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L'oeil de l'âme plaidoyer pour l'imaginationBaude, Jeanne-Mariepréface Dominique SalinBayard, Montrouge (Hauts-de-Seine)collection ChristusParution
Avec trente ans de réflexion sur les vertus de l'imagination, J.-M. Baude aborde des auteurs à succès, révélateurs des inclinations contemporaines, d'H. Guibert à M. Houellebecq, en les confrontant à V. Hugo, T. Mann ou Benoît XVI et propose une lecture chrétienne et spirituelle de ces écrivains.
Quatrième de couverture
« L'ouvrage que l'on va lire, loin d'être un recueil d'études littéraires, se présente bien comme une somme d'exercices, tour à tour ludiques et graves, visant à aider le lecteur à accueillir, quelle que soit sa sensibilité, l'esprit imaginatif qui sommeille en lui. Forte de l'audace de tous ceux qui traversent ces terres peu connues et donc redoutées des chrétiens et des philosophes, Jeanne-Marie Baude aborde avec sérénité des auteurs à succès, révélateurs des inclinations contemporaines, comme ici Hervé Guibert ou Michel Houellebecq, en n'hésitant pas à les confronter à Victor Hugo, Thomas Mann ou... Benoît XVI. » Dominique Salin
EXPRESSIONNISME/1900-1932 / Cuno Amiet, Auguste Chabaud, Otto Dix, Ernst Ludwig Kirchner, Edvard Munch, Otto Mueller, Emil Nolde, Robert Delaunay, Egon Schiele, Chaïm Soutine, etc. FAUVISME/1902-1907 / Charles Camoin, Auguste Chabaud, etc.
Georges Rouault est né à Paris en 1871. Fils d’ouvrier, il passe son enfance dans les vieux quartiers populaires de Belleville. Très jeune, il travaillera comme apprenti chez un maître verrier. Son grand-père maternel l’aide à développer peu à peu sa passion pour la peinture. Il suit dès 1885 des cours du soir à l’Ecole des Arts Décoratifs, puis fait ses études, entre 1890 et 1895, à l’Ecole des Beaux-Arts ; là, Rouault fait partie de l’atelier de Gustave Moreau, pédagogue exceptionnel qui pousse ses élèves à se révéler à eux-mêmes.
Il deviendra, en 1903, conservateur de l’atelier-musée que Moreau a légué à l’Etat. La même année il est cofondateur du Salon d’Automne (avec Franz Jourdain, Valloton, Vuillard, etc.), où il exposera désormais régulièrement. C’est dans ce Salon, sous la verrière du Grand Palais en 1905, que Rouault fait partie de la célèbre « cage aux fauves », comme Matisse, Derain, Vlaminck, Marquet, Van Dongen, Camoin, Manguin, etc..
La première exposition personnelle de Georges Rouault est organisée en 1910. L’artiste s’attache à trouver « une écriture en peinture ». Il aime à montrer le peuple des quartiers populaires de Paris et des banlieues. Gouaches, aquarelles, ses couleurs sont intenses, à dominante bleue. Ses travaux révèlent une vision tragique de la réalité. En 1912, Rouault entame un carnet de dessins à l'encre de Chine d'où seront issues les gravures du Miserere ; pendant plus de dix ans, il en corrigera les cuivres.
Rouault pratique la peinture à l’huile au sortir de la première guerre mondiale, se tenant à ses thèmes de prédilections, sujets qu’il peint de couleurs sombres entourés de cernes noirs et épais. Sa foi chrétienne transparaît dans nombre de ses toiles, ne cessant plus désormais de reprendre l’iconographie catholique. Il réalisera des vitraux pour l’église Notre-Dame du Plateau d’Assy en 1945 (Haute-Savoie), des émaux pour l’abbaye de Ligugé en 1949 (Vienne).
Rouault sera l’ami de Matisse, d’écrivains comme Léon Bloy dont il fera la connaissance en 1904, Huysmans ou André Suarès.
Georges Rouault, en 1948, brûlera trois cent quinze de ses oeuvres suite au procès qui l’opposa aux héritiers d’Ambroise Vollard, son marchand ; procès qui lui voit reconnaître un droit moral sur ses oeuvres inachevées. Georges Rouault a conçu des décors pour les ballets russes de Diaghilev (1929), a pratiqué l’art de la céramique, de la gravure et du livre. La gravure occupera une place déterminante dans l'oeuvre de Rouault mais aussi dans son développement pictural. Toute sa vie, Rouault suivra le conseil de Gustave Moreau, son maître : écouter sa voix intérieure.
Georges Rouault, homme engagé, homme aux confessions ardentes, est mort en 1958 à Paris.
Voilà 1001 photos pour faire le tour du monde du cyclisme dans ce tout nouveau livre qui balaye l’ensemble des aspects historiques et insolites de la petite reine.
Sport populaire par excellence, le cyclisme est profondément ancré dans notre culture. Chacun est monté au moins une fois sur un vélo pour en apprécier le sentiment de liberté. Du culte des champions au sport d’agrément ou au vélo urbain, cet univers passionnant est riche en émotions et en exploits légendaires et connaît un succès planétaire qui s’affranchit des modes. Des classiques aux grands tours en passant par les Championnats du monde, sans oublier les cols et les lieux mythiques, ce volumineux ouvrage de l’écrivain-journaliste Nicolas Moreau-Delacquis restitue le merveilleux univers de la petite reine, des balbutiements héroïques aux vélos futuristes. Route, piste, VTT, cyclo-cross, toutes les disciplines sont ici rassemblées à travers 1001 illustrations de champions de légende et de scènes d’anthologie. Qu’ils soient sprinters, grimpeurs, rouleurs ou baroudeurs, leur courage inspire l’admiration et incite à l’évasion. Le tout complété par des textes courts et des légendes percutantes et explicatives.
Titre : Le Cyclisme Auteur : Nicolas Moreau-Delacquis 466 pages 1001 photos Format : 145 x 145 mm Prix : 9,95 € Editions : Solar 12, avenue d’Italie 75627 Paris Cedex 13 Tél. : 01 44 16 05 00.
Sommaire
Histoire et Spécificités Débuts héroïques et premières compétitions Evolution de la technique et du matériel Effort solitaire et esprit d’équipe Les lieux de légende
La Légende des Courses Le Tour de France Giro et Vuelta Autres Grands Tours Les autres courses par étapes en France Les autres courses par étapes à l’étranger Paris-Roubaix Le Tour des Flandres Liège-Bastogne-Liège La Flèche Wallonne Gand-Wevelgem Amstel Gold Race Paris-Bruxelles Paris-Tours Bordeaux-Paris Milan-Sanremo Tour de Lombardie Championnats du Monde et Jeux Olympiques Les Rois de la Piste Effort et Pilotage (vtt, bmx, triathlon, cyclo-cross)
La Légende des Champions Au Panthéon du Cyclisme Les Rouleurs Les Grimpeurs Les Sprinters Les Grands Tricolores Les Populaires Tricolores Les Baroudeurs Tricolores Les Flèches Tricolores Les Petites Reines
Planète Cyclisme Arrêts sur Images La Ferveur Populaire Cyclosport et Cyclotourisme Le Vélo Insolite Art et Collections
Mon neveu Joe avait suggéré calligramme comme défi, mais j'ai craint que tout le monde ne dispose pas du matériel ou du logiciel nécessaires à la transmission de son chef d'œuvre.
Je m'en tiendrai donc au sujet initialement sorti de mon esprit tortueux :
Clepsydre
Prenez tout votre temps !
Et... après tout, rien ne vous empêche d'associer les deux !
Le mot « clepsydre » me renvoie aux soirées télé chez mes parents : « Fort Boyard. »
La clepsydre que l’on retourne et le temps qui s’écoulait souvent pour les candidats trop vite.
Comme mon mari n’aime pas trop, je ne regarde plus et nous avons d’autres divertissements.
Alors je cherche avec quoi faire rimer « clepsydre » ; il me vient une envie de cidre brut
A siroter avec les bonnes crêpes salées que tu m’as préparées pour mon anniversaire
Et les sucrées à l’arrière gout de Grand-Marnier que nous dégustons au petit déjeuner.
Le temps s’écoule et j’ai perdu en route ma clepsydre que j’ai envie de faire rimer avec « l’hydre » que d’Odilon Redon peignit avec Pégase[1], infernal serpent et cheval mythiques.
Le plus souvent, l’hydre est représentée avec Héraclès[2] qui eut pour mission de la tuer.
Je ne sais pourquoi l’hydre m’évoque aussi la Gorgone et notamment celle du Caravage[3]
Qui plus que toutes les œuvres de ce peintre sombre, me stupéfie par sa force noire
« Soleil noir[4] » de la mélancolie d’un monde où Gustave Moreau et Gérard de Nerval
Ne sont pas au cœur des paysages de l’âme humaine dont l’ennui est bien loin du spleen
Poétique de Baudelaire : « Mélencolia[5] » de Durer où le temps s’écoule comme le sable
Et l’eau de la clepsydre, « horloge, dieu, sinistre, effrayant, impassible[6]. »
Au sommaire de ce numéro : Un portfolio consacré à la collection de papiers peints du musée des Arts décoratifs, qui compte près de 400 000 pièces. Un dossier spécial Jérôme Bosch, à l'occasion du 500e anniversaire de sa mort et de la publication d'un remarquable catalogue raisonné, fruit des recherches récentes du Bosch Research and Conservation Project. Le musée des Beaux-Arts de Rennes retrace l'histoire tumultueuse des tapisseries tissées entre 1897 et 1924 par la manufacture des Gobelins pour le Parlement de Bretagne. Le musée Gustave Moreau réunit les œuvres du maître et celles de son disciple préféré, Georges Rouault, à l'occasion d'une exposition originale. Le musée de l’Armée consacre sa nouvelle exposition à l’épisode final de l’épopée napoléonienne, l’exil à Sainte-Hélène, et présente une sélection de meubles historiques tout juste restaurés, ayant appartenu à l'empereur. Le musée d’Orsay célèbre la figure singulière du Douanier Rousseau (1844-1910), à travers une exposition qui se distingue des dernières rétrospectives en confrontant les œuvres du maître à des peintures classiques ou de ses contemporains l’ayant inspiré, et à celles des artistes de l’avant-garde pour lesquels il a énormément compté.
Par Paola Genone (L'Express), publié le 06/06/2012 à 11:00, mis à jour à 15:03
PATTI SMITH - Patti Smith sort un nouvel album, Banga.
Richard Dumas pour L'Express/Agence Vu
Rangers déglingués aux pieds, irrévérencieusement posés sur la table d'une chambre d'hôtel parisien, Patti Smith, 65 ans, a toujours la même dégaine de rockeuse. Dans ses yeux, on retrouve la même indignation, la même pureté qu'avait la jeune fille qui révolutionna l'underground new-yorkais des années 1970. En plus doux. Huit ans après Trampin', son dernier album original, la grande prêtresse du punk sort le plus beau disque de sa carrière, Banga. Prolifique et touche-à-tout, la chanteuse de "Because the Night" passe de ballades bouleversantes dédiées à Amy Winehouse, à Maria Schneider ou à Johnny Depp - qui joue de la guitare dans l'album - à des rimes incandescentes sur un monde de plus en plus chaotique. Du rock, du jazz, de la country et sa voix qui vibre, a cappella. Rencontre avec une femme intense et plus "sage" qu'on ne l'imagine.
Pourquoi avez-vous éprouvé le désir d'enregistrer un disque après huit ans de silence?
Patti Smith: Grâce à une certaine magie que j'appellerais la coïncidence, et de laquelle est née la première chanson de cet album : "Constantine's Dream". Ce morceau a une histoire incroyable, presque mystique. Il y a vingt ans, mon meilleur ami, le photographe Robert Mapplethorpe, est mort. Quelques jours plus tard, j'ai reçu une carte postale sur laquelle était représenté le détail d'un tableau : on y voyait un homme, qui ressemblait à un conquistador, vêtu d'une tunique et de bottes rouges. Il regardait un roi, dormant. A l'époque, j'écrivais un conte: cette image serait la couverture parfaite pour mon livre. Mais le dos de la carte ne donnait aucune indication. J'ai cherché ce tableau pendant vingt ans... En vain. En 2010, lors d'une tournée en Italie, je suis arrivée de nuit dans une petite ville dont je ne connaissais pas le nom. A 5 heures du matin, j'ai été réveillée par un rêve apocalyptique : j'étais au milieu de forêts dévastées, de landes désertiques. A côté de moi, saint François d'Assise, à genoux, pleurait toutes les larmes de son corps. Troublée, je me suis levée et je suis sortie. A quelques pas de l'hôtel, j'ai vu une grande église et j'y suis entrée. J'étais à Arezzo et c'était la basilique Saint-François. Derrière le cloître, j'ai aperçu un rideau rouge. Je l'ai écarté... Et, là, sur une immense fresque, j'ai reconnu l'homme aux bottes rouges et ce roi assoupi qui, en réalité, est Constantin, le premier empereur romain converti au christianisme. Cette oeuvre, Le Rêve de Constantin, est de Piero della Francesca, le plus grand maître de la Renaissance. C'était un signe: j'ai commencé à écrire "Constantine's Dream", en étudiant l'histoire de saint François. Et je l'ai mis en musique, avec mon guitariste, Lenny Kaye, à ma façon... rock.
Vous, l'icône du punk-rock, l'emblème de l'émancipation féminine, êtes aussi pétrie de religiosité...
Patti Smith en 5 dates
1946 Naissance de Patricia Lee Smith, le 30 décembre, à Chicago, Illinois (Etats-Unis). 1967 Rencontre, à New York, Robert Mapplethorpe, Allen Ginsberg, Andy Warhol... 1975 Premier disque, Horses. 2008 Expose à la Fondation Cartier, à Paris, 250 photographies. 2010 Publie Just Kids (Denoël), superbe autobiographie.
J'ai une nature double... Enfant, déjà, j'étais très pieuse et en même temps révoltée... J'ai grandi dans une petite communauté rurale du New Jersey. Ma mère était serveuse, mon père travaillait à l'usine. Je harcelais de questions ma mère, témoin de Jéhovah: qu'est-ce que l'âme ? De quelle couleur est-elle ? Je voulais devenir missionnaire. Mais j'étais aussi une enfant du rock'n'roll ! Je me souviens d'un jour où, à 6 ans, je marchais pour me rendre à mon cours de catéchisme. Tout à coup, j'ai entendu une musique et j'ai vu une bande d'ados assis sur le trottoir, dansant à côté d'un phonographe. Ils écoutaient "The Girl Can't Help It", de Little Richard. J'ai lâché la main de ma mère et j'ai couru vers eux. Maman hurlait : "Patti Lee, viens ici immédiatement !" J'étais avec ma petite robe plissée, captivée par cette musique ! C'était tellement viscéral, primitif... J'aimais le rock'n'roll. Et je n'étais pas certaine que cette musique soit en accord avec Dieu... Ma mère m'a rassurée sur ce point. [Rires.] Elle me répétait : "Il n'y a rien de mal à transformer la vie en art."
Qu'entendait-elle par là?
Nous n'avions pas d'argent, mais maman possédait une telle imagination que même les moments les plus difficiles devenaient joyeux. Un soir, alors que mon père tenait un piquet de grève parce qu'il n'avait pas reçu son salaire, j'ai vu, pour la première fois, ma mère avachie sur une chaise. Abattue. Soudain, elle s'est levée et nous a dit : "Vous savez quoi ? On va faire la fête !" Elle a sorti un grand sac de pommes de terre - c'était tout ce qu'il nous restait - et nous avons préparé une montagne de frites délicieuses, dégoulinantes d'huile. Elle avait le don de créer à partir de rien ou du désespoir. C'est ce que fait un artiste.
Avec "This Is the Girl", vous rendez hommage à une artiste qui semble vous tenir particulièrement à coeur, Amy Winehouse. La connaissiez-vous?
Je ne l'ai hélas jamais rencontrée, mais elle m'a profondément marquée. Amy était un prodige ! Elle avait une façon extrêmement sophistiquée d'utiliser sa voix. Surtout, elle avait un timbre unique au monde, comme Maria Callas ou Billie Holiday. Amy était un stradivarius, mais elle n'a pas protégé son instrument. Qu'est-ce qui détruit la voix humaine ? L'alcool, le tabac et toutes les drogues... C'est insupportable de voir une jeune femme qui possède un don aussi incroyable foutre sa vie en l'air. Elle aurait pu être ma fille... Si je m'emporte en parlant d'elle, c'est parce que j'ai toujours eu à son égard un instinct maternel. Quel gâchis...
Vous n'avez jamais été attirée par l'autodestruction?
Jamais. J'ai été une enfant très malade : j'ai eu la tuberculose, la mononucléose... Mes parents ont passé tellement de temps à mes côtés à cause de mes problèmes de santé que la dernière des choses que j'allais faire aurait été de partir à New York dans les années 1960, comme je l'ai fait, pour me tuer de mes propres mains. Cela dit, je respecte certaines drogues et j'en ai pris. Mais jamais pour m'évader ou pour m'amuser, au contraire ! Les rares fois où j'ai essayé l'opium ou le haschich, c'était avec des maîtres comme William Burroughs ou Allen Ginsberg... Nous n'étions pas en train de faire la fête ! Il s'agissait d'expériences cognitives. Je n'exhorte personne à consommer des drogues. Je le déconseille même... Car les temps ont changé. Cela n'aurait plus aucun sens aujourd'hui.
En 1979, vous avez quitté la scène pour endosser un nouveau rôle : épouse et mère de famille. Vous êtes assez conservatrice, finalement...
Oui ! Enfin, je dirais plutôt que j'ai des valeurs et des codes qui sont ancrés en moi. Pendant seize ans, j'ai vécu un conte de fées avec mon mari, le guitariste Fred "Sonic" Smith. Nous sommes partis habiter dans un trou perdu du Michigan. Je faisais le ménage, la lessive... Ma vie n'avait jamais été aussi punk. J'ai appris à cuisiner et nous avons eu deux enfants, Jackson et Jesse, qui aujourd'hui jouent dans Banga, mon nouveau disque. Il est guitariste ; elle est pianiste. Et je n'ai jamais regretté mon choix. J'avais besoin d'être mère à cent pour cent, d'aimer mes enfants, de les écouter, les accompagner. J'étais heureuse. En 1994, Fred est mort, il avait 44 ans. Je n'avais plus envie de rien. Mais, en 1995, Allen Ginsberg m'a persuadée de remonter sur scène. Quand, aujourd'hui, je récite des vers a cappella, comme je le fais sur "Tarkovsky" [chanson du disque dédiée au réalisateur], je pense à mon mari et à Allen, ce grand poète disparu. On dit que le temps panse les plaies. Ce n'est pas vrai. Mais je suis comblée par la vie. J'ai des amis formidables, comme Johnny Depp, qui joue sur Banga.
Vous avez même écrit une chanson pour lui, "Nine", à l'occasion de son dernier anniversaire, et elle est dans cet album ! Comment vous êtes-vous rencontrés?
Il est venu à l'un de mes concerts à Los Angeles, il y a deux ans. Nous avons commencé à parler ce soir-là et, depuis, nous n'avons pas arrêté. Johnny est un guitariste extraordinaire. Pendant un tournage, il est tout le temps en train de jouer. Il gratte les cordes, même sans faire de mélodies, tout en tenant une vraie conversation. C'est un sacré musicien ! Il n'y a aucun doute quand on entend ses solos sur le morceau "Banga". C'est un titre inspiré du Maître et Marguerite, de Mikhaïl Boulgakov, dont l'un des personnages (le chien Banga) a donné son nom à mon album. La littérature est l'une des passions que je partage avec Johnny. Il possède une impressionnante collection de manuscrits de Dylan Thomas, de Kerouac, de lettres d'Artaud... Il est plus qu'un ami : j'ai perdu mon frère et, d'une certaine façon, Johnny a pris sa place. Il fait partie de ma famille. C'est ce que je raconte dans la chanson que je lui ai dédiée. Il est né un 9 juin : d'où "Nine" (neuf).
Cela fait quoi d'être considéré comme une légende vivante?
C'est flatteur, parfois embarrassant. Je n'ai jamais rien fait en pensant à la célébrité... Je suis peut-être encore plus prétentieuse que ça ! Quand j'ai vu mon premier concert des Doors, à 22 ans, j'ai eu une sensation étrange en regardant Jim Morrison. Une voix me disait : "Tu es capable d'en faire autant !" Et je n'avais encore rien fait ! Si je n'avais pas été musicienne, j'aurais probablement été général : je sais guider les foules, c'est un don inné... La célébrité, et l'arrogance qu'elle peut engendrer, sont très bien décrites dans le poème "Ozymandias" de Shelley : ""Je suis Ozymandias, Roi des rois,/Contemplez mon oeuvre Ô puissants, et désespérez !" Rien à part cela ne reste." Il n'y a que l'oeuvre qui reste : c'est exactement ça!
On a beau vous connaître, vous réservez toujours des surprises ! Comme sur cette ballade jazz-country, "Maria", un hymne à votre amitié, insoupçonnée, avec Maria Schneider...
Maria... La première fois, je l'ai croisée en courant d'air, à Paris, dans les années 1970. Je ne l'ai vraiment connue qu'après Le Dernier Tango à Paris... Elle était aux Etats-Unis, je venais d'enregistrer Horses et je partais en tournée. Elle m'a suivie. C'était il y a si longtemps, mais j'ai une vision incroyablement nette d'elle. J'étais happée par sa masse de cheveux et ses yeux bruns, si tristes. Son apparence ressemblait à la mienne : chemise blanche et cravate noire. Elle était abrupte, très sensible aussi. Mais cette chanson n'est pas que sur Maria, c'est l'hymne d'une époque... Nos vies changeaient : je me retrouvais, tout à coup, à chanter devant 600 personnes qui criaient les paroles de mes chansons. C'était magique. Nous n'avions aucune idée de ce qui nous attendait, comme je le chante dans Maria : "Nous ne nous doutions pas de la fragilité de notre "pouvoir" si jeune, du vide qui nous aurait entourées." Nous étions belles, saines, enthousiastes... Nous étions intoxiquées par notre jeunesse.
Ressentez-vous un vide aujourd'hui?
Je ne dis pas que j'ai perdu la force, le désir... Au contraire ! Mais, encore une fois, les temps ont changé. Depuis quelques années, je monte sur scène et je vois des gens en train de filmer la moitié du morceau que je chante... Et, pendant que j'interprète l'autre moitié, ils se mettent à regarder ce qu'ils ont filmé. Je m'entends chanter dans la salle depuis des centaines de téléphones portables ! Ce qui est plutôt déroutant. Il m'est arrivé d'interrompre une chanson et de dire : "Hey ? Qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes tous réalisateurs de documentaires ? Relax : rangez vos appareils photo, vos téléphones, et restez avec moi." Nous ne sommes pas au zoo et je ne suis pas un zèbre... Tout ce que je recherche dans l'art c'est la communion des esprits, ce que William Burroughs appelait le "channeling".
Vous allez faire une grande tournée en France à la rentrée. Vous aimez toujours autant ce pays?
A tel point, et ce n'est pas une blague, que j'ai loué une chambre à l'église Saint-Eustache, à Paris ! A 15 ans, j'ai eu une révélation en lisant les Illuminations, d'Arthur Rimbaud. Puis il y a eu Nerval et Baudelaire. Un mélange de musique, de mots et d'intelligence qui vous happe par son rythme. J'ai mis de l'argent de côté pendant des années et, en 1969, à l'âge de 22 ans, j'ai débarqué à Paris. C'était l'extase permanente. Je prenais des photos, déclamais des poèmes dans les rues de Montparnasse avec un cracheur de feu, entre le Select et la Coupole. Je passais aussi du temps dans les cimetières, comme le Père-Lachaise. C'est là, sur la tombe de Jim Morrison, que j'ai décidé de composer ma propre musique. En 1973, j'y ai chanté, à genoux, ma première version de "Gloria". La France a inspiré ma poésie, mes photos et ma musique. J'ai composé une ballade en français pour Jeanne Moreau, mon égérie. Je rêve qu'elle la chante, mais je n'ose pas la lui proposer.
Le numéro 26 de Grande Galerie, le Journal du Louvre vous invite à parcourir la remarquable collection Moreau-Nélaton, autour de Corot au Louvre et de Delacroix au musée Delacroix : l'histoire de trois générations de passionnés d'art.
Un grand dossier est également consacré au Louvre-Lens pour le 1e anniversaire du musée et l'ouverture de l'exposition « Les Etrusques et la Méditerranée. La cité de Cerveteri ».
Ce numéro vous propose aussi de découvrir le chantier de fouilles de Gabies, à proximité de Rome, ainsi qu'une sélection d'expositions à voir cet hiver au Louvre et ailleurs, en France et à l'étranger.
Consacré à la vie culturelle et artistique du musée du Louvre, Grande Galerie, le Journal du Louvre a pour vocation de refléter la richesse de ses collections et de sa programmation, et pour ambition d’être à la fois un support de visite original, accessible et pédagogique et une revue d’art de référence que l’on conservera. Ce magazine aborde toutes les expositions et les évènements du musée du Louvre, mais évoque aussi les trésors célèbres ou méconnus de ses différents départements grâce à des itinéraires originaux et des dossiers spéciaux. Sont aussi présentées les acquisitions et les restaurations d’œuvres qui enrichissent sans cesse les collections ainsi que les mécènes et donateurs qui les font vivre. Le Journal du Louvre est rédigé par des auteurs de renom – conservateurs, historiens de l’art éminents, écrivains, artistes et invités de marque.
Jusqu'au 31 janvier 2007, le musée des Beaux-Arts de Brest vous invite à vous balader dans la Bretagne des artistes symbolistes.
Le symbolisme, de la littérature à la peinture
Mouvement propre à la fin du XIXe siècle, le symbolisme retranscrit les sentiments et les idéologies humaines par le biais de symboles. Verlaine, Rimbaud ou Mallarmé ont inauguré cette esthétique qui connut son heure de gloire en peinture grâce à Odilon Redon, Puvis de Chavannes ou Gustave Moreau.
Les Nabis et la Bretagne
L'exposition de Brest se concentre principalement sur les Nabis, sorte de confrérie d'artistes vouée à la recherche de l'émotion primitive et du fondement de l'art. Dans cette recherche artistique, la Bretagne a joué un rôle important, devenant terre d'accueil de nombreux peintres. Un des lieux qui inspira le plus les artistes fut la côté rocheuse et plus précisément Pont-Aven, dans le Finistère.
Ce mouvement pictural précurseur de l'abstraction en peinture a ainsi pu être mis en valeur grâce au prêt d'œuvres majeures effectués par différents musées et de collectionneurs privés.
PRATIQUE
Exposition : Les peintres du rêve en Bretagne Dates : Jusqu'au 31 janvier 2007 Lieu : Musée des Beaux-Arts, 24 rue Traverse, 29 200 Brest Horaires : Ouvert de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf le lundi, le dimanche matin et les jours fériés Tarifs : Plein : 4€, réduit : 2,50€, gratuit jusqu'à 18 ans Informations : 02 98 00 87 96 Sur le Web : www.mairie-brest.fr
EAN : 9782358210652. Présentation de l'éditeur : De ses pérégrinations en Europe, Gérard de Nerval a rendu compte dans des articles nombreux. Cette production foisonnante, publiée dans les journaux et revues de l'époque, est très peu et surtout très mal connue, puisque Lorely et les pages liminaires du Voyage en Orient n'en donnent qu'un reflet partiel. Et il est de surcroît malaisé, voire impossible, de se faire une idée des différentes versions des récits de voyage nervaliens à partir du seul appareil critique des variantes qui accompagne les éditions "définitives". D'où l'intérêt de découvrir l'écrivain voyageur dans le jaillissement de son inspiration première et de suivre le processus de mutation qui - essentiellement par l'introduction de la fiction - fait accéder les premiers feuilletons de voyage, parus en ordre dispersé, au statut d'oeuvres abouties. En proposant les versions originales de ces feuilletons plutôt que les états derniers des mêmes textes, le présent recueil s'attache également à reconstituer les étapes d'autres cheminements, tout littéraires ceux-là, qui voient le "commis-voyageur de Paris à Munich" devenir progressivement, sous nos yeux en quelque sorte, l'auteur de Sylvie, d'Aurélia et des Chimères.
Trois ans à peine après avoir fêté le cinquantenaire de son prix Nobel (1957) pour l’ensemble de son œuvre, nous commémorons le cinquantenaire de sa mort(le 4 janvier 1960)
Au CDI, nous avons affiché une bio-biblio et étalé ce que nous avions de lui et sur lui.
Parutions à l’occasion de ce cinquantenaire
-Dans la collection "Bouquins" (Robert Laffont), un "Dictionnaire Albert Camus" sous la direction de Jean-Yves Guérin
-José Lenzini publie "Camus et l'Algérie" (Edisud), ainsi qu'un autre titre, "Les derniers jours de la vie d'Albert Camus" (Actes Sud).
-L'écrivain d'origine roumaine Virgil Tanase lui consacre également un essai, "Albert Camus", dans la collection Folio biographies (Gallimard).
- Gallimard, l'éditeur de Camus, annonce la réédition de "La postérité du soleil" paru en 1965, suivi de plusieurs titres en janvier, "Les possédés" ou "La mort heureuse", premier roman posthume de l'écrivain.
-"Camus l'intouchable" de Jean-Luc Moreau paraîtra chez Ecriture et "Albert Camus" de François-Xavier Gauroy chez Timée.
Dans la presse
Télérama publie un numéro hors-série, "Camus, le dernier des justes", de même que Le Figaro, "Camus, l'écriture, la révolte, la nostalgie «et le Magazine littéraire
Cinéma,
"Le premier homme", roman inachevé paru en 1994, est en cours d'adaptation par le réalisateur italien Gianni Amelio, avec Jacques Gamblin pressenti dans le rôle de Camus.
De l’Atlantique à la Méditerranée en passant par les quais de la Seine, Albert Marquet (1875-1947) a placé l’eau au centre de sa vie et de son œuvre.Malgré l’empreinte laissée par les années fauves, c’est en marge de l’avant-garde que le peintre poursuit ses explorations. Au gré d’une centaine de peintures et de dessins dont certains sont montrés pour la première fois en France, l’exposition du musée d'Art moderne de la Ville de Paris dévoile toute la subtilité de son œuvre, inclassable et indépendant.
Le château d’Écouen, construit dans les années 1540 par le connétable Anne de Montmorency, figure majeure de la cour de France, sert aujourd’hui d’écrin au musée national de la Renaissance. Des meubles à l’orfèvrerie en passant par les vitraux, les armes et la sculpture, le château abrite des pièces exceptionnelles, reflets d’une époque, de son histoire et surtout de l’incroyable dextérité de ses artistes.
Intitulé Carrières-Saint-Denis, ancien nom de Carrières-sur-Seine, il fut peint par Monet, depuis une barque, ou depuis l'actuelle arrivée du trou numéro 6 du golf de l'île fleurie face à Carrières2.
Innervant les arts et les lettres entre les vingt dernières années du XIXe siècle et la Première Guerre mondiale, le courant symboliste contient en germe de nombreux aspects de l'art moderne, de l'abstraction au surréalisme. En révolte contre une époque marquée par le positivisme, il est essentiellement un art de l'idée et de la subjectivité, où se combinent quête de la modernité et recherche délibérée d'archaïsme. Se nourrissant de la pensée philosophique des romantiques allemands, de la théorie baudelairienne des «correspondances» et de l'idée wagnérienne d'art total, il tend à une unité intemporelle entre l'homme et le monde, unité perdue qui ne sera retrouvée que dans l'évocation du mythe. Les préraphaélites anglais, Gustave Moreau, Puvis de Chavannes, comptent parmi les figures tutélaires de ce mouvement et nombre des personnalités les plus novatrices de cette période - Gauguin, Redon, Ensor, Munch ou Hodler, mais aussi Burne-Jones, Bocklin, Khnopff et Klimt - figurèrent dans ses rangs. Cet ouvrage de référence présente le symbolisme sous un éclairage personnel et met en relief les particularités du contexte intellectuel européen dans lequel il s'est développé. Les innovations formelles de la fin du XIXe siècle, du cloisonnisme à l'usage de la couleur inobjective, y sont analysées en profondeur.
Artiste rare, le maître du Symbolisme belge n’a pas bénéficié de rétrospective à Paris depuis près de quarante ans. L’exposition rassemble une centaine de pièces emblématiques de l’esthétique complexe de Fernand Khnopff, peintre, dessinateur, graveur, sculpteur et metteur en scène de son œuvre. L’artiste joue avec les thèmes, du portrait aux souvenirs oniriques, du fantasme au nu, et invite à la rêverie et à une réflexion sur l’identité. Les œuvres majeures de Khnopff sont mises en regard avec celles d’artistes de son temps, de Gustave Moreau à Klimt et Von Stuck, permettant de le replacer dans le contexte de l’Europe fin-de-siècle. Beaux Arts Éditions retracera les grands thèmes qui parcourent son œuvre, des paysages aux portraits d’enfants, des rêveries inspirées des Primitifs flamands aux souvenirs de Bruges-la-morte, des usages complexes de la photographie jusqu’aux mythologies personnelles, placées sous le signe d’Hypnos.
Exposition au Petit Palais, du 11 décembre 2018 au 17 mars 2019
52 pages - À paraître le 5 décembre 2018 - Broché - EAN : 9791020404992
Saint-Étienne, PSE, coll. « l’école du genre », série Nouvelles recherches n°3, 2008 - 286 p., 20 euros
À en croire leurs contemporains, les femmes de Lettres brillèrent tout particulièrement à Lyon dans les années 1550. Il reste de cette effervescence des œuvres encore célèbres, comme celles de Louise Labé et Pernette du Guillet, des textes connus des érudits lyonnais ou des seuls spécialistes, et parfois des traces plus ténues encore, quand les écrits ont disparu sans avoir été publiés. Dans d’autres cas, enfin, il reste des énigmes, comme la mystérieuse autrice des Comptes amoureux de Madame Jeanne Flore, qui pourrait bien n’avoir jamais existé.
De fait, le milieu littéraire lyonnais de la Renaissance semble avoir délibérément favorisé l’émergence des femmes en son sein. Les premiers pas reviennent à Clément Marot et Bonaventure des Périers, qui insérèrent dans leurs ouvrages des poèmes de femmes dialoguant avec les leurs, donnant ainsi à voir les noms et les écrits de quelques-unes de ces « consœurs ». Le milieu éditorial aussi joua un rôle essentiel : en dédiant de nombreuses publications « aux dames », en sauvant de l’anonymat des brouillons appelés à disparaître (comme les Rymes de Pernette Du Guillet), en remodelant la présentation de certaines œuvres (comme les Angoysses douloureuses d’Hélisenne de Crenne), en imprimant celles de Marguerite de Navarre, de Louise Labé, de Marguerite de Cambis, et même en accueillant l’étonnante Jeanne Flore, double féminin de Juan de Flores, les éditeurs François Juste, Denis de Harsy, Jean de Tournes, Antoine du Moulin, Guillaume Roville, Luc’Antonio Ridolfi furent autant d’acteurs de la cause littéraire des femmes. C’est aux jeux d’influence de ces différentes composantes, à leurs soubassements sociologiques, idéologiques et littéraires, que les articles de ce volume sont consacrés. C’est aux efforts de chacun et chacune qu’ils tentent de rendre vie.
Michèle Clément est professeure de littérature française à l’Université Lyon 2 ; elle a édité, entre autres, Les Chansons spirituelles de Marguerite de Navarre. Janine Incardona enseigne la langue et la littérature françaises à l’Université de Valence (Espagne) ; elle a soutenu en 2003 une thèse sur Hélisenne de Crenne.
Michèle Clément, Comment un nouveau champ littéraire est créé à Lyon : « En donnant lieu à la Main féminine » (1530-1555)
Richard Cooper, Le Cercle de Lucantonio Ridolfi.
Évelyne Berriot-Salvadore, La femme dans les ouvrages médicaux lyonnais : Questions théoriques et stratégies éditoriales
Elsa Kammerer, Une sainte femme désirée : le Magdalon de la Madalena de Jean de Vauzelles (Lyon, 1551)
DEUXIÈME PARTIE : SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES ?
Daniel Martin, Voix de femmes, livres d’hommes. Autour de trois poétesses : Jeanne Gaillarde, Jacqueline de Stuard, Claude de Bectoz
Béatrice Alonso, Louise Labé, Olivier de Magny : Dialogue poétique, dialogue politique ?
Elise Rajchenbach, « Tu le pourras clerement icy veoir ». Les Rymes de Pernette Du Guillet, publication vertueuse ou stratégie éditoriale ?
Philip Ford, À propos des « Élégies » de Pernette Du Guillet
TROISIÈME PARTIE : CONSTRUCTIONS NARRATIVES
Christine de Buzon et William Kemp, Interventions lyonnaises sur un texte parisien : l’édition des Angoysses douloureuses qui procedent d’amours d’Hélisenne de Crenne (Denys de Harsy, vers 1539)
- Magda Campanini Catani, La relecture du mythe : quelques échos de la tradition classique dans les Comptes amoureux de Jeanne Flore
Janine Incardona, « Impareil mariage » et parcours onomastique dans les Comptes amoureux de Jeanne Flore
Gilles Polizzi, La Fable réifiée : la mise au féminin dans l’écriture des trois premiers Contes amoureux de Jeanne Flore
Régine Reynolds-Cornell, Marguerite de Navarre et les Contes amoureux : parallèles ou coïncidences ?
ÉPILOGUE
Christine Planté, Tout.e écrivain.e est « de papier »
Résumés des articles
Notices biographiques
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Vers la fin de l'année 1404, Gilles de Rais selon plusieurs historiens naquit dans la tour noire du château de Champtocé.
28 Septembre 1415, le père Guy de Laval décède confiant la tutelle de son fils à Jean Tournemine de la Humaudaye, son cousin. Contrairement aux dispositions du testament c'est son aïeul Jean de Craon qui élèvera le jeune Gilles . Peut être est il le facteur, l'origine de la folie meurtrière de Gilles de Rais, il est décrit comme un homme violent, taciturne, calculateur et sans scrupules.
14 Janvier 1412, fiançailles de Gilles à Jeanne Peynel, riche héritière, le but est la captation de sa fortune, celui qui tire les ficelles dans l'ombre de ces fiançailles n'est autre que Jean de Craon. Au courant de ces étranges affaires, le parlement de Paris interdira le mariage.
28 Novembre 1417, Nouvelles fiançailles pour Gilles, toujours grâce à Jean de Craon, l’élue est le nièce de Jean V, duc de Bretagne, c'est un nouvel échec.
Novembre 1420, Gilles Kidnappe Catherine de Thouars sa cousine, pour se marier avec elle, le commanditaire de ce rapt n'est autre que Jean de Craon.
Généalogie de Gilles de Rais.
24 avril 1422, Mariage public de Gilles de Rais.
1424, Gilles est majeur et libre de régner sur sa fortune, il écarte peu à peu son grand père.
1427, Gilles débute une formidable carrière militaire contre les anglais. Etienne corrillaud de Pouzauges âgé de 10 ans entre comme page sous les ordres de Gilles de Rais.
28 avril 1429, départ de Gilles de Rais et de Jeanne d'Arc pour Orléans, la ville assiégée par les anglais.
Fin de l'année 1429, La fille de Gilles, Marie, vient au monde.
Début de la prodigalité de Gilles avec la vente du château de Blason, il n'a environ que 25 ans et il est l'un des plus grands guerriers du royaume. Maréchal de France, les fleurs de Lys ornent son blason, suprême récompense de la part du Roi.
De Picasso à Séraphine : Wilhelm Uhde et les primitifs modernes : [exposition, Villeneuve-d'Ascq, LaM, Lille métropole, musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, 29 septembre 2017-7 janvier 2018] / [catalogue sous la direction de Jeanne-Bathilde Lacourt]
[catalogue sous la direction de Jeanne-Bathilde Lacourt]
Edité par LaM, Lille Métropole musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut , 2017
A travers l'exposition "De Picasso à Séraphine. Wilhelm Uhde et les Primitifs Modernes", le LaM se penche sur un pan souvent négligé de l'histoire de l'art de l'entre-deux-guerres. Collectionneur, marchand et critique d'art, Wilhelm Uhde a été l'un des premiers amateurs du cubisme avant de se battre pour la reconnaissance de ceux qu'il a appelés les primitifs modernes . Si le consensus n'a jamais été trouvé pour qualifier les peintures d'André Bauchant, Camille Bombois, Louis Vivin ou encore Séraphine Louis, de nombreuses personnalités acquises à l'avant-garde les ont attentivement regardées : Wilhelm Uhde bien sûr, mais aussi la galeriste Jeanne Bucher, les artistes Amédée Ozenfant et Le Corbusier, et d'éminents collectionneurs parmi lesquels, en première ligne, Roger Dutilleul. Entre le rappel à l'ordre des années 1920 et l'invention de l'art brut dans les années 1940, ce qu'on appellera - faute d'un meilleur terme - l'art naïf joue un rôle sous-estimé. En suivant le parcours de Uhde, depuis sa rencontre avec Picasso jusqu'à la publication de son ouvrage consacré aux "Cinq Maîtres primitifs" de son choix, en passant par la découverte de Séraphine Louis, l'exposition met en avant une sélection de ces oeuvres méconnues provenant d'importantes collections publiques et privées françaises et internationales.
Les bonnes, ce sont Marcelline, Olympia, Marie et Jeanne. Elles sont employées de maison dans un immeuble cossu d'une grande ville française. En décembre 1918, toutes quatre préparent, chacune pour leurs patrons et patronnes, le premier Noël de l'après-guerre. Les quatre familles sont les Dubreuil, les Verdier, les Sevran-Chabot et les Despréaux. Les destinées de ces quatre familles vont se croiser et parfois se mêler à travers leurs domestiques. Ainsi, Marcelline, qui a pourtant hâte de prendre sa retraite, retarde l'échéance. Elle s'inquiète en effet pour sa maîtresse, Odile Dubreuil, qui vient d'apprendre la mort de son époux. Quant à Olympia, elle est secrètement amoureuse de son patron, Auguste Verdier, dont elle guette chaque jour les courriers... Source: Télérama.fr
INFO LE FIGARO - Le précédent commissaire-priseur ayant jeté l'éponge, Vincent Wapler proposera les feuillets de l'avocat le 19 décembre, à Drouot. Le barreau de Paris et Roland Dumas seraient intéressés. Toute l'actualité des enchères avec Le Figaro Enchères
Aucun dictateur n'aime les livres, Jeanne. Car les livres aident à rêver, à réfléchir et donc à critiquer. Quel besoin de rêver, pensent les dictateurs, puisque la société que j'ai créée est la meilleure possible ? Quel besoin de réfléchir puisque je décide tout pour vous ? Quand à la critique, je ne l'accepterai jamais."
La grammaire essaie de mettre de l'ordre dans le grand peuple des mots. Si on ne leur imposait pas des règles, ils iraient n'importe où, les mots. Ils s'assembleraient n'importe comment. Et plus personne ne se comprendrait. Ou alors ils resteraient chacun dans son coin, ils refuseraient de former des phrases. Quel dommage ! Quel gâchis ! La grammaire rapproche, la grammaire relie, la grammaire accorde.
Si la poésie de Baudelaire révéla l'esthétique de la vie moderne, l'écrivain en fut aussi un critique fervent. Dans leurs essais, Antoine Compagnon et ...