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  • Franz Hessel / Walter Benjamin : Camp des Milles, Marseille et Sanary, derniers jours en France

    Choses lues, choses vues
    Mercredi, 05 Janvier 2011 21:58
    "Promenades dans Berlin", livre provisoirement introuvable, préface de Jean-Michel Palmier.

    Voici 70 ans, le 6 janvier 1941, Franz Hessel vécut les ultimes heures de sa vie à Sanary, dans le Var. Ses parents relevaient d'une famille juive établie en Allemagne depuis plusieurs générations. Il naquit en 1880 et passa une grande partie de sa jeunesse à Munich et à Berlin. La césure de la première guerre mondiale n'altéra jamais son amour profond pour la France et pour Paris qu'il habita fréquemment. François Truffaut et Oskar Werner qui immortalisèrent sa présence dans Jules et Jim, de grands spécialistes et biographes de Walter Benjamin - Gershom Sholem, Jean-Michel Palmier, Bernd Witte - Manfred Klügge qui a beaucoup publié pour faire connaître l'exil des écrivains allemands à Sanary (1), et puis le fils cadet de Franz, Stephane Hessel ont maintes fois évoqué pour des connaisseurs de plus en plus nombreux son émouvante trajectoire. 

    On a souvent écrit pour silhouetter l'oeuvre de Franz Hessel qu'avec ses récits d'inlassables promenades urbaines, ce flâneur perpétuel avait inventé un nouveau genre littéraire. A propos de Berlin et de Paris, les deux cités qu'il parcourait à la manière d'un lecteur avide de retrouver l'intensité d'un livre passionnément élu, Hessel fut un irrépressible découvreur. Un peu comme son compatriote et ami Kracauer qui travailla dans des champs de grande proximité, il n'ignorait pas que "la valeur d'une ville se mesure au nombre de lieux qu'elle réserve à l'improvisation".

     

    En compagnie de Walter Benjamin, une magnifique commande lui fut confiée, la tâche aussi redoutable qu'exaltante de livrer à partir de 1926 et pendant trois années consécutives la première version allemande d'A l'ombre des jeunes filles en fleurs et de La Duchesse de Guermantes. Les lecteurs d'outre-Rhin doivent également à Hessel des traductions d'André Salmon, d'Honoré de Balzac, de Baudelaire, de Stendhal, de Jules Romains, d'Yvette Guilbert et de Casanova. 

    Franz Hessel fut un familier de Marie Laurencin, de Kurt Weill et de Marlène Dietrich. Parmi les amis artistes qu'il fréquenta à Montmartre et Montparnasse, il y eut Marcel Duchamp, Moïse Kisling, Jules Pascin et Man Ray. Ernst von Solomon estimait qu' "il vivait de Paris et de Berlin comme on vit de deux poumons, c'est là qu'il se sentait chez lui. Cet homme déja âgé restait, avec une inébranlable modestie, fidéle à son monde, qui était celui de la brume soyeuse sur la Seine et celui des feuilles mortes des marronniers sur le Landwehrkanal. Une violente nostalgie lui faisait quitter Berlin pour Paris et une non moins violente nostalgie lui faisait regagner Berlin".

    Le tourbillon de la vie

    La plus troublante love affair de son existence fut l'imprévisible ménage à trois, la tumultueuse passion qu'il éprouva, en compagnie du collectionneur et courtier d'art Henri-Pierre Roché, pour Helen Grund qu'il épousa en 1913 et qui fut la mère de ses deux enfants, Ulrich et Stéphane. Roché transposa les fils indémêlables de leur aventure dans un livre publié par Gallimard qui demeura inaperçu pendant quelques années. Henri-Pierre avait auparavant principalement écrit des critiques d'art, son premier roman parut en 1951. Parmi les premières pages de ce livre-culte, il est écrit que "Jules et Jim se virent tous les jours. Chacun enseignait à l'autre, jusque tard dans la nuit, sa langue et sa littérature. Ils se montraient leurs poèmes et traduisaient ensemble... Ils causaient sans hâte, et aucun d'eux n'avait jamais trouvé un auditeur si attentif"

    François Truffaut éprouva une manière de coup de foudre lorsqu'il découvrit en 1955 la couverture blanche et rouge de ce roman parmi les invendus de la librairie Stock (aujourd'hui, Delamain) de la Place du Palais-Royal. Après plusieurs saisons de mâturation pendant lesquelles il devint l'un des confidents d'Henri-Pierre Roché, Truffaut sut avec son co-scénariste Jean Gruault convertir les phrase laconiques de ce livre en un merveilleux chef d'oeuvre cinématographique. 

    "Oskar Werner et Jeanne Moreau, scène de Jules et Jim"

    "Je suis morte et je vis encore", voilà ce qu'écrivait Helen Hessel dés 1964 : le roman de Roché devint un best-seller rapidement traduit en anglais, en espagnol, en italien et en allemand. Jim fut interprété par Henri Serre. Personne n'oublie que dans ce tourbillon de vie, parmi les géniales ellipses du film de Truffaut, Jeanne Moreau joua avec une extraordinaire simplicité le rôle de Catherine alias Helen Hessel. Avec son visage poupon, son étrange tranquillité, ses yeux clairs et son inimitable accent, Oskar Werner que Truffaut avait préalablement remarqué parmi les acteurs de la Lola Montès de Max Ophuls, incarna miraculeusement la figure de Jules, l'ami incomparable que fut dans la vie courante le très attachant Franz Hessel. 

    Dans la préface du livre majeur d'Hessel, Promenades dans Berlin qu'il faudrait bien évidemment rééditer et qui fut publié en 1989 par les Presses Universitaires de Grenoble, Jean-Michel Palmier saluait l'exceptionnelle justesse d'Oskar Werner. Il soulignait qu' "il est vrai que toute sa vie, Franz Hessel fut d'une étrange générosité. Tous ceux qui l'ont connu soulignent l'impression de gentillesse extrême, de bonté qui émanait de sa personne ... Cette bonté irradiante, ce sens de l'ironie, cette tendresse, on les retrouve à chaque ligne du portrait de Jules par Henri-Pierre Roché : Franz - comme Jules - semble perpétuellement vivre un rêve et rêver sa vie. Sa femme, Helen, restera à jamais celle dont les lèvres portent l'empreinte de ce sourire grec archaïque, contemplé sur une statue. Toute sa vie, il s'entourera d'êtres étranges, célèbres ou insignifiants, qui avaient en commun de l'avoir touché ou fait rêver". Quelques lignes plus loin, Jean-Michel Palmier rappelait que Walter Benjamin avait mis en relation Hessel "avec Ernst Bloch, Erns Shoen et Siegfried Kracauer. Comme tous ceux qui approchèrent Hessel, Benjamin éprouvait à son égard un mélange d'admiration et de fascination". 

    1939, retour en France

    Hessel habita Berlin entre 1928 et 1938, l'éditeur Rowohlt l'employait comme lecteur et traducteur. Il n'avait pas d'immenses convictions politiques, assez peu d'illusions lorsque la République de Weimar fut proclamée. Il n'avait pas non plus immédiatement cru que les victoires du national-socialisme seraient durables, il ne se résignait pas à devoir s'exiler loin de Berlin. Les nazis interdisaient aux éditeurs d'employer des collaborateurs juifs, Ernest Rowolht affectionnait son traducteur du Cousin Pons : Hessel tenta de dissimuler sa situation personnelle. Ses amis et sa famille s'inquiétaient vivement de la précarité de son existence quasiment clandestine. In extremis, ils parvinrent à le persuader de quitter l'Allemagne. 

    Helen Hessel avait sollicité l'aide de Jean Giraudoux et accompli pour lui de laborieuses démarches afin qu'il puisse regagner la France en novembre 1938, quelques jours avant la Nuit de cristal. Franz Hessel passa l'été de 1939 en compagnie de son épouse et de ses deux enfants : dans la proximité de Paris, Maurice Betz qui fut le traducteur de Rilke, leur prêta sa maison de campagne. L'automne venu, puisque le gouvernement français décidait d'interner en tant que "citoyens ennemis" tous les allemands dans des camps, il se rendit en compagnie d'autres exilés au centre de rassemblement du stade de Colombes. Ce fut une première alerte, le pire pouvait survenir, il fallait quitter Paris afin de se rendre dans la zone que l'on disait "libre".

    Sanary, Les Milles, le train fantôme.

    Franz Hessel a 60 ans lorsqu'Aldous Huxley qui possédait depuis 1929 une villa à Sanary et qui travaillait désormais pour Hollywood, l'invita à séjourner sur les bords de la Méditerranée : l'auteur du Brave new world craignait très justement que les pouvoirs de cette époque ne réquisitionnent sa villégiature. L'expression vient de Ludwig Marcuse qui séjourna pendant six ans et rédigea là-bas une vie d'Ignace de Loyola, Sanary fut au milieu des années trente une manière de petite capitale secrète pour la littérature allemande. La vie quotidienne et les locations n'étaient pas onéreuses, les terrasses des cafés et les hôtels étaient accueillants : des peintres comme Walter Bondy ainsi que l'historien d'art Julius Meier-Grafe, des écrivains comme Thomas et Klauss Mann, Lion Feutchwanger, Berthold Brecht, Herman Kesten et Ernst Toller, Alma et Franz Werfel séjournèrent parmi les maisons de ce port de pêche de 4.000 habitants.

    Helen et Franz Hessel arrivèrent à Sanary en avril 1940. Leur fils aîné Ulrich les accompagnait, Stephane combattait sur le front de guerre en tant qu'aspirant-officier. Les Hessel ne restèrent pas longtemps chez Huxley, le couple prit assez vite un plus modeste logement situable comme son nom l'indiquait, sur une pente raide : le mas Carreiredo leur fut loué par une ancienne chanteuse d'opéra qui s'appelait Madame Richarme. L'endroit était spacieux, un escalier conduisait jusque vers une petite tour où Franz Hessel installa son bureau. Dans un témoignage recueilli par Bernd Witte (2), Helen Hessel décrivait ainsi ses habitudes de travail : "Sur sa table, sa petite machine à écrire branlante. Derrière des livres qui s'entassaient. A côté des cahiers : cahiers d'écoliers aux couleurs vives, décolorées par le soleil. Tout avait un air un peu fantastique mais nullement désordonné".

    Tout était prêt, Franz Hessel eut trop peu de journées pour se consacrer à l'écriture. Un mois plus tard, il se trouve interné dans la briqueterie du Camp des Milles en compagnie de son fils Ulrich qui a raconté (3) comment sa mère refusa de se soumettre aux autorités françaises. "Lorsque les gendarmes vinrent la chercher, ils la trouvèrent couchée, nue sous ses couvertures, et elle leur dit : "Vous n'allez pas déshonorer la France en arrêtant la mère d'un officier français ? ". Les gendarmes appelèrent un médecin qui fit un certificat attestant que pour cause de maladie elle n'était pas transportable".

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    "Les Tuileries du Camp des Milles" photo récente.

    Franz et Ulrich Hessel se retrouvèrent derrière les barbelés en compagnie de trois mille cinq cents autres détenus. Parmi eux se trouvaient d'autres "apatrides" comme Max Ernst et Hans Bellmer, des anciens des Brigades internationales de la Guerre d'Espagne, des juifs de l'Europe de l'Est, Walter Hasenclever qui se suicida pendant la nuit du 20 au 21 juin ainsi que Lion Feutchwanger qui évoqua sa détention dans Le Diable en France. Les Hessel subirent également les séquences du train fantôme qui les emmena du 22 au 27 juin jusqu'à Bayonne en passant par Sète, Toulouse et Lourdes, avant de faire retour au camp de Saint Nicolas, près de Nîmes.

    6 Janvier 1941, jour des Rois.

    Franz et Ulrich furent libérés du Camp des Milles le 27 juillet 1940. Après quoi, ce fut le retour à Sanary et très peu de rémissions : Franz Hessel est épuisé, les fatigues et les privations endurées au camp lui sont fatales, son coeur est malade. Ulrich Hessel a raconté qu' "à deux reprises, mon père se rendit au Lavandou chez Emil Alphons Rheinhardt qui était avec nous aux Milles. La première fois, c'était à la fin de l'été et il resta trois semaines". Un plus bref séjour s'effectua entre la fin novembre et le 10 décembre. "Nous passâmes agréablement Noël et le jour de l'an ensemble. Puis soudain le 6 janvier, le jour des Rois, il s'allongea au début de l'après-midi sur son lit et poussa deux ou trois soupirs. A peine une demi-heure plus tard, il était mort".

    Dans des notes qu'il utilisa pour le livre non encore traduit qu'il intitula Exil en France, Alfred Kantorowicz raconte ce qui survint sans plaintes ni lutte, à compter du 4 janvier 1941: “Hier le vieux Hessel était chez nous. Nous le rencontrons souvent au village avec une brouette, un sac à provisions et un  sac plein de bois. Le brave vieillard (que son fils et sa femme ne peuvent décharger des soucis quotidiens) supporte la faim et le froid avec la même résignation souriante que les avanies du camp des Milles, le transport dans le train-fantôme et la maladie à St-Nicolas près de Nîmes. Il a même encore des projets littéraires. Il veut nous convaincre d’écrire avec  lui, pendant ce temps d’attente, un "Décameron" moderne. Sous le titre "Récits près du feu de camp à St Nicolas", il veut parler des aventures et des destins de notre  siècle ...

    Deux jours après que j’eus écrit ces lignes, Franz Hessel mourut. Nous l’avions raccompagné chez lui sous une bise glaciale, et il a fallu le soutenir. Il plaisantait, disait que c’était la faute du gel qui le raidissait ainsi, mais nous savions qu’il avait déjà eu une légère attaque au camp. Le lendemain, un samedi, Max Schröder, très inquiet à  son sujet, lui rendit visite et le trouva, extrêmement affaibli, dans sa chambre, sans chauffage ... Lundi matin, lorsque je voulus avec Friedel aller voir ce qu’il devenait, il s’était déjà éteint, sans une plainte, sans éclat, comme il avait vécu, sans souffrir, j’espère ...

    Le jour de ses obsèques, le temps changea. Au terrible gel succédèrent des averses diluviennes. Comme Mme Hessel avait demandé que le cortège funèbre ne traversât pas le village, nous avons attendu, transis de froid et trempés, près du mur du cimetière : Hans Siemsen, Hilde Stieler, les peintres Räderscheidt et Kaden, Mr Klossowski, Hans Arno Joachim, Max Schröder, une famille Benedikt, Friedel et moi. Lorsque le cercueil arriva avec Mme Hessel et ses deux fils, le plus vieil ami du défunt, Hans Siemsen, prononça quelques mots d’adieu, sans grande émotion ...  Nous avons serré la main à Mme Hessel et à ses fils, remis nos chapeaux, et nous nous sommes rapidement éloignés, pour nous réchauffer avec un grog au café de Lyon en compagnie des Räderscheidt et de Kaden. Personne ne parlait". 

    Walter Benjamin, rue Beauvau et quai du Vieux Port

    Franz Hessel connut le dernier été de sa vie en 1940. Son ami Walter Benjamin passa par Marseille pendant la seconde quinzaine du mois d'août de la même année. Un mois plus tard, le 26 septembre 1940, il se donnait la mort près de la frontière espagnole. On rappellera aussi que Carl Eistein acheva sa vie le 3 juillet 1940. Il faudrait l'immense talent de W.G Sebald pour évoquer sobrement des circonstances et des coïncidences à ce point désarmantes.

    Tout porte à croire que Franz Hessel et Walter Benjamin ne se retrouvèrent pas à Marseille pendant cet ultime été. Les rencontres que put faire Benjamin se révélèrent pourtant étrangement nombreuses lors de ses semaines passées près du Vieux Port, puisqu'il y croisa Arthur Koestler, Hannah Arendt et Heinrich Blücher ainsi que Lili et Siegfried Kracauer. Dans une lettre qu'il adressa plus tard à Pierre Missac (3), le 28 juillet 1945, Jean Ballard s'est souvenu être passé le voir pour lui transmettre un message à l'Hôtel Continental de la rue Beauvau. Le directeur des Cahiers du Sud raconte que Walter Benjamin était venu le voir dans son local du 10 du quai du Vieux Port "deux ou trois fois ; et comme il souffrait du coeur, il s'imposait une ascension ralentie de dix minutes dans mes escaliers, plutôt que de me voir à l'air libre".

    Lisa Fittko qui fut son passeur vers Le Chemin des Pyrénées (éd. Maren Sell, 1985, pages 151-152) a restitué quelques séquences de ce séjour dans la fournaise des rues et des quais écrasés de chaleur. Elle n'oubliait pas que "dans l'ambiance apocalyptique de ce Marseille de 1940, chaque jour apportait sa moisson de plans rocambolesques et d'histoires insensées ... Malgré tout nous ne pouvions pas nous empêcher de rire, parfois du côté burlesque de pareilles tragédies. Imaginez le spectacle : le Dr Fritz Fräenkel, frêle silhouette aux cheveux gris, et son ami Walter Benjamin, allure un peu pataude, tête d'intellectuel, regard scrutateur derrière des lunettes aux verres épais, déguisés en matelots français. Et cet étrange couple embarquant - moyennant un joli pot de vin - sur un cargo. Ils n'étaient pas allés loin. Et s'ils avaient réussi à s'en tirer, c'est à la faveur de la pagaille générale".

    Stéphane Hessel a plusieurs fois raconté avoir conversé avec Walter Benjamin lors de l'une de ces journées de l'été 1940. Il était alors un jeune homme de vingt-quatre ans, il s'était rendu jusque vers ce petit hôtel de la rue Beauvau qu'il trouva "pauvre et minable". Au terme de son essai Walter Benjamin / Une vie dans les textes (éd. Actes-Sud, mars 2009) Bruno Tackels laisse entrevoir la sombre désespérance qui habitait le philosophe : "Stéphane Hessel, le fils de Franz, en route pour rejoindre les forces françaises libres à Londres via l'Algérie, est sans doute l'un des derniers hommes à l'avoir vu vivant, et à avoir tenu une réelle conversation avec lui. Dans un entretien récent avec Laure Adler (4), il a évoqué un homme complètement abattu, meurtri et désespéré, les sourcils  froncés en permanence, qui portait en lui la catastrophe, comme un être foudroyé, mais encore doté de quelques mouvements de vie, qui le mettaient violemment en colère, y compris contre lui-même. Son témoignage est bouleversant. Le jeune Hessel est confiant, il veut en découdre, persuadé que la liberté va triompher. Benjamin lui répond: "Certes, certes, mais là n'est pas le problème. Nous sommes au point le plus bas de la démocratie dans le monde. La France croit en Pétain. Partout c'est la guerre. L'Allemagne est vainqueur sur tous les fronts. La Grande-Bretagne ne sera pas capable de s'opposer seule. Quel espoir encore puis-je avoir pour faire connaître mes idées ? Même des amis comme Horkheimer et Adorno qui m'aident ne semblent pas avoir besoin de mes réflexions". Tout est dit. Benjamin ne voit plus aucune issue, il sait parfaitement que ce mois de septembre est "le nadir des démocraties"."

    Epilogues

    Henri-Pierre Roché quitta ce monde le 9 avril 1959. Le grand ami de Marcel Duchamp - avant de prendre son bateau pour les Etats-Unis, Duchamp fut également un habitant de Sanary - l'homme qui sut organiser la rencontre de Gertrud Stein et de Pablo Picasso n'eut pas la chance inouïe de découvrir sur l'écran le film de Truffaut qui sortit en salles le 24 janvier 1962. On sait qu'Helen Hessel fut profondément heureuse de pouvoir regarder ce film et qu'elle adressa une lettre à François Truffaut dont voici quelques extraits, une lettre comme rarement un réalisateur de films en a pu recevoir : "Assise dans cette salle obscure, appréhendant des ressemblances déguisées, des parallèles plus ou moins irritants, j'ai été très vite emportée, saisie par le pouvoir magique, le vôtre et celui de Jeanne Moreau de ressusciter ce qui a été vécu aveuglément. Que Henri-Pierre Roché ait su raconter notre histoire à nous trois en se tenant très proche de la suite des événements n'a rien de miraculeux. Mais quelle disposition en vous, quelle affinité a pu vous éclairer au point de rendre sensible - malgré les déviations et les compromis inévitables  - l'essentiel de nos mémoires intimes ? Sur ce plan, je suis votre seul juge authentique puisque les deux autres témoins ne sont plus là pour vous dire leur oui".

    Helen survécut à Franz jusqu'en juin 1982 : elle mourut à Berlin à l'âge de 96 ans et fut inhumée au cimetière de Montparnasse. Après le décés de Franz Hessel, elle avait pris contact avec Varian Fry dont elle sollicita l'aide, comme le rappellent plusieurs courriers publiés dans le livre d'Ulrike Voswinckel et Frank Berninger, Exils méditerranéens / Ecrivains allemands dans le sud de la France (éd. du Seuil, 2009, pages 264-269). Vitia, l'épouse de Stephan Hessel et ses beaux-parents, les Mirkine-Getzévitch obtinrent  grâce à Fry les visas qui leur permirent de rejoindre les Etats-Unis, Helen accompagna Varian Fry jusqu'à la frontière espagnole lorsqu'il fut expulsé de France.

    Pour tenter d'atténuer l'ineffaçable atmosphère de pluie battante et de froid qui marqua l'enterrement de Franz Hessel, il faut réécouter le générique de Jules et Jim, les premiers accords de la musique composée par Georges Delerue, ou mieux encore retrouver ce fragment miséricordieux de Walter Benjamin qui figure au terme de la préface déja citée de Jean-Michel Palmier : "C'est à lui, assurément, que pourrait s'appliquer la belle maxime de "Sens unique" : "Car qui peut dire de son existence davantage que ceci : il a traversé la vie de deux ou trois êtres aussi doucement et aussi intimement que la couleur du ciel".

    Alain Paire

    (1) Cf de Manfred Klügge, Le tourbillon de la vie /La véritable histoire de Jules et Jim, éd Albin Michel 1994 et Amer azur / Artistes et écrivains à Sanary, éd du Félin 2007. M. Klügge coordonne du 28 au 31 janvier 2011 une rencontre "Sur les pas des écrivains allemands à Sanary". 

    (2) cf la post-face de Bernd Witte pour Le dernier voyage par Franz Hessel, éd. Le Promeneur / Gallimard 1997.

    (3) Propos recueillis par Manfred Klügge, page 249 de Le tourbillon de la vie /La véritable histoire de Jules et Jim, éd Albin Michel 1994.

    (4) Pierre Missac avait connu Benjamin entre 1937 et 1940 par  l'intermédiaire de Georges Bataille. Originaire de Marseille, il publia des articles dans Critique et Les Cahiers du Sud. Il mourut en octobre 1986, quelques mois avant la parution de son premier livre, Passage de Walter Benjamin, collection Esprit/ Seuil.

    (5) Page 181, in Laure Adler Dans les pas d'Hannah Arendt, éd. Gallimard 2005.

    A propos d'Helen Hessel et d'Henri-Pierre Roché, cf une bibliographie de l'Association des Amis de Jules et Jim consultable sur ce lien ainsi que trois livres édités par André DimancheCarnets d'Henri-Pierre Roché, Les années Jules et Jim, avant-propos de François Truffaut 1990, Journal d'Helen, Lettres à Henri-Pierre Roché, traduction d'Antoine Raybaud, 1991 et Ecrits sur l'art, d'Henri-Pierre Roché, préface et notes de Serge Fauchereau, 1998. Cf également par Scarlette et Philippe Reliquet, Henri-Pierre Roché l'enchanteur collectionneur, éditions Ramsay, 1999. A propos de Jules et Jim, cf sur ce lien un dossier avec  images et entretiens en compagnie de Tuffaut et de Jean Gruault.

    Pour les livres de Franz Hessel : Promenades dans Berlin est presque introuvable. Chez Maren Sell, Romance parisienne (1990) et Le Bazar du bonheur (1993). Le dernier voyage chez Le Promeneur / Gallimard, 1997, avec une post-face de Bernd Witte. Aux éditions du Felin Marlène, un portrait.  

    Un Prix Franz Hessel vient d'être créé en décembre 2010. D'un montant de 10.000 euros, il est destiné à soutenir  des livres et des autuers capables "d'approfondir le dialogue littéraire entre l'Allemagne et la France". Il est décerné par la Fondation Genshagen et la Villa Gillet de Lyon.

    Pour Stéphane Hessel, il faut relire Danse avec le siècle (éd, du Seuil). Cf sur les liens qui suivent l'enregistrement d'un entretien de Stéphane Hessel avec Olivier Morel, ou bien à propos de Walter Benjamin, cet autre extrait sonore.

      http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=124:franz-hessel-walter-benjamin-camp-des-milles-marseille-sanary-derniers-jours-en-france&catid=7:choses-lues-choses-vues&Itemid=6

  • Le cyclisme en 1001 photos(notes de lectures)

    cyclisme.jpgp.27:"L'atmosphère des Six-jours est vraiment unique, avec ses primes, ses chasses, ses poursuites, ses relais en duo."

    Si quelqu'un a de vieilles photos des Six-Jours ou connaît un site où il y en a.

    Pour voir ce livre dans ma bibliothèque Babelio:

    http://www.babelio.com/livres/Moreau-Delacquis-Le-cyclisme-en-1001-photos/100058

    Pour voir d'autres notes sur ce livre:

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/Le%20cyclisme%20en%201001%20photos

    dont certaines sont répartoriées sur Google  et:

    http://www.paperblog.fr/1052549/j-ai-lu-le-cyclisme-en-1001-photos/

    http://www.lartino.fr/ai-lu-cyclisme-1001-photos-pn1141.html

    Pour voir d'autres notes(de la catégorie) cyclisme:

    http://www.lauravanel-coytte.com/le-cyclisme/

    et sport:

    http://www.lauravanel-coytte.com/sport/

    Pour ne pas voir cette note comme une citation hors contexte mais une note de passion du vélo qui constitue une partie de ce(ux) que j'aime.

    Pour ceux qui ne viennent que pour lire "ce que j'écris", il faut aller à la dernière note de ce jour ou attendre demain matin.

    Ce livre dans ma bibliothèque Babelio:

    http://www.babelio.com/livres/Moreau-Delacquis-Le-cyclisme-en-1001-photos/100058

  • L'OBJET D'ART N° 576 IL FAUT SAUVER CHANTILLY ! N° 576 - Mars 21

    L'Objet d'Art n° 576 - Mars 21

    ISSN : 9770998804003

    Au sommaire de ce numéro :

    Gustave Moreau illustre La Fontaine.

    Dans l'atelier de Louis Cane, peintre, ébéniste et bronzier décoratif.

    À la gloire de Mars, armes et armures du Metropolitan Museum.

    Les trésors de l'Hispanic Society à New York.

    Il faut sauver le domaine de Chantilly !

    Papiers peints panoramiques, une invitation au voyage.

    Lunéville face à Versailles. La cour de Lorraine au début du XVIIIe siècle.

     
  • Au théâtre ce soir

    Ohé Matelôts !!!

    Pour ce défi 189, Quichottine nous propose … :

    Il s’agit d’un sujet que Jeanne m’a incité à te proposer.

    « Le sujet de cette quinzaine pourrait être « fiction ou réalité ? »

    Avec un mot à caser : voyage. »

    Jeanne a précisé :

    « Fiction ou réalité rebondit sur la petite phrase de Dômi :

    « La vie est une pièce de théâtre » en la questionnant.

    Le mot voyage à caser me semble aussi une bonne idée.

    Et les voyages sont aussi intérieurs. »

    Comme en ce moment je manque un peu de temps,

    Jeanne proposait que ce soit comme pour la dernière quinzaine :

    « et pour le suivi on peut faire comme la dernière quinzaine tout le monde à la barre »

    L’important est que tous ceux qui en ont envie puissent participer.

    Voyage en poésie, c’est aussi un beau sujet pour les jeudi en poésie. 
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  • Un épisode intéressant de ”Docteur House” mercredi soir

    house.jpgLe docteur avait à soigner une femme souffrant de synesthésie... et c'est très rare d'entendre parler de ce phénomène ... dans une série télé.

    Sur ce phénomène, cf:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/07/05/baudelaire-et-les-femmes-4-le-corps-paysage-de-jeanne-duval.html#more

    Sur "Docteur House", cf.

    http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=238.html

  • 9 avril 2019

    Sainte Jeanne de Chantal

    une mystique d'actualité

     

    L’enseignement de cette mystique du XVIIe siècle résonne toujours avec autant de force à notre époque : c’est par les petites choses et le don de soi qu’on accomplit de grandes oeuvres !

     

    «Vos yeux qui pénètrent les plus intimes replis de mon cœur, voient que tout mon désir est d'accomplir cette sainte Volonté ; mais ils voient aussi ma faiblesse et mon impuissance. »

     
  • 150 e anniversaire de la première édition des ”Fleurs du Mal” de Charles Baudelaire

    medium_les_fleurs_du_mal.jpgQui ne connaît pas 'Les Fleurs du mal' ne peut prétendre comprendre la littérature française du XIXe siècle. Les éditions Diane de Selliers proposent une édition illustrée du célèbre recueil, édition enrichie de tableaux de la peinture symboliste et décadente. L'ouvrage, publié à l'occasion du 150e anniversaire de la première édition de l'oeuvre, comporte l'intégralité des 'Fleurs du mal' (éd. 1861) , augmenté des 'Epaves' (1866) et de l'édition posthume (1868) soit 164 poèmes. 185 reproductions de peintures pleine page de 86 artistes essentiellement de la seconde moitié du XIXe siècle accompagnent l'oeuvre de Baudelaire, parmi lesquels, Félicien Rops, Léon Spilliaert, James Ensor, Jean Delville, Alfred Kubin, Edvard Munch, Odilon Redon et Gustave Moreau, Carlos, Schwabe, Max Klinger, etc.

    Source:Evene.fr

    A cette occasion, Daniel Mesguich(comédien et professeur de théâtre)lira des extraits des "Fleurs du Mal" et des "Petits poèmes en Prose", le 12 avril à 20h30 au théâtre 121 de l'Institut Français de Casablanca(Maroc).

  • Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc) 8

    medium_redon.jpg

    Pour le plaisir des yeux encore…

     

    Odilon Redon
    sa vie, son oeuvre (1840-1916)


    Jean Vialla

    Livre broché, 18,00 EUR
    192 pages   190 mm x 130 mm x 10 mm


    ACR :
         voir son catalogue sur Bief.org

    Date de parution : 25 octobre 2001

    ISBN-10 : 2-86770-150-3
    ISBN-13 : 978-2-86770-150-4

    GENRE : Livres en format poche

    RESUME : Redon appartient à la génération des impressionnistes, mais on a pensé à le rattacher au symbolisme, dans le sillage de Moreau, alors que lui-même se trouvait différent de ce peintre. Sans être vraiment compris de son temps, il a travaillé à rétablir la plénitude de l'art et de l'homme, alors que ses contemporains et ses successeurs se sont souvent enfoncés dans des voies unilatérales.  

    Cf dans ma catégorie « expositions », l’expo qui lui est consacré à Francfort

     

    Source :http://www.bief.org/index.cfm?fuseaction=C.Titre&Tid=6183&E=250

     
  • La vie d'un livre: Bergson 100 ans après

    L'évolution créatrice de Bergson a paru il y a maintenant 100 ans. Deux événements pour réouvrir le dossier décidément infini du bergsonisme: un colloque à l'ENS et au Collège de France explore les enjeux épistémologiques et métaphysiques de l'ouvrage de 1907, et un numéro spécial de la revue SubStance en célèbre la fertilité et les suites philosophiques, de William James au pragmatisme américain, du néant sartrien à la différenciation deleuzienne, d'Einstein à Ricoeur. Un volume collectif vient également revisiter la postérité du philosophe sous le titre Bergson, la vie, l'action. Rappelons la parution en mai dernier de l'essai de F. Azouvi, Bergson. Un magistère philosophique, et les articles présentés dans l'Atelier de Fabula: "Ce que Bergson nous apprend de l'humour", par J. Moreau, et "Bergson et la réforme de 1923", par M. Jarrety. Signalons que les PUF rééditent (enfin) à cette occasion les titres majeurs du philosophe dans la très abordable coll. "Quadrige".

    http://www.fabula.org/

  • Blanche Maupas

    maupas.jpg

    En été 1914, Théophile Maupas, instituteur de campagne, est mobilisé et rejoint le front. Des tranchées, il écrit de longues lettres à son épouse, Blanche, institutrice elle aussi. Début mars 1915, elle reste sans nouvelles pendant plusieurs jours, avant d'apprendre que Théophile a été fusillé pour l'exemple avec trois de ses camarades car ils auraient refusé, avec d'autres soldats, de monter à l'assaut. Blanche comprend aussitôt qu'on lui ment et décide de mettre au jour la vérité. Seule, elle recueille des témoignages et cherche des preuves. Elle veut que l'Etat reconnaisse sa culpabilité et réhabilite son mari. Peu à peu, elle mobilise l'opinion...

    11/11/2009 à 20H35 surTous les programmes du jour de France 2

    Durée : 90min.
    Genre : Téléfilm - Histoire
    Origine : Fra. 2009. Stéréo.
    Réalisation : Patrick Jamain.
    Scénario : Alain Moreau
    Distribution : Romane Bohringer (Blanche Maupas), Thierry Frémont (Théophile Maupas), Jean-François Garreaud (Albert), Sören Prévost (Vétard).

    http://www.tvmag.com/programme-tv/fiche/france-2/film-tv/32680228/blanche-maupas.html

  • NOEL à Beaujeu-Saint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur(photos perso)

    NOEL 2012 005.jpgNOEL 2012 006.jpgNOEL 2012 007.jpgNOEL 2012 008.jpgNOEL 2012 034.jpgNOEL 2012 004.jpg

    Beaujeu-Saint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône et la région Franche-Comté.

    Il s'agit de la troisième commune de France comportant le plus de lettres, soit 43 au total.

    Beaujeu a absorbé les communes de Pierrejux en 1807, Saint-Vallier en 1808 et Quitteur en 1972.

    Tour remarquable (environ Xe siècle).

    • Église médiévale dédiée à la Vierge Marie en son Assomption ; chœur éclairé par le plus ancien vitrail de Franche-Comté (1481). Édifice classé aux monuments historiques[5].
    • Mairie-lavoir de Beaujeu, construite en 1830, œuvre de Louis Moreau, inscrit aux monuments historiques[6].
    • Forge de Beaujeu, inscrit aux monuments historiques[7] et inventorié[8].

    Site archéologique. Habitat de terrasse sableuse en bordure de la vallée de la Saône, occupé à l'Âge du bronze et au premier Âge du fer

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujeu-Saint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur

  • Art absolument

    Expositions
      
         
    Greco
    Grand Palais
     Giacometti/Sade
    Institut Giacometti
     Charlie Chaplin
    Cité de la musique, Paris
         
      
         
    Sergueï Eisenstein
    Centre Pompidou Metz
     Hans Hartung
    MaM, Paris
     Rencontres de Bamako
    Musée national du Mali
         
      
         
    Éric Baudelaire
    CRAC Occitanie
     Chaumont-Photo
    Domaine de Chaumont
     Susumu Shingu
    Château de Chambord
    Revues - Livre
      
         
    Nouveau Art Absolument
    "Lé Cinéma Artiste"
    Bientôt chez votre
    marchand de journaux
     Christian Boltanski  Numéro Spécial
    "PLEINE NUIT"
    À re-découvrir
     Monographie de l'artiste
    Brigitte Moreau Serre
    "Ses mains s’ouvrent
    sur une étoile"
  • Nous avons vu samedi à Hyères:La fontaine Godillot à Hyères

    Né dans une famille modeste, Alexis Godillot est devenu très riche et célèbre grâce à la fourniture de chaussures à l'armée française.
    Fidèle de Napoléon III, il découvre Hyères en pleine expansion touristique vers les années 1850/1860 et à l'instar du baron Hausmann, à Paris, il va embellir la ville en créant de larges avenues plantées de palmiers et bordées de villas luxueuses.
    Face à l'église anglicane, au rond-point de la fontaine, se dresse cette fontaine monumentale de 1881, due aux architectes Michel Lienard et Mathurin Moreau. 
    Les statues représentant Acis, Galatée, Amphitrite et Neptune ont été fondues au Val d'Osne (Haute-Marne), dont Godillot est actionnaire.
    Elle est surmontée d'un lampadaire.
    A l'origine cette fontaine était alimentée par un réservoir muni d'un bélier hydraulique, situé sous la place Saint-Paul. Maintenant, l'eau circule en circuit fermé.

    http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=83069_11

  • LES ARCHIVES DU RÊVE. DESSINS DU MUSEE D'ORSAY

    L'Estampille/L'Objet d'Art hor série n°76 - mars 2014

    L'Estampille/L'Objet d'Art hor série n°76

    N° 76 - mars 2014 - 9,00 €

    ISSN : 0998-8041

    Rarement exposés, les dessins du musée d’Orsay sont aujourd’hui mis en lumière au musée de l’Orangerie, où sont accrochées quelque 200 feuilles. Si l’on y trouve de nombreux grands noms du XIXe siècle, cette sélection est avant tout le fruit de choix dont la subjectivité est résolument assumée par les deux commissaires. Des choix inspirés par un thème largement illustré par les plus talentueux artistes de l’époque : le rêve.

    Articles

    Numéro précédent : L'Estampille/L'Objet d'Art hors série n° 75 - ANNE DE BRETAGNE, REINE, DUCHESSE ET MECENE

    http://www.estampille-objetdart.com/numero-76/archives-reve-dessins-musee-d-orsay.3984.php

  • Nous avons vu le 13 juin 2009:Ne te retournes pas

    ne te.jpgJeanne, plongée dans l'écriture d'un premier roman, constate des changements mystérieux autour d'elle et voit son corps se transformer... Son entourage ne semble pas s'en apercevoir.
    Troublée, elle découvre chez sa mère une photographie qui la met sur la trace d'une femme, en Italie. Jeanne, désormais transformée, y trouvera la clef d'un étrange passé...

    Date de sortie : 03 Juin 2009   Les films de 2009 ...

    Réalisé par Marina De Van

    Film français. 

    Genre : Thriller

    Durée : 1h 51min. 

    Année de production : 2007

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110128.html

  • L'actualité de l'art et de son marché le 23 mars 2015

    Logo LeJournaldesArts.fr 
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    *Hôtel de la Marine
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    *L'Elysée veut ouvrir l'Hôtel de la Marine à la gastronomie
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    François Hollande a pris tout le monde de court en annonçant ses intentions pour l'Hôtel de la Marine, qui devrait ouvrir fin 2017 : un musée et un espace gastronomique, ce dernier provoquant déjà l'ire des associations.
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    *Nicole Da Costa
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    *Nicole Da Costa entre au cabinet de Fleur Pellerin
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    Quittant le pôle Culture de la Ville de Lille, Nicole Da Costa a rejoint le cabinet de la ministre de la Culture et de la Communication pour prendre en charge le développement culturel des territoires et l'Education Artistique et Culturelle.
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    *L'historial Jeanne d'Arc
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    *Ouverture de l'historial Jeanne d'Arc à Rouen
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    L'historial Jeanne d'Arc a accueilli ce week-end ses premiers visiteurs au sein d'un palais archiépiscopal restauré. Il offre un parcours-spectacle immersif et pédagogique.
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  • J'ai terminé ce matin:Les Revenants(j'ai adoré)

    Les Revenants

    Les Revenants s’impose comme le concentré de tout ce qui se jouait jusque-là en sourdine dans l’œuvre de Laura Kasischke. Personne n’est innocent, et sûrement pas ceux qui s’affichent comme tels. Nelly Kaprièlan, Les Inrockuptibles.

    Enquête palpitante, réflexion sur notre rapport à la mort, ce roman polyphonique est aussi une charge corrosive contre l’Amérique puritaine, ses hypocrisies, son culte du secret. Jeanne de Ménibus, Le Journal du Dimanche.

    http://www.livredepoche.com/les-revenants-laura-kasischke-9782253164524

    Précédentes publications:

    18/08/2013 08:47

    25/08/2013 09:53

  • La Canebière, mémoire du Marseille populaire

     

    Valérie SasportasLa Canebière, mémoire du Marseille populaireLa Canebière, mémoire du Marseille populaire Une avenue de neuf cents mètres entre le Vieux-Port et l'église des Réformés[...]la Canebière[...]La Canebière dans le temps et dans l'espace (Éditions Jeanne Laffitte)[...]ma Canebière" au temps où sa renommée[...]Les paroles ...

  • Lu dans la presse:Ces arbres nous racontent l'histoire

    Cyril Drouhet
    26/11/2010 | Mise à jour : 16:45


    (Richard Melloul)

     

     

    Les photos de ce reportage ont été exposées au Festival 2010 «Peuples et Nature» de La Gacilly, Morbihan (www.festivalphoto-lagacilly.com).

    http://www.lefigaro.fr/environnement/2010/11/26/01029-20101126ARTFIG00529-ces-arbres-nous-racontent-l-histoire.php

  • J'ai commencé hier soir:Le point 3 octobre 2019(médiathèque)

    N° 2458 -

    Comment nos paysans sont devenus des pestiférés

    Au sommaire de ce numéro :
    En couverture - Requiem pour la France rurale
    Monde - Gérard Arnaud : la vie à la cour du « roi » Trump
    Société - Machiavel peint par Vinci ?
    Économie - EXCLUSIF. Les confidences de Monsieur Instagram
    Culture - Archéologie : la grande bataille d’Al-Ula
    Tendances - Spécial mode femmes : monter le son, avec Jeanne Added
    Le Postillon - Le halal occidental, par Kamel Daoud
     
  • La gentille impression de Domi sur mes ”Paysages amoureux et érotiques”(coms ouverts)

    PAYSAGES AMOUREUX ET EROTIQUES

    J'ai bien reçu ton recueil et .... waouh !, le premier poème que j'ai lu... m'a touché en plein cœur : "J'ai laissé ". C'est très bizarre comme impression, je découvre une autre,  une vraie Laura à travers tes écrits. 
    Enchantée de faire ta connaissance

    PAYSAGES AMOUREUX ET EROTIQUESMerci Domi:

    A lire ici

    et en particulier:

    http://dimdamdom59.apln-blog.fr/defi-260-special-dedicace-a-mamzelle-jeanne/

    Achetez mon livre ici

  • INEXORABLE

    INEXORABLE


    Film français, belge de Fabrice du Welz (2022 - 1h38min)

    avec Benoît Poelvoorde, Mélanie Doutey, Alba Gaia Bellugi...

    À la mort de son père, éditeur célèbre, Jeanne Drahi emménage dans la demeure familiale en compagnie de son mari, Marcel Bellmer, écrivain à succès, et de leur fille. Mais une étrange jeune fille, Gloria, va s’immiscer dans la vie de la famille et bouleverser l’ordre des choses...

    https://www.lemelies.com/-A-l-affiche-