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Château de Pierre de Beauvau, grand chambellan de Charles VII qui logeait à Chinon à l’époque, le château du Rivau a reçu Jeanne d’Arc qui allait chercher des chevaux pour le siège d’Orléans et Rabelais.
Aujourd’hui le château, les écuries, et le parc de 6ha vous accueillent pour une promenade ludique dans un royaume alliant féérie, botanique, histoire et art. Laissez vous emporter par la magie des lieux…
Le château du Rivau est ouvert du 26 mars au 2 novembre 2016. Retrouvez les informations Pratiques.
Le château du Rivau se situe en Touraine, en Val de Loire, classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, à 1h30 de Paris en TGV. Il est ouvert au public du 26 mars au 2 novembre en 2016. Visite possible toute l'année pour les groupes sur réservation.
A qui appartiennent ces mains engagées dans une mystérieuse conversation en couverture du numéro 59 ? Ce détail est emprunté au tableau peint en 1629 par Francisco de Zurbarán Saint Bonaventure au concile de Lyon. Il vient d'être restauré ce printemps ainsi que plusieurs œuvres insignes, comme La Pietà de Cosmé Tura ou encore les sculptures de Charles V et Jeanne de Bourbon. Comment choisit-on les œuvres à restaurer ? Quelles sont les techniques mises en œuvre ? Comment faire revivre les grands décors du palais, comme celui de l'escalier Mollien qui vient de retrouver sa splendeur ? Plusieurs reportages entrainent le lecteur dans des lieux peu visibles ordinairement, au cœur des échanges entre historiens de l'art, chercheurs et restaurateurs.
Quelques épisodes de la vie du rusé diplomate français Talleyrand (1754-1838), qui servit sous six régimes, de Louis XV à Louis-Philippe : l'accident d'enfance qui l'affligea d'un pied-bot, son accession à la prêtrise puis à la dignité épiscopale, son aisance à retourner son froc, ses succès auprès des jolies femmes, sa manie de la conspiration, ses trahisons dictées par le seul souci de servir la France, enfin son triomphe : l'alliance avec l'Angleterre, peu avant sa mort.
France 5 tourne la Grande librairie à Rouen, mercredi 28 mai 2014
La Grande librairie, émission de François Busnel sort des studios de télévision et va dans les librairies. Mercredi 28 mai 2014, elle plante ses caméras à Rouen, à l'Armitière.
Dernière mise à jour : 27/05/2014 à 07:38
François Busnel anime avec passion l'émission La grande librairie. (Photo D.R.)
La Grande librairie, émission de François Busnel, diffusée sur France 5, quitte son plateau pour aller à la rencontre des libraires et y dresser son plateau. C’est ainsi que l’Armitière, à Rouen, va devenir le plateau de ce rendez-vous télévisuel qui en est à sa sixième saison. Quels sont les grands classiques à lire ou à relire absolument sur la plage cet été ? Comment faire son choix parmi tous les livres publiés cette année ? Ce rendez-vous va tenter de répondre à ces questions.
90 minutes d’échanges
Pendant 90 minutes, François Busnel reçoit écrivains et libraires pour constituer une valise idéale de livres pour les vacances. « L’occasion pour certains d’entre eux de se livrer à de savoureuses joutes oratoires lorsque les avis divergent », précise la communication de l’émission.
Extrait d’une émission : La Grande librairie accueille Michel Onfray en novembre 2013 :
Seront présents côté écrivains : Érik Orsenna, Régine Detambel, Cécile Ladjali, Eric-Emmanuel Schmitt, Gérard Mordillat. Côté libraires, l’animateur va accueillir Matthieu de Montchalin (Rouen), Lucille Frassy (Versailles), Valerie le Louarn (Paimpol), Inès Lavigne (Biarritz)…
Enregistrée le mercredi 28 mai 2014 à l’Armitière, cette émission sera diffusée le lendemain, jeudi 29 mai 2014, sur France 5, à 20h35. Les entrées ne sont pas libres. L’Armitière, rue Jeanne d’Arc, à Rouen, a déjà sélectionné son public.
Ce musée figure parmi les plus riches et les plus anciens musées français.
Sa collection permanente, qui couvre la création artistique du XVe au XXe siècle, présente un ensemble exceptionnel de peintures italiennes, flamandes et hollandaises, ainsi qu'un important fonds d'oeuvres françaises des XVII et XVIIIe siècles dont un remarquable cabinet des pastels, le deuxième de France après le Louvre. Outre 2.000 peintures et 700 sculptures, le musée possède une collection de 10.000 dessins et 50.000 estampes.
Installé dans l'hôtel Cabu, l'un des plus beaux monuments Renaissance de la ville, le musée abrite le trésor de Neuvy-en-Sullias, un ensemble exceptionnel de bronzes gaulois et gallo-romains.
Installé dans l'hôtel Cabu, l'un des plus beaux monuments Renaissance de la ville, le musée abrite le trésor de Neuvy-en-Sullias, un ensemble exceptionnel de bronzes gaulois et gallo-romains.
Il présente également des objets et des oeuvres évoquant l'histoire de Jeanne d'Arc et celle d'Orléans à travers les enseignes, les productions d'autrefois (images populaires,dinanderie, porcelaines) et les anciennes activités industrielles, avec une salle consacrée à la marine de Loire.
Le musée fait actuellement l’objet d’une restructuration et dès l’automne, de nouvelles salles d’archéologie seront aménagées au 2e étage.
Le rêve d’un peuple métissé était-il possible ? Européens et indigènes musulmans pouvaient-ils surmonter leurs différends pour établir un partage équilibré des terres et du pouvoir en Algérie ? Beaucoup ont nourri cet espoir qui s’est fracassé sur une guerre qui a vu arriver en métropole les « pieds noirs ».
L’historien Pierre Michel retrace l’histoire de la présence française en Algérie, ses moments de communion entre communautés, trop vite dissipés, et le drame final d’une cohabitation qui n’a jamais dépassé le stade de la domination.
Qui n'a pas entendu parler de la reine de Saba ? Ce royaume mythique a bel et bien existé mais il n'était pas seul ! Vincent Boqueho nous replonge dans l'histoire des Sabéens et des Aksoumites. Issus d'une même civilisation située de part et d'autre de la mer Rouge, ces deux royaumes ne sont que les plus connus d'une longue lignée. Partons à leur découverte !
Le 25 février 1429 à Chinon, le roi Charles VII doit rencontrer Jeanne d'Arc. Bousculé par les offensives anglaises, le souverain craint de perdre sa couronne. Il espère renverser le cours des événements grâce à cette jeune fille guidée par des voix célestes et manifestement habitée par une foi patriotique ardente...
Le 22 février 1943, l'étudiante allemande Sophie Scholl, son frère Hans et leur ami Christoph Probst sont guillotinés pour avoir dénoncé le nazisme. Ils avaient formé un mouvement clandestin appelé « La Rose blanche » ...
Le 22 février 1848, lassée par le règne débonnaire du roi des Français, Louis-Philippe Ier, l'opposition se soulève et, au terme de trois jours d'émeute, impose un régime républicain. C'est la naissance de la IIe République...
Après l’exposition phare de l’année 2013, Eblouissants reflets, 100 chefs-d’œuvre impressionnistes, le musée des Beaux-Arts de Rouen vous donne rendez-vous au printemps 2014 pour un nouvel événement : Cathédrales 1789-1914, un mythe moderne.
Placée sous le patronage des Ministères des Affaires étrangères français et allemand et labellisée par la mission du Centenaire 1914-2014, cette exposition novatrice se propose d’explorer un thème inédit : la place de la Cathédrale dans l’imaginaire artistique et dans le débat national, depuis Goethe et Hugo jusqu’à la première guerre mondiale et le bombardement de Reims.
Ce projet franco-allemand réunit deux villes, qui chacune conservent une cathédrale mondialement renommée, et deux musées, considérés parmi les plus excellents d’Europe. Avec plus de 180 œuvres, 15 sections, 1200 m2, l’exposition croise les arts et les regards : peintures, sculptures, mobilier, bijoux, photographies, maquettes, littérature, cinéma, art contemporain sont convoqués pour retracer un parcours inattendu à travers deux siècles d’aventures artistiques.
Après avoir sombré dans l’oubli pendant plusieurs siècles, la cathédrale gothique, qui incarne par excellence l’architecture monumentale du Moyen-Âge, a connu au XIXe siècle une renaissance inattendue, devenant symbole de prestige pour la monarchie et emblème de l’identité nationale. L’on sait rarement combien la cathédrale gothique a également servi de sujet (en poésie, musique, peinture et au théâtre ou à l’opéra) au cours du XIXe siècle, fournissant une inépuisable source d’inspiration à de très nombreux écrivains, compositeurs, artistes plasticiens et décorateurs. L’exemple le plus célèbre est la série que Monet consacre à la cathédrale de Rouen. Ce point de vue inédit sera le cœur de notre exposition, et son point d’équilibre chronologique. Nous suivrons les grands mouvements de convection qui l’on précédé dans le débat autour du patrimoine monumental au XIXe siècle, puis les répercussions de l’œuvre de Monet sur les arts, la cristallisation de la cathédrale en tant que symbole national de part et d’autre du Rhin, jusqu’au traumatisme du bombardement de la cathédrale de Reims. Le parcours se termine sur une vision de la cathédrale moderne à travers les œuvres de grands noms de l’art contemporain.
L'exposition a reçu le mécénat exceptionnel de la Matmut.
Le CIC NORD OUEST et la Caisse des dépôts et Consignations de Haute-Normandie ont apporté leur soutien financier pour l'organisation générale de l'exposition.
L'oeuvre de Claude Monet, La Cathédrale de Rouen. Le Portail et la tour d'Albane. Temps gris, fait l'objet d'une étude scientifique financée par le Crédit Agricole Normandie Seine, en vue de sa restauration.
Titre original : Femmes de Loi Série française. Genre : Policier. Format : 90mn
C'était la dernière soirée pour la série française "Femmes de Loi", tandis que sur M6 "L'Internat'" peinait à trouver son public... Tous les chiffres !
Jeudi soir, à 20h50, TF1 faisait ses adieux à l'une des ses fictions : Femmes de Loi. La série avec Natacha Amal s'achevait en effet après neuf années d'existence et 45 épisodes. Le premier inédit de la soirée (Coeur de Lion) a attiré plus de 7.5 millions de fidèles, pour 28.2% de pda, plaçant la chaîne en tête des audiences. Quant au final de la série (La dernière carte), il a rassemblé 6.6 millions de télespectateurs pour 27.4% de pda. En deuxième position des audiences, les télespectateurs ont plébiscité le film que proposait France 3 à 20h35 : Open Range. Le film réalisé par Kevin Costner a réuni 4.1 millions de personnes, pour 16.7% de pda. Sur M6, on pouvait retrouver trois nouveaux épisodes de L' Internat. En moyenne, la série à mystères a réuni 2.4 millions de curieux, pour 10.9% de pda sur les 4 et +, allant jusqu'à 18.1% de pda chez la ménagère de moins de 50 ans. Un score assez faible montrant que la série n'a pas encore trouvé son public malgré la qualité de ces épisodes. Sur France 2, Arlette Chabot proposait son magazine A vous de juger. 2,1 millions de téléspectateurs (9,1% de pda) ont été intéressés par le programme...
A 23h25, Les Experts : Miami prenaient le relais sur TF1 avec trois rediffusions de la saison 3. Comme à son habitude, Horation Caine s'est placé en tête des audiences de seconde partie de soirée. Le premier épisode a ainsi rassemblé 2.3 millions de personnes pour 32.3% de pda. La seconde enquête a séduit 1.7 millions de fidèles pour 44.6% de pda. Quant au dernier épisode, il a intrigué 1.2 millions de télespectateurs pour 51.2% de pda. Sur France 2, on pouvait suivre le documentaire La morsure de la folie. 1 100 000 téléspectateurs pour 12,9% de pda s'y sont penchés.
Raphaëlle Raux-Moreau avec TF1, M6, France 3, France 2 et Médiamétrie
André Derain (Chatou, 1870 – Saint-Germain-en-Laye, 1943)
Le port de Collioure, 1905
Huile sur toile H. 72 cm ; L. 91 cm MNPL 57
Au cours de l’été 1905, Derain rejoint à Collioure Matisse, qui était venu s’y installer au printemps. Derain n’a pas été insensible au travail de son aîné et la parenté de cette toile avec celles peintes par Matisse à Collioure est évidente. Sous l’apparente liberté de la fracture et la fantaisie des couleurs éclatantes et arbitraires, Derain cache, tout comme Matisse, des recherches lucidement menées. Il prend ici au néo-impressionnisme quelques procédés (contraste de couleurs, ombres colorées, pose de la pâte par petites touches), mais n’y adhère pas pleinement. Il joue ici avec le blanc de la toile et oppose à des surfaces traitées dans un esprit pointilliste, les aplats de la voile ou de l’ombre de la charrette. De même, la série de zones obliques qui scande la composition, n’est évidemment pas improvisée.
Big Ben
Huile sur toile H. 79 cm ; L. 98 cm MNPL 103
Après le succès des Vues de Londres exposées par Claude Monet en 1904, Ambroise Vollard, qui vient d’acheter la production de Derain, l’envoie à Londres, pour qu’il peigne, lui aussi, une « série ». Cette toile est, avec le Westminster et le Coucher de soleil du Musée de l’Annonciade à Saint-Tropez, une de celles où Derain pousse le plus loin l’irréalisme de la couleur. Au souvenir de Turner, s’ajoute évidemment une sorte de rivalité avec Monet, mais dont la poétique et la gamme colorée sont toutes différentes. Bien qu’il n’ait pas été son élève, Derain a pu être sensible aussi à l’irréalisme des fonds de Gustave Moreau (le Coucher de soleil de Saint-Tropez paraît dériver directement du fond de l’Orphée devant le tombeau d’Eurydice). Derain revient ici à la touche mosaïquée, qu’il avait pratiquée quelque temps à Collioure ; mais, à la différence des purs néo-impressionnistes, Derain dispose ses touches de façon irrégulière ; elles simulent dans le ciel les rayons du soleil, et deviennent presque continues dans les bâtiments. Si les couleurs sont irréalistes et l’architecture sciemment déformée, la construction du tableau n’en est pas moins précise : les deux axes principaux (l’arête de Big Ben et le bord du quai souligné de rouge) sont placés exactement à la section d’or de la surface de la toile. La date exacte de ce tableau est difficile à fixer avec précision. La datation la plus probable nous paraît être le printemps 1906, sans doute peu avant les Deux Péniches du Musée National d’Art moderne, où se retrouve le même type de bateau, propre à la Tamise, comme a bien voulu nous le confirmer M. Beaudoin, conservateur du musée de la Battelerie à Conflans-Sainte-Honorine.
Le texte des obsèques à l'église St Martin de St Quentin
Espérance et paix à vous tous qui avez connu Monsieur Didier COYTTE qui nous rassemble ce matin.
Ce matin, nous sommes réunis dans cette Eglise Saint-Martin pour l'accompagner le plus loin possible à l'heure de son passage vers le Seigneur. Nous voulons aussi, par notre présence, entourer de notre amitié et de notre compassion tous les membres de sa famille et ses proches qui sont dans la peine et l'épreuve. Ensemble, nous allons évoquer ce qu'il a vécu, nous recueillir, prier, écouter la parole de Dieu dans la foi de l'Eglise pour qui la mort n'est pas la fin de tout mais l'entrée dans la vie éternelle.
Nous n'avons pas de prêtre avec nous ce matin. Ils ne sont plus assez nombreux pour accomplir les tâches de leur ministère. Ainsi, avec Christiane FOURCHEROT et moi-même Béatrice MOREAU, nous formons une équipe chargée à la demande de notre Evêque, d'accomplir la cérémonie des funérailles. Nous ne remplaçons pas les prêtres, nous les aidons et tous les prêtres de la paroisse sont à votre disposition pour vous rencontrer si vous le désirez. Nous représentons également toute la communauté de la paroisse Saint Quentin en Vermandois qui s'associe au chagrin et à la peine de toute votre famille.
Monsieur Didier COYTTE vient de nous quitter brutalement Samedi dernier. Il était né le 27 juin 1951 à Saint-Quentin. Il fréquenta le collège à Saint Quentin. puis il continua ses études à Rouen. Il travailla ensuite dans plusieurs villes en France et même à l'étranger. D'un premier mariage, il eut trois enfants Cyrille, Virginie et Nicolas qui lui donnèrent 5 petits-enfants Quentin, Duncan,Erwann,Maelle et Nolan.
Il était en couple avec Laura depuis 25 ans dont 16 ans s mariage et ils habitaient Saint-Etienne. Ils avaient l'intention de faire bénir leur union ç l'Eglise prochainement mais malheureusement la mort de Didier a été plus rapide et cela n'a pu se réaliser.
Il était retraité depuis 8 ans mais son travail et le contact avec les personnes li manquait et il avait repris un emploi à temps partiel. Il avait une grande passion pour le chemin de fer et il possédait un grand train miniature chez lui. Il était curieux de tout, aimait la lecture, les actualités et ils avaient fait tous deux de nombreux voyages. Il marchait également beaucoup.
Il est décédé chez ses parents suite à une crise cardiaque.
En ce jour, nous voudrions que toutes paroles, les prières et les gestes que nos allons accomplir pendant cette cérémonie soient respectueux de votre peine et des convictions de chacun. Qu'il soit dans la paix et qu'il connaisse le bonheur que rien ni personne ne pourra lui enlever, car ce bonheur, c'est Dieu qui le donne.
Il est élève d'Antoine-Jean Gros2. Il obtient le prix de Rome en peinture de 1831 pour Achille poursuivi par le Xanthe. Il débute au Salon de 1835 avec quatre œuvres : Les Derniers Moments des Cenci (musée de la Chartreuse de Douai), Charles IX signant l'acte de la Saint-Barthélémy, Une fontaine à Albano et Une jeune fille et sa chèvre.
Il est un des hôtes de l'atelier La Childebert au 9, rue Childebert à Paris3.
Par son mariage en 1830 avec Nathalie-Sophie Dailly (1810-1895), il devient le gendre de l'acteur Armand-Dailly, sociétaire de la Comédie-Française.
Wikipédia
Sujet:
Le 3 décembre 1800, les soldats français battent les Autrichiens à Hohenlinden, en Bavière.
Fin de la deuxième coalition
Après huit ans de guerres sans fin, alternant conquêtes et invasions, la France a dû faire face à une deuxième coalition européenne.
Le Premier Consul, Napoléon Bonaparte, a improvisé une offensive en Italie et remporté sur les Autrichiens, à Marengo, une victoire sur le fil. Mais ce succès n'a pas suffi à faire fléchir l'ennemi.
Pendant ce temps, en Allemagne, le général Jean Victor Moreau progresse lentement à la tête de l'armée du Rhin. Ses 60 000 hommes se retranchent près d'une grande forêt, à trente kilomètres à l'est de Munich, non loin du village de Hohenlinden.
Jean, un jeune archiduc d'Autriche, tente de les bousculer avec ses 55 000 combattants. Mais la neige fondue et le terrain marécageux gênent ses mouvements. Pris entre deux feux, les Autrichiens sont repoussés dans la forêt. 11 000 sont faits prisonniers et à peu près autant sont tués ou blessés.
Florian Egly (Sport24.com) 13/07/2010 | Mise à jour : 17:59
Andy Schleck prend la tête du général devant Alberto ContadorCrédits photo : Panoramic
Sandy Casar a signé une troisième victoire française à Saint-Jean-de-Maurienne, lors de la 9e étape du Tour de France. Andy Schleck, qui s'empare du Maillot Jaune, et Alberto Contador ont frappé fort. Blessé, Cadel Evans a craqué.
On ne sait pas vraiment si c'était ça le «plan» d'Andy Schleck. Au terme de la deuxième étape alpine, le Luxembourgeois se retrouve en tout cas, pour la première fois de sa carrière, avec le Maillot Jaune sur le dos. Il sait aussi qu'il n'a plus qu'un seul adversaire à surveiller. On avait craint que l'ogre pyrénéen, avec ses quatre étapes dans la dernière semaine, n'avale les joutes alpestres. Mais l'interminable col de la Madeleine s'est chargé à lui seul d'apporter une partie des réponses aux interrogations soulevées par la montée sur Avoriaz dimanche. Non, le courage de Cadel Evans ne lui a pas suffi pour s'accrocher au Maillot Jaune. Esseulé, l'Australien a vécu un véritable calvaire sur les pentes de la Madeleine. Diminué (fracture au coude !), en pleurs sur la ligne d'arrivée, il a lâché plus de 8 minutes. Oui, Andy Schleck, nouveau leader, a bien le potentiel pour gagner ce Tour de France. Mais il n'est pas le seul. Alberto Contador, en légère difficulté à Avoriaz, est rentré à son tour dans le jeu.
Contador contrôle Schleck On était à 9 km du sommet du col de la Madeleine, situé lui-même à 32 km de l'arrivée de cette 9e étape. Comme prévu, la Colombière, les Aravis et les Saisies n'avaient rien donné auparavant. On semblait se diriger vers un nouvel épisode de poker menteur lorsque la défaillance de Cadel Evans, le bras gauche momifié après sa chute de dimanche, déclencha tout. Ses rares équipiers venaient de lâcher, s'épuisant à courir derrière la diversion créée un temps par Vinokourov. Les Saxo Bank et Astana se relayaient devant à user les organismes et il n'y avait personne pour secourir l'Australien, en totale perdition. Peu de temps après, lorsque les seconds rôles eurent fini leur travail de sape, Schleck et Contador entrèrent alors en scène. Comme à Avoriaz, le Luxembourgeois accéléra mais cette fois-ci, l'Espagnol tenait sa roue. Facilement même.
Les écarts sont faits Le tenant du titre contrôlait, jouait comme à la piste, se comportait comme si c'était lui le leader de la course. Parce qu'il sait très bien qu'il aura l'avantage lors du contre-la-montre final. On le vit ainsi discuter avec son rival pour le convaincre de devenir son complice. Lorsque Schleck comprit enfin qu'il n'arriverait pas à décrocher Contador, les deux hommes mettaient leurs intérêts dans le même panier et le duo collaborait ainsi jusqu'au sommet puis dans la descente. Le duel aura bien le temps d'avoir lieu dans les Pyrénées. Car derrière, hormis Samuel Sanchez limitant la casse à 51 secondes et nouveau 3e au général (à 2'45'' de Schleck), la grande lessive a été faite (Leipheimer, Menchov, Gesink relégués à 2'06'', Basso-Armstrong à 2'50''). Il s'en fallait de peu même pour que les deux grands gagnants de la journée ne se disputent la victoire d'étape.
Casar, sous le signe du 3 A se regarder en chiens de faïence dans le final, Sandy Casar, Luis Leon Sanchez, Damiano Cunego et Anthony Charteau faillirent gâcher un travail de près de six heures. La Caisse d'Epargne avait admirablement joué le coup en plaçant trois hommes dans une échappée de 12 coureurs. Parmi eux, Jérôme Pineau défendait son Maillot à Pois jusqu'à une Madeleine trop grosse, qui transfère le paletot de meilleur grimpeur sur les épaules de Charteau. L'abattage de Jose Ivan Gutierrez et Christophe Moreau dans la Madeleine réduisait ainsi ce groupe à quatre unités, avec un favori désigné pour la victoire d'étape, Luis Leon Sanchez. Mais alors qu'ils étaient rattrapés sous la flamme rouge par le tandem Schleck-Contador, Sandy Casar se remémorait l'arrivée de Saint-Girons en 2009 quand, dans une arrivée similaire, le Francilien avait dû se contenter de la deuxième place derrière Sanchez. Si souvent placé, rarement récompensé, le coureur de la FDJ prenait les choses en main au bon moment, la ligne d'arrivée se situant derrière un virage. Il signe sa troisième victoire d'étape sur le Tour. La troisième victoire française également depuis le départ de Rotterdam. Des miettes à partager dans un Tour qui se résume désormais à un duel.
Classement de la 9e étape : 1. Casar (Fra, FDJ) 5h38'10'' 2. L. Sanchez (Esp, Caisse d'Epargne) m.t. 3. Cunego (Ita, Lampre) m.t. 4. Moreau (Fra, Caisse d'Epargne) à 2'' 5. Charteau (Fra, Bbox) m.t.
"Avec "Le dernier métro", j'ai voulu satisfaire trois désirs : faire un film sur le monde du théâtre, raconter un peu la vie sous l'occupation et donner à Catherine Deneuve un rôle de femme responsable. " François Truffaut, cité dans le livre de Philippe Barbier et Jacques Moreau 1984
J'ai eu la chance de faire des films importants à des moments charnières. [...] Par exemple "Le dernier métro". Je me souviens que Truffaut disait avoir voulu me donner un rôle de femme sérieuse, avec des responsabilités, où seraient mises en valeur à parts égales la séduction et la maturité. Maturité par rapport à l'amour, au travail, à la vie...
Me connaissant bien et selon ses habitudes de travail, François Truffaut a écrit le dialogue en pensant à moi et c'est donc beaucoup plus commode de le jouer ensuite. Catherine Deneuve, Le Matin 1980
Je suis toujours insatisfaite de moi, sauf peut-être dans "Le dernier métro"... Catherine Deneuve, Elle 1984
Elle est femme avant d'être actrice, avant d'être directrice de théâtre. Cela modifie tous ses rapports avec les gens, qu'ils soient professionnels, amicaux, sentimentaux... [...] Ce n'est pas du tout une de ces femmes d'action comme on peut en voir dans les comédies américaines. Pas du tout. C'est un personnage plus sage, plus raisonnable, plus mûr, plus tranquille... Avec une ambition modérée... Catherine Deneuve, Première 1980
Et Marion, oui, cette femme inquiète, guidée par le sentiment viscéral du devoir, se conduit durement par amour pour un homme. Cet être sévère, mystérieux, complexé, est en réalité logique, simple, sans artifices. J'ai été immédiatement emballée par cette dualité, cette composition prodigieuse deTruffaut.
Catherine Deneuve, Elle 1981
Tous les gens du "Dernier Métro" sont typiquement français. Les étrangers diraient la désinvolture, l'égoïsme, la débrouillardise, l'individualisme, la simplicité du français. On peut le dire autrement, c'est ce qu'a fait Truffaut dans son film. Et moi-même, comme Truffaut, je me sens typiquement française. J'ai rarement eu un rôle où je parle autant, où je décide d'autant de choses. Dans la vie il n'y a pas beaucoup de femmes qui ont des rôles à responsabilité et il y en a encore moins au cinéma où les femmes sont davantages montrées dans leur vie familiale et n'ayant pas à faire face à de vraies responsabilités. C'est donc un rôle beaucoup plus riche que d'autres et qui permet à l'héroïne, bien que plongée dans un univers un peu masculin, de faire face en restant femme avant tout... D'ailleurs une femme affublée d'autorité, si le rôle n'est pas un peu comique, ça irrite en général. Avec Truffaut, tout bascule et tout s'équilibre. Il n'a pas honte d'aimer la féminité. C'est même ce qu'il préfère chez une femme. Dans le film, il me donne l'autorité sans m'ôter la féminité. Regardez les femmes de Hawks. Elles agressent comme les soldats. Elles marchent comme les fantassins, elles fument comme les sapeurs ! Même Marlène enveloppée de frou-frou s'assoit comme un homme regarde comme un homme ! Lauren Bacall a aussi le regard masculin. C'était sans doute pour compenser les mièvreries hollywoodiennes ! Mais les cinéastes aimaient travestir les plus belles femmes du cinéma, en leur donnant des avis d'homme. Catherine Deneuve, citée dans le livre de Philippe Barbier et Jacques Moreau 1984
Vous savez... entre Depardieu, si féminin, et Truffaut, si pudique, j'avais presque l'impression que c'était moi, le garçon. Catherine Deneuve, Elle 2002
Je me souviens notamment d'une scène, dans la cave, quand on tournait "Le dernier métro". Je trouvais absolument insensé, impossible ce que François Truffaut nous demandait de faire dans cette cave. Je lui avais dis : "Ce n'est pas possible, c'est pas naturel, on ne fait pas cela". Et il me répondait : "Si c'était naturel on ne prendrait pas des acteurs, on demanderait à des gens". Catherine Deneuve, Les Cahiers du Cinéma 1999
J'ai souffert dans les scènes de théâtre du "Dernier métro" comme j'ai rarement souffert. Catherine Deneuve, Les Cahiers du Cinéma 1984
Dans "Le dernier métro", j'ai dû jouer sur scène. Le public, c'étaient des figurants, d'accord, mais c'était un public quand même. J'étais très malheureuse, très gênée. Tous les acteurs que je connais, et qui font du théâtre, me disent que c'est un moment extraordinaire et merveilleux, en dépit du trac, quand ils montent sur scène. Moi, ça me semble une chose impossible, surhumaine. Je suis masochiste, mais pas à ce point-là. Catherine Deneuve, Elle 1984
Je ne savais pas que ceia allait être un immense succès public, mais en lisant le scénario, en tournant, j'étais certaine qu'on était en train de tourner un grand film. Catherine Deneuve, Source inconnue
[A propos du million d'entrées du "Dernier métro". Je ne m'y attendais pas. Nous sommes montés jusqu'à devenir la plus grosse recette de l'année. J'en suis heureuse. Le succès n'était pas évident. "Le dernier métro" n'est ni une comédie, ni un policier classique. J'estime cet accueil du public rassurant. Pour moi : je n'ai jamais atteint un tel chiffre. Et pour là profession : en période dite de crise, un million de personnes se sont déplacées pour notre entreprise. Elles peuvent donc se mobiliser pour d'autres.
Catherine Deneuve, Elle 1981
"Le dernier métro" a été sans doute un tournant pour moi. Après, on m'a proposé beaucoup de choses intéressantes. Catherine Deneuve, Les Inrockuptibles 1996
D'origine révolutionnaire, le musée des Beaux-Arts de Rouen a été créé par le décret Chaptal de 1801 mais les premiers récolements en vue de la constitution d'une collection publique remontent à 1790. Le musée trouve un premier abri dans l'église des Jésuites et accueille le public dès 1799, avant un transfert dans le nouvel Hôtel de Ville où il est inauguré en 1809 avec un catalogue de 244 peintures. L'enrichissement des collections est spectaculaire au cours du XIXe siècle. Le Démocrite de Velázquez entre avec la collection du peintre Gabriel Lemonnier, l'un des fondateurs du musée; Delacroix demande le dépôt à Rouen de son chef-d'œuvre, La Justice de Trajan en 1844 ; on recherche les œuvres des enfants du pays : Poussin, Géricault. Les achats et dons (Clouet, Van Dyck, Puget, Ingres, Moreau, Traversi…) comptent bientôt plus dans la collection que les saisies napoléoniennes envoyées en 1803 (Gérard David, Véronèse, Rubens).
La collection passe de 300 tableaux en 1823 à 600 « de premier mérite » en 1878, dans un musée désormais cité comme « le plus complet de France après celui de Paris ».
Le besoin d'un nouveau bâtiment est devenu impérieux. Le maire demande en 1873 à l'architecte Louis Sauvageot un projet qui aboutit en 1880 à l'ouverture d'une première aile, et en 1888 à celle de l'ensemble qui abrite encore aujourd'hui le musée et la bibliothèque. Cent ans plus tard, une rénovation complète s'engage. Achevée en 1994, elle restitue sous la houlette d'Andrée Putman la qualité architecturale d'un bâtiment malmené par le XXe siècle, tout en augmentant habilement sa superficie. Au cours de ce siècle la collection a changé d'échelle grâce à des donations exceptionnelles (les impressionnistes de François Depeaux en 1909, le fonds Jacques-Emile Blanche en 1921, l'incroyable donation Baderou de près de 400 tableaux et 5000 dessins en 1975, les Modigliani de la famille Alexandre en 1988-2001), mais aussi des achats très heureux : Caravage en 1955, Poussin en 1975.
Les collections
Le musée des Beaux-Arts abrite l'une des plus prestigieuses collections publiques de France qui réunit peintures, sculptures, dessins et objets d'art de toutes écoles, du XVe siècle à nos jours. Pérugin, Gérard David, Clouet et Véronèse constituent les premiers grands jalons d'un parcours qui se prolonge avec un ensemble exceptionnel de peintures du XVIIe siècle : il compte des chefs-d'œuvre de Rubens, Caravage, Velázquez, Vouet, La Hyre, Poussin, Le Sueur... Les salles consacrées à l'art du XVIIIe siècle confrontent des peintures de Fragonard, Boucher et Hubert Robert, des sculptures et des objets d'arts. Par la richesse du fonds, par l'ampleur des mouvements artistiques représentés, par la présence d'œuvres de référence des plus grands maîtres d'Ingres à Monet, le musée est un temple de la peinture du XIXe siècle : Géricault, Delacroix, Corot, Gustave Moreau, Degas ou Monet y sont représentés par certains de leurs chefs-d'œuvre, alors que la donation de François Depeaux (1909) a établi à Rouen la première collection impressionniste de France hors de Paris. Modigliani, Dufy et les frères Duchamp ouvrent les collections du XXe siècle, qui se développent essentiellement autour du groupe de Puteaux, puis de l'abstraction (Vieira da Silva, Dubuffet, Nemours). Avec des œuvres ambitieuses de Delvoye ou Varini, l'art du XXIe siècle est désormais entré au musée.
Régulièrement exposés, souvent prêtés à l'extérieur, les dessins du musée des Beaux-Arts contribuent depuis longtemps au rayonnement de l'institution. Jouant de la complémentarité avec le fonds conservé à la Bibliothèque municipale, le cabinet d'arts graphiques riche de quelque huit mille feuilles bénéficie d'une réputation internationale, largement redevable à l'exceptionnelle donation d'Henri et Suzanne Baderou en 1975 : avec plus de cinq mille dessins, ce sont des pièces majeures de Vouet, Tiepolo, Ingres ou Degas qui ont alors rejoint le musée. Plusieurs évènements ont permis de dévoiler au moins partiellement la richesse du fonds rouennais, notamment à l'étranger : mentionnons notamment l'exposition anthologique présentée à Washington, New York, Minneapolis et Malibu en 1980-1981 (French master drawings from the Rouen Museum : from Caron to Delacroix). Les dessins italiens ont fait l'objet d'une luxueuse publication (Grandi disegni italiani delle collezioni pubbliche di Rouen, 2003), réalisée à la demande de Silvana Editoriale.
nous nous interrogeons sur l’au-delà, et sur la représentation de Dieu : comment dire l’inexprimable ? comment évoquer le mystère de sa Présence ? C’est ce que nous vous invitons à découvrir à travers l’étonnante exploration de cesimages-signes immémorielles…
Car Dieu nous tend la main, Il est là pour nous guider, nous relever, nous conduire. Et la fête de la Toussaint est celle de la communion des saints qui eux aussi prennent le relais de ce lien invisible de confiance et d’espérance. En écoutant le Requiem de John Rutter, vous pourrez mesurer l’intensité de cette progression des profondeurs des ténèbres vers l’appel de la lumière.
La Ronde des Elus de Fra Angelico (ci-dessus), image de paix et d'harmonie, contraste avec la Danse macabre de la Chaise-Dieu dont vous pourrez découvrir les secrets avec notre blog vidéo L'image à la clé, qui amorce sa Saison II !
Enfin - côté cinéma, exprimant la puissance vertigineuse d’un appel inéluctable, le film « Jeanne » de Bruno Dumont nous montre à quel point le véritable esprit d'enfance peut nous surprendre…!
Existe-t-il un portrait-robot de Dieu qui permettrait, en notre temps, d’en reconnaître l’image et qui serait universel ? Nous vous proposons une réponse en deux volets. Le premier volet, à découvrir ci-dessous, rend compte de la création de premières images-signes pour dire Dieu. Le second volet nous emmènera à la fin du Moyen Age et vers la modernité. Les premières images-signes ont été suivies de près de dix siècles de représentations de Dieu en Christ « image du Dieu invisible ». Elles disent toute la divinité rendue visible par l’Incarnation, et ces représentations gardent toujours leur actualité.
« L'image à la clé » est de retour ! Noémie Marijon et Valérie-Anne Maitre vont vous inviter chaque mois à découvrir une nouvelle oeuvre et à en percer les secrets... Saisissez la clé de l'image ! Pour ce premier épisode de la saison II, et en ce temps de Toussaint, « L'image à la clé », proposée par la revue Narthex.fr, vous emmène à l'abbaye de la Chaise-Dieu sur le sillage de cette surprenante Danse macabre du XVe siècle !
Film profondément original, la « Jeanne » de Bruno Dumont s’inscrit dans l’univers de l’enfance par sa poésie mystique et la grâce de sa très jeune actrice, Lise Leplat Prudhomme. Notre chroniqueur Pierre Vaccaro décrypte avec acuité ce qui fait de ce film une oeuvre inédite aux images frémissantes, qui laissent percevoir leur dimension sacrée.
Lorsque vous découvrirez cette page, nous serons à quelques jours du moment où l’Eglise prie pour les personnes défuntes. Nous savons combien le culte des morts est inscrit au plus profond de l’humanité : les musiciens, comme êtres humains, ont été particulièrement inspirés par cette réalité de la vie en ce qu’elle a de finitude et par la grande question de l’après. Voici un exemple de Requiem par un compositeur contemporain, John Rutter.
Pour l’édition du Golden Parachute et du Prix Design et Innovation 2022, les deux prix de l’École supérieure d’art et de design de Saint-Etienne (Esadse) remis lors de la présentation des productions de fin d’études, trois lauréats ont été récompensés : Victor Cadoret et Jeanne Gort pour les arts plastiques, Katia Brytkova pour le design.
Pour marquer la fin d’études de la promotion 2021 des diplômés de l’Esadse, Éric Jourdan, le directeur de l’école, a fait appel à Alexandre Quoi, conservateur au musée d’Art moderne et contemporain de la ville de Saint-Etienne, pour monter une exposition intitulée « Espacements » (du 8 avril au 8 mai dans six lieux stéphanois). « Le titre de l’exposition, Espacements, est emprunté à une œuvre de l’artiste Quentin Lefranc (1987), lequel a été invité à réactiver au sein de la salle d’accrochage de l’Esadse ce dispositif de monstration d’autres travaux, qui a connu depuis 2018 plusieurs variations ». Si l’intention est bonne, le résultat l’est moins tant ces panneaux articulés nuisent à la bonne perception de certains travaux. Cette petite erreur n’interfère en rien à la qualité de l’accrochage général dans les différents lieux de la ville, des Limbes (7, rue Henri Barbusse) à La Cabane du design (Rue Javelin Pagnon).
Victor Cadoret et Jeanne Gort côté art
Pour les arts plastiques, deux candidats sont lauréats ex-aequo. D’une part, Victor Cadoret qui présente à la nouvelle galerie Ceysson & Bénétière (10, rue des Aciéries) ses petits formats abstraits. « Avec mes outils de peintre, précise le jeune créateur, je traduis et je retranscris de manière sensible des textures, des couleurs et des expériences sensorielles que j’emprunte directement aux espaces virtuels ». Ses acryliques jouent sur des quadrillages quasiment gravés dans la matière, sur de larges touches de couleurs, sur des débordements au-delà du format de la toile ou du panneau de bois, sur des recouvrements et des dégagements d’épaisseurs de matière… Il en résulte une peinture sensible qui, au-delà de la simple géométrie des formes et de l’abstraction totale, se plaît à cacher et à révéler, à traduire les points de reproduction de l’imprimerie à la Lichtenstein ou à laisser transparaître une lumière sous-jacente.
L’autre lauréate est Jeanne Gort qui propose une longue vidéo mettant en scène des téléspectateurs devant leurs écrans de télévision. Avec une science très aboutie des couleurs, une pixellisation judicieuse des images et un attachement à ses modèles, elle rend l’absence d’histoire totalement superflue. Il faudra toutefois améliorer le rythme, et donc le montage, de l’ensemble pour le « muscler » davantage et mieux « angler » les épisodes successifs.
Côté design, Katia Brytkova
L’assaut de la menuiserie (11, rue Bourgneuf), formidable association créée en 1995, accueille les deux lauréats du Golden Parachute 2021 (Antoine Salle et Chloé Pechoultres) ainsi que les peintures de Clarisse Leardi. Dans la deuxième salle, des impressions sur résine, plastique et céramique de Katia Brytkova font des clins d’œil aux arts plastiques. Ce sont pourtant ses formes hybrides et pseudo-naturelles que le jury design a choisies pour son prix. « Cette famille d’objets n’impose pas sa fonctionnalité de manière commune, explique la jeune étudiante. Celle-ci est basée sur l’approche et l’ambiguïté poétiques. Elle aspire à créer sa propre bibliothèque des formes ». De belles propositions plastiques.
À VOIR
Exposition « Espacements » Cité du design – Esadse, rue Marius Patinaud 42000 Saint-Étienne Autres lieux d’exposition : Ancienne École des Beaux-Arts Galerie Ceysson & Bénétière L’Assaut de la menuiserie La Cabane du design Le Garnier des arts Les Limbes du 8 avril au 8 mai 2022
Vue de l'intérieur de la maquette de Michael Biberstein pour l'Eglise Santa Isabel à Lisbonne. (Photo Rui Semed. Michael Biberstein Estate. Courtesy Galerie Jaeger Bucher / Jeanne-Bucher, Paris. )
La galerie Jaeger Bucher, à Paris, expose une maquette du projet qu'avait imaginé l'artiste, décédé en mai 2013, pour le plafond de l'église Santa Isabel, à Lisbonne.
La galerie Jaeger Bucher, à Paris, expose une maquette du projet qu'avait imaginé l'artiste, décédé en mai 2013, pour le plafond de l'église Santa Isabel, à Lisbonne.
Quand il disparaît soudainement, le 5 mai 2013, Michael Biberstein (né en 1948) travaille depuis plusieurs années à l’élaboration d’un projet qui lui tient à cœur: la création d’un ciel pour l’église de Santa Isabel dans le quartier de Campo de Ourique, à Lisbonne. Lorsqu’il évoquait cet édifice achevé en 1765, hormis son plafond laissé brut faute de budget, Michael Biberstein disait qu’il était «une pierre précieuse gardée à l’intérieur d’une boîte noire avec un sombre couvercle gris».
Tous les acteurs de ce projet, initié en 2009, ont unanimement décidé d’en poursuivre la réalisation. La maquette est actuellement présentée à la galerie Jaeger Bucher à Paris permettant ainsi au visiteur de rentrer et d’appréhender lui-même de l’intérieur ce que l’artiste envisageait pour le bâtiment.
A la place de ce toit sombre, Michael Biberstein en avait imaginé un plus lumineux, une progression de tonalités froides vers des gammes plus chaleureuses. Un univers proche de son travail pictural, reflet de paysages intérieurs en perpétuel mouvement.
Vue de l’intérieur de la maquette. Photo Rui Semedo da Luz. Michael Biberstein Estate. Courtesy Galerie Jaeger Bucher/Jeanne-Bucher, Paris.
De grandes compositions, que l’on peut également (re)voir dans l’un des espaces de la rue de Saintonge depuis ses premiers travaux des années 80 à ses toiles les plus récentes, réalisées juste avant son décès. Evocation pour certaines, des paysages de Vernet, de Caspar David Friedrich, de Turner, Monet, Cézanne, Rothko… Cette exposition a pour but d’aider à trouver le financement nécessaire en vue de compléter la dernière étape de ce que l’artiste appelait «mon plafond».
Un ciel pour Michael Biberstein. Galerie Jaeger Bucher, 5-7, rue de Saintonge, 75003 Paris. Jusqu’au 3 mai.
2012Deux enfants s’égarent dans le bush australien. Un seul réapparait. Tom, amnésique, déchiré de culpabilité. Il se jure, du haut de ses dix ans, qu’il retrouvera Flynn, quatre ans. Ni à cause des coups de fouets de son beau-père, qui le hait d’être rentré seul, ni des pleurs de leur mère terrassée par le chagrin. Mais parce qu’il a promis à son petit frère de le ramener.Darcy, à peine une ado, presqu’encore une petite fille, originaire de la même petite ville « Angel Rock » est retrouvée morte à Sydney. Suicidée. Comment est-elle arrivée si loin, pourquoi ce geste définitif ?Ces enfants sont-ils les victimes de lointaines haines conçues et nourries par les générations précédentes ?Deux figures de policiers vont s’opposer tout en se respectant. D’un côté Gibson, le citadin, que motive le souvenir du suicide de sa sœur bien des années auparavant. De l’autre, Pop Mather, le lieutenant de la police locale, qui connait l’histoire de chacun, et celle des relations dans les familles depuis bien des décennies. Lui trouve qu’il y a eu bien assez de souffrance comme cela et que sa petite communauté mérite le silence et le recueillement. L’autre, toujours au bord de ses propres précipices intimes, préfère la brulure de la vérité. Sa recherche obstinée va l’entrainer loin, aussi bien dans le passé que dans l’espace, puisqu’il va poursuivre de vieux fantômes jusqu’aux limites de l’out back, là où les pluies représentent un rare miracle.Darren Williams est doté d’une rare force d’évocation de la nature. Je n’ai lu la pareille que chez un maître comme James Lee Burke. Williams ne raconte pas le bayou, bien sur, mais des chemins d’argile rouge bordés d’eucalyptus, sur lesquels les enfants courent nu pieds, et le ciel se chargeant d’orages furieux qui éclatent sur les pentes forestières de la table montagneuse.Le personnage de Tom, petite ossature terriblement attachante, le fantôme de Darcy, les souvenirs qui se refusent, l’humanité de l’officier Pop Mather, l’atmosphère étrange de maison vides et de villages fantômes, « Conséquences » enferme dans ses pages une mélancolie subtile mais bien plus encore. Car la force tellurique de la montagne de l’Ange passe aussi dans les cours d’eau, le vol des oiseaux dans le ciel et la naissance de l’amour chez des enfants affrontant pourtant la peur et la mort.Le premier roman de Darren Williams « Swimming in Silk » a été primé en Australie. Celui-ci mériterait incontestablement de l’être. A tout le moins, on doit espérer que la critique saura le saluer comme il le mérite et que le public trouvera le chemin de ses pages, pleines de forces terribles mais aussi de poésie.
Ohé Matelôts!!! C'est Jeanne Fadosi qui vous parle .... Me voici à la barre des CROQUEURS DE MOTS à la suite de lilousoleil pour ce défi n �75 et voici la feuille de route que je vous propose. Défi à publier sur votre blog lundi matin 05/12 : On peut faire quelquefois d'un désagrément un atout. Raconter, de préférence sur mode …
Année de production : 2021 Pays : FRANCE Durée : 120 minutes
SYNOPSIS
Tralala, la quarantaine, chanteur dans les rues de Paris, croise un soir une jeune femme qui lui adresse un seul message avant de disparaitre : "Surtout ne soyez pas vous-même". Tralala a-t-il rêvé ? Il quitte la capitale et finit par retrouver à Lourdes celle dont il est déjà amoureux. Elle ne se souvient plus de lui. Mais une émouvante sexagénaire croit reconnaître en Tralala son propre fils, Pat, disparu vingt ans avant aux Etats-Unis. Tralala décide d'endosser le "rôle". Il va se découvrir une nouvelle famille et trouver le génie qu'il n'a jamais eu .
Plutôt que chier une pendule avec mes histoires de famille, je préfère aller voir des musées imaginaires où une aile bleue-Chagall se pose sur une horloge, où un homme se tient raide et droit à côté d'une horloge peint par Munch; où un train à vapeur traverse une cheminée pour figurer le temps chez Magritte; où François Boucher peint Madame de Pompadour en robe bleue sous une pendule; où l'horloge de Fernand Léger donne une l'heure de regarder son oeuvre; où l'énigmatique Marthe Bonnard porte une fourrure élégante en attendant l'heure qui passe derrière elle; où Bernard Buffet dépeint en noir "l'horloge, la croix et la mort." Jean Metzinger est "Le cubiste à l'horloge." Paul Delvaux a peint dans une cuisine, l'horloge de ma grand-mère. J'ai vu il y a peu l'horloge de la Gare de Lyon mais sous un ciel bleu bien loin de l'atmosphère de Dubuffet.
10 juillet 2017
Le thème de la semaine
Que la pluie vous ait souri ou non dans la semaine, nous vous proposons une idée suggérée par Andiamo : "on ne va pas en faire une pendule". En prose ou en vers laissez-vous inspirer par cette expression, et envoyez-nous votre texte à l'adresse habituelle impromptuslitteraires[at]gmail.com avant dimanche 16 juillet minuit.
L'amour al dente? Soudain, Anna Magnani renversa un plat de spaghettis sur la tête de Roberto Rossellini. C'était en 1948, à l'Albergo Luna Convento d'Amalfi. Motif: le cinéaste venait de recevoir un télégramme signé Ingrid Bergman. Sa maîtresse n'avait pas apprécié. Cela jeta un froid au milieu du dîner. On suppose que l'actrice au tempérament de lionne quitta la table avec fracas. Rude concurrence, quand même. Ingrid Bergman, il fallait voir ce que c'était à l'époque. Plus star qu'elle, ça n'existait pas. La Suédoise aux larges épaules avait détrôné Garbo. Elle avait été Jeanne d'Arc, avait embrassé fougueusement Cary Grant dans Les Enchaînés, raflé un oscar pour Hantise. Hitchcock fondait pour elle, au sens propre: il se mit au régime pour l'impressionner. Peine perdue. Elle tournait tellement qu'une plaisanterie courait: «Vous vous imaginez, hier soir j'ai vu un film SANS Ingrid Bergman.» Normalement, la vedette et le pape du néoréalisme n'avaient aucune chance de se rencontrer.
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
Si vous souhaitez utiliser un de mes textes ou photos, merci de me contacter au préalable par e- mail et de citer mon nom et le mon adresse URL... comme je m'efforce de le faire pour les créations des autres.
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