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Apprendre à voir le paysage : en hommage au peintre Henri Cueco : actes du 12e Colloque interdisciplinaire Icône-image, [Abbaye de Pontigny], 23-24 septembre 2016 / [organisé par l'Association les Trois P.-Plumes, papiers, pinceaux]
[organisé par l'Association les Trois P.-Plumes, papiers, pinceaux]
Edité par Les Trois P. - Plumes Papiers Pinceaux , 2017
Interventions de Baptiste-Marrey, Kader Mokaddem, François Boddaert, Maïté Bufkens, Jeanne Cotel-Melaisne, Pascal Dibie, Micheline Durand, Rosine Gautier, André Nicolas, Lydwine Saulnier-Pernuit, Gérard Noiret
Librairie générale créée en 1963, l'Armitière s’est développée de façon continue pour atteindre une dimension de 1300 m², proposant 95 000 titres et 145 000 volumes. Multispécialiste, elle a développé des savoir-faire spécifiques dans les domaines littérature, jeunesse, régionalisme, beaux livres et universitaire. La librairie propose également des jouets, de la papeterie, de la presse, une billetterie spectacles...
En matière d'animation, de nombreuses actions sont proposées (rencontres avec les auteurs, dédicaces, table-rondes, petit-déjeuners littéraires, prix des lecteurs; partenariats avec les acteurs culturels locaux). L'Armitière se veut ainsi un véritable lieu de rencontre, d'échange, de réflexion et de diffusion des idées, en se positionnant comme une institution culturelle dynamique au coeur de sa ville.
Son équipe de 38 personnes met tout en œuvre pour vous satisfaire
Quoi de plus désarmant que de regarder un nouveau-né s'endormir dans vos bras... Mais êtes-vous certain qu'il se réveillera ? L'homme remonte l'escalier de la cave. Il a la démarche saccadée d'un automate brisé et tient dans ses mains deux petits sacs-poubelles recouverts de cristaux de givre. La dernière vision qu'il aura avant de plonger dans le néant restera éternellement gravée dans sa mémoire : du sac noir a glissé une chose atroce, innommable. Michel Béjart rêve d'une existence heureuse avec son fils Hadrien, mais tous deux ne guériront jamais du drame familial survenu quinze ans plus tôt. Une macabre découverte qui a brisé leur vie pour toujours. Michel essaie de se reconstruire au sein de la fondation Ange qu'il a créée pour la protection de l'enfance, et tente de surmonter son chagrin et sa culpabilité auprès d'une poupée " reborn ", étrange bébé plus vrai que nature, qu'il chérit quotidiennement. Un matin, la commissaire Jeanne Muller débarque à la Fondation. Des nouveau-nés ont été enlevés, et un vent de panique sou e sur les maternités parisiennes. Pourquoi Michel s'inquiète-t-il soudainement ? Les disparitions auraient-elles un lien avec la Fondation? En investiguant au coeur de cette institution tout entière tournée vers la parentalité, Jeanne ne tardera pas à comprendre ce que l'arrivée d'un enfant peut provoquer dans notre société, dans nos foyers et dans nos esprits. Le meilleur comme le pire...Une histoire où personne n'est vraiment innocent, pas même les enfants...
A l’occasion du cinquantenaire du musée Matisse, installé sur les hauteurs de Cimiez depuis 1963, la Ville de Nice présente dans ses musées un exceptionnel programme de 8 expositions qui, toutes, renvoient à la figure, à l’œuvre et à la postérité d’Henri Matisse qui développa une part essentielle de son œuvre à Nice et sur la Côte-d’Azur.
Ce programme est présenté sous le titre de « Nice 2013. Un été pour Matisse ». Le commissariat général de cette manifestation a été confié à Jean-Jacques Aillagon.
8 expositions à travers toute la ville
Des hauteurs de Cimiez à la Promenade des Anglais, en passant par le Vieux-Nice, 8 expositions, présentées simultanément dans 8 Musées municipaux, inviteront les visiteurs à un parcours inédit qui les conduira du Musée Matisse, au Musée d’archéologie, au Théâtre de la Photographie et de l’Image, au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, au Palais Lascaris, à la Galerie des Ponchettes, à la Villa Masséna et au Musée des Beaux-Arts. Deuxième ville de France, après Paris, pour la fréquentation de ses Musées municipaux, avec près de 700 000 visiteurs en 2012, la Ville de Nice a souhaité rendre un hommage à sa mesure, à la figure, à l’oeuvre et à la postérité du peintre amoureux de la capitale azuréenne tout en mettant en valeur la diversité de ses musées.
Début septembre 1905, le critique d’art Félix Fénéon offre à Matisse, homme du Nord, né au Cateau-Cambrésis, un billet de train qui lui permet de découvrir Cannes, Nice, Monaco et Menton. Douze ans plus tard, en décembre 1917, Matisse retrouve Nice. Il s’installe dans une petite chambre de l’hôtel Beau-Rivage. La rencontre du peintre avec Nice est une véritable révélation. Durant les presque 40 ans qu’il passe à Nice et dans la région niçoise, jusqu’à son décès le 3 novembre 1954, l’artiste honore la Côte d’Azur d’une fidélité et d’une passion indéfectibles. Il y puisera l’inspiration qui a donné naissance à de nombreux chefs-d’oeuvre.
Un événement culturel d’envergure
Les expositions de Nice 2013. Un été pour Matisse ont bénéficié de prêts de musées français et étrangers parmi les plus prestigieux : Centre Pompidou, Bibliothèque nationale de France, Mobilier national, Château de Versailles, Musée d’Orsay, Musée national Gustave Moreau, Museum of Modern Art de New York, National Gallery of Art de Washington, Philadelphia Museum of Art, The Andy Warhol Museum… S’y sont ajoutés de nombreux prêts de Musées de France, notamment de ceux situés dans la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, ainsi que de collections privées. En tout, ce sont plus de 700 œuvres qui seront ainsi présentées au public.
{Un arbre sur le ciel a le même intérêt, caractère et la même expression que la figure humaine.} Georges Rouault, Lettre à André Suarès, 1927
Le musée de L'Annonciade organise une exposition inédite consacrée aux paysages de Georges Rouault.
Bien que le peintre se soit intéressé soixante ans durant, au thème du paysage, de ses premières toiles en 1891 jusqu'à sa mort en 1958, il reste surtout connu pour ses figures de filles, de juges ou de clowns ou ses oeuvres d'inspiration religieuse.
Elève "préféré" de Gustave Moreau, il sera conservateur du fameux musée-atelier que Moreau légua à l'Etat et n'hésita pas à affirmer son admiration pour ses aînés tout en affichant une liberté de style laissant sa personnalité s'affirmer puissamment. Ses premières séries de paysages attestent de la fascination du jeune parisien pour les maîtres anciens : Poussin, Le Lorrain, mais aussi Rembrandt, Goya ou encore Corot. {La poésie de Corot embellit la majesté d'un paysage ordonné à la Poussin} écrit Roger Marx.
Au début du siècle, il exécute généralement à l'aquarelle, au pastel ou au fusain de nombreux paysages qui sont appréciés. Si certaines oeuvres représentent des lieux que l'artiste a fréquentés et aimés ({La Seine}, 1901 ; {La Péniche}, 1909 ; {Banlieue parisienne}, 1912…), d'autres relèvent purement de l'imaginaire, comme les paysages dits " bibliques ", " légendaires " ou " chrétiens ".
Dans les années 1910, les banlieues vides aux arbres dénudés figés dans un espace indéterminé que ne traversent, parfois, que de petits personnages courbés donnent une coloration sociale à ses vues; elles rappellent les émigrants et fugitifs d'un Daumier : même tonalité sourde et terreuse, silhouettes errantes de laissés-pour-compte…Mais, alors que Daumier exacerbe avec un certain lyrisme la peine et la souffrance, Rouault évoque avec retenue le drame humain dans son universalité ({Hiver}, 1913).
La période de l'Entre-deux-guerres voit ses paysages évoluer vers des " pastorales chrétiennes ", alliant composition rigoureuse et couleurs éblouissantes. Au cours des années 40, Rouault, dont l'inspiration devient sereine, presque mystique, peint des oeuvres à la forte dimension spirituelle dans une matière épaisse et nourrie où reviennent dominer les bleus. ({La Fuite en Egypte}, 1938 ; {Pastorale chrétienne}, 1945…). {Les paysages sacrés sont des pastorales bibliques, orientales parfois. Des astres fulgurants sombrent dans des ciels bleus de nuit. De petits personnages errent de-ci, de-là, au bord d'un fleuve, sur une vague route, entre des constructions sans âge ni style. Ils n'ont pas de nimbe, mais leur sainteté ne fait aucun doute. Ils se penchent l'un vers l'autre et se murmurent dans le soir des paroles importantes} (Georges Chabot).
Contemporain du Fauvisme, de l'Expressionnisme et du Cubisme, Georges Rouault n'a jamais revendiqué l'appartenance à l'un de ces mouvements ; souvent considéré comme peintre " religieux " il se révèle aujourd'hui avant tout comme un artiste libre et indépendant, puisant son inspiration dans la réalité la plus immédiate comme dans la spiritualité la plus élevée.
Plus d'une soixantaine de tableaux issus d'institutions publiques nationales et internationales : France, Allemagne, Suisse, Belgique, Japon (Fondation Yoshii…), mais aussi de collections privées, sont avec le concours de la Fondation Rouault réunis à Saint-Tropez, pour rendre hommage à cet artiste inclassable Longtemps plus célèbre à l'étranger qu'en France, il est aujourd'hui régulièrement montré ; néanmoins, l'exceptionnelle exposition que lui consacre le musée de Saint-Tropez constituera pour beaucoup une révélation.
Dossier spécial musées de la Ville de Paris. Gustave Doré au musée d'Orsay. La vente de la collection Félix Marcilhac chez Sotheby's. L'exposition des volets du retable du maître-autel de la cathédrale de Genève au musée d’Art et d’histoire. Les broderies d'Émile Bernard, un pan méconnu de son œuvre. Les décors de gypserie du château de Suze-le-Rousse.
Vous croiserez dans ces pages Étienne Jodelle (1562-1573), jeune prodige de la Pléiade dont Ronsard et Du Bellay admirent le talent. Véritable Rimbaud Renaissance, poète devenu paria, il prend les armes et lâche la plume, la reprend pour écrire des poèmes d'amour qui sont autant de diamants noirs. Des années plus tard, Henri IV délaisse la France, si rudement conquise, pour les beaux yeux d'une fille de quatorze ans qui lui met le coeur à l'envers. Malherbe (1555-1628), classique extravagant, s'efforce de guérir son souverain à coups de rimes au cordeau. Cette médecine ne guérit pas Nerval (1808-1855), deux siècles plus tard, amoureux fou d'une actrice de seconde zone. L'excentrique marquis de Bièvre, qui éleva le calembour au rang des beaux-arts, vous fera rire un peu avant la Terreur. Vous tremblerez peut-être à bord de l'avion Farman 190 qui survole les sables du Yémen à la recherche du royaume de la reine de Saba. Son passager ? André Malraux (1901-1976). Vous vivrez d'autres aventures en cinémascope avec Antonin Artaud (1896-1948), qui vous entraînera au coeur des sierras mexicaines et vous plongera dans le secret des rites chamaniques. Toulet (1867-1920) et Levet (1874–1906) passeront, grands poètes brefs, à l'orée du XXe siècle, laissant dans leur sillage un parfum d'haïkus et de Messageries Maritimes. En 1817, à Bruxelles, le forçat français Antoine Lycas dérobe le Manneken-Pis et vous fait sa confession, que Baudelaire a peut-être rêvée, cinquante ans plus tard.
Au printemps 2016, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris consacre à Albert Marquet (1875-1947) une importante monographie regroupant plus d’une centaine d’œuvres (peintures et dessins), dont certaines montrées pour la première fois en France. Né à Bordeaux en 1875, de tempérament solitaire, Albert Marquet montre très tôt un don pour le dessin. C’est ainsi qu’il s’inscrit en 1892 à l’École nationale des arts décoratifs de Paris où il rencontre Matisse. L’année suivante, c’est l’atelier de Gustave Moreau qu’il intègre, il y retrouve Matisse et se lie d’amitié avec Manguin, Rouault, Flandrin et Camoin qui formeront désormais son cercle d’amis. Avec eux, il s’engage dans l’aventure du fauvisme. Si Albert Marquet participe au scandaleux Salon d’automne de 1905, le plus sage des fauves fit rapidement figure d’isolé. Les théories le laissent indifférent, et il ne fait pas de la peinture un combat d’idées mais une poétique de la réalité. Maître du paysage au regard sensible, il a conservé de sa période fauve le sens de la couleur et de la lumière. Il peint Paris et ses environs, les ponts et bords de Seine, les rues illuminées la nuit, Paris sous la neige ou sous un soleil de plomb… Son sens aigu de l’observation, la rapidité d’exécution, le graphisme concis, les cadrages originaux, en font un artiste majeur. Beaux Arts éditions revient sur les différents aspects de son œuvre : depuis ses premiers travaux à Paris et à Arcueil, ses œuvres « fauves », ses nus si caractéristiques, jusqu’à son obsession du paysage.
Informations sur le livre: 60 pages - 22 x 28,5 cm EAN : 9791020402554 Reliure : Broché
Livre neuf. La Force du dessin. Chefs-d'oeuvre de la collection Prat. Catalogue de l'exposition publié à l'occasion de l'exposition présentée au Petit Palais, Paris, du 24 mars au 12 juillet 2020. Entamée dans les années 1970, la collection de Véronique et Louis-Antoine Prat est devenue l'un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde. Ce catalogue reproduit plus de 180 dessins de l'école française d'avant 1900 tirés de cette collection. Il propose aussi une certaine lecture de l'histoire de l'art du dessin du XVIIe au XIXe siècles, de Callot à Seurat. Cette collection allie un goût raffiné, un sens affuté de la chasse au trésor, puis une érudition sans faille. Sommaire : Entretien entre Louis-Antoine Prat, Pierre Rosenberg et Christophe Leribault ; sections thématiques : dessinateurs français entre Paris, Rome et la province ; la couleur face au dessin : rubénistes et poussinistes ; Watteau et la rocaille ; la seconde moitié du XVIIIe siècle ; le néoclassicisme ou le triomphe de la vertu ; multiplicité du premier XIXe siècle ; académismes et réalismes après 1850 ; dessinateurs littéraires et tendances symbolistes ; vers la modernité... Artistes réunis : Jacques Callot, Claude Gellée dit Le Lorrain, Nicolas Poussin, Laurent de La Hyre, Simon Vouet, Nicolas Mignard, Charles Le Brun, Antoine Dieu, François Boucher, Jean Restout, Jean-Baptiste Greuze, Jean Pillement, Jean Gamelin, Jacques Louis David, François André Vincent, Jean-Baptiste Regnault, Louis Léopold Boilly, Charles Meynier, Antoine Jean Gros, Jean Auguste Dominique Ingres, Eugène Delacroix, Théodore Chassériau, Eugène Fromentin, Théodule Ribot, Pierre Puvis de Chavannes, Edgar Degas, Gustave Moreau, Paul Sérusier, Paul Cézanne, Georges Seurat, Auguste Rodin, Victor Hugo...
Le genre de revue qu'on trouve trop rarement en librairie(quand on trouve des revues de poésie... ou même de la poésie) mais que j'achète quand j'en trouve car ça fait vivre la poésie(pas comme celle sur les blogs) ou que j'emprunte dans les bonnes médiathèques comme celle de Saint-Etienne.
Une autre raison de vouloir me réinstaller dans une grande ville
Publié le 27/06/2014 à 03:53, Mis à jour le 27/06/2014 à 08:35
Villeneuve-sur-Lot (47) - Exposition
Du 27/06/2014 au 26/10/2014
Quelques-unes des œuvres de «Carte blanche à Jean-François Jaeger» présentées par Jacques Balmont./Photos DDM, J.F.
Jusqu'au 26 octobre, le musée de Gajac présente l'exposition «Une passion de l'art, Jean-François Jaeger et la galerie Jeanne-Bucher». Des œuvres majeures à découvrir dans cinq salles.
Superbe exposition que celle présentée par le musée de Gajac, jusqu'au 26 octobre, «Une passion de l'art, Jean-François Jaeger et la galerie Jeanne-Bucher». «Entre la galerie Jeanne-Bucher et Villeneuve, c'est une amitié de 45 ans, explique Hélène Lagès, conservatrice du musée, aux côtés de Jaques Balmont, Villeneuvois passionné d'art et commissaire associé. Elle nous a beaucoup aidés auprès des collectionneurs, elle a été un petit peu notre agent, pour la réalisation d'expositions prestigieuses». Témoins, les Biennales de 1969 et de 1971 jusqu'à l'exposition «Espagne, les années sombres», en 2010, avec le prêt du carton de la tapisserie de «Guernica», de Picasso.
Cinq salles d'expo
«Une passion de l'art» occupe cinq salles dans le musée. La première est consacrée aux éditions d'art de la galerie Jeanne-Bucher qui, à partir de 1925, exposé les œuvres de Braque, Piccaso, Kandinsky, Giacometti, Miro… On découvre également sept lithographies sur le thème de «Pâques» d'Alfred Manessier.
La deuxième salle est consacrée aux œuvres de Roger Bissière, dont «Crépuscule», «La Chambre des rues», «Joueuse de guitare», ou encore l'illustration du «Cantique à notre frère Soleil» de Saint-François d'Assise, gravé par Marcel Fiorini… Avant d'entrer dans la troisième salle, celle dévouée à Hans Reichel, on est séduit, entre autres, par le «Mobile» «Mer de nuages» de Susumu Shingu. Dans la salle Hans Reichel, qui fut interné pendant la guerre dans le camp de Gurs, on admire la précision de l'artiste, le travail réalisé aux crayons de couleur dans «Le Cahier de Gurs»… Dans la quatrième salle, la plus grande, carte blanche à Jean-François Jaeger, la vue d'ensemble des œuvres de maîtres donne le frisson. On a le souffle coupé. «Ce sont des univers qui s'entrechoquent et chaque fois on est interrogé par un tableau que l'on voit et la façon de les traiter», souligne Hélène Lagès. On est saisi par le relief en bois noir «Dark Prescience», de Louise Nevelson, tout un jeu de formes angulaires et éléments arrondis qui s'entremêlent, se croisent, s'enlacent, se séparent… «L'Arche de Gavarnie», de Jean Amado, réalisée en sable d'ocre rouge et ciment, semble nous transporter dans un autre monde, plus ancien. En rapprochant son regard, une image nous revient en mémoire, celle des bouddhas de Bâmiyân, en Afghanistan, détruites à jamais… Le «Tryptique de Pali-Kao», de Dado, aimante le visiteur. Un monde de guerre réalisé dans des tons «doux» où pourtant, la mort et la violence sont présentes. L'histoire du monde et l'histoire de l'art sont aussi racontées par le «Personnage pour Washington Parade» de Jean Dubuffet, et les deux poteaux de case, un homme et une femme…
Pour chaque tableau, sculpture… Jean-François Jaeger a écrit un texte expliquant le ressenti qu'il a pour l'œuvre qu'il présente. Enfin, dans la cinquième salle, celle des fonds permanents, les visiteurs découvriront une partie des enrichissements qu'a eus le musée de Gajac grâce à Jean-François Jaeger : 250 gravures de Louttre B., 4 toiles de Maria Manton, 1 toile de Louis Nallard…
En tee-shirt blanc, elle vendait le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Son délicieux accent résonnait sur les trottoirs. À la fin, elle dénonçait Belmondo à la police. C'était À bout de souffleet la face du septième art en fut, paraît-il, changée. Avant, Jean Seberg avait été Jeanne d'Arc et la Cécile de Bonjour tristesse. Otto Preminger l'avait traumatisée, avec ses manières prussiennes. Elle en conçut un dégoût profond pour les studios. C'est une petite Américaine du Middle West. La Nouvelle Vague en fit son icône. Le film de Godard n'était pas encore sorti quand, en 1960, son mari, l'avocat François Moreuil, l'emmena chez le consul général de France à Los Angeles. Ce fut une erreur
A la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence. Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien… Simon, lui, n’a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s’est toujours montrée distante. Mais son amour pour sa sœur jumelle le poussera bientôt à rejoindre Jeanne et à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d’une mère bien loin de celle qu’ils ont connue.
Dans la taverne d’un port de la mer Noire, Ismaël, un petit garçon juif doté d'une voix et d'un sens de la poésie hors du commun, chante les douleurs et les joies des truands, des prostituées, de tous les misérables qui se retrouvent dans le bouge. Un soir, un poète déchu et ivrogne, qui fait couler à flots l'or et la vodka, écoute le gamin et en est subjugué. Il l'offre à sa maîtresse, riche veuve désoeuvrée, qui s'entiche de l'enfant. Arraché à la pauvreté, Ismaël goûte au luxe d’une société aristocratique aussi prompte à l’enthousiasme qu’au mépris, qui le rejettera inexorablement, l'abandonnant bientôt à un cruel destin.
La voix envoûtante de Jeanne Balibar nous entraîne dans ce conte tragique d’une enfance sacrifiée à l’impitoyable égoïsme des adultes. Et comme Ismaël, elle nous chante de sa voix pure les mélodies mélancoliques qui font pleurer truands et seigneurs.
Après la première visite (ci-dessous) sous la pluie, une 2 e hier sous le soleil.
Photo perso
Notre-Dame d'Ay, lieu de pèlerinage restauré par Jeanne de Larochette entre 1831 et 1835, acquit splendeur dès 1850, et connut son apogée en 1890 avec le sacre de la Vierge d'Ay comme reine du Haut-Vivarais.
Tout près de l'usine de mon mari(qui elle-même n'est qu'à une quinzaine de kms de chez nous), un joli site même si on n'est pas croyant. Avec la rivière l'Ay qui cascade en bas.
Près de l'usine de mon mari, un lac artificiel et toujours la rivière en bas, des poissons qui sautent, la forêt tout autour. Joli paysage même sous la pluie.
Origine : France. (2009) 6. Scénario : Pascal Fontanille, Emmanuelle Rey-Magnan.
Réalisation : Nicolas Herdt. Distribution :Clémentine Célarié (Jeanne), Annelise Hesme (Stéphanie), Alice Pol (Inès), Lannick Gautry (Nicolas), Gabrielle Atger (Morgane), Stanley Weber (Marc), Gwendoline Hamon (Isabelle), Jean-Yves Berteloot (Bertrand), Hubert Benhamdine (Eric), Laurent Spielvogel (Jean-Alexis), Sophie Barjac (Mère de Marc).
"Juste un peu d'amour» est un état des lieux des relations amoureuses, complexes et multiples, innovantes et éternelles, décomplexées ou pudiques, universelles enfin. L'amour avant tout. Celui qui mène le monde, les hommes et les femmes, les jeunes et les moins jeunes, les désabusés et les rêveurs. Un amour qui nous fait vivre, vibrer, avancer et qui souvent nous rend plus humains. Aujourd'hui, la vision pessimiste du nouveau rapport amoureux est de mise : divorces en cascades, familles décomposées et recomposées, amours éphémères, impossible fidélité, tout est décliné, ressassé et illustré
Qui connaît Elisa Lemonnier, Julie-Victoire D'aubié, Jeanne Chauvin, Madeleine Brès, Hubertine Auclert ? Si les jeunes filles peuvent aujourd'hui passer le baccalauréat, suivre des études supérieures, devenir médecin, avocat, voter, être élues, c'est grâce au combat de ces femmes pour imposer à une société masculine des réformes leur permettant simplement d'exister. Qui a été la première femme musulmane membre d'un gouvernement ? Qui leur a ouvert les portes de la franc-maçonnerie ? George Sand, Colette, Marguerite Yourcenar, Simone Veil ont provoqué des prises de conscience. Marguerite Boucicault a bousculé les règles du commerce. Marie Curie a révolutionné la recherche scientifique. Les femmes évoquées dans ce livre se sont toutes élevées contre les corporatismes, les privilèges et immobilismes. Elles ne se sont pas contentées de critiquer, elles ont proposé des ruptures, provoqué des mutations. Toutes étaient des militantes de la liberté et de l'égalité. Plus qu'un livre d'histoire, Ces femmes qui ont réveillé la France est aussi une réflexion sur la République et ses valeurs. http://www.decitre.fr/livres/ces-femmes-qui-ont-reveille-la-france-9782213671802.html
J'entends des voix. Lueurs à travers ma paupière. Une cloche est en branle à l'église Saint-Pierre.
Cris des baigneurs. Plus près ! plus loin ! non, par ici ! Non, par là ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi. Georges l'appelle. Chant des coqs. Une truelle Racle un toit. Des chevaux passent dans la ruelle. Grincement d'une faux qui coupe le gazon. Chocs. Rumeurs. Des couvreurs marchent sur la maison. Bruits du port. Sifflement des machines chauffées. Musique militaire arrivant par bouffées. Brouhaha sur le quai. Voix françaises. Merci. Bonjour. Adieu. Sans doute il est tard, car voici Que vient tout près de moi chanter mon rouge-gorge. Vacarme de marteaux lointains dans une forge. L'eau clapote. On entend haleter un steamer. Une mouche entre. Souffle immense de la mer.
On a l’habitude de dire qu’on apprend en se trompant. La leçon est parfois bien dure mais j’ai connu des cas où le bénéfice tirée de l’erreur a été presque aussi important que si je ne m’étais pas trompé.
Je ne parle pas de l’erreur de dimanche dernier : nous avions parlé d’aller au cinéma et nous avions chacun de notre côté regardé le programme papier. Seulement, je n’avais regardé le programme du bonjour et comme en matière de cinéma, c’est souvent ma voix qui prédomine, nous nous sommes préparés pour l’heure d’une séance ; pour se rendre compte avant de partir que cette séance était le lendemain et qu’à cette heure, il était trop tard pour aller voir un autre film qui nous plaisait. Nous nous étions préparés pour rien mais nous n’étions pas sortis pour rien et nous n’avions pas perdu notre temps complètement en attendant l’heure… même fausse.
Ce n’était pas comme la fois où nous étions trompés de cinéma et nous n’avons pas pu basculer sur un autre film au même endroit.
Pire j’ai prévu un jour d’aller voir le musée Courbet à Ornans un dimanche en passant par-là sauf que c’était un premier dimanche du mois… gratuit et qu’il y avait un monde fou… trop pour attendre alors que nous avions encore beaucoup de route à faire. Nous avons vu le musée plusieurs fois depuis, les collections permanentes et les expositions temporaires mais j’en ai raté une que je voulais voir.
A Paris, Lyon, Marseille ou Lille, souvent quand je me suis trompée de date ou d’heure voire de lieu, ça a été l’occasion de découvrir ce lieu tout de même à cette mauvaise date ou le lieu d’à côté. Bref, j’ai ainsi découvert des paysages que je n’aurais pas vus sans cette erreur… car rien n’est jamais perdu en fait, non ?
3 mars 2016
Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
Si vous souhaitez utiliser un de mes textes ou photos, merci de me contacter au préalable par e- mail et de citer mon nom et le mon adresse URL... comme je m'efforce de le faire pour les créations des autres.
Ohé Matelôts !!!
Pour ce défi 189, Quichottine nous propose … :
Il s’agit d’un sujet que Jeanne m’a incité à te proposer.
« Le sujet de cette quinzaine pourrait être « fiction ou réalité ? »
Avec un mot à caser : voyage. »
Jeanne a précisé :
« Fiction ou réalité rebondit sur la petite phrase de Dômi :
« La vie est une pièce de théâtre » en la questionnant.
Le mot voyage à caser me semble aussi une bonne idée.
Et les voyages sont aussi intérieurs. »
Comme en ce moment je manque un peu de temps,
Jeanne proposait que ce soit comme pour la dernière quinzaine :
« et pour le suivi on peut faire comme la dernière quinzaine tout le monde à la barre »
L’important est que tous ceux qui en ont envie puissent participer.
Voyage en poésie, c’est aussi un beau sujet pour les jeudi en poésie.
Merci à tous.
Quichottine.
Le Môt de Dômi
Je résume …
Défi du lundi : Fiction ou réalité ?
« La vie c’est comme une pièce de théâtre … »
Parce que ….
“Il y a dans les planches une beauté qui permet à tous,
initiés ou non, d’entrer en contact avec différents univers.”
Avec un mot à caser : Voyage
Pour les jeudi poésie Jeanne et Quichottine nous invitent au voyage.
Tout le monde est à la barre pour plus de facilité.
Voilà chers amis Croqueurs de Môts, l’année s’achève
Je vous remercie pour les bons moments passés en votre compagnie
Désolée de mon manque de suivi, mais voilà on ne choisit pas toujours.
Malgré cela, je reviens en septembre continuer cette formidable aventure.
Je vais certainement fermer quelques portes afin de me concentrer
Sur cette communauté qui m’apporte beaucoup de sérénité.
En attendant je vous dis à jeudi.
Bises amirales.
Dômi.