Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Roses dans la cour devant mon premier établissement
devant la statue de Jeanne d'Arc:
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
devant la statue de Jeanne d'Arc:
Pour la postérité, il est et restera Jim dans le Jules et Jim de François Truffaut, récit d’une amitié durable dans les années 1900 entre un Français et un Autrichien (Oskar Werner), amoureux de la même femme – Catherine (Jeanne Moreau). Henri Serre est mort le 9 octobre à 92 ans. On sait en définitive peu de choses sur cet homme discret qui fut dans les années 50 un chanteur de cabaret se produisant dans la rive gauche parisienne avec son ami Jean-Pierre Suc.
«Jules et Jim est un roman d’amour en style télégraphique, écrit par un poète qui s’efforce de faire oublier sa culture et qui aligne les mots et les pensées comme le ferait un paysan laconique et concret», disait François Truffaut. Le cinéaste a acheté par hasard le livre tardif de Henri-Pierre Roché qui a 73 ans quand il le publie, en 1953, donnant une version romanesque d’une histoire personnelle complexe et identique impliquant l’écrivain allemand Franz Hessel et son épouse Helen Grund. Le choix de Truffaut pour Henri Serre tenait, semble-t-il, à la ressemblance physique entre le comédien et l’auteur du livre dans sa jeunesse. La comédienne, Liliane David, de passage sur le plateau de Jules et Jim en mai 1961, racontait à Libération : «C’était compliqué parce que tout le monde était amoureux de Jeanne Moreau : le coproducteur Raoul Lévy, Henri Serre, François [Truffaut] évidemment. Il était littéralement fasciné par elle. L’ambiance était par moments euphoriques et par moments très pénible, presque tragique.» La chanson le Tourbillon, écrite et composée par Serge Rezvani, chantée par Jeanne Moreau, sera la ritournelle définitive de cette histoire d’amour à trois : «On s’est connu, on s’est reconnu /On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue /On s’est retrouvé, on s’est réchauffé /Puis on s’est séparé.»
La même année, Henri Serre joue Paul, l’imprimeur du Combat dans l’île d’Alain Cavalier dont Anne (Romy Schneider) tombe amoureuse. Et il a un petit rôle dans le feu follet de Louis Malle avec Maurice Ronet, déambulation d’un suicidaire dans Paris, adapté d’un roman de Pierre Drieu la Rochelle, film régulièrement revisité pour son aura ténébreuse, que ce soit par Joachim Trier (qui en fit le remake dans Oslo, 31 août) ou récemment par Justine Triet, qui le citait comme un de ses films favoris.
Curieusement, Serre ne poursuit pas sa route aux côtés des auteurs de la Nouvelle Vague, multipliant les choix hasardeux entre Atout cœur à Tokyo pour OSS 117 de Michel Boisrond ou Club privé pour couples avertis de Max Pécas. Dans cette même période, il semble plutôt s’investir dans son goût pour le théâtre, jouant Shakespeare, Hugo, Claudel… Il fait une apparition chez Manoel de Oliveira dans le Soulier de satin en 1985, seule mention notable d’une filmo complètement partie en vrille. Parallèlement, il écume les plateaux des séries et téléfilms français dont le rôle-titre dans Moi, général de Gaulle de Denys Granier-Deferre en 1990.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/culture/mort-de-l-acteur-henri-serre-le-jim-de-jules/ar-AA1i3oz0
Un double anniversaire, ça se fête: Etienne Daho se décline en rééditions et nouveautés, l'année des 40 ans de son premier album et des 10 ans de la tournée du "Condamné à mort", avec Jeanne Moreau.
Les célébrations débutent vendredi par une réédition du Condamné à mort (album original enrichi de deux lives inédits, en différents formats CD, DVD et Blu Ray). Sur scène, au milieu de ses propres titres, Daho chantait Sur mon cou..., mise en musique d'un passage d'un long poème de Jean Genet, Le condamné à mort. Un soir, Jeanne Moreau vient le féliciter dans les loges.
"C'est la plus grande actrice française, c'est 'La Notte' d'Antonioni (film-référence de 'La notte, la notte', titre du 2e album de Daho). Jeanne Moreau c'est la tête chercheuse, toujours aux avant-postes pour imposer des nouveaux réalisateurs, initier des projets avec courage", rembobine le chanteur auprès de l'AFP.
Dans l'euphorie post-concert, il lui propose de reprendre en duo l'intégralité de ce texte saupoudré de fulgurances érotico-gay. Elle accepte. Il chante, elle récite. Contre toute attente, c'est un succès public qui les emmène jusqu'à la Cour d'honneur du Palais des papes au festival d'Avignon. La comédienne, qui pose sa tête entre les omoplates de Daho et l'enlace délicatement, au festival des Nuits de Fourvière, reste l'image iconique de cette tournée.
C'est du Daho tout craché: un titre pour danser en filant la métaphore entre pandémie et relation sentimentale toxique (du vécu, évidemment). C'est Virus X, nouveau single qui irrigue un mini-album de versions remixées (CD et édition limitée vinyle de couleur, le 19 novembre).
Tout est parti d'une invitation du duo Italoconnection à chanter sur leur disque. Et on arrive aujourd'hui à ce morceau qui balance entre "toxicité, léger et sexy" comme le dépeint Daho.
Parmi les remixes proposés, il y a ceux de Sage (également collaborateur de Clara Luciani), de la DJ Chloé et de Unloved, groupe californien couvé par Daho, avec "dix minutes folles qui vont donner lieu à un mini-film". Attention, la version de St Vincent n'est pas signée de l'artiste américaine du même nom, c'est un pseudo de Daho, en hommage "à la cathédrale de Saint-Malo et à Jade Vincent (la moitié de Unloved)".
Pour le coup d'après, Daho est en ce moment en train de composer un nouvel album qu'il espère "sortir en 2022".
Le 3 décembre, il y aura un double événement. L'Académie française lui remettra la Grande Médaille de la chanson française. Une sacrée revanche quand il se remémore ce ponte du festival d'Avignon qui, juste avant son entrée en scène pour Le condamné à mort, lui lance perfidement que "les spectateurs ici peuvent être très hostiles". Pour lui faire sentir qu'il venait de la pop et était étranger à ce monde de la culture dite classique... "Je ne l'ai pas revu après", cingle Daho en serrant le poing.
Le même jour sortira également Il ne dira pas (CD et édition limitée vinyle de couleur), un mini-album de versions remixées de titres issus de son premier album Mythomane, paru il y a 40 ans.
Ce premier opus est une affaire de "famille choisie", comme le brosse Daho. C'est au duo Elli et Jacno qu'il annonce en premier dans son appartement rennais qu'il fait de la musique. "Et c'est à Elli (Medeiros) que j'ai fait écouter la première maquette - l'album lui était destiné, mais je ne lui avais pas dit (rires)".
On retrouve aussi parmi les musiciens de l'aventure Frank Darcel, de Marquis de Sade, groupe mythique de Rennes. "Tous des gens que j'aimais, des proches ou en passe de le devenir", résume Daho. Pour la petite histoire, la veste rouge qu'il porte sur la pochette était celle d'Elli, qu'elle lui avait donné. "Je ne l'ai pas quittée, j'ai dormi avec pendant des années (rires)".
N° 225 - janvier 2015 - 9,50 €
ISSN : 1161-3122
Artiste mythique du Paris fin-de-siècle, "assembleur de rêves » comme il aimait à se définir, Gustave Moreau a passé ses dernières années à transformer sa demeure en un musée à la gloire de son oeuvre. L'institution, devenue le musée Gustave Moreau dès 1903, a ouvert en 2015 une nouvelle page de son histoire en réhabilitant de façon exemplaire son rez-de-chaussée.
Ce numéro revient sur sa muséographie somptueuse et vous propose de plonger dans l'œuvre fascinant d'un maître qui sut renouveler de façon magistrale les formes de la peinture d’histoire.
Quelques mois avant la sortie de son nouvel album, le chanteur a diffusé lundi matin un premier extrait de ses Chansons de l'innocence retrouvée.
Le précédent album d'Étienne Daho, L'Invitation, date déjà de 2007. Pendant cette longue interruption de six années, le chanteur n'a pas été inactif, loin de là. Il a signé un superbe projet (album et spectacle) autour du Condamné à mort de Jean Genet, en compagnie de Jeanne Moreau. On lui doit également la réalisation de l'excellent album Places de Lou Doillon, révélation de la saison.
Surtout, une nouvelle génération de chanteurs s'est mise à se réclamer de lui. Les trentenaires du groupe Aline ou le chanteur Lescop témoignent, dans leur musique, d'un attachement à la carrière de ce pionnier de la pop en français. Le terrain est donc idéal pour le prochain disque d'Étienne Daho, son premier chez Universal Music, à paraître en octobre prochain. Réalisé par Jean-Louis Piérot, collaborateur fétiche, Chansons de l'innocence retrouvée est un des albums les plus attendus de la rentrée. On y entendra une composition inédite de Dominique A, autre héritier, et aussi la guitare de Nile Rodgers, remis en selle par sa collaboration avec Daft Punk sur Get Lucky.
Disque «taillé pour la scène»
En attendant, Étienne Daho vient de dévoiler le titre éponyme de l'album. Un morceau
en forme d'exercice de style disco, qui ne serait pas révélateur de la tonalité d'ensemble du disque, aux arrangements plus luxuriants. Cette chanson évoque un concentré des tubes de Daho, notamment Épaule Tatoo , de 1985, dont elle est «la petite sœur», comme il l'expliquait lundi matin sur RTL. Dans une vidéo aux couleurs très discoïdes, avec boule à facette et photos de Donna Summer ou Klaus Nomi, le chanteur se déhanche sur un texte qui fait rimer «androgyne» avec «sex machine». Les guitares du titre évoquent le morceau de David Bowie Fashion, de 1980. Étienne Daho apparaît en lunettes fumées, superposant son image actuelle avec le cliché de lui pris par Pierre et Gilles, qui illustrait la pochette de La Notte, la Notte, en 1984.
Sans grande surprise, ce morceau devrait servir de transition entre le Daho que l'on connaît et la direction prise par son prochain disque, ambitieux et soigné, qui contient également un duo avec Debbie Harry, du groupe Blondie. Un album dont Étienne Daho avoue lui-même qu'il serait «taillé pour la scène». Il sera en concert l'année prochaine, avec un cycle de spectacles donnés à la Cité de la musique de Paris, du 14 au 22 février.
Étienne Daho : un nouveau single un peu rétro
Quelques mois avant la sortie de son nouvel album, le chanteur a diffusé lundi matin un premier extrait de ses Chansons de l'innocence retrouvée.
La rédaction vous conseille :
18 février 2014 20:00
Salle des concerts
45€ (1re catégorie uniquement)
également en abonnement / autres tarifs disponiblesCe concert est également disponible :
9 € : Jeunes de moins de 28 ans
Autres réductions : Abonnés de la Cité de la musique et de la Salle Pleyel 2012-2013, groupes, demandeurs d'emploi, CE, bénéficiaires du RSA, de l'ASPA, jeunes de moins de 16 ans, Personnes handicapées et accompagnateurs peuvent bénéficier de tarif réduit dans certaines conditions et sur présentation d'un justificatif.
Renseignements et réservation par téléphone au 01 44 84 44 84.
Tous les tarifs
Le 14 janvier 2013, jour de son anniversaire, il se trouvait dans les célèbres studios d’Abbey Road à Londres, où séjournèrent les Beatles, pour enregistrer son nouvel album. C’était là qu’Étienne Daho avait déjà gravé certaines plages de Corps et armes en 1999, notamment l’émouvant titre d’ouverture, Le Brasier, porté par des envolées symphoniques. « Très symphonique et groove » : tel sera encore, selon ses propres mots, le dernier opus du chanteur dont la sortie est prévue à l’automne 2013.
Ce dernier album, avec ses chansons que Les Inrocks décrivent comme « très cinématographiques », porte aussi la marque de la récente expérience du Condamné à mort, enregistré en 2010 avec Jeanne Moreau : « L’écriture de Jean Genet a forcément bouleversé mes habitudes. Elle a enrichi ma pop. »
http://www.trinitylestoilesfilantes.com/article-20393064-6.html#anchorComment
1. Chanson pour la route.
«Nationale 7» de Charles Trenet(je la prends maintenant tous les jours)
Les paroles ici:http://www.paroles.net/chanson/21405.1
Chanson pour chialer dans sa bière.
«Boulevard des capucines» d'Étienne Daho
3. Chanson hommage à un défunt.
«Le paradis blanc» de Michel Berger
4. Chanson pour déclencher une baston.
«Antisocial» de TRUST
5. Chanson berceuse.
«Une chanson douce» par Henri Salvador
6. Chanson nostalgique.
«Le tourbillon de la vie» par Jeanne Moreau
7. Chanson que vous admettez aimer honteusement.
Je n'ai pas honte de ce(ux) que j'aime, une palette très large
8. Chanson de rage
«Marcia Baila» de Rita Mitsouko
9. Chanson pour faire danser
Du mal à choisir entre toutes celles de Claude François
10. Chanson que vous chantez sous la douche
«Tombé pour la France» d'Étienne Daho
11. Chanson pour quand on tombe amoureux
«J'ai encore rêvé d'elle» d'«Il était une fois»
12. Chanson que ça fait mal parce qu'il (elle) est parti(e)s
«Ne me quitte pas» chanté par Jacques Brel
13. Chanson sexy
« Année 69 année érotique » de Serge Gainsbourg
14. Chanson pour séduire
« AH, si j'étais un homme » de Diane Tell
15. Chanson pour un dimanche matin pluvieux
« L'amour à la plage » de Niagara
16 Chanson engagée
« L'aziza » de Daniel Balavoine
et en prime une 17 ème parce que j'aime :
« L'invitation » d'Étienne Daho
Il y en a plein plein d'autres qui auraient pu faire partie de mon choix, mais à l'instant où je rédige c'est à celles-ci que j'ai pensé.
A tous ceux que ça tente...
Le chanteur, après de sérieux soucis de santé cet été, avait du décaler la sortie de ce 12e album. Une opération de l'appendicite qui vire à la péritonite, et au cauchemar : deux mois d'hôpital et une convalescence dont il sort à peine. Aujourd'hui, Daho a repris du poil de la bête et le titre de son disque sonne comme un heureux présage.
Douzième album pour Etienne Daho
On a frôlé l'album posthume, c'est ce que dit Daho lui-même, et ironie du sort, tout cela est arrivé alors que le chanteur à 57 ans, venait d'achever un album solide, accompli, comme s'il balayait les étapes de sa carrière, de la chanson sophistiquée qui est la sienne maintenant, à un regard assez tendre sur ses jeunes années pop.
Un peu comme cette pochette espiègle, en noir et blanc où un Daho pose à l'entrée d'un jardin luxuriant, à coté d'une inconnue aux seins nus et gantées de noir, fantôme ou vestale du Palace ou des Bains Douches.
Pourtant, pas un brin de nostalgie dans ces titres. C'est la grande élégance de cet album, qui se penche parfois sur les couleurs acidulées des années 80 avec l'expérience du Daho d'aujourd'hui, qui multiplie les clins d'oeil, sans que rien ne soit daté musicalement. Il a compris l'alchimie de cette époque, qui est la même que l'essence du style Daho : les années 80, celle d'Epaule Tatoo, ou de Week-end a Rome, étaient faussement désinvoltes, imprégnées d'une "gravité légère" selon les mots du chanteur.
Celle-ci se retrouve à peu près partout, puisque le désir d'Etienne Daho, au départ, était de danser, de mettre la dedans de la "disco noire". Ce qui devait d'ailleurs être le premier titre de l'album. Les autres titres se présentent, eux, avec une dramaturgie très étudiée, des morceaux à tiroirs, inquiétants, hypnotiques et qui font couler les violons de belle manière.
Certaines mélodies se sont imprégnées des visites de Daho dans l'univers de Jean Genet (dont le chanteur avait repris Le condamné à mort, avec Jeanne Moreau) ou dans l'univers de Francis Bacon. Daho a justement écrit tout le disque à Londres, près de l'atelier du peintre, qui fut aussi le théâtre de la relation tumultueuse qui liait Bacon à son amant et muse Georges Dyer.
Les passions, la violence, l'hédonisme, tout cela dessine de toute façon en creux un Daho bien planqué derrière les notes de chaque album.
VIDÉO - En 1984, le 21 octobre tombait un dimanche. En disparaissant ce jour-là, le cinéaste dont le dernier film s'appelait «Vivement dimanche», effectuait sa dernière pirouette.
Redécouvrez une vidéo de Truffaut parlant de son métier.
François Truffaut et Jean-Louis Trintignant plaisantent le 8 août 1983 à la Cinémathèque française à Paris. Crédits photo : AFP
Chez lui, la malice et l'élégance ne manquaient pas. Déjà vingt-cinq ans qu'il n'est plus là, et on a du mal à le croire, tellement son œuvre reste présente. Il est devenu comme un grand frère qui ne vieillirait jamais.
Il a inventé son double, le personnage d'Antoine Doinel, ce Jean-Pierre Léaud qui tombait amoureux de l'éthérée Delphine Seyrig avant d'épouser Claude Jade, bien sage dans son petit manteau cintré. Il a dévoilé les dessous d'un tournage dans La Nuit américaine. Il a tiré du purgatoire l'écrivain Henri-Pierre Roché avec Jules et Jim, où Jeanne Moreau fumait comme une locomotive.
Grâce à lui, on sait que «les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie». Du cinéma, il s'était fait un manteau, une maison. Sur l'écran, il y avait des enfants qui voulaient voir la mer, des gangsters qui mouraient dans la neige, des hôtesses de l'air sur le vol Paris-Lisbonne, des messieurs infidèles.
La vie consistait à s'asseoir au premier rang de la Cinémathèque, à interviewer Hitchcock, à se demander si les femmes sont magiques (toujours pas de réponse). Ses films appartiennent au paysage français, comme la place Clichy, la tour Eiffel, les chansons de Trenet. Ils sont tous à la première personne. On y observe le cheminement de la passion, les méandres du sentiment, la cocasserie du quotidien.
Il a inventé un certain type de jeunes filles, délurées, en jupe volante, fonçant sur leur vélo. Une certaine gravité affleurait parfois : les épouses trahies tiraient sur leur mari dans un restaurant des Champs-Élysées, un inconnu abordait les demoiselles en leur jurant un amour éternel, des voisins s'entraînaient mutuellement dans un gouffre.
Dans La Chambre verte, Truffaut incarnait lui-même le héros qui refusait la mort. C'était une façon de narguer le sort. À la fin, c'est lui qui a gagné. Dans nos chambres vertes intimes, sa photo trône en bonne place. Ses films sont des bougies qui ne s'éteindraient pas. Sans en avoir l'air, François Truffaut a atteint à une sorte d'éternité.
Interview de François TRUFFAUT qui explique que les premiers et derniers films d'un réalisateur sont en général les plus importants, que le cinéma n'a pas beaucoup changé, que tous les films l'intéressent et que les bons films sont les films "logiques". Il parle également du travail des critiques de cinéma et déclare qu' il préfère le tact et parfois l'hypocrisie à la franchise.
A voir ici:
COMS OUVERTS
ABONNEZ-VOUS AU FIL DE DISCUSSION
RETROUVEZ d'autres notes sur Truffaut dans la catégorie à ce nom dans "Ceux que j'aime"
Le 21 octobre 1984, François Truffaut disparaît.
• Né de père inconnu le 6 février 1932 à Paris est mort le 21 octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine.
• 1946 Passionné de lecture, il quitte l’école, fréquente les ciné-clubs et finit par rencontrer le critique de cinéma André Bazin qui devient son père spirituel.
• 1951 A la suite d’une déception amoureuse, il s’engage dans l’armée et fait de la prison pour désertion.
• 1953 Il entre dans la revue Arts et publie des articles dans Les Cahiers du cinéma avec Chabrol, Rivette, Godard, Rohmer, la jeune garde autour de Bazin.
• 1957 Truffaut se marie avec Madeleine Morgenstern dont il aura deux filles, Laura et Eva. Il fonde sa société de production Les Films du Carrosse et se lance dans la réalisation de deux courts métrages.
• 1959 Les Quatre Cents Coups qu’il tourne cette année-là (Prix de la mise en scène à Cannes) est un immense succès qui ouvre la porte à la « Nouvelle Vague » et fait découvrir Jean-Pierre Léaud considéré comme son double qu’il poursuit de film en film jusqu’à L’Amour en fuite (1979).
• 1962 Il réalise Jules et Jim, adapté du roman d’Henri-Pierre Roché, avec l’inoubliable Jeanne Moreau.
• 1966 Des entretiens avec Alfred Hitchcock, Truffaut publie un ouvrage de référence.
• 1968 En février, il prend la défense d’Henri Langlois menacé dans sa fonction de directeur de la Cinémathèque Française.
• 1973 Sortie de la Nuit américaine, un film sur le tournage d’un film où Truffaut incarne le réalisateur.
• 1977 Dans L’Homme qui aimait les femmes, il fait le portrait d’un séducteur compulsif. Cette année-là, il tourne dans le film de Spielberg Rencontres du troisième type.
• 1980 Après Le Dernier Métro qui est un immense succès public, il tourne La Femme d’à côté dont il confie le rôle principal à sa dernière compagne Fanny Ardant dont il aura une fille, Joséphine.
• 1984 Il décède prématurément à l’âge de 52 ans d’une tumeur au cerveau après le succès de son dernier film Vivement dimanche.
François Truffaut, Antoine Baecque, Serge Tubiana, Folio, Gallimard, 2001
François Truffaut, Cyril Neyrat, Cahiers du cinéma, 2007
François Truffaut, mémoires d'un cinéaste, entretiens avec Claude-Jean Philippe,
Radio France, 2004 (CD audio)
Biographie, biblio-vidéographie
http://www.cineclubdecaen.com/realisat/truffaut/truffaut.htm
Etienne DAHO comme tout(s) ce(ux) que j'aime(2 e partie ce blog) inspire ce que j'écris comme
"Istanbul avec toi" à acheter ici
Mercredi 12 avril 2023
Il est une signature vocale. Sa musique raconte son éclectisme musical. Et ses paroles avancent masquées. Il peut chanter le danger, la douleur ou l’érotisme dans des bulles pop qu’on a fredonnées, fredonne ou fredonnera, sans y penser.
Etienne Daho publie un nouvel album qui sortira le 12 mai "Tirer la nuit sur les étoiles", qu'il est venu évoquer ici pour la première fois. Un disque majestueux qui tresse pop symphonique, électronique et inspirations sixties. Un disque mixé avec des voix témoins enregistrées avec Jean-Louis Pierrot qui a coréalisé l'album.
Son univers grand ouvert, fait d’images et de sons, influence la chanson d’ici depuis des années et ça n’est pas fini.
Il y eut Gainsbourg. Il y eut Bashung. Il y a Daho. Chacun sa manière. Et arrive pour lui, le moment, où, comme il le dit, l’enjeu n’est pas d’être aimé, mais compris.
Etienne Daho nous a donné rendez-vous au Studio Motorbass dans le 18ᵉ arrondissement, au nord de Paris, avec du bois partout, un mur de vinyles, batterie, guitares. Là où il a enregistré une bonne partie de son nouvel album et où ont été mixées nombreuses de ses premières chansons.
Ce nouveau disque, c'est le récit d'une histoire d'amour, depuis la première jusqu'à la dernière chanson tel un film. Une envolée sentimentale qui raconte d'ailleurs plus ce que procure l'amour qu'une histoire d'amour. Le chanteur confie avoir tenu en premier lieu à raconter les émotions que l'amour, quel qu'il soit, provoque, qu'il considère comme le meilleur des stimulants de notre existence qu'il soit amoureux, amical, fraternel.
L'exemple du titre "Boyfriend"
Une chanson qui raconte sa merveilleuse rencontre avec deux des membres du groupe Unloved, qui sont devenus ses amis. Un groupe qu'il a découvert il y a cinq ans en écoutant la radio anglaise : "On croit souvent que les plus grands amis, ceux qu'on aime le plus, sont ceux qu'on rencontre durant la jeunesse, et un jour, on peut découvrir qu'on peut avoir des élans de l'amitié adulte comme lorsqu'on est très jeunes. C'est ce que j'ai ressenti avec eux, et ils m'ont offert cette chanson sur l'amitié amoureuse. D'ailleurs l'amour, c'est plein de choses, c'est multiple".
C'est aussi la chanson d'un homme heureux, plein de vitalité, plein d'énergie reconnaissant vis-à-vis du succès qu'il rencontre depuis le début de sa carrière : "Je suis un privilégié, je fais ce que j'aime, et je suis d'autant plus reconnaissant que ça plaise toujours à suffisamment de gens, qui me permettent de partir en tournée, qui me permettent de continuer à faire des disques. Je suis très conscient que c'est une chance gigantesque".
Françoise Hardy
Dont il a tout de suite aimé la voix après avoir entendu pour la première fois "C'est un amour auquel je pense" ou encore "Pourtant, tu m'aimes" grâce à un juke-box dans l'établissement que tenaient ses tantes en Algérie au bord de mer : "La mélancolie et la douceur de ses chansons m'ont tout de suite marqué à tel point que quand nous nous sommes rencontrés, notre amitié est devenue naturelle comme une évidence".
Le film "Ascenseur pour l'échafaud" (1958) de Louis Malle (avec Maurice Ronet et Jeanne Moreau)
Un film qui pose la question du devenir du désir qui peut s'étioler, s'abîmer, s'arrêter, et bien sûr la transformation du sentiment de l'amour, aspect central de son tout nouvel album : "Rien que le générique de début, c'est magnifique. Jeanne est emportée par l'amour qu'elle porte au personnage de Maurice Ronet. Un désir qui est très important dans mon rapport avec les autres. Jeanne Moreau, grâce à son interprétation m'a rassuré d'une certaine manière et m'a beaucoup transformé dans le travail dans ma manière de suivre et d'exprimer mes désirs d'artiste".
"Songs for Drella" de Lou Reed et John Cale
Un album enregistré au début des années 1990 qui symbolise la réunion de ces deux génies. Lou Reed et John Cale sont pour Etienne Daho les deux maîtres de la musique, et la découverte du premier album du Velvet a été pour lui une révélation : "Je savais qu'ils se racontaient des choses qui me parlaient, mais que je ne comprenais pas forcément toujours. Lou Reed, c'est une écriture du rock très sombre contant les excès, le côté hyper vénéneux de la musique, mais qui, moi, m'attirait beaucoup. J'ai toujours été très attiré par les personnages dangereux, j'ai une attirance pour ça".
Etienne Daho a toujours considéré que le rôle de l'artiste était de transmettre une œuvre diversifiée. Il s'est toujours promis de ne pas s'enfermer sur sa propre musique, de se cloisonner dans un seul genre : "J'ai toujours eu l'ambition de faire de belles choses et surtout d'évoluer, de me diversifier au point d'avoir enregistré des disques qui ont parfois été détestés comme "Eden", mais qui avec le temps ont fini par se faire apprécier par eux-mêmes. L'intérêt de la pop, c'est qu'on peut mélanger plein de choses ! On peut aller partout, du reggae au hip-hop, en passant par de l'électro, ça restera de la pop ! Je ne suis pas enfermé dans un genre. C'est un plaisir dans ma vie d'artiste de constamment travailler les chansons de manière à les améliorer".
▶︎ Une tournée des zéniths est déjà annoncée à Caen le 4 Novembre, à Nantes le 7, à Toulouse le 10. Et il y a un Accor Arena à Paris, le 22 décembre.
Etienne Daho - A secret book, Editions La Martinière, octobre 2022.
À l’occasion de ses quarante ans de carrière, Étienne Daho ouvre pour la première fois ses archives pour ce livre riche de documents intimes et inédits.
À l'occasion des 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine, et de l'exposition "Gustave Moreau. Les Fables de La Fontaine" au musée Gustave Moreau, Dossier de l'Art revient sur quatre siècles d'illustration des Fables et des Contes.
"Les chansons de l'innocence" a tout d'abord été envoyé aux radios en juin. Un titre introductif pour préparer l'auditeur à ce qui devait arriver. L'artiste nous propose à présent d'écouter "La peau dure", un nouveau single langoureux et flamboyant, à travers lequel on retrouve véritablement ce pionnier de la pop française qui avait réussi à se faire un nom au début des années 80, la maturité en plus dans la plume pour faire naître « le grand frisson ». Envoyé aux radios ce matin, "La peau dure" est également disponible sur les plateformes de téléchargement.
Ecoutez un extrait du nouveau single d’Étienne Daho, "La peau dure" :
Initialement, le nouvel opus d’Étienne Daho devait paraître quelques semaines plus tôt, au mois d'octobre. Mais de graves problèmes de santé ont forcé le chanteur et son équipe à repousser sa commercialisation. « Suite aux complications engendrées par une péritonite, Étienne Daho a dû faire face cet été à une septicémie et subir une seconde intervention chirurgicale. Étienne Daho va beaucoup mieux, mais il devra suivre deux mois de stricte convalescence ». C'est le communiqué choc du label Polydor/Universal qui avait été envoyé le mois dernier, effrayant sans aucun doute les plus fervents admirateurs de l'artiste, qui n'a pas traîné pour adresser son message au public : « Merci pour vos bonnes pensées qui me donnent les forces nécessaires pour revenir au plus vite sur scène ».
La scène, Étienne Daho la retrouvera très prochainement. En résidence à la Cité de la Musique du 14 au 18 février pour trois représentations évènement, au cours desquelles il reviendra aux origines, le chanteur jouera ensuite dans quelques Zénith au printemps prochain. A Rouen le 21 mars, Étienne Daho se produira à Marseille le 25 mars, Toulouse le 28, Bordeaux le 29 et Paris le 4 avril. En tout et pour tout, ce sont près de trente dates qui sont programmées aux quatre coins du pays jusqu'en mai. La billetterie est ouverte.
l est de retour ! Trois ans après son dernier album, le nouveau single d'Etienne Daho sort aujourd'hui dans les bacs. L'occasion pour lui d'accorder une interview au journal Le Parisien...
L'année 2013 est à marquer d'une pierre blanche pour la variété française ! Après Jojo, qui revient sur scène pour fêter ses 70 ans , c'est au tour d'Étienne Daho de faire son grand retour, et dans un premier temps à la radio. En effet, c'est aujourd'hui que sort le single Les chansons de l'innocence, extrait de son dernier album, à paraître en octobre prochain. À cette occasion, le chanteur de 57 ans a accordé un entretien au journal Le Parisien dans lequel il revient sur sa longue carrière.
Dans un premier temps, il se confie sur ses récents projets : "J'ai fait plein de choses excitantes ces derniers temps : un projet entre théâtre et musique avec Jeanne Moreau, la réalisation de l'album de Lou Doillon. Aujourd'hui, je suis dans quelque chose qui me plaît, moins flamboyant qu'avant". Par flamboyant, le chanteur français précise qu'il aime éviter tout ce qui ressemble à la représentation et à l’exhibition. Pas évident pour lui de promouvoir un nouvel album : "Je n'ai pas envie d'aller dans des émissions comme Ruquier. J'ai peur de moi dans ces cas-là. Dès le départ, j'aurais dû mettre un casque comme les Daft Punk pour ne pas me montrer. Quelle bonne idée ! Maintenant c'est trop tard !", lâche-t-il dans un rire.
Il revient également sur l'un de ses derniers succès, Boulevard des Capucines, qui parle du père qu'il n'a quasiment pas connu : "Quand on parle de soi, on parle de sa famille. J'ai été élevé dans la pudeur de ne pas montrer ses sentiments, de faire toujours bonne figure. Quand j'ai commencé à faire écouter cette chanson, certains ne comprenaient pas de qui je parlais. J'ai dû expliquer. Et ça m'a foutu dans la merde". Il évoque les mauvais côtés du succès : "Dans les années 80, on évoquait la 'dahomania', c'était réjouissant, nouveau. Mais à un moment, je suis à parti à Londres, je ne pouvais pas continuer comme ça. Je perdais mon innocence. Plus tard, il y a eu cette rumeur irréelle selon laquelle j'étais mort du sida. Une sale histoire".
Plus loin, il parle du fil conducteur de son album : le destin. "Est-ce qu'on l'écrit ? Est-ce qu'il est écrit ? Je me suis retourné sur le mien, qui a très mal commencé (...) Mais je me suis débarrassé de mes addictions : l'alcool entre autres. J'ai arrêter de fumer trois paquets par jour il y a dix ans. Je ne sais pas faire les choses à moitié. Mais être un enfant de la guerre, avoir vu la mort de près, fait que j'ai un instinct de vie très fort". Né à Oran, Étienne Daho a en effet connu la guerre d'Algérie.
Pour finir, il donne son avis sur le mariage gay : "Je comprends que l'on puisse être choqué par le mariage gay en fonction de son éducation, de ses convictions. Et je le respecte. Je ne suis pas pour le mariage en général. Mais je comprends qu'on puisse en avoir besoin pour ne pas se sentir comme un citoyen de seconde zone". Ça, c'est dit !
Sarah Lou
http://www.public.fr/News/Etienne-Daho-J-aurais-du-mettre-un-casque-comme-les-Daft-Punk-413562
Que l’attente fut longue ! Bouclé au printemps dernier, Les Chansons de l’innocence retrouvée, onzième album studio d’Étienne Daho, devait paraître en septembre dernier, mais la sortie a dû être repoussée de deux mois, en catastrophe. En cause, une péritonite contractée en août par le chanteur, laquelle a failli l’emporter. Mais c’est sans compter sur l’"instinct de vie très fort" dont le natif d’Oran, enfant de la guerre, reconnaît être habité.
C’est cette même force, et ce regard distancé, un peu dandy, sur l’existence, qui traverse son nouvel album, écrit, conçu et enregistré entre quatre villes symboles. Rome, théâtre du très cinématographique L’homme qui marche, où Daho a passé un week-end prolongé de deux mois pour entamer l’écriture de son disque. Londres, où le chanteur a ses habitudes et où l’essentiel des titres a été enregistré. Paris et New York, dont le passé bohême des années 70 hante L’étrangère (avec Debbie Harry, chanteuse emblématique du groupe Blondie).
Sur ces Chansons de l’innocence retrouvée, il flotte un parfum de liberté, de perte de repères aussi pour l’auditeur. Si le titre La peau dure semblait donner le ton d’une pop orchestrale, directe et solaire, ces onze titres emportent ailleurs. Enregistré avec son fidèle acolyte Jean-Louis Piérot, ce nouvel opus rappelle à quel point l’éclectisme de Daho le rapproche souvent d’un autre artiste pop protéiforme, David Bowie. Une connexion évidente sur Le Baiser du destin et ses guitares acérées période Scary Monsters.
À d’autres moments, le renfort de Nile Rodgers ou de Debbie Harry scelle la filiation disco, avant que des cordes ténébreuses ne rappellent le romantisme sombre cher au chanteur. Omniprésent, le socle rythmique assuré par deux excellents musiciens britanniques apporte au disque une dimension soul. Daho et son réalisateur attitré osent tout, comme le registre rock le plus rêche avec En surface, écrit par Dominique A, la chanson d’actualité, sur ce Nouveau printemps inspiré par le drame de Lampedusa, ou la provocation borderline de Onze mille vierges.
De Genet à Doillon
Riche de nombreux invités (citons encore François Marry, de François and the Atlas Mountain), les Chansons de l’innocence retrouvée est produit avec liberté, et parfois un peu de démesure. Il s’avère en revanche moins tourmenté, introspectif que son prédécesseur. Il faut dire que six années séparent ce nouvel album de L’Invitation, réussite majeure et succès critique autant que public. Une période pendant laquelle l’artiste s’est fait plus discret, en termes médiatiques, mais n’a jamais cessé ses activités, empruntant des chemins de traverse inattendus et souvent passionnants.
Il y a eu, d’abord, ce Daho Pleyel Paris, un DVD live en forme de témoignage sur la tournée-fleuve de 2008. Quelques compilations hommages, comme ce Tombés pour Daho sur lequel la nouvelle génération (Biolay, Tellier) reconnaît l’héritage de l’auteur de Pop Satori. Ironiquement, c’est auprès de la nouvelle génération d’artistes français anglophones que ce fan du Velvet Underground choisit de s’illustrer. Avec le très jeune groupe Coming Soon d’abord, en figurant sur l’un de leurs clips, puis à la faveur d’apparitions scéniques à leurs côtés, devant un public trop jeune pour avoir connu la "dahomania". Puis auprès de la chanteuse Lou Doillon, pour qui il réalise en 2011 et 2012 un premier album aux accents particulièrement velvetiens.
Le moment fort de sa carrière "hors champ" a lieu en 2010. Daho enregistre cette année-là avec Jeanne Moreau une adaptation musicale habitée du poème de Jean Genet, Le Condamné à mort. Une expérience dont le chanteur s’est nourri, de son aveu même, pour ses Chansons de l’innocence retrouvée. "C’est en plongeant trop bas que l’on avance un peu", dit-il sur Un bonheur dangereux. Une forme de sagesse que n’aurait pas reniée le controversé poète français.
Étienne Daho les Chansons de l’innocence retrouvée (Polydor) 2013
Site officiel d'Etienne Daho
Page Facebook d'Etienne Daho
En tournée française à partir de l’automne 2014…
Depuis 1847, aux locomotives à vapeur s’accrochent les wagons de l’essor industriel et du développement économique de Vierzon.
Cette collection ferroviaire, constituée grâce à la passion de Raymond Laumônier, né en 1919 à Montluçon, Raymond Laumônier entre au chemin de fer le 1er octobre 1936, au dépôt de Montluçon qu'il fréquente jusqu'en 1944. Il débute sa carrière comme apprenti vapeur devenu chef du Dépôt de Vierzon. En 1904, l'établissement possède 60 locomotives. En gare et chaque jour, 70 trains passent régulièrement. Le triage débranche 2100 wagons en 24 heures.
A la grande époque de la vapeur, un mécanicien et un chauffeur étaient associés pour des années.
Le mot « Equipe » n’était pas vain, entre ces deux hommes, les repas étaient partagés dans le corps de garde. Pour un aller et retour de Vierzon à St Germain des Fossés avec une « Pacific », il fallait faire brûler six à sept tonnes de charbon dans le foyer pour arriver à faire bouillir et vaporiser 60 m3 d’eau, on comprend aisément qu’au retour ces hommes n’avaient qu’une envie : savourer un repos bien mérité. C’était la grande époque de la TRACTION VAPEUR !
La collection du musée Laumônier, constitué grâce à la passion de l'ancien Chef de Dépôt de Vierzon, vous replongera, petits et grands, dans ce que fut la passionnante aventure de cette fabuleuse mécanique. Ainsi vous revivrez 150 ans d’histoire du chemin de fer à travers une collection unique de dessins, affiches des compagnies et de cinéma, modèles réduits au 1/11 ème et 1/20 ème, outils, découverte des métiers, maquettes, réseau ho, réseau JEP, photos, signalisation, film et petits matériels.
La collection du Musée Laumônier est titulaire depuis le 11 avril 2005, du Label « Tourisme et Handicaps ».
Label tourisme et handicaps
moteur, mental, non-voyant,mal voyant+ FILM EN LSF
Visite pédagogique avec dossier pour les scolaires
La visite s'adapte à chaque visiteur.
LES NOUVEAUTÉS :
- la voie ferrée, ses outils, ses métiers
- la signalisation, les signaux, la téléphonie
- espace exposition temporaire
- espace enfant (puzzles, coloriages, construction d'une locomotive, ...)
Animations pour les enfants "en individuel" accompagnés d’un adulte :
- de 4 à 7 ans
« Aide Archi’ le mécano & cheminette à reconstruire leur train »
- de 8 ans ½ à 14 ans
« A la recherche de la locomotive perdue »
menez votre enquête, découvrez les indices….
- 15 ans et plus
« Locomotive & Destination Mystère »
voyagez dans le musée Laumônier.
Découvrez les tracteurs SFV, la porcelaine et la verrerie de Vierzon.
1 h
départ de la visite à 15 h 30 à partir de 8 personnes
Possibilité de visite libre avec un livret, à demander à l'accueil du musée.
Stationnements handicapés à proximité
- Boutiques
- jardin société française
- Animations thématiques spécifiques à la demande pour les groupes - Ventes
Visite pour les scolaires, les parcs de loisirs, etc...
Exposition temporaire fin juillet à octobre 2013 : Un maitre verrier et un céramiste "de la borne"
en rapport avec les collections industrielles de Vierzon autour du verre, de la porcelaine et du grès Denbac.
Exposition temporaire fin 2013/ début 2014 : Le train et le cinéma
Avec la projection du film des frères Lumières, "le train en gare de la Ciotat", making off du film " le Train" avec Michel Simon, Jeanne Moreau et Burt Lancaster.
Exposition de matériel de cinéma, d'affiches de cinéma......
Tarifs 2015 non communiqués
du mardi au samedi de 14 h à 18 h
pour les groupes toute l'année sur réservation écrite au préalable ou par courriel
à partir du 1er juillet ouvert du mardi au dimanche de 14 h 00 à 18 h + le samedi matin de 10 h à 12 h
Ouvre au public le 18 mai 2013 à 14 h,
la fermeture annuelle le 1 janvier 2014.
visites sur réservation, à partir de 10 personnes toute l'année.
direction centre-ville, Tours, la Gare
le musée se situe en face de l'esplanade société française, à côté du Ciné- Lumière
"Né en Angleterre en 1810, le grand bi, ou Ordinary High Wheel Bicycle, rencontre un grand succès. Atteignant jusqu'à 1,50 m de diamètre, la roue avant est conçue pour accroître le rendement et la vitesse."
Nicolas Moreau-Delacquis.
| |||||||||||
|
L’hôtel de la Marine se dévoile enfin
Les derniers jours de Napoléon Ier à Sainte-Hélène de Vincenzo Vela
Toguo Barthélémy, la voix des origines
Qui est Roger Raveel ? Ce qu’il faut savoir sur le peintre belge
Comprendre l’art américain made in France
L’arche de Gustave Moreau
| ||||