abbaye de Saint-Ouen.


    LA PLACE DU VIEUX-MARCHÉ :

      
    De 1892 à 1926, des discussions vont s'élever entre la ville et diverses sociétés et ligues pour l'implantation d'un monument national. Un ingénieur de la ville Gogeard entreprend des études archéologiques de la place du Vieux-marché. S'élève alors l'idée d'une reconstitution à l'identique de la place au temps de Jeanne d'Arc avec le bucher, les tribunes, le pilori, les halles etc... et même la reconstruction de l'église St-Sauveur. Nombreux sont ceux qui y verraient là un lieu enfin digne de l'héroïne nationale (2).

      L'inertie des représentants de la ville et la guerre de 1914-18 mettront fin à de nombreux projets.

       

      La place du Vieux-marché sera réaménagée à plusieurs reprises après 1926. Cela fera l'objet d'un autre article ultérieur.


     

    Notes :
    1
    Statue de la Liberté dans le port de New-York, offerte par la France aux U.S.A... à une époque où ce pays incarnait un rêve de liberté.

    2 La reconstruction à l'identique de la place du Vieux-marché, du pont et du site des Tourelles à Orléans seraient sans doute un extraordinaire hommage à Jeanne d'Arc mais ne rêvons pas !

    http://www.stejeannedarc.net/dossiers/jeanne_a_rouen.php

  • J'ai lu hier:CHRISTO ET JEANNE-CLAUDE, PARIS ! | CATALOGUE DE L'EXPOSITION(BU)

    Du 1er juillet au 19 octobre, le Centre Pompidou accueille Christo et Jeanne-Claude, Paris !, une exposition retraçant la période parisienne de Christo (né en 1935) et Jeanne Claude (1935-2009) entre 1958 et 1964, ainsi que l'histoire du projet Le Pont-Neuf empaqueté, projet pour Paris (1975-1985).

    DESCRIPTIF

    Cette exposition au Centre Pompidou constitue la première présentation des œuvres de Christo et Jeanne-Claude dans une institution parisienne et promet d'être un projet de grande ampleur. Elle propose, d'une part, des œuvres encore inconnues du public - Cratères, Surfaces d'empaquetage, Boîtes - et, d'autre part, un retour en arrière sur toutes les étapes de l'élaboration du projet urbain qui a marqué la mémoire collective : Le Pont Neuf, emballé en 1985.

    Le catalogue présente des documents inédits et dévoile le processus créatif à l'origine de la carrière de l'artiste.

    https://boutique.centrepompidou.fr/fr/monographie-et-mouvements-artistiques/christo-et-jeanne-claude-paris-catalogue-de-lexposition/2088.html

  • J'en ai entendu parler aux GROSSES TETES alors je l'ai emprunté:D'ici là tout l'été / Jeanne Balibar

    D'ici là tout l'été / Jeanne Balibar | Balibar, Jeanne (1968-....)

    Le grand retour de Jeanne Balibar avec son nouvel album intitulé D'ici là tout l'été, co-produit par Arnaud Rebotini et Cléa Vincent. « Je voudrais que la vie soit une comédie musicale » s'exclame Jeanne Balibar. Entrer dans la tête de miss Balibar est déjà un rêve en soi digne d'un «musical» hollywoodien. Car les chansons de son nouvel album, « D'ici là tout l'été », pour la première fois toutes écrites de sa plume, révèlent un sens du tragique doublé d'une fantaisie espiègle. On passe par des montagnes russes d'émotions, des loopings de sensations, un grand huit d'images mentales dessiné par sa voix langoureuse et pleine de frissons.Acrobate, funambule Pour guider Jeanne Balibar sur le fil de sa grandiose imagination, il fallait une complice experte en légèreté profonde - ou profondeur légère -, une docteure Pop assermentée Cléa Vincent. L'idée de réunir ces deux artistes à première vue aussi dissemblables que possible (et finalement pas tant que ça) a germé dans la tête du tourneur de l'actrice. Elle s'est avérée fructueuse « Pour moi, ç'a été un plaisir fou de travailler avec elle ». Au gré de l'inspiration débridée de nos deux amazones auxquelles est venu prêter main-forte Arnaud Rebotini pour d'ébouriffantes suites d'arpèges électroniques, on navigue entre vals synthétique au tempo jazzy pour parler de la monogamie, « cette catastrophe ordinaire », dit-elle (« JTM, c'est la tuile »), ritournelle solaire aux accords synth pop 80's (« Joyeusement banal ») ou encore disco-pop aux réminiscences french touch sur le thème lourd de la mort d'un ami (« L'absence »).Et on tangue - pourquoi pas - entre conte dada féministe à la Brigitte Fontaine (« Cinderella »), tango social mi-Paname mi-argentin (« Louise Misère ») ou rumba afro-électro à la Lizzy Mercier Descloux (« Divabobo »). Un voyage mouvementé donnant une certaine vision à 360 de la chanson française pop d'aujourd'hui.

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/3198669/d-ici-la-tout-l-ete-jeanne-balibar

  • Mercredi soir à Lyon:Le Condamné à mort: c'était.... EXTRA!!!!!!(photo à venir)

    Photos perso

    Quelqu'un peut-il me dire comment retoucher ces photos?

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    216254_139530752786292_100001881054048_261797_1662057_n.jpgJean Genet
    Jeanne Moreau et Étienne Daho


    Depuis soixante-dix ans, la prose de Jean Genet préserve sa troublante et provocatrice poésie, enchantée aujourd’hui par les voix de Jeanne Moreau et Étienne Daho. Le Condamné à mort s’impose comme une déclaration d’amitié de Jean Genet à Maurice Pilorge. L’écrivain fut incarcéré pour quelques sordides vols, Pilorge guillotiné pour le crime d’un amant. Tous deux enfants abandonnés et passionnés de chair, ni l’un ni l’autre ne s’est rencontré. Genet, inspiré de coupures de presse judiciaire, fantasme sa rencontre avec l’assassin à la prison de Saint-Brieuc, sous de moites nuées de cigarettes. Datée de 1942, cette première œuvre connue du poète sublime le destin avorté du criminel et ses amours homosexuelles. Les alexandrins s’échauffent à mesure que la virilité jaillit des corps tatoués et des uniformes de matelots. Depuis l’automne dernier, Le Condamné à mort a séduit deux nouvelles voix : celle parlée de Jeanne Moreau et celle chantée d’Étienne Daho. Des notes épurées, des interludes avec pour seule musique les mots, une gravité somme toute légère : duo gagnant pour cette lecture intégrale du poème avec de beaux arrangements d’Étienne Daho, fidèles à la mise en musique originale d’Hélène Martin (1962). Elle fut alors soutenue par Jean Genet. Le souvenir de Maurice Pilorge est condamné à enchanter encore longuement nos ouïes et nos esprits.

    Lieu : Grand Théâtre
    Mercredi 22 juin, 21h00
    Durée : 50 min.

    Tarif : 25 euros


    Vos billets en ligne

    DISTRIBUTION

    Interprété par Jeanne Moreau et Étienne Daho

    Musique : Hélène Martin
    Arrangements : Étienne Daho
    Musiciens : Philippe Entressangle (batterie), Marcello Giuliani (basse), Edith Fambuena (guitare), Dominique Pinto (violoncelle), François Poggio (guitare)

    http://www.nuitsdefourviere.com/Le-Condamne-a-mort.html

     

    Cf aussi:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/11/24/un-des-moments-forts-du-concert-d-etienne-daho-du-19-novembr.html

  • Etienne Daho signe chez Polydor

    Home ACTUALITE Flash Actu
      • Par Le Figaro
      • Publiéle 07/02/2011 à 14:15
    Après un album avec Jeanne Moreau acclamé par la presse ("Le Condamné A Mort", sorti chez Naïve), Etienne Daho, en fin de contrat avec EMI, signe chez Polydor, un label de la maison de disque Universal.

    Son premier album, "Mythomane", était sorti chez EMI en 1981.

    Le dernier en date, "L'invitation", sorti en 2008, avait été certifié disque de platine et récompensé par la victoire de la musique de l'album pop/rock de l'année.

  • J'ai vu mardi soir au cinéma en bas de chez moi:MONSIEUR KLEIN(séance retour vers le futur)

    Bande-annonce Monsieur Kleinhttps://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18710942.html

    27 octobre 1976 en salle / 2h 03min / DrameJudiciaire
    Date de reprise 6 juillet 2022
     
  • La mariée était en noir

    La-Mariee-etait-en-noir-1968-1.jpgL'histoire de ""
    Julie et David viennent de se marier. Le jour de son mariage, à la sortie de l'église, Julie voit son mari tomber, abattu d'une balle. Assoiffée de vengeance, la veuve se penche sur le passé de son mari et dresse une liste d’hommes à abattre. Une seule chose désormais occupe son existence : retrouver les cinq meurtriers de son mari pour se venger. Elle choisit cinq manières différentes de les approcher et de les tuer.

    1968 - France/Italie - Drame/Policier - 1h47 
      Sortie France : 17 Avril 1968 
               1h47 

       Réalisation : François Truffaut 
       Auteurs & scénaristes : Jean-Louis Richard, François Truffaut et Cornell Woolrich (d'après son roman (sous le nom William Irish)) 
       avec : Jeanne Moreau (Julie Kohler), Michel Bouquet (Coral), Jean-Claude Brialy (Corey), Charles Denner (Fergus), Claude Rich (Bliss), Michael Lonsdale (René Morane (sous le nom Michel Lonsdale)), Daniel Boulanger (Delvaux), Alexandra Stewart (Mlle Becker), Sylvine Delannoy (Mme Morane), Luce Fabiole (La mère de Julie)  

    Sept ans après Jules et Jim, François Truffaut retrouve Jeanne Moreau dans cette adaptation réussie d’un classique du roman noir américain signé Cornwell Woolrich, alias William Irish. Quentin Tarentino s’inspirera de l’intrigue pour écrire Kill Bill.

    http://www.cinemotions.com/modules/Films/fiche/2265/La-Mariee-etait-en-noir.html

    Je l'ai re-regardé il y a peu et c'est toujours aussi bien...

  • Monsieur Daho(sortie le 31 octobre 2011 pour ses 30 ans de carrière)

    19783842_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110722_061210.jpgMONSIEUR DAHO (Double album compilation) 40 chansons dont 2 inédites. Une sélection de chansons choisies par Etienne Daho. Cette compilation opulente survole les 30 ans de carrière d'un artiste à la trajectoire d'exception, mélangeant les grands succès, les titres rares et les collaborations avec Air, Alain Bashung, Jane Birkin, Dani, Catherine Deneuve, Jacques Dutronc, Marianne Faithfull, Charlotte Gainsbourg, Astrud Gilberto, Françoise Hardy, Jeanne Moreau, Vanessa Paradis.. Etienne Daho en quelques chiffres : 12 albums studio,5 live ;5 disques d'or,2 doubles disques d'or,5 disques de platine,plus de 2.5 millions d'albums et 700 000 singles vendus. Un artiste incontournable de la scène pop en France.

    http://www.amazon.fr/Monsieur-Daho-2-CD-Etienne/dp/B005OSP53A/ref=sr_1_1?s=music&ie=UTF8&qid=1319205306&sr=1-1

  • Isabelle Huppert dans ”New York Police Judiciaire”

     

    isahuppertnypj.jpg31 MARS 2010
    PHOTOS: REUTERS/Jean Paul Pelissier
    TEXTE: CG
    Isabelle Huppert new york police judiciaire

    L'actrice française est pressentie pour jouer un rôle dans la série policière américaine.

    Isabelle Huppert dans la série "New York Police Judiciaire"? L'actrice française pourrait jouer un rôle dans la série américaine diffusée sur TF1. Selon le producteur exécutif Neal Baer, la comédienne, actuellement à l'affiche de White Material de Claire Denis, est pressentie pour interpréter la mère d'un enfant enlevé.

    L'épisode clôturerait la saison 11 et serait diffusé au mois de mai sur la chaîne américaine NBC. Les producteurs de la série, "Law & Order : New York District" en anglais, ont déjà fait appel à des guest-stars de choix : Sharon Stone et Mischa Barton ou encore les Françaises Jeanne Moreau et Leslie Caron.

    http://next.liberation.fr/article/isabelle-huppert-dans-quot-new-york-police-judiciaire-quot#

  • À l'occasion de la sortie de son nouvel album, ”Tirer la nuit sur les étoiles”, Etienne Daho revient sur les grandes éta

    Etienne DAHO, comme tout(s) ce (ux) qui m'intéresse,inspire ce que j'écris, à acheter ici

     

     

     
     
     
     
     
     
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    Vanity Fair France a publié une vidéo dans la playlist CARRIERE TIMELINE I VANITY FAIR.

    À l'occasion de la sortie de son nouvel album, "Tirer la nuit sur les étoiles", Etienne Daho revient sur les grandes étapes de sa carrière, de ses premières scènes aux studios d'Abbey Road, en passant par son duo avec Jeanne Moreau et le célèbre portrait de Pierre et Gilles qui illustrait la pochette de l'album "La notte, la notte", en 1984.
  • Etienne Daho : l'éden retrouvé / Frédéric Tallieux

    Étienne Daho: L'Eden retrouvé par Tallieux

    Livre

    Tallieux, Frédéric (1970-....)

    Edité par le Mot et le reste. [Marseille] - 2019

    Etienne Daho investit les ondes au début des années quatre-vingt, dans le giron du mouvement rock rennais. Incontournable, il s'inscrit parfaitement dans son époque avec des titres comme Week-end à Rome ou Sortir ce soir . Le succès propulse ainsi le jeune chanteur comme l'essentiel représentant d'une pop à la française - naviguant entre chanson, new wave et synth-pop - qu'il parviendra à réinventer au fil de ses treize albums. L'auteur s'attache à remonter le parcours du chanteur en s'appuyant sur ses propres recherches, mais aussi sur les témoignages de ceux qui l'ont accompagné - Brigitte Fontaine, Françoise Hardy, Serge Gainsbourg, Jacques Dutronc, Jeanne Moreau, Marquis de Sade, Jacno et Elli Medeiros, Dominique A -, afin de brosser le riche portrait d'un artiste global, indifférent aux frontières entre les formes d'art.

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/2850934/etienne-daho-l-eden-retrouve-frederic-tallieux

  • Jean Genet(centenaire) et Etienne Daho

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    En privé avec Etienne Daho

    On le dit secret, il le revendique. Peut-être un point commun avec son amie Vanessa Paradis. Il nous parle d’elle, de lui, et de leur rencontre ensorcelante.

    Paru le 07.05.2010 , par Laurent Mereu-Boulch

    (1/2)

    L’état d’esprit du moment ?
    Impatient. Je viens d’enregistrer l’intégrale du Condamné à mort (1), de Jean Genet, avec Jeanne Moreau. J’ai hâte que le disque paraisse, que l’on monte sur scène, que l’on survole Paris.

    Le principal trait de votre caractère ?
    Je me connais assez mal, mais finalement, après sondage, mes amis disent que je suis généreux. Cela me plaît, car c’est une qualité que je trouve essentielle chez les autres.

    Un défaut avouable ?
    Je n’aime pas attendre.

    Votre remède contre le stress ?
    Retrouver des amis, boire des verres en écoutant de la musique, refaire le monde jusqu’à pas d’heure. C’est bien plus efficace que le yoga.

    Votre geste écolo ?
    Les bouteilles de vin avec le verre, les paquets de cigarettes avec le carton, les montagnes de canettes de bière… Je trie tout.

    Ce que vous avez réussi de mieux dans votre vie ?
    Vivre à mon propre rythme.

    Que vous reproche-t-on ?
    D’avoir le goût du secret, mais je le prends toujours comme un grand compliment.

    Un souvenir d’enfance ?
    Ma très belle maman qui chantait tout le temps des chansons à la mode.

    Pour vous, l’élégance, c’est…
    Ne jamais se plaindre, ne pas trop parler de soi, ne pas la ramener inutilement.

    Pour vous, la vulgarité, c’est…
    Exactement l’inverse : je rajoute la radinerie.

    Votre plus grande crainte ?
    L’éventualité de ne plus tomber amoureux toutes les trois secondes.

    Votre rituel avant de monter sur scène ?
    Je fais le vide en moi et autour de moi.

    La chanson que vous auriez aimé écrire ?
    Tous les goûts sont dans ma nature, de Jacques Dutronc, mais comme maintenant je la chante en duo avec lui, ça va.

    (1) Le Condamné à mort, de Jean Genet, interprété par Jeanne Moreau et Étienne Daho (sortie en octobre chez Naïve). Étienne Daho sera sur scène en novembre et décembre.