Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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6 avril 2019
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Delacroix en héritage
Delacroix en héritage,
Autour de la collection
d’Étienne Moreau-Nélaton
11 décembre 2013 - 17 mars 2014Eugène Delacroix
Cavalier arabe traversant un gué© RMN-GP (Louvre) Jacques L’Hoir / Jean Popovitch
En réunissant dans la magie sensible et intime du musée Delacroix, ancien appartement et atelier du peintre, des chefs-d’oeuvre de la collection Étienne Moreau-Nélaton, un ensemble de dessins et de peintures rarement montrés, l’exposition Delacroix en héritage célèbre la fidélité de trois générations de grands collectionneurs à la personne et à la création d’Eugène Delacroix : Adolphe Moreau, Adolphe Moreau fils et Etienne Moreau-Nélaton. Les oeuvres de l’artiste rassemblées par le grand-père, conservées par le père et données par le fils trouvent dans leur présentation dans le lieu où vécut, travailla et mourut Delacroix une lecture singulière et privilégiée. Elles y dialoguent avec les collections permanentes du musée
Eugène Delacroix tint une place particulière au sein de la collection Moreau-Nélaton. Adolphe Moreau père (1800-1859) fut un des premiers grands collectionneurs de Delacroix, reconnaissant, comme l’écrivit ensuite son petit-fils, « les éminentes qualités de dessinateur génial, trop longtemps méconnues en dehors d’une élite de voyants ». Delacroix et Moreau père se fréquentèrent jusqu’à la mort du financier. Son fils, le père d’Étienne, Adolphe Moreau fils (1827-1882), conseiller d’État, partageait son admiration pour le peintre. Il fut le premier à tenter de réaliser le catalogue raisonné des oeuvres du peintre, Delacroix et son œuvre (1873). Etienne Moreau-Nélaton prolongea le travail d’historien d’art de son père en publiant Delacroix raconté par lui-même en 1916. L’exposition met ainsi également en évidence le travail d’historien d’art mené par Adolphe Moreau fils et Etienne Moreau-Nélaton, qui contribuèrent à forger la conception de l’art du XIXe siècle au sein des collections publiques françaises.
Fils d’une famille de financiers aisés, Etienne Moreau-Nélaton (1859- 1927) sut, grâce à sa passion pour l’art, construire une véritable oeuvre de collectionneur sensible et prodigue. Ce grand amateur d’art fut lui-même peintre, céramiste et lithographe. Personnalité singulière, il fut aussi un héritier fidèle à la passion de son père et de son grand-père. La familiarité avec l’oeuvre de Delacroix constitua certainement pour Moreau-Nélaton un élément essentiel de la formation de ses goûts et de ses choix. Par les dons de 1906, 1907 et 1919 et le legs de 1927, il fut aussi et surtout un des plus généreux donateurs du Louvre et des musées français, qui lui doivent un enrichissement majeur de leurs collections et le plus important ensemble d’oeuvres de Delacroix au monde.
Commissaire de l’exposition : Dominique de Font-Réaulx, directrice du musée Eugène-Delacroix, avec l’aide de Catherine Adam-Sigas et de Marie-Christine Mégevand pour la programmation éducative et culturelle.
Cette exposition a été organisée en collaboration avec le département des Arts graphiques et le département des Peintures du musée du Louvre.
Catalogue, sous la direction de Dominique de Font-Réaulx. Textes de Vincent Pomarède, Arlette Sérullaz et Marie-Pierre Salé. Notices de Catherine Adam-Sigas et de Hélène Grollemund. Coédition Le Passage / musée du Louvre éditions.
Informations pratiques
Horaires
Tous les jours de 9h30 à 17h, sauf le mardi.
Tarifs
Billet d’entrée à l’exposition : 7,50 € Billet jumelé Louvre-Delacroix comprenant l’entrée à l’exposition : 12 €
Avec le billet d’entrée au musée du Louvre du jour : 6 €Contact presse
Céline Dauvergne
celine.dauvergne@louvre.fr - Tél. 01 40 20 84 66http://bobler.com/standalone/7d042a...
Autour de l’exposition
Regards de lycéens, autour de l’exposition Delacroix héritage, 5-17 mars 2014
Mené pour la première fois au musée Delacroix en collaboration avec le service éducation du musée du Louvre, le projet Regards de lycéens a permis d’associer étroitement les élèves de première et de terminale du lycée Voillaume d’Aulnay-sous-bois au projet d’une exposition, Delacroix en héritage, autour de la collection Moreau-Nélaton. Il a offert aux lycéens la possibilité de se confronter à la réalité du travail muséal. Ils s’y sont avec brio, intelligence et vivacité confrontés. Leur regard apporte de nouvelles lectures, soulignant la place essentielle du musée dans l’éducation du regard et de l’esprit. Il prolonge et renouvelle la volonté de transmettre qui avait présidé aux généreuses donations d’Etienne Moreau-Nélaton. Il invite aussi les visiteurs du musée à, à leur tour, imaginer leurs propres visions des œuvres exposées.
Les lycéens de première et de terminale L option des arts du lycée Voillaume présenteront, en compagnie de leurs professeurs, leurs projets le 8 mars à 11h au musée Delacroix. Exceptionnellement, l’accès au musée sera gratuit de 9h30 à 12h, le 8 mars.
Une manière nouvelle et exceptionnelle de découvrir ou de revoir l’exposition Delacroix en héritage, autour de la collection Moreau-Nélaton.
Présentation de l’exposition
au musée du Louvre
Par Dominique de Font-Réaulx, Musée Eugène-Delacroix
13 décembre à 12 h 30
Auditorium du LouvreFilm documentaire au musée du Louvre Delacroix, mes dernières années (et quelques autres)
Réal. : Frédéric Compain
Tous les jeudis de 10 h à 17 h pendant la durée de l’exposition
Salle audiovisuelle du Louvre
Concerts
au musée Eugène Delacroix
Hommage à Henri Dutilleux
Jonas Vitaud, pianiste.
En l’honneur du grand compositeur français qui nous a quittés le 22 mai dernier. Arrière-petit-fils de Constant Dutilleux, ami de Delacroix, Henri Dutilleux fut un donateur fidèle du musée Delacroix.
Dans l’atelier de Delacroix
19 décembre et 16 janvier à 20 h
Réservation : 01 44 41 86 50Conférences
au musée Eugène Delacroix
Delacroix en couleurs, entre rage et langage
Par Stéphane Guégan, musée d’Orsay
9 janvier à 18 h 30
Delacroix et le pastel
Par Marie-Pierre Salé, musée du Louvre
Dans l’atelier de Delacroix
30 janvier à 18 h 30Ateliers
au musée Eugène Delacroix
Croquis dans l’atelier
Sous la conduite d’un artiste plasticien, croquez les oeuvres et abordez des techniques variées : fusain, crayon, sanguine, encre, pastel, aquarelle… 17, 31 décembre ; 14, 21, 28 janvier ; 4, 11, 18, 25 février
Visites guidées
9, 10, 18, 24, 27 janvier ; 1, 6, 10, 14, 21, 28 février à 10 h / Musée Eugène-Delacroix
Médiation
Découvrir l’oeuvre de Delacroix
Ce projet éducatif associe le musée du Louvre, le musée Eugène-Delacroix et le lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois. À l’issue d’activités sur les collections encadrées par des professionnels, les élèves de l’option histoire de l’art réaliseront des cartels qui seront présentés au sein de l’exposition, du 5 au 17 mars 2014.
Renseignements
Tél. 01.44.41.86.50
www.musee-delacroix.fr -
L'actualité de l'art et de son marché le 29 janvier 2015
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Salon du livre de Paris : restons polis !
Le Monde.fr | 20.03.2015 à 19h30 • Mis à jour le 20.03.2015 à 23h45 | Par Anna Moreau, Mouna El Mokhtari et Jean Birnbaum
Le Monde.fr
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/video/2015/03/20/salon-du-livre-de-paris-restons-polis_4598220_3260.html#zHihhwzupEq1WWTA.99 -
Je suis en train de lire:Mort contre la montre / Jorge Zepeda Patterson(réservation médiathèque)
Jorge Zepeda Patterson
Edité par Actes Sud , 2019
Marc Moreau, un jeune coureur franco-colombien, est chargé de mener une enquête de l'intérieur sur des accidents qui ont coûté la vie à plusieurs cyclistes et dont il est lui même tour à tour victime et suspect. Ses recherches mettent au jour les financements, les stratégies impitoyables ainsi que les relations entre les différents acteurs de ces compétitions sportives.
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Un mois totalement Truffaut
La Cinémathèque française lui consacre une exposition, Télérama.fr ouvre son mois Truffaut. Du 1er au 31 octobre, chaque jour, une question nous ramènera au cinéaste disparu il y a trente ans, pour refaire la route avec lui…
François Truffaut nous accompagne toujours
Un jour, une question…
Truffaut était-il gauchiste d'occasion ?
Cinéaste installé, François Truffaut s'est engagé tout au long de sa vie dans des combats qui le menèrent de droite… à gauche.
L'essentiel
Visite guidée : dans le bureau de François, à l'exposition Truffaut
La Cinémathèque française vient d'ouvrir sa grande exposition. On y découvre un cinéaste qui, plus que tout, écrivait. Visite d'une pièce centrale dans la vie de Truffaut, avec Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque.
Truffaut à télé, au ciné, en DVD : qu'y a-t-il au programme ?
Les “Quatre Cents Coups”, ou “Jules et Jim” ? Sur grand écran ou en DVD ? Ce mois de célébration est l'occasion de se plonger dans la filmographie truffaldienne. Nos conseils.
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Que faut-il retenir de “La Peau Douce”, de Truffaut ?
En 1962, François Truffaut, s'inspirant d'Hitchcock, transforme un drame bourgeois en bombe à retardement. Un film (photo)graphique, dont nous vous proposons quelques images… fixes.
Qu’allait-donc faire Truffaut chez Spielberg ?
Quand Steven Spielberg l'invite à jouer, en 1976, dans “Rencontres du troisième type”, Truffaut croise le chemin d'un homme qui deviendra son alter ego : Bob Balaban se souvient…
Comment montait-on un film avec François Truffaut ?
Martine Barraqué a été monteuse sur neuf de ses films. Celle qui dit avoir connu “le François Truffaut gentil” nous raconte comment elle travaillait avec l'homme de la Nouvelle Vague.
Comment s'appelle-t-on chez Truffaut ?
Antoine Doinel, Julien Vercel, Marion Vergano… Du patronyme hommage au patronyme signifiant, les noms des personnages de François Truffaut ne doivent rien au hasard.
Quelles sont les répliques cultes des films de Truffaut ?
Catherine Deneuve, Jean-Pierre Léaud ou Charles Denner les ont immortalisées. Elles sont toutes bien ciselées, et nous ont régalés. Florilège de phrases aimées.
Pourquoi François Truffaut a-t-il appelé sa maison de production Les Films du Carrosse ?
A 14 ans, Truffaut voit “La Règle du jeu” de Jean Renoir douze fois. Plus tard, il assistera son aîné, puis deviendra son ami. Son enthousiasme pour le cinéma de Renoir filtre à travers nombre de ses films.
Depuis quand la mort hantait-elle François Truffaut ?
Ce 21 octobre 2014, cela fait pile trente ans que le cinéaste a disparu à l'âge de 52 ans. Longtemps avant ce jour de 1984, il avait déjà un fort sentiment de perte ; les morts le tiraient vers le passé.
Jean-François Stévenin : “On aurait fait n'importe quoi pour Truffaut, mais lui ne demandait rien”
D'abord assistant sur “L'Enfant sauvage” puis dans “La Nuit américaine”, Jean-François Stévenin devient acteur quand le cinéaste lui offre un rôle dans “L'Argent de poche” (1976). Pour nous, il raconte le François Truffaut qu'il a connu et côtoyé.
Truffaut et Cannes : était-ce l’amour ?
Il y fut jeune critique puis jeune cinéaste et vécut sur la Croisette des moments clés. Mais une suite de rendez-vous forts n'empêche pas qu'entre Truffaut et Cannes, on garde aussi un sentiment de rendez-vous manqué…
Comment François T. a-t-il transformé Isabelle A. en Adèle H. ?
Nous sommes en 1974. Pour tenir le rôle principal de son film “L'Histoire d'Adèle H.”, François Truffaut ne veut qu'elle : la toute jeune Isabelle Adjani. Elle va le suivre. Trente ans après la disparition du cinéaste, l'actrice raconte les...
Que reste-t-il du Paris des “Quatre Cents Coups” ?
Ami d'enfance de Truffaut, Robert Lachenay lui a inspiré le personnage de René, complice d'Antoine Doinel dans “Les Quatre Cents Coups”. A l'automne 2004, nous avions rencontré le “vieux Robert”. Flash-back.
Comment travaillait-on avec Truffaut ?
Rencontre avec Jean Gruault, le mythique scénariste de François Truffaut. Celui de “Jules et Jim” ou de “L'Enfant sauvage”.
Partager la vie de Truffaut, c'était comment ?
Elle l'a épousé, a vécu avec lui pendant cinq ans, ils ont eu deux enfants et n'ont jamais coupé les ponts… Madeleine Morgenstern n'a pas que ça à dire de François Truffaut. Rencontre avec une octogénaire pas ordinaire.
Alexandra Stewart, quel Truffaut avez-vous connu ?
Elle a déjà quelques films à son actif quand François Truffaut la fait tourner dans “La Mariée était en noir” en 1968, puis dans “La Nuit américaine”, en 1973. L'actrice canadienne Alexandra Stewart (75 ans) raconte son amitié parfois tempétueuse...
Comment Truffaut et Godard ont-ils pu être amis ?
A coup de lettres, de scènes, ils se sont écharpés. Ils avaient pourtant lancé ensemble la Nouvelle Vague.
Dans quels personnages Truffaut s’est-il incarné ?
De nombreux personnages imaginés par Truffaut reflètent des aspects de sa personnalité. Bien sûr, il y a le réalisateur fervent qu'il interprète lui-même dans “La Nuit américaine”. D'autres sont aussi révélateurs…
Comment Bernard Menez s'est-il retrouvé chez Truffaut ?
Il joue l'accessoiriste dans “La Nuit Américaine” en 1973. A l'époque, Bernard Menez vient de faire ses débuts au cinéma dans “Du côté d'Orouët” de Jacques Rozier, ce qui suffit à François Truffaut pour avoir envie de l'engager. Récit en vidéo.
Truffaut, ça se chante ?
Art mineur à ses yeux, la chanson a pourtant compté dans la filmographie de François Truffaut. Boby Lapointe, Jeanne Moreau, Bernadette Lafont, Alain Souchon ont chanté pour lui, qui aimait tant Trenet…
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Blixen Karen
Biographie
Karen Christentze Dinesen naît le 17 avril 1885, à Rungstedlund, près de Copenhague. Son père, officier militaire, écrivain et parlementaire, qui a vécu en Amérique parmi les Indiens et connu la guerre de 1870 contre la Prusse aux côtés de l'armée française, se suicide en 1895 après avoir tenté d'enrayer en vain les progrès de la syphilis. Sa mère est issue d'une riche famille de négociants danois. Les Dinesen maintiennent des liens avec la haute noblesse danoise. Éduquée dans un univers féminin, marqué par l'austérité du protestantisme unitarien, Karen s'intéresse très jeune au dessin et à la littérature. À 17 ans, elle s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts de Copenhague. Malgré des dispositions évidentes pour la peinture, elle reçoit peu d'encouragement et, après un bref séjour à Paris où elle poursuit sa formation, elle abandonne cette voie. Elle écrit à la même époque une série de textes qui passent inaperçus, insuccès qui la détourne de la carrière littéraire.
En 1914, elle rejoint à Mombasa, près de Nairobi, au Kenya, son fiancé, le baron Bror Blixen-Finecke. Ils y exploitent ensemble une plantation de café jusqu'à leur divorce en 1921, date à laquelle Karen prend le contrôle avec son frère Thomas des opérations de ce qui devient la Karen Coffee Corporation. La ruine totale l'attend au cours des années qui suivront: sur le plan financier, la crise économique mondiale l'oblige à vendre sa plantation; sur le plan sentimental, elle est dévastée par la mort accidentelle de Denys Finch Hatton, un aristocrate anglais amateur de chasse qui accompagne avec le baron Bror, le Prince de Galle lors de sa visite au Kenya. Hatton était sensible aux talents de Karen et l'encourageait à écrire. Il l'initie au grec, lui fait découvrir les poètes symbolistes et l'art moderne. Pilote de brousse, il meurt dans un accident d'avion. Sa mort anéantit les derniers espoirs de bonheur de l'auteure en terre africaine. Sa santé est minée par la syphilis qui la taraude depuis les débuts de son séjour en Afrique. C'est néanmoins à cette période qu'elle reprend la plume. En 1934, ses Sept Contes Gothiques, dont la première ébauche remonte à 1926, trouvent preneur chez un éditeur new-yorkais, avant d'être publiés dans sa langue maternelle l'année suivante. L'ouvrage est publié sous son nom de plume: Isak Dinesen.
En 1937, elle accède à la gloire avec le succès phénoménal de La Ferme Africaine, roman publié simultanément aux États-Unis, en Angleterre et au Danemark. La Ferme Africaine, qui ne devait être au départ qu'une série de tableaux réalistes, de récits de voyages, relate la vie de l'auteure sur sa ferme au Kenya, sur laquelle elle règne en maître, à la manière d'un seigneur féodal, mais pourvu de la sensibilité d'une Européenne cultivée du XXe siècle. Dans un style sobre, serti de descriptions sublimes du paysage et du monde animal africains, elle raconte ce qui fut une découverte déterminante dans sa vie: celle de l'âme noire. Elle s'insurge contre la médiocrité et les préjugés raciaux des colons anglais et estime supérieurs à bien des égards les Africains:
Les Noirs, en effet, sont en harmonie avec eux-mêmes et leur entourage, intégrés à la nature… Dès que j'ai connu les Noirs, je n'ai eu qu'une pensée, celle d'accorder à leur rythme celui de la routine quotidienne que l'on considère souvent comme le temps mort de la vie . [...] Ils entrèrent dans mon existence, comme une sorte de réponse à quelque appel de ma nature profonde.
En 1940, à la demande d'un quotidien danois, elle se rend en Allemagne pour témoigner de la réalité de l'Europe en proie à la guerre. À son retour, le Danemark est occupé par l'Allemagne nazie et ses "Lettres d'un pays en guerre" ne seront publiées qu'en 1948. Elle attire à la Rungstedlund un cercle de jeunes auteurs gravitant autour de la revue Heretica à laquelle elle collabore.
Vers 1950, elle donne une série de causeries radiophoniques très populaires. Elle est mise en nomination à deux reprises pour le Prix Nobel de Littérature: en 1954, année où le prix est attribué à Ernest Hemingway et en 1957 où il est décerné à Albert Camus. Son oeuvre attire les plus grands réalisateurs de l'époque: Orson Welles fait une adaptation pour la télévision française de la nouvelle "Une histoire immortelle", avec entre autres Jeanne Moreau et Orson Welles lui-même comme interprètes. Le réalisateur américain tentera d'adapter deux autres contes de Blixen, mais devra s'arrêter en cours de tournage, faute de moyens.
En 1957, paraissent ses Derniers contes (traduits en français sous le titreNouveaux contes d'hiver), puis en 1958, elle publie Anecdotes du destin, recueil de nouvelles, dont le Festin de Babette, parues précédemment dans des magazines américains.
Figure incontournable de la vie culturelle danoise en vertu de son statut d'écrivain de réputation internationale, mais aussi par l'effet de ses fréquentes et souvent controversées participations aux débats intellectuelles, Karen Blixen meurt âgée de 77 ans le septembre 1962. Elle est enterrée près d'un arbre sur la propriété familiale de Rungstedlund.
L'adaptation cinématographiques de la Ferme Africaine (1985), par Sydney Pollack, avec Robert Redford et Meryl Streep et du Festin de Babette (1987) par Gabriel Axel, a renouvelé l'intérêt pour l'oeuvre de l'écrivain danois.http://agora.qc.ca/dossiers/Karen_BlixenCes notes(que je n'écris pas et dont je donne toujours la source) sont des aspects de ce(ux)que j'aime qui nourrissent ce que j'écris(dont mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog). -
Un mois totalement Truffaut
La Cinémathèque française lui consacre une exposition, Télérama.fr ouvre son mois Truffaut. Du 1er au 31 octobre, chaque jour, une question nous ramènera au cinéaste disparu il y a trente ans, pour refaire la route avec lui…
François Truffaut nous accompagne toujours
L'essentiel
Visite guidée : dans le bureau de François, à l'exposition Truffaut
La Cinémathèque française vient d'ouvrir sa grande exposition. On y découvre un cinéaste qui, plus que tout, écrivait. Visite d'une pièce centrale dans la vie de Truffaut, avec Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque.
Truffaut à télé, au ciné, en DVD : qu'y a-t-il au programme ?
Les “Quatre Cents Coups”, ou “Jules et Jim” ? Sur grand écran ou en DVD ? Ce mois de célébration est l'occasion de se plonger dans la filmographie truffaldienne. Nos conseils.
1
Un jour, une question…
Truffaut et Cannes : était-ce l’amour ?
Il y fut jeune critique puis jeune cinéaste et vécut sur la Croisette des moments clés. Mais une suite de rendez-vous forts n'empêche pas qu'entre Truffaut et Cannes, on garde aussi un sentiment de rendez-vous manqué…
Comment François T. a-t-il transformé Isabelle A. en Adèle H. ?
Nous sommes en 1974. Pour tenir le rôle principal de son film “L'Histoire d'Adèle H.”, François Truffaut ne veut qu'elle : la toute jeune Isabelle Adjani. Elle va le suivre. Trente ans après la disparition du cinéaste, l'actrice raconte les...
Que reste-t-il du Paris des “Quatre Cents Coups” ?
Ami d'enfance de Truffaut, Robert Lachenay lui a inspiré le personnage de René, complice d'Antoine Doinel dans “Les Quatre Cents Coups”. A l'automne 2004, nous avions rencontré le “vieux Robert”. Flash-back.
Comment travaillait-on avec Truffaut ?
Rencontre avec Jean Gruault, le mythique scénariste de François Truffaut. Celui de “Jules et Jim” ou de “L'Enfant sauvage”.
Partager la vie de Truffaut, c'était comment ?
Elle l'a épousé, a vécu avec lui pendant cinq ans, ils ont eu deux enfants et n'ont jamais coupé les ponts… Madeleine Morgenstern n'a pas que ça à dire de François Truffaut. Rencontre avec une octogénaire pas ordinaire.
Alexandra Stewart, quel Truffaut avez-vous connu ?
Elle a déjà quelques films à son actif quand François Truffaut la fait tourner dans “La Mariée était en noir” en 1968, puis dans “La Nuit américaine”, en 1973. L'actrice canadienne Alexandra Stewart (75 ans) raconte son amitié parfois tempétueuse...
Comment Truffaut et Godard ont-ils pu être amis ?
A coup de lettres, de scènes, ils se sont écharpés. Ils avaient pourtant lancé ensemble la Nouvelle Vague.
Dans quels personnages Truffaut s’est-il incarné ?
De nombreux personnages imaginés par Truffaut reflètent des aspects de sa personnalité. Bien sûr, il y a le réalisateur fervent qu'il interprète lui-même dans “La Nuit américaine”. D'autres sont aussi révélateurs…
Comment Bernard Menez s'est-il retrouvé chez Truffaut ?
Il joue l'accessoiriste dans “La Nuit Américaine” en 1973. A l'époque, Bernard Menez vient de faire ses débuts au cinéma dans “Du côté d'Orouët” de Jacques Rozier, ce qui suffit à François Truffaut pour avoir envie de l'engager. Récit en vidéo.
Truffaut, ça se chante ?
Art mineur à ses yeux, la chanson a pourtant compté dans la filmographie de François Truffaut. Boby Lapointe, Jeanne Moreau, Bernadette Lafont, Alain Souchon ont chanté pour lui, qui aimait tant Trenet…
Quels livres lit-on chez Truffaut ?
Du Balzac bien sûr, l'auteur préféré d'Antoine Doinel, mais aussi du Nabokov, du Genet… Truffaut a parsemé ses films de références et clins d'œil à ses auteurs favoris.
Comment François est-il devenu Truffaut ?
Autodidacte érudit, critique féroce, homme-cinéma… Au fil du temps, François Truffaut a mis toutes les chances de son côté pour construire son personnage.
Comment Truffaut tombait-il amoureux de ses actrices ?
Il aimait, il tournait. Et parfois l'inverse. Truffaut et ses actrices, c'est la grande histoire du plus séducteur des réalisateurs français.
Truffaut, combien de pères ?
Né de père inconnu et de mère distante, adopté, placé en foyer pour jeune délinquant, Truffaut s'est choisi quelques figures de référence, avant d'en devenir une lui-même.
Qu’est-ce que “Télérama” disait de Truffaut ?
Beaucoup d'éloges, quelques coups de griffe… La relation entre “Télérama” et François Truffaut n'a pas toujours été de tout repos. Et si on faisait un petit tour dans nos archives ?
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Un mois totalement Truffaut
La Cinémathèque française lui consacre une exposition, Télérama.fr ouvre son mois Truffaut. Du 1er au 31 octobre, chaque jour, une question nous ramènera au cinéaste disparu il y a trente ans, pour refaire la route avec lui…
François Truffaut nous accompagne toujours
François Truffaut nous accompagne toujours
L'essentiel
Visite guidée : dans le bureau de François, à l'exposition Truffaut
La Cinémathèque française vient d'ouvrir sa grande exposition. On y découvre un cinéaste qui, plus que tout, écrivait. Visite d'une pièce centrale dans la vie de Truffaut, avec Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque.
Truffaut à télé, au ciné, en DVD : qu'y a-t-il au programme ?
Les “Quatre Cents Coups”, ou “Jules et Jim” ? Sur grand écran ou en DVD ? Ce mois de célébration est l'occasion de se plonger dans la filmographie truffaldienne. Nos conseils.
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Un jour, une question…
Comment François T. a-t-il transformé Isabelle A. en Adèle H. ?
Nous sommes en 1974. Pour tenir le rôle principal de son film “L'Histoire d'Adèle H.”, François Truffaut ne veut qu'elle : la toute jeune Isabelle Adjani. Elle va le suivre. Trente ans après la disparition du cinéaste, l'actrice raconte les...
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Ami d'enfance de Truffaut, Robert Lachenay lui a inspiré le personnage de René, complice d'Antoine Doinel dans “Les Quatre Cents Coups”. A l'automne 2004, nous avions rencontré le “vieux Robert”. Flash-back.
Partager la vie de Truffaut, c'était comment ?
Elle l'a épousé, a vécu avec lui pendant cinq ans, ils ont eu deux enfants et n'ont jamais coupé les ponts… Madeleine Morgenstern n'a pas que ça à dire de François Truffaut. Rencontre avec une octogénaire pas ordinaire.
Alexandra Stewart, quel Truffaut avez-vous connu ?
Elle a déjà quelques films à son actif quand François Truffaut la fait tourner dans “La Mariée était en noir” en 1968, puis dans “La Nuit américaine”, en 1973. L'actrice canadienne Alexandra Stewart (75 ans) raconte son amitié parfois tempétueuse...
Comment Truffaut et Godard ont-ils pu être amis ?
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Art mineur à ses yeux, la chanson a pourtant compté dans la filmographie de François Truffaut. Boby Lapointe, Jeanne Moreau, Bernadette Lafont, Alain Souchon ont chanté pour lui, qui aimait tant Trenet…
Quels livres lit-on chez Truffaut ?
Du Balzac bien sûr, l'auteur préféré d'Antoine Doinel, mais aussi du Nabokov, du Genet… Truffaut a parsemé ses films de références et clins d'œil à ses auteurs favoris.
Comment François est-il devenu Truffaut ?
Autodidacte érudit, critique féroce, homme-cinéma… Au fil du temps, François Truffaut a mis toutes les chances de son côté pour construire son personnage.
Comment Truffaut tombait-il amoureux de ses actrices ?
Il aimait, il tournait. Et parfois l'inverse. Truffaut et ses actrices, c'est la grande histoire du plus séducteur des réalisateurs français.
Truffaut, combien de pères ?
Né de père inconnu et de mère distante, adopté, placé en foyer pour jeune délinquant, Truffaut s'est choisi quelques figures de référence, avant d'en devenir une lui-même.
Qu’est-ce que “Télérama” disait de Truffaut ?
Beaucoup d'éloges, quelques coups de griffe… La relation entre “Télérama” et François Truffaut n'a pas toujours été de tout repos. Et si on faisait un petit tour dans nos archives ?
http://www.telerama.fr/dossier/un-mois-totalement-truffaut,34.php
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Un mois totalement Truffaut
La Cinémathèque française lui consacre une exposition, Télérama.fr ouvre son mois Truffaut. Du 1er au 31 octobre, chaque jour, une question nous ramènera au cinéaste disparu il y a trente ans, pour refaire la route avec lui…
François Truffaut nous accompagne toujours
L'essentiel
Visite guidée : dans le bureau de François, à l'exposition Truffaut
La Cinémathèque française vient d'ouvrir sa grande exposition. On y découvre un cinéaste qui, plus que tout, écrivait. Visite d'une pièce centrale dans la vie de Truffaut, avec Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque.
Truffaut à télé, au ciné, en DVD : qu'y a-t-il au programme ?
Les “Quatre Cents Coups”, ou “Jules et Jim” ? Sur grand écran ou en DVD ? Ce mois de célébration est l'occasion de se plonger dans la filmographie truffaldienne. Nos conseils.
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Un jour, une question…
Truffaut et Cannes : était-ce l’amour ?
Il y fut jeune critique puis jeune cinéaste et vécut sur la Croisette des moments clés. Mais une suite de rendez-vous forts n'empêche pas qu'entre Truffaut et Cannes, on garde aussi un sentiment de rendez-vous manqué…
Comment François T. a-t-il transformé Isabelle A. en Adèle H. ?
Nous sommes en 1974. Pour tenir le rôle principal de son film “L'Histoire d'Adèle H.”, François Truffaut ne veut qu'elle : la toute jeune Isabelle Adjani. Elle va le suivre. Trente ans après la disparition du cinéaste, l'actrice raconte les...
Que reste-t-il du Paris des “Quatre Cents Coups” ?
Ami d'enfance de Truffaut, Robert Lachenay lui a inspiré le personnage de René, complice d'Antoine Doinel dans “Les Quatre Cents Coups”. A l'automne 2004, nous avions rencontré le “vieux Robert”. Flash-back.
Comment travaillait-on avec Truffaut ?
Rencontre avec Jean Gruault, le mythique scénariste de François Truffaut. Celui de “Jules et Jim” ou de “L'Enfant sauvage”.
Partager la vie de Truffaut, c'était comment ?
Elle l'a épousé, a vécu avec lui pendant cinq ans, ils ont eu deux enfants et n'ont jamais coupé les ponts… Madeleine Morgenstern n'a pas que ça à dire de François Truffaut. Rencontre avec une octogénaire pas ordinaire.
Alexandra Stewart, quel Truffaut avez-vous connu ?
Elle a déjà quelques films à son actif quand François Truffaut la fait tourner dans “La Mariée était en noir” en 1968, puis dans “La Nuit américaine”, en 1973. L'actrice canadienne Alexandra Stewart (75 ans) raconte son amitié parfois tempétueuse...
Comment Truffaut et Godard ont-ils pu être amis ?
A coup de lettres, de scènes, ils se sont écharpés. Ils avaient pourtant lancé ensemble la Nouvelle Vague.
Dans quels personnages Truffaut s’est-il incarné ?
De nombreux personnages imaginés par Truffaut reflètent des aspects de sa personnalité. Bien sûr, il y a le réalisateur fervent qu'il interprète lui-même dans “La Nuit américaine”. D'autres sont aussi révélateurs…
Comment Bernard Menez s'est-il retrouvé chez Truffaut ?
Il joue l'accessoiriste dans “La Nuit Américaine” en 1973. A l'époque, Bernard Menez vient de faire ses débuts au cinéma dans “Du côté d'Orouët” de Jacques Rozier, ce qui suffit à François Truffaut pour avoir envie de l'engager. Récit en vidéo.
Truffaut, ça se chante ?
Art mineur à ses yeux, la chanson a pourtant compté dans la filmographie de François Truffaut. Boby Lapointe, Jeanne Moreau, Bernadette Lafont, Alain Souchon ont chanté pour lui, qui aimait tant Trenet…
Quels livres lit-on chez Truffaut ?
Du Balzac bien sûr, l'auteur préféré d'Antoine Doinel, mais aussi du Nabokov, du Genet… Truffaut a parsemé ses films de références et clins d'œil à ses auteurs favoris.
Comment François est-il devenu Truffaut ?
Autodidacte érudit, critique féroce, homme-cinéma… Au fil du temps, François Truffaut a mis toutes les chances de son côté pour construire son personnage.
Comment Truffaut tombait-il amoureux de ses actrices ?
Il aimait, il tournait. Et parfois l'inverse. Truffaut et ses actrices, c'est la grande histoire du plus séducteur des réalisateurs français.
Truffaut, combien de pères ?
Né de père inconnu et de mère distante, adopté, placé en foyer pour jeune délinquant, Truffaut s'est choisi quelques figures de référence, avant d'en devenir une lui-même.
Qu’est-ce que “Télérama” disait de Truffaut ?
Beaucoup d'éloges, quelques coups de griffe… La relation entre “Télérama” et François Truffaut n'a pas toujours été de tout repos. Et si on faisait un petit tour dans nos archives ?
-
Un mois totalement Truffaut
La Cinémathèque française lui consacre une exposition, Télérama.fr ouvre son mois Truffaut. Du 1er au 31 octobre, chaque jour, une question nous ramènera au cinéaste disparu il y a trente ans, pour refaire la route avec lui…
François Truffaut nous accompagne toujours
L'essentiel
Visite guidée : dans le bureau de François, à l'exposition Truffaut
La Cinémathèque française vient d'ouvrir sa grande exposition. On y découvre un cinéaste qui, plus que tout, écrivait. Visite d'une pièce centrale dans la vie de Truffaut, avec Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque.
Truffaut à télé, au ciné, en DVD : qu'y a-t-il au programme ?
Les “Quatre Cents Coups”, ou “Jules et Jim” ? Sur grand écran ou en DVD ? Ce mois de célébration est l'occasion de se plonger dans la filmographie truffaldienne. Nos conseils.
1
Un jour, une question…
Truffaut et Cannes : était-ce l’amour ?
Il y fut jeune critique puis jeune cinéaste et vécut sur la Croisette des moments clés. Mais une suite de rendez-vous forts n'empêche pas qu'entre Truffaut et Cannes, on garde aussi un sentiment de rendez-vous manqué…
Comment François T. a-t-il transformé Isabelle A. en Adèle H. ?
Nous sommes en 1974. Pour tenir le rôle principal de son film “L'Histoire d'Adèle H.”, François Truffaut ne veut qu'elle : la toute jeune Isabelle Adjani. Elle va le suivre. Trente ans après la disparition du cinéaste, l'actrice raconte les...
Que reste-t-il du Paris des “Quatre Cents Coups” ?
Ami d'enfance de Truffaut, Robert Lachenay lui a inspiré le personnage de René, complice d'Antoine Doinel dans “Les Quatre Cents Coups”. A l'automne 2004, nous avions rencontré le “vieux Robert”. Flash-back.
Comment travaillait-on avec Truffaut ?
Rencontre avec Jean Gruault, le mythique scénariste de François Truffaut. Celui de “Jules et Jim” ou de “L'Enfant sauvage”.
Partager la vie de Truffaut, c'était comment ?
Elle l'a épousé, a vécu avec lui pendant cinq ans, ils ont eu deux enfants et n'ont jamais coupé les ponts… Madeleine Morgenstern n'a pas que ça à dire de François Truffaut. Rencontre avec une octogénaire pas ordinaire.
Alexandra Stewart, quel Truffaut avez-vous connu ?
Elle a déjà quelques films à son actif quand François Truffaut la fait tourner dans “La Mariée était en noir” en 1968, puis dans “La Nuit américaine”, en 1973. L'actrice canadienne Alexandra Stewart (75 ans) raconte son amitié parfois tempétueuse...
Comment Truffaut et Godard ont-ils pu être amis ?
A coup de lettres, de scènes, ils se sont écharpés. Ils avaient pourtant lancé ensemble la Nouvelle Vague.
Dans quels personnages Truffaut s’est-il incarné ?
De nombreux personnages imaginés par Truffaut reflètent des aspects de sa personnalité. Bien sûr, il y a le réalisateur fervent qu'il interprète lui-même dans “La Nuit américaine”. D'autres sont aussi révélateurs…
Comment Bernard Menez s'est-il retrouvé chez Truffaut ?
Il joue l'accessoiriste dans “La Nuit Américaine” en 1973. A l'époque, Bernard Menez vient de faire ses débuts au cinéma dans “Du côté d'Orouët” de Jacques Rozier, ce qui suffit à François Truffaut pour avoir envie de l'engager. Récit en vidéo.
Truffaut, ça se chante ?
Art mineur à ses yeux, la chanson a pourtant compté dans la filmographie de François Truffaut. Boby Lapointe, Jeanne Moreau, Bernadette Lafont, Alain Souchon ont chanté pour lui, qui aimait tant Trenet…
Quels livres lit-on chez Truffaut ?
Du Balzac bien sûr, l'auteur préféré d'Antoine Doinel, mais aussi du Nabokov, du Genet… Truffaut a parsemé ses films de références et clins d'œil à ses auteurs favoris.
Comment François est-il devenu Truffaut ?
Autodidacte érudit, critique féroce, homme-cinéma… Au fil du temps, François Truffaut a mis toutes les chances de son côté pour construire son personnage.
Comment Truffaut tombait-il amoureux de ses actrices ?
Il aimait, il tournait. Et parfois l'inverse. Truffaut et ses actrices, c'est la grande histoire du plus séducteur des réalisateurs français.
Truffaut, combien de pères ?
Né de père inconnu et de mère distante, adopté, placé en foyer pour jeune délinquant, Truffaut s'est choisi quelques figures de référence, avant d'en devenir une lui-même.
Qu’est-ce que “Télérama” disait de Truffaut ?
Beaucoup d'éloges, quelques coups de griffe… La relation entre “Télérama” et François Truffaut n'a pas toujours été de tout repos. Et si on faisait un petit tour dans nos archives ?
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Mois François TRUFFAUT sur TELERAMA
Un jour, une question…
Pourquoi François Truffaut a-t-il appelé sa maison de production Les Films du Carrosse ?
A 14 ans, Truffaut voit “La Règle du jeu” de Jean Renoir douze fois. Plus tard, il assistera son aîné, puis deviendra son ami. Son enthousiasme pour le cinéma de Renoir filtre à travers son œuvre.
Un mois totalement Truffaut
La Cinémathèque française lui consacre une exposition, Télérama.fr ouvre son mois Truffaut. Du 1er au 31 octobre, chaque jour, une question nous ramènera au cinéaste disparu il y a trente ans, pour refaire la route avec lui…
François Truffaut nous accompagne toujours
L'essentiel
Visite guidée : dans le bureau de François, à l'exposition Truffaut
La Cinémathèque française vient d'ouvrir sa grande exposition. On y découvre un cinéaste qui, plus que tout, écrivait. Visite d'une pièce centrale dans la vie de Truffaut, avec Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque.
Truffaut à télé, au ciné, en DVD : qu'y a-t-il au programme ?
Les “Quatre Cents Coups”, ou “Jules et Jim” ? Sur grand écran ou en DVD ? Ce mois de célébration est l'occasion de se plonger dans la filmographie truffaldienne. Nos conseils.
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Depuis quand la mort hantait-elle François Truffaut ?
Ce 21 octobre 2014, cela fait pile trente ans que le cinéaste a disparu à l'âge de 52 ans. Longtemps avant ce jour de 1984, il avait déjà un fort sentiment de perte ; les morts le tiraient vers le passé.
Jean-François Stévenin : “On aurait fait n'importe quoi pour Truffaut, mais lui ne demandait rien”
D'abord assistant sur “L'Enfant sauvage” puis dans “La Nuit américaine”, Jean-François Stévenin devient acteur quand le cinéaste lui offre un rôle dans “L'Argent de poche” (1976). Pour nous, il raconte le François Truffaut qu'il a connu et côtoyé.
Truffaut et Cannes : était-ce l’amour ?
Il y fut jeune critique puis jeune cinéaste et vécut sur la Croisette des moments clés. Mais une suite de rendez-vous forts n'empêche pas qu'entre Truffaut et Cannes, on garde aussi un sentiment de rendez-vous manqué…
Comment François T. a-t-il transformé Isabelle A. en Adèle H. ?
Nous sommes en 1974. Pour tenir le rôle principal de son film “L'Histoire d'Adèle H.”, François Truffaut ne veut qu'elle : la toute jeune Isabelle Adjani. Elle va le suivre. Trente ans après la disparition du cinéaste, l'actrice raconte les...
Que reste-t-il du Paris des “Quatre Cents Coups” ?
Ami d'enfance de Truffaut, Robert Lachenay lui a inspiré le personnage de René, complice d'Antoine Doinel dans “Les Quatre Cents Coups”. A l'automne 2004, nous avions rencontré le “vieux Robert”. Flash-back.
Comment travaillait-on avec Truffaut ?
Rencontre avec Jean Gruault, le mythique scénariste de François Truffaut. Celui de “Jules et Jim” ou de “L'Enfant sauvage”.
Partager la vie de Truffaut, c'était comment ?
Elle l'a épousé, a vécu avec lui pendant cinq ans, ils ont eu deux enfants et n'ont jamais coupé les ponts… Madeleine Morgenstern n'a pas que ça à dire de François Truffaut. Rencontre avec une octogénaire pas ordinaire.
Alexandra Stewart, quel Truffaut avez-vous connu ?
Elle a déjà quelques films à son actif quand François Truffaut la fait tourner dans “La Mariée était en noir” en 1968, puis dans “La Nuit américaine”, en 1973. L'actrice canadienne Alexandra Stewart (75 ans) raconte son amitié parfois tempétueuse...
Comment Truffaut et Godard ont-ils pu être amis ?
A coup de lettres, de scènes, ils se sont écharpés. Ils avaient pourtant lancé ensemble la Nouvelle Vague.
Dans quels personnages Truffaut s’est-il incarné ?
De nombreux personnages imaginés par Truffaut reflètent des aspects de sa personnalité. Bien sûr, il y a le réalisateur fervent qu'il interprète lui-même dans “La Nuit américaine”. D'autres sont aussi révélateurs…
Comment Bernard Menez s'est-il retrouvé chez Truffaut ?
Il joue l'accessoiriste dans “La Nuit Américaine” en 1973. A l'époque, Bernard Menez vient de faire ses débuts au cinéma dans “Du côté d'Orouët” de Jacques Rozier, ce qui suffit à François Truffaut pour avoir envie de l'engager. Récit en vidéo.
Truffaut, ça se chante ?
Art mineur à ses yeux, la chanson a pourtant compté dans la filmographie de François Truffaut. Boby Lapointe, Jeanne Moreau, Bernadette Lafont, Alain Souchon ont chanté pour lui, qui aimait tant Trenet…
Quels livres lit-on chez Truffaut ?
Du Balzac bien sûr, l'auteur préféré d'Antoine Doinel, mais aussi du Nabokov, du Genet… Truffaut a parsemé ses films de références et clins d'œil à ses auteurs favoris.
Comment François est-il devenu Truffaut ?
Autodidacte érudit, critique féroce, homme-cinéma… Au fil du temps, François Truffaut a mis toutes les chances de son côté pour construire son personnage.
Comment Truffaut tombait-il amoureux de ses actrices ?
Il aimait, il tournait. Et parfois l'inverse. Truffaut et ses actrices, c'est la grande histoire du plus séducteur des réalisateurs français.
Truffaut, combien de pères ?
Né de père inconnu et de mère distante, adopté, placé en foyer pour jeune délinquant, Truffaut s'est choisi quelques figures de référence, avant d'en devenir une lui-même.
Qu’est-ce que “Télérama” disait de Truffaut ?
Beaucoup d'éloges, quelques coups de griffe… La relation entre “Télérama” et François Truffaut n'a pas toujours été de tout repos. Et si on faisait un petit tour dans nos archives ?
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Le chef-d'oeuvre caché de Romilly
La grande helléniste avait consacré un livre à sa mère adorée. Et prié son éditeur de ne le publier qu'à sa mort. "Jeanne" paraît le 23 mars.
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Info Le Point.fr. La veuve de Louis de Funès est morte
Info Le Point.fr. La veuve de Louis de Funès est morte
Jeanne de Funès s'est éteinte à 101 ans. Elle a été enterrée dans le cimetière du Cellier à côté de l'acteur de "Rabbi Jacob". Lire -
Star Wars : le Musée George Lucas de Chicago a trouvé ses architectes
Star Wars : le Musée George Lucas de Chicago a trouvé ses architectes
Le bâtiment consacré à la saga intergalactique verra le jour en 2018. Après une étude mondiale, la conception architecturale vient d'être confiée à Yansong Ma et Jeanne Gang.
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Aix le 28 ,29 et 30 juin 2019
Monument aux morts Jean Lamore http://www.aixenprovence.fr/Aix-en-Provence-le-Mag
Eglise du Saint Esprit
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Disparition de l’homme d’affaires Iskandar Safa, propriétaire des Éditions Faton
L'OBJET D'ART, TRIBUNES 30/01/2024 13:30 ÉDITIONS FATON, JEANNE FATON, ISKANDAR SAFA
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4 avril 2019
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8 avril 2019
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L'OBJET D'ART HORS-SÉRIES JORS-KARL HUYSMANS CRITIQUE D'ART N° 146 - Nov. 19
Tour à tour naturaliste, décadent puis mystique, l’écrivain Joris-Karl Huysmans (1848-1907) s’est aussi imposé comme un éminent critique d’art. Il se passionne d’abord pour les maîtres du Siècle d’or hollandais et signe à la fin de sa vie de beaux textes sur les Primitifs, mais c’est le chroniqueur de l’art de son temps que le musée d’Orsay s’attache ici à mettre en lumière, à travers des oeuvres de Manet, Degas, Moreau ou Redon.
https://lobjet-dart-hors-serie.com/numero-146/jors-karl-huysmans-critique-d-art.51890.php
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mardi 17 décembre à partir de 18h30
BRIGITTE MOREAU SERRE
Ses mains s'ouvrent sur une étoile
Invitation au vernissage à l'Espace Art Absolument
mardi 17 décembre à partir de 18h30
En présence de l'artisteEn raison des mouvements sociaux la Rencontre / Conférence est reportée
au jeudi 09 janvier 2020 à 18h30
Monographie sortie le 05 décembre aux Editions Art Absolument
Dans son atelier à Paris 2019 ©Marina Gusina
Femme à la combinaison de chantier, 1997.
Huile sur papier, 51 x 39,6 cm. ©Yves Tribes
Exposition
L'univers pictural de Brigitte Moreau Serre nous offre harmonie et hédonisme rayonnant, où règnent lumière et couleur. Elle nous propose une conception de la vie sur terre, de l’organisation magistrale de l’univers, et du rôle du spirituel dans nos vies.
Son travail met « la Femme au centre de la vie, dans le respect de l’autre, de la Nature », dans une responsabilité cosmique vis à vis des générations futures.
L'exposition débute le 13 décembre et se termine le 09 janvier 2020
Rencontre / conférence
Pascale Lismonde mènera cet entretien avec l’artiste Brigitte Moreau Serre.
Cette rencontre sera suivie d’une dédicace de la monographie Ses mains s’ouvrent sur une étoile par l’artiste.
Jeudi 9 janvier à 18h30 à l’Espace Art Absolument
Monographie
L'artiste Brigitte Moreau Serre a confié aux Editions Art Absolument la réalisation d'une monographie retraçant son parcours, de l’atelier d’Edouard Mac-Avoy à celui de Gérard Le Cloarec pour s’inscrire finalement dans le courant de l’expressionisme onirique.
L’ouvrage débute par une analyse de son oeuvre au travers de son rapport à « l’Âme du Monde » réalisée par Pascale Lismonde – journaliste, critique d’art et auteure de livres et documentaires.
Emma Noyant, critique d’art et journaliste, dépeint un corpus d’images au travers d’ekphraseis.
La vie de l'artiste est restituée au cours d'un entretien mené par Pascale Lismonde. Elle y retrace une existence captivante qui a conduit à la création d'un esthétisme et d'un art singulier.
// Date de mise en vente : 05 décembre 2019
// 104 pages intérieures
// Langues : français et anglais -
L'OBJET D'ART DÉCOUVREZ LE PATRIMOINE PRÈS DE CHEZ VOUS N° 569 - Juil./Août 20
ISSN : 9770998804003
Au sommaire de ce numéro :
La collection de masques alaskiens du musée de Boulogne-sur-Mer.
Entretien avec le chef d'orchestre et jardinier William Christie.
Titien en majesté à Londres.
L'insolite "maison des champs" de Robert Tatin.
François Depeaux, le "charbonnier" amoureux de l'impressionnisme.
Partez à la découverte du musée de la pêche de Concarneau.
Le Grand Canal au Grand Siècle et sa fabuleuse flottille royale.
Camille Moreau-Nélaton, une céramiste virtuose à l'honneur à Rouen.https://www.estampille-objetdart.com/numero-569/decouvrez-patrimoine-pres-chez.52183.php
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Étienne Daho se confie sur RTL : 40 ans de carrière, une œuvre saluée et... un nouvel album
EXCLU RTL - RTL a rencontré le chanteur à l'aube d'un automne de célébrations. L'occasion d'un long entretien avec le parrain de la pop française.
Il y a pile quarante ans, Étienne Daho se présentait au public avec la chanson Il ne dira pas, prélude à son premier album Mythomane. RTL a rencontré Étienne Daho en exclusivité à l'aube d'un automne de célébrations. Plusieurs livres ont été annoncés en librairie. Sa toute première chanson a été remixée par des producteurs et va ressortir en vinyle. Le condamné à mort, interprété avec Jeanne Moreau, sera réédité avec deux lives inédits le 5 novembre... Daho chante et nous enchante depuis quatre décennies. Comment vit-il cet anniversaire ?
"Ça paraît fou et ça paraît hier, c'est les deux, confie Étienne Daho au micro de Laissez-Vous Tenter. C'est passé en très peu de temps et d'ailleurs, ça continue. Ce qui m'intéresse aussi, c'est la suite. Et puis surtout, une relation qui dure avec le public qui a adopté un certain nombre de chansons. Donc tout ça, ça fait un lien très fort. J'ai de la chance. (...) J'ai fait un premier album en me disant que ce serait le premier et le dernier. Et puis, la rage m'est venue après le premier album. Je me suis dit : je peux faire mieux."
"Traverser le temps, c'est une fierté. C'est une histoire qui s'est écrite ensemble. En fait, avec le public, c'est quelque chose de très puissant. Chose à laquelle j'attache beaucoup d'importance et beaucoup de gratitude. C'est un cadeau fantastique. Ça se fait avec les autres, ce sont les autres qui vous identifient, qui vous offrent une place. "
"Je ne fais confiance qu'à mon instinct et je me laisse porter. J'ai fait des albums qui sont très différents les uns des autres. Il y a une unité qui doit être ma voix. J'imagine qu'on a un style sans s'en apercevoir. Je n'avais jamais appris à chanter. Je sortais de la fac, je chantais comme je parlais et c'est resté une marque de fabrique, appréciée ou caricaturée. Mais en tout cas, c'est une marque de fabrique", reconnaît-il.
Une œuvre saluée par l'Académie française
Virus X, c'est la nouvelle chanson d'Étienne Daho. Cinq versions ont été créées. Ce mini-album collector est prévu le 19 novembre. Le 3 décembre, l'Académie Française célébrera aussi le chanteur. Après Barbara, Charles Aznavour, Alain Souchon ou Françoise Hardy, la Grande médaille de la chanson française sera remise à Etienne Daho. Une distinction décernée pour l'ensemble de son œuvre.
"C'est un très grand honneur. Je ne savais pas que l'Académie française avait un œil sur la chanson, donc ça a été une surprise, explique Etienne Daho. C'est un très beau cadeau. Et moi, les cadeaux, je prends. C'est vraiment quelque chose de très inattendu. Je ne sais pas d'où ça vient, mais en tout cas, merci."
"Donner à son travail le nom générique d'œuvre. C'est pas trop moi ça, mais en même temps, j'apprécie ça et j'apprécie le fait qu'on me le dise. Et de réaliser que mon travail a fini par laisser des traces et des bonnes traces qui font plaisir ou des traces inspirantes. Ça, c'est suffisamment rare. Je n'imaginais tellement pas que ça pouvait m'arriver un jour. C'est vraiment merveilleux. On a une langue absolument magnifique, qui n'est pas très simple à manier parfois. Je suis biberonné à la musique anglo-saxonne et j'essaie toujours de mélanger la musique anglo-saxonne avec des sonorités françaises. Des fois, j'essaie de les faire entrer au chausse-pied. Bien sûr, les mots ont un sens et surtout quand on a un métier comme le mien, où on ne peut pas raconter n'importe quoi, il faut vraiment essayer de fouiller en soi les choses les plus authentiques et les plus justes pour pouvoir les partager avec les autres. C'est essentiel."
"Les mots sont des amis qui nous aident à nous exprimer et à vraiment aller vers les autres. Et puis, on peut jouer aussi avec ; faire des formules", souligne Etienne Daho. "La chanson est un exercice très particulier. Je compare ça à des mathématiques, en fait, parce que quand je travaille une chanson, c'est un peu comme un exercice de math pour essayer de solutionner la chanson et qu'elle fonctionne. Et que tout d'un coup, quand on l'écoute, quand elle est finie, c'est comme si elle avait toujours existée, de la faire parvenir à une évidence."
"J'ai lu très tôt. Je suis passé très vite de la Bibliothèque verte avec le Club des cinq au Livre de poche", se souvient-il. "Je crois que j'ai lu mon premier livre de poche - c'était Le fantôme de l'opéra de Gaston Leroux - je devais avoir huit ans et après j'ai continué. J'ai attaqué tous les grands auteurs, j'étais grisé de mots. J'adorais ça. J'adorais lire, je me vautrais dans les mots des autres et dans les histoires des autres. Et la littérature a été une grande découverte, presque autant que la musique."
L'évolution de son écriture
Etienne Daho est souvent présenté comme le parrain de la pop française. Son écriture a-t-elle changé depuis ses débuts ? "Je pense que ça a beaucoup évolué. Les premières chansons sont des chansons de très jeune homme, puisque le premier album est une collection de chansons que j'ai commencé à écrire depuis l'âge de 15 ans", rappelle-t-il. "Et puis, après 30, 40, 50, 60 ans... Évidemment, on change, pas sur la base, pas sur l'essentiel, mais on affine ce qu'on est".
"Apprendre des autres, apprendre de soi-même, ça nourrit les chansons, ça les fait devenir plus matures, plus profondes, plus belles. Même s'il y a plein de chansons des débuts qui ont beaucoup de qualités, les qualités de la fraîcheur, de la légèreté. Je pense qu'aujourd'hui, je suis bien meilleur", dit-il. "Les derniers albums me le prouvent, même si je sais que les gens sont toujours très attachés au passé. Le public est marqué par les chansons des débuts, mais j'ai toujours été très exigeant avec moi-même, très dur avec moi-même, ce qui fait que je ne me suis jamais vraiment laissé aller à l'autosatisfaction ou au plaisir, même quand j'aurais dû me lâcher parce qu'il y avait une série de bonnes surprises, notamment après les concerts, etc. J'ai toujours envie que ce soit tellement parfait. Je me pourris la vie avec la perfection. La perfection n'existe pas. Je ne l'ai pas encore compris. Ça viendra !", plaisante-t-il.13e album
Etienne Daho nous révèle ce matin qu'il a débuté l'écriture de son treizième album studio. "Je viens de terminer la première chanson, donc je suis un peu grisé parce qu'en fait, entre chaque album, j'ai toujours l'impression que je ne saurai plus jamais comme on fait. Donc, il y a une espèce de panique et puis en même temps, d'être un peu en compétition avec ce que j'ai fait de mieux. Donc, je me dis bon, voilà 40 ans, est-ce que je n'ai pas tout dit ? Qu'est-ce que je n'ai pas exprimé ? Comment je peux le faire ? Je suis un peu intimidé par ça. Et le fait d'avoir commencé déjà, je me sens un peu mieux. Je peux un petit peu plus détendu."
"Il y a déjà des musiques qui viennent beaucoup plus facilement que les textes. Ça commence bien. Vraiment. Je ne sais pas encore quel sera son identité, mais je ferai tout pour qu'il sorte en 2022". 2022, année où il prendra aussi la route comme directeur musical avec Jane Birkin parce qu'elle va mieux, il nous l'a confié. "Elle va bien, c'est quelqu'un qui a beaucoup de volonté, de force intérieure. C'est quelqu'un qui a beaucoup d'énergie. Elle est exceptionnelle, vraiment", insiste-t-il. "Elle va beaucoup mieux, c'est quelqu'un qui est dans l'action quoi qu'il arrive, elle trépigne ! On espère vraiment être sur scène en début d'année". La chanteuse a été victime d'une forme légère d'AVC cet été. Etienne Daho avait composé et coproduit son dernier album.