Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : lumières

  • La Régence à Paris (1715 – 1723). L’aube des Lumières

    La Régence à Paris (1715 – 1723). L’aube des Lumières

    L'art , COMME TOUT CE QUE J'AIME INSPIRE CE QUE J'éCRIS COMME CETTE 2 e édition d'Oser Venise à acheter ici

    La mort de Louis XIV en 1715 marque le début de la Régence, une période qui voit le retour du pouvoir politique et culturel à Paris et inaugure son rôle de capitale de l’Europe des Lumières. Ce hors-série, qui accompagne l’exposition que lui consacre le musée Carnavalet, revient sur l’effervescence artistique de cette époque, des arts décoratifs à l’architecture mais aussi la peinture, avec l’arrivée d’une nouvelle génération d’artistes dont Antoine Watteau.

     

    Au sommaire : 

     

    Les mythes & l’Histoire : Entretien croisé avec les deux commissaires de l’exposition, José de Los Llanos, conservateur en chef, responsable du cabinet des Arts graphiques et du département des Maquettes au musée Carnavalet- Histoire de Paris et Ulysse Jardat, conservateur du patrimoine, responsable du département des Décors, Mobilier et Arts décoratifs dans ce même musée.
    Qui est qui ? : Philippe d’Orléans, l’abbé Dubois, John Law, le duc de Saint-Simon, Cartouche… brève présentation des figures clés de la Régence.
    Scènes de la vie parisienne : Au début de la Régence, la cour et les principaux organes du pouvoir se réinstallent à Paris. Le Palais-Royal, résidence du duc d’Orléans, devient le nouveau centre de gravité. Les frères Crozat, richissimes financiers, la marquise de Lambert, qui tient salon, et le banquier John Law résident à proximité. Nombre d’hôtels particuliers s’élèvent dans les faubourgs Saint-Germain et Saint-Honoré.
    Portfolio. Les Arts décoratifs : Chaise à porteurs, pendule, fauteuil, tapisserie, porcelaine…le style Régence marque le triomphe des arts décoratifs.
    Peindre à l’aube des Lumières :Sous la Régence, ce sont avant tout les commandes privées qui influent sur la création artistique. Les peintres fréquentent le monde de l’opéra et du théâtre. La sensualité vénitienne s’immisce dans la capitale et Watteau impose ses fêtes galantes.
    Points de vue : Cinq points de vue sur la Régence : des témoins du temps, la Princesse Palatine et le Duc de Saint-Simon, mais aussi l’historien Jules Michelet et les écrivains Alexandre Dumas et Marcel Proust.

     

    Entretien, études d’œuvre, infos pratiques… Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l’exposition « La Régence à Paris (1715 – 1723). L’aube des Lumières » au musée Carnavalet en préparation ou en complément de votre visite !

     

    Octobre 2023 – 52 pages

     

    https://www.connaissancedesarts.com/publications/hors-serie-la-regence-a-paris-1715-1723-laube-des-lumieres-connaissance-des-arts/

     

  • J'ai fini hier soir (moins d'une semaine en regardant la télé le soir)le catalogue de:”Lumières du Nord, lumières du sud

    Publié le 17/06/2014 à 12H10, mis à jour à 13H15

    "Lumières du Nord, lumières du sud", l'exposition du MuMa au Havre rend hommage au maître de l'abstraction

    "Lumières du Nord, lumières du sud", l'exposition du MuMa au Havre rend hommage au maître de l'abstraction

    © DR
    A l'occasion du centenaire de la naissance de Nicolas de Staël, le MuMa du Havre met à l'honneur les paysages réalisés par le peintre. "Lumières du Nord, lumières du sud", révèle 130 œuvres réalisées les trois dernières années avant sa mort. De l'abstraction au figuratif, l'intensité et la lumière inondent le MuMa jusqu'au 9 novembre 2014.

    e parcours chronologique débute en 1951 et s'achève en 1955. Trois années où le peintre crée et produit des oeuvres intensément chargées de matières et de couleurs. Chez Staël, le paysage n'est pas une représentation pittoresque d'un lieu, c'est avant tout la lumière et l'espace qui émanent d'un territoire. Ses peintures et dessins sont le fruit de voyages et de souvenirs. La matière s'exprime en aplat sur la toile, les couleurs chaudes et charnelles évoquent la méditerranée tandis que les gris et les bleus rappellent les côtes normandes.

    Reportage : V. Ducroquet / I. Ganne / D. Meunier / B. Taddeï / S. Pierson / F. Desgardins

     

     


    "Je n'oppose pas la peinture abstraite à la peinture figurative. Une peinture devrait être à la fois abstraite et figurative. Abstraite en tant que mur, figurative en tant que représentation d'un espace ». Nicolas de Staël, 1952.

    Cette exposition s'inscrit dans le cadre du centenaire de Nicolas de Staël et constitue avec l'exposition "Staël, la figure à nu, 1951 – 1955" au musée Picasso à Antibes (17 mai – 7 septembre 2014) l'un des deux volets en France de cette commémoration.
    Elle résulte de nombreux prêts d'institutions publiques ou de collections privées et présente des oeuvres dont un quart d'entre elles est inédit ou n'a jamais été exposé en Europe.

    Lumières du Nord – Lumières du Sud. Du 7 juin au 9 novembre 2014. MuMa Le Havre.

    http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/peinture/lumieres-du-nord-lumieres-du-sud-nicolas-de-stael-cote-paysages-au-muma-158051

  • J'ai lu hier:Rodin, la lumière de l'antique

    17 avril 2013

    L’exposition révèle l’empreinte d’une Antiquité devenue invisible mais pourtant omniprésente dans l’œuvre du sculpteur. Cette approche singulière surprend un jeu perpétuel de miroir entre Antiquité et création contemporaine. Plus de 250 sont rassemblées pour célébrer la force d’un dialogue parfois insoupçonné entre passé et présent. Le hors-série consacré à l’exposition s’attache à retracer l’évolution du « style » de Rodin et de
    son esthétique, en regard de l’Antiquité.

    Exposition au musée départemental Arles antique
    du 6 avril au 1er septembre
    puis au musée Rodin à Paris


    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-621-Rodin-la-lumiere-de-l-antique.html

  • Exposition TURNER-RAVIER : « Lumières partagées » à la maison Ravier(Isère) du 3 juin au 30 septembre 2007

    235e30fed30f41f348e79308eb8485f4.jpgBord d’étang
    aquarelle, 20X26 cm
    collection Maison Ravier.

    cbf6b2cadc56a734b951ea606653ecfd.jpgSunlight over water, vers 1825-30
    aquarelle sur papier, 31.2X49.1 cm
    © Tate, Londres.

    Si Ravier n’a pas côtoyé celui qui le précède d’un demi-siècle mais dont il connaissait l’œuvre comme l’atteste sa correspondance, la rencontre de leurs œuvres est apparue évidente. Déjà du temps de Ravier, les contemporains avaient saisi l’étroite parenté avec celles du maître anglais. Certes, des méthodes de travail les différencient mais ils s’accordent sur de nombreux points ; solitaires, ils consacrent leur vie à l’étude de la lumière et rendent ses effets sur le paysage, dissolvant ses éléments en une certaine abstraction. L’étude de la lumière reste au cœur de leur recherche, elle est une nécessité absolue, vitale qui a rempli leur vie d’artiste.

    Ils ont été deux précurseurs respectueux des maîtres du passé, tels Nicolas Poussin et Le Lorrain, mais tournant leur art vers la modernité.

    LA MAISON RAVIER

    0d32ef5daf5329209213da6fb2beecd3.jpg

    Altière et visible dès l'entrée sud-ouest de Morestel, la Maison Ravier située au coeur de la vieille ville, a conservé intacte l'élégance des demeures de la région. Cette belle bâtisse dauphinoise du XVIIIème siècle est construite sur la plus haute des terrasses qui se succèdent en jardin jusqu'à la plaine. Depuis ce belvédère, un panorama unique s'offre au regard : les monts du Bugey et ceux de la Chartreuse, la chaîne de Belledonne et le Vercors.

    Passé l'authentique porche à porte cochère qui en affirme le caractère, la Maison Ravier convie le visiteur à découvrir l'atmosphère chaleureuse qui y règne encore.
    Le rez-de-chaussée de la maison témoigne de la vie quotidienne : la cuisine a gardé sa grande cheminée en pierre, son dallage et son potager à cinq grilles, signe de l'aisance du propriétaire ; les autres salles aujourd'hui consacrées à l'accueil des oeuvres, reflètent toujours l'intimité de ce lieu.

    On comprend dès lors comment cette demeure a pu charmer le peintre François Auguste Ravier, chef de file de l'école lyonnaise du paysage au XIXème siècle, qui choisit d'y passer les 28 dernières années de sa vie (1867-1895)...

    Pour en savoir plus, allez-voir mon site source:http://www.maisonravier.com/html/principal.html

  • J'ai aimé lire:Monet, Lumières sur la cathédrale de Rouen

    Marc Toulin, photographe et réalisateur né à Paris en 1959, vit depuis plus de vingt ans à Rouen. Ses activités professionnelles l’ont amené à arpenter le monde pour de nombreux reportages photographiques et des documentaires pour la télévision. Sensible à la démarche artistique de Skerzo projetant sur la cathédrale de Rouen des tableaux de lumière, inspiré par la magie du moment, il s’est orienté vers un travail épuré. Par alchimie entre les lumières projetées et leur effet sur la pierre ancienne, les clichés de Marc Toulin recréent ici la vision d’une nouvelle matière photographique.

    " J’en demande pardon aux professionnels, je ne puis résister à l’envie de m’établir, pour un jour, " critique d’art ". La faute en est à Claude Monet. Je suis entré chez Durand-Ruel, pour revoir à loisir les études de la cathédrale de Rouen dont j’avais eu la joie dans l’atelier de Giverny, et voilà que cette cathédrale aux multiples aspects, je l’ai emportée avec moi. Je ne puis m’en débarrasser. Elle m’obsède. Il faut que j’en parle, et, bien ou mal, j’en parlerai. " Georges Clemenceau. Cet article, paru dans La Justice le 20 mai 1985, témoigne de la profonde entente qui liait l’artiste et l’homme politique, son voisin de campagne et ami. Monet a peint entre 1982 et 1983 trente toiles sur le thème de la cathédrale de Rouen.

    Auteur : Marc Toulin
    Editions Magellan et Cie
    Broché
    42 pages
    ISBN : 978-2350740034

    http://normandie-heritage.com/spip.php?article603

    première publication:

    28/07/2012 11:49

  • Carrières de lumières(photos perso en 1 ere partie de note)

    arles 18 mai 2012 108.jpgarles 18 mai 2012 111.jpgarles 18 mai 2012 107.jpg

    À la découverte du lieu

    Au cœur des Alpilles, les monumentales Carrières de Lumières de 14 mètres de haut accueillent des spectacles multimédia uniques au monde.

    Un peu d'histoire

    Carrières de Lumières se situe dans un lieu chargé de mystère : le Val d’Enfer. Ce vallon aux concrétions minérales exceptionnelles a inspiré les artistes depuis toujours.

    L'organisation des Carrières

    Les Carrières de Lumières sont gérées et mises en valeur par Culturespaces à partir de 2012.

    http://carrieres-lumieres.com/fr/decouvrir

  • J'ai aimé vendredi:les AUTOCHROMES LUMIÈRE et les premiers autochromistes lyonnais

    bandeau-etagere.jpgCet été,  les collections photographiques de la Bibliothèque de Lyon sortent de leur réserve : autochromes d’Auguste et Louis LUMIERE, Fernand ARLOING, Gabriel Louis-Marie BARGILLAT, Humbert DUCURTYL, Jean-Camille DUPRAT, Albin GONTARD, Pierre-Elysée GRANGE, Albert MOREL, Jean-Baptiste TOURNASSOUD

    Célèbres grâce à leur invention du cinématographe, les Frères Lumière créent, dès 1903,  un procédé qui révolutionne la photographie en couleur : l’autochrome.

    Incontournable dès sa commercialisation en 1907, l’autochrome devient le moyen d’expression privilégié des photographes et restera pendant plus de 20 ans sous le monopole mondial des usines Lumière à Lyon.

    L’exposition présentée dans la galerie de la bibliothèque de Lyon invite le public à découvrir l’exceptionnelle qualité de ce  procédé, ainsi que l’exigence esthétique de ses auteurs. Photographes lyonnais expérimentés, passionnés d’art, fidèles observateurs des merveilles de la nature, ils nous donnent à voir le spectacle d’une époque à jamais révolue.

    L’autochrome est exposé sous plusieurs formes : on peut ainsi découvrir d’une part les plaques de verre originales, à regarder par transparence, et d’autre part les tirages sur papier, effectués par l’atelier Michel Fresson d’après un procédé contemporain des Lumière.

    Afin de témoigner au mieux de la vie des employés des usines de Lyon-Monplaisir, une série de photographies noir et blanc finalise l’exposition, nous immergeant dans le quotidien de la rue du Premier-Film. Quelques portraits de la famille Lumière complètent cette série et témoignent de l’activité d’Antoine Lumière en tant photographe-portraitiste.

    Un choix de livres de la bibliothèque personnelle d’Auguste et Louis Lumière, des photostéréosynthèses conçus par les frères inventeurs ainsi que quelques documents d’époque permettent au public d’apprécier la diversité des documents exposés.

    La Bibliothèque municipale de Lyon assure la conservation et la valorisation de plus de 500 tirages autochromes, de milliers de plaques de verre photographiques ainsi que de la bibliothèque ayant appartenu à Auguste et Louis Lumière. Elle continue également d’accueillir les donations de documents photographiques, contribuant à développer la richesse de ses collections photographiques.

    Sylvie Aznavourian
    Commissaire de l'exposition

     

    http://www.bm-lyon.fr/expo/10/autochromes-lumiere/presentation.php

  • Éditer un roman qui n’existe pas (mais qui réinvente les Lumières deux siècles après sa rédaction)

    Yves Citton

    Jean Potocki, Œuvres, édition en 5 volumes réalisée par François Rosset et Dominique Triaire, Louvain, Peeters, 2003-2006. Les volumes IV,1 et IV,2 de cette édition paraissent en janvier 2008 dans la collection GF-Flammarion (http://www.fabula.org/actualites/article21827.php).

    Le présent article est d’abord paru dans la Revue internationale des livres et des idées (http://revuedeslivres.net/) ; il est ici reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur et du comité de rédaction de la revue).

    Avez-vous lu le Manuscrit trouvé à Saragosse ? Pour tous ceux qui répondront par la négative, la solution est simple : qu’ils se jettent sans plus tarder sur ce roman que Salman Rushdie reconnaît pour l’un de ses modèles majeurs, et qui est en passe de figurer au rang des plus grands chefs d’œuvre de la littérature mondiale. Quant à ceux qui croiraient avoir déjà lu ce roman, dans l’une des éditions disponibles à ce jour (toutes partielles ou mutilées de diverses façons), la nouvelle est non moins réjouissante : l’heure est enfin venue de découvrir ce que l’auteur a véritablement écrit dans ce texte charnière de la modernité !

    Au-delà du seul Manuscrit, il faut saluer comme un événement éditorial marquant de cette décennie la publication des Œuvres complètes de Jean Potocki chez Peeters. Il y a moins événement par la taille du produit fini, qui comprend près de 3 000 pages de texte, que par le fait que ce soit la première fois que l’œuvre de cet écrivain majeur de l’Europe de la fin des Lumières reçoit une édition intégrale – qui plus est, une édition remarquablement présentée, savamment et judicieusement annotée par les deux universitaires les mieux placés pour réaliser ce grand oeuvre, auquel ils ont consacré une quinzaine d’années de travail. L’essentiel de l’événement est toutefois encore à venir : il s’agira de voir comment l’Europe du xxie siècle va digérer cette oeuvre de premier plan qui lui est désormais accessible dans de parfaites conditions. Afin de se donner la mesure d’un tel événement, commençons par rappeler sommairement la carrure et l’importance du personnage de l’auteur.

    Jean Potocki : l’homme et l’œuvre

    Jean Potocki, né en 1761 en Podolie (actuellement située en Ukraine) où il finit par se suicider en 1815, a été tout à la fois un membre de la plus haute noblesse polonaise, un patriote engagé dans la lutte de son pays contre l’hégémonie russe, un savant orientaliste dressant pour le Tsar (son ex-ennemi) des plans de colonisation du Caucase (et de la Tchétchénie), un grand intellectuel européen parlant d’égal à égal aux derniers Philosophes et aux plus célèbres Idéologues, un chevalier de l’ordre de Malte, un aventurier avide des frissons que procuraient les premières ascensions en aérostats, un historien espérant modéliser les lois d’évolution des civilisations à travers des séries chronologiques, un dessinateur de croquis d’une vivacité admirable, ainsi que l’un des fondateurs de la réflexion ethnologique au cours des voyages incessants qui l’ont entraîné en Egypte comme au Maroc, en Turquie comme en Mongoliei.

    Chemin faisant, cet auteur emporté pendant toute sa jeunesse dans ce qui semblait devoir être un mouvement perpétuel, a laissé un corpus d’œuvres aussi conséquent par son poids et sa valeur que surprenant dans sa diversité corpus intégralement rédigé en français, langue qu’il maîtrisait mieux que le polonais. De ses explorations à travers tout le monde connu (et inconnu), il a ramené de très nombreux journaux de voyages, publiés pour la plupart de son vivant (volumes I et II de la présente édition), qui montrent un esprit étonnamment soucieux de mesurer et de respecter les différences culturelles, de se méfier de ses propres projections et d’utiliser la rencontre de l’Autre pour se mettre à distance des préjugés partagés par sa propre tribu. De sa fréquentation de l’aristocratie européenne la plus huppée de son époque, il ramène une série de pièces de théâtres d’un genre malheureusement oublié (les « parades »), mais à redécouvrir, tant leur langue pseudo-populaire et leur burlesque irrévérencieux sont en phase (très décapante) avec les singeries dont nos hommes politiques (Cassandre démocrate) ou nos intellectuels médiatiques (Cassandre homme de lettres) continuent à alimenter nos petits écrans. De son travail d’historien, dans lequel il plaçait l’essentiel de ses espoirs de gloire posthume, mais qui représente aujourd’hui le pan le moins séduisant et le moins convaincant de son œuvre plurielle, il n’a laissé que des extraits (mis sous formes d’axiomes, de théorèmes et de corollaires (le théâtre, les recherches historiennes et les écrits politiques étant regroupés dans le volume III, tandis que le volume V donne la correspondance, quelques varia et les index).

    L’homme et l’œuvre paraissent donc marqués du sceau d’une même multiplicité éclatée, voire schizophrénique : on enfile la veste du patriote avant de la retourner en serviteur du Tsar ; on invente sur le terrain une sensibilité à la diversité culturelle tout en mettant au point des plans de colonisation ; on mène la vie de magnat (quoique sans le sou, surtout après un divorce douloureux) et on se moque de impostures de l’ordre social ; on essaie des géométriser l’Histoire tout en ridiculisant les prétentions excessives de la mathématisation. Cet infatigable sillonneur de planète est à lui seul un homme-univers, un condensé d’exigences hétérogènes en constant bouillonnement, un homme des Lumières habité à la fois par les espoirs les plus fous de la modernité et par les désillusions les plus ironiques, les plus ludiques et les plus désabusées que l’on croyait propres à notre postmodernité.

    Le Manuscrit trouvé à Saragosse : roman pré-postmoderne

    Ce qui devait réellement assurer sa célébrité posthume ne fut pas ses savantes chronologies historiques, mais un roman-fleuve qu’il a écrit en plusieurs phases de 1797 à sa mort, et qu’il considérait apparemment comme un divertissement léger destiné à amuser son entourage et à chasser les spectres de la dépression qui l’assaillirent dans la retraite forcée et dépitée où il passa les dernières de sa vie. De quoi s’agit-il dans ce romanii ? Des jumeaux naturels que Jean-François Lyotard, Guy Debord et un Ousama Ben Laden converti aux vertus du multiculturalisme auraient pu avoir ensemble en prenant la Statue de la Liberté pour mère porteuse. Cet improbable croisement de filiations ne saute certes pas au yeux à la lecture des dix premières journées, où l’on suit l’effarement d’un narrateur, Alphonse van Worden, qui ne cherchait qu’à traverser par le plus droit chemin la Sierra Morena pour aller de Cadix à Madrid, mais qui se trouve pris dans une souricière hallucinante, l’amenant de façon récurrente à se coucher auprès de deux ravissantes cousines musulmanes pour se réveiller sous un gibet au milieu de deux pendus. Une cinquantaine de journées plus tard, après avoir tourné en rond dans cette chaîne de montagnes à l’écoute de récits allant du Pérou à Jérusalem, et de Cléopâtre à Newton, les enjeux idéologiques de ce roman proprement affolant finissent par s’esquisser plus distinctement.

    Le cadre de l’histoire est en effet fourni par une conspiration islamiste, dirigée par un Scheik des Gomelez caché dans des grottes montagneuses, où se manigance une Révolution dans l’Islam visant à la monarchie universelle. Même s’ils finissent par utiliser quelques explosifs, ces islamistes, qu’on imagine barbus, se servent surtout d’une micro-société du spectacle, qu’ils montent dans le but de capter le sperme d’Alphonse van Worden ainsi que d’un duc Géomètre, Pèdre Velasquez. Sans dévoiler le dénouement de l’intrigue, on peut signaler que la complète réussite de la machination des Gomelez, du point de vue du spectacle mis en scène pour dérouter ses deux victimes, sera sanctionnée par la liquidation (très postmoderne) du projet théologico-politique qui devait l’insérer dans un grand récit historique : au lieu d’une conversion de la planète à l’intégrisme islamique, on n’a plus qu’une association improbable et parfaitement mondialisée de banquiers espagnols et de saltimbanques borgnes, de faux juifs et de prétendus Bohémiens, de Scheiks déprimés, de mousquetaires assagis et de géomètres amoureux.

    Au cours des 61 journées d’errance dans la Sierra Morena dont Alphonse laisse le récit rétrospectif, et à travers le labyrinthe des multiples niveaux narratifs imbriqués (qui vont parfois jusqu’à cinq), tous les genres littéraires de l’époque auront été sollicités pour fournir un fabuleux kaléidoscope des Lumières : roman gothique, récit libertin, dialogue philosophique, métafiction parodique, conte orientalisant, nouvelle édifiante, mais aussi arbre généalogique, table des matières d’encyclopédie, ou problème de mathématique le tout entrelacé d’innombrables jeux intertextuels allant du clin d’œil au pillage.

    Si cette somme romanesque parvient à rester constamment légère et distrayante, tout en participant d’une logique de saturation proprement affolante, c’est qu’elle est dominée par une posture ironiste anticipant de façon frappante le pragmatisme relativiste représenté de nos jours par un philosophe comme Richard Rortyiii. Alors que colloques, expositions, éditoriaux et essais populaires se complaisent aujourd’hui à ressasser les banalités les plus éculées sur « l’esprit des Lumières », le roman de Potocki trace une diagonale (tortueuse) qui prend à rebours les oppositions dominantes entre Lumières et anti-Lumières, moderne et postmoderne, raison et croyance, progressisme engagé et recul auto-parodique. À première vue, la mise en scène de revenants, de succubes, de diable séducteur, d’encyclopédistes suicidaires, d’hyper-rationalistes ridicules et d’idéalistes désillusionnés, tous manipulés par des fanatiques religieux au sein d’un univers tapi dans l’ombre de cavernes et de châteaux hantés tout cela semble participer de la « réaction », gothique et bientôt romantique, contre les espoirs naïfs des Lumières, visant l’avenir radieux d’un monde rendu transparent par la ratio mathématique et par l’intellection scientifique des causes. Comment un grand aristocrate européen aurait-il donc pu assister à la Révolution française et à ses « excès » sans se sentir obligé de dénoncer les fourvoiements des Encyclopédistes (matérialistes, athées), fourvoiements rendus désormais évidents par le comportement de leur descendance jacobine ? Comment ne pas couvrir d’ironie le rationalisme délirant de Lumières pratiquant la Terreur au nom de la liberté ?

    Toute cette dimension potentiellement « furetienne » du roman est pourtant systématiquement minée par une ironie également décapante envers les valeurs sur lesquelles se fondent les anti-Lumières. Le Manuscrit met bien en scène une conversion de l’athée repentant, ou un fils d’encyclopédiste vendant son âme au diable, mais cela s’inscrit au sein d’une machinerie narrative qui invite le lecteur à renverser toute valeur qui se targuerait de renverser les valeurs des Lumières. Ce labyrinthe est fait de sentiers qui bifurquent sans cesse de la dénonciation amusée à l’empathie indulgente. Comme celui de Rorty, l’ironiste potockien n’est jamais un cynique content de se replier sur son intérêt privé, mais un penseur exigent, conscient de la contingence de son vocabulaire final et soucieux de construire un tissu de solidarité active avec ceux qui l’entourent (Potocki parle de « bienfaisance »), par-dessus les différences de valeurs fondamentales qui peuvent les séparer. Comme l’illustre bien la troupe parfaitement hétérogène et totalement improbable de faux Bohémiens (mais de vrais contrebandiers) qui déplacent journellement leur camp au sein de la Sierra Morena, la société de demain devra s’inventer une solidarité ironiste si elle espère pouvoir prospérer et continuer à se raconter des histoires, dans les marges des frontières et dans les vacuoles ouvertes au sein de la loi des États-nations.

    La leçon centrale du Manuscrit, esquissée d’un trait subtil au sein de l’imbroglio narratif, pourrait bien élever à un seuil d’organisation supérieur l’enseignement central des Philosophes : à l’homme-machine de La Mettrie et de Diderot, Potocki surajoute la société-machine. Les Gomelez représentent moins un contenu (l’islam) qu’une forme d’action collective (la machination par le spectacle). Court-circuitant par avance les gesticulations d’un duel médiatique entre Lumières et anti-Lumières, Potocki déplace notre regard pour nous faire observer les feux de la rampe : son ironisme consiste à nous faire sentir tout acte, progressiste ou réactionnaire, comme relevant du geste, tout agent social comme tirant sa force principale de son jeu d’acteur. La société a la forme d’une machina, dont il ne faut attendre la sortie d’aucun deus transcendant, mais que font évoluer les agencements collectifs immanents, dans la mesure où ils savent s’approprier la logique propre du spectacleiv.

    Un Manuscrit introuvable

    Que ce grand roman du spectacle mettent en scène sa propre transmission en se faisant passer pour un « manuscrit trouvé » constitue sans doute le sommet de son ironie anticipatrice. Cette transmission a en effet connu des épisodes aussi romanesques, complexes et labyrinthiques que l’intrigue représentée dans la fiction. Résumons rapidement deux siècles d’errances dans l’histoire souterraine et caverneuse des officines d’imprimeurs et de libraires (figurés dans le roman lui-même par un nommé Moreno, traduction livresque de la Sierra Morena). De larges fragments du roman paraissent du vivant de Potocki, mais à de petits tirages, dont on ne sait souvent pas s’ils sont commandés par l’auteur pour une diffusion confidentielle à des amis ou s’ils constituent des éditions faites sans son accord. À sa mort, toute la fin du récit reste impubliée. Divers écrivains peu scrupuleux du xixe siècle pillent tel ou tel épisode pour en faire une nouvelle publiée sous leur nom. En 1847 paraît une traduction polonaise due à Edmond Chojecki, qui donne pour la première fois la macro-structure de l’œuvre entière. Un siècle plus tard, Roger Caillois exhume ce roman oublié en publiant sous le titre de Manuscrit trouvé à Saragosse une petite partie de l’ensemble, celle dont il est sûr de l’authenticité et il faut regretter que, jusqu’à ce jour, une collection aussi respectable qu’« Imaginaire » de Gallimard continue à entretenir la confusion entre un fragment et le livre entier.

    En 1989, José Corti crée l’événement en faisant paraître une version donnant pour la première fois au lecteur français l’ensemble de la macro-structure narrative : cet ouvrage vieux de deux siècles n’est donc devenu lisible que depuis moins de 20 ans. Cette édition (rééditée ultérieurement en Livre de Poche), qui a véritablement lancé les études potockiennes, faisait toutefois face à un problème éditorial très épineux : l’éditeur René Radrizzani, n’ayant pu mettre la main sur l’intégralité du texte original français, a dû se contenter, pour toute la fin du livre, de retraduire en français la traduction polonaise de Chojecki. Si l’on avait enfin accès à la macro-structure, c’était dans une texture infidèle aux mots de l’auteur. Le Manuscrit n’avait été trouvé à Saragosse que pour être perdu et introuvable deux siècles plus tard.

    La principale nouveauté de l’édition des Œuvres publiées chez Peeters par François Rosset et Dominique Triaire est de nous donner finalement accès aux mots que Potocki a vraiment écrits. Il n’y a donc que depuis quelques mois que le Manuscrit est restitué dans son état originel, et nous sommes les premiers lecteurs, après deux siècles de mutilations, à pouvoir lire ce chef d’œuvre tel que l’a rédigé Potocki. Mais, rien ne pouvant être platement univoque au sein d’un tel labyrinthe, cette découverte tardive ne satisfait notre attente d’authenticité autoriale que pour faire rebondir notre frustration herméneutique en posant un dilemme éditorial insoluble. Le Manuscrit trouvé à Saragosse s’est révélé être un manuscrit introuvable parce que ce Manuscrit-là n’existe pas ! Au lieu de trouver le Manuscrit dans sa langue originale, les éditeurs ont en fait découvert deux Manuscrits, de formes sensiblement différentes. Le premier, qui date de 1804, donne un texte continu des 45 premières journées, mais s’arrête brutalement au milieu d’un épisode inachevé ; le second, daté de 1810, donne pour sa part la macro-structure dans son ensemble, au sein d’un ensemble formé de 61 journées. Indépendamment du fait que l’une est achevée, mais l’autre pas, les deux versions différent sensiblement entre elles. Certains épisodes particulièrement riches et centraux pour la signification d’ensemble du roman ont été supprimés dans la version « complète » mais néanmoins « abrégée » de 1810 : en particulier les dizaines de pages consacrées au personnage du Juif errant (et à travers lui à des considérations sur la religion naturelle, sur la spéculation financière, sur la réécriture d’épisodes bibliques) se sont trouvé éliminées de cette version « finale ». Le principe de répartition des intrigues en journées diverge considérablement : 1804 est fondé sur les interruptions de récit (comme Jacques le fataliste) et mène en parallèle diverses narrations superposées, alors que 1810 tend à regrouper les masses narratives en blocs plus compacts. La tonalité d’écriture varie aussi d’une version à l’autre : 1804 est plus enjoué, exubérant, audacieux, irrévérencieux, alors que 1810 est moins libre, plus retenu, et globalement plus sombre.

    Faisant face à deux romans aussi différents, les éditeurs ont pris la sage décision de les publier tous les deux intégralement en deux volumes séparés (VI.1 pour la version complète de 1810 ; VI.2 pour celle, incomplète, mais littérairement plus virtuose, de 1804). Ils ont même poussé le scrupule jusqu’à ajouter un cdrom contenant les textes des différents manuscrits consultés pour composer leur édition (ainsi que des dessins de Potocki et d’autres documents divers). On ne peut que les en remercier — mais on ne peut pas non plus s’empêcher de pester contre ce mauvais coup du sort que nous fait Potocki en nous léguant deux romans au lieu d’un seul.

    Quand c’est l’éditeur qui invente le texte

    Loin de résoudre les problèmes éditoriaux, le travail assidu et apparemment définitif de François Rosset et Dominique Triaire ne fait que relancer ces problèmes. Il apparaît en effet que le roman édité dans le(s) volume(s) IV des Œuvres de Potocki n’existe pas ! Il n’existe pas comme un roman, mais comme une alternative entre deux romans. La question de savoir comment faire lire le Manuscrit (par exemple lorsque Potocki sera mis à l’agrégation de Lettres, ce qui ne saurait tarder sans faire honte à cette institution) semble en effet insoluble : chacune des deux versions n’apparaît que comme une mutilation de l’autre (par incomplétude structurelle ou par standardisation narrative et stylistique). Peu de lecteurs ayant le temps ou l’envie de lire deux versions d’un même roman pour en comparer stéréophoniquement les mérites respectifs, il faudra bien choisir de conseiller à nos amis, à nos étudiants, à nos lecteurs d’acheter tel ou tel volume. Il va de soi qu’il vaudra mieux lire le texte de Potocki tel qu’il l’a écrit lui-même (plutôt que tel que Radrizzani l’a retraduit à partir de la traduction de Chojecki) — et, en ce sens, il va également de soi que ce sera désormais l’édition Rosset-Triaire qui méritera de servir de référence aux études potockiennes.

    Reste que le cas particulier du Manuscrit à Saragosse permet d’entrevoir un problème éditorial et, plus largement, herméneutique qui dépasse de loin la nature double du roman imaginé par Potocki. Depuis l’époque romantique, que l’aristocrate polonais a précédée de quelques années, nous tenons pour évident qu’une œuvre doit avoir un auteur, ainsi qu’une essence, supposée être intemporelle. Le Manuscrit nous invite à une autre approche de l’œuvre littéraire : pourquoi ne pas estimer que Chojecki mérite d’être le co-auteur du Manuscrit aux côtés de Potocki ? À moins qu’on l’imagine avoir eu en mains une troisième version originale du Manuscrit intégrant le meilleur des deux versions de 1804 (pour les 45 premières journées) et de 1810 (pour les dernières journées), son travail a consisté précisément à suturer ces deux versions, à les réagencer localement, voire à rédiger lui-même certaines transitions pour assurer leur continuité. Relevons qu’il a fait ce travail avec un talent certain, qui ne trahit nullement la richesse du roman, mais qui au contraire permet d’en rassembler les aspects les plus admirables en un tout qui se trouve certes artificiellement (re)constitué, mais qui a l’avantage non négligeable d’être lisible comme un roman. Ne conviendrait-il pas dès lors de nous débarrasser de nos préjugés romantiques, et de considérer que la meilleure version du Manuscrit n’a jamais été écrite comme telle par Potocki, mais ne peut être actualisée que par une collaboration entre l’auteur, son traducteur polonais (recadreur de la macro-structure) et son éditeur français, qui devrait alors se fixer pour tâche de remplir avec le texte original de Potocki le cadre macro-structurel reconfiguré par Chojecki (quitte à garder quelques transitions traduites du polonais, dûment signalées comme telles) ?

    À y regarder d’un peu plus près, on verra facilement qu’une telle intervention de l’éditeur moderne — ici problématiquement évidente — est en fait plus ou moins présente dans le mode d’existence actuel de la plupart des textes littéraires que nous lisons. Tous les éditeurs modernes dignes de ce nom se demandent quelle est la « meilleure version » de l’ouvrage sur lequel ils travaillent : à chaque fois, c’est au nom d’une certaine idée qu’ils se font du texte qu’ils choisissent de s’en tenir à la première ou à la dernière version publiée, qu’ils ajoutent ou restituent tel chapitre postérieur ou supprimé, qu’ils signalent telle variante ou telle allusion de telle note savante. Tout texte d’auteur classique est un texte réinventé par un éditeur moderne.

    Au préjugé d’un auteur individualisé, responsable d’un acte créatif originel isolé dans une époque du passé, se substituerait la conception d’un processus créatif transindividuel, constamment redynamisé par les actes de lecture, d’interprétation et d’édition dont le texte fait l’objet. La « vie » d’une œuvre littéraire ne serait pas quelque chose qu’un auteur donnerait au monde, une fois pour toutes, en émettant une séquence de phrases, mais résulterait d’une interlocution toujours ouverte, à laquelle contribueraient de façon cruciale tous ceux qui, après coup, investissent dans cette séquence de phrases une partie de leur temps et de leur énergie, pour en actualiser non seulement le sens, mais également la forme et l’existence même. Merci donc à François Rosset et à Dominique Triaire d’avoir réinventé Potocki sous des traits aussi chatoyants — et d’avoir, plus que quiconque encore, contribué à donner existence à ce Manuscrit qui semble devoir rester, comme tout texte littéraire, éternellement à trouver.

    Publié sur Acta le 15 janvier 2008
    Notes :
    i La vie de Potocki, aussi mouvementée que son roman, et tissant avec lui un entrelacs fascinant d’allusions auto-ironiques, a été reconstituée par les mêmes François Rosset et Dominique Triaire dans Jean Potocki, Biographie, Paris, Flammarion, 2004.
    ii Une belle collection d’articles, comprenant une bibliographie critique quasi exhaustive pour les études potockiennes parues avant l’an 2000, a été publiée par les mêmes François Rosset et Dominique Triaire, De Varsovie à Saragosse : Jean Potocki et son oeuvre, Louvain et Paris, 2000. Parmi les publications ultérieures, il faut mentionner une collection indispensable d’articles centrés sur le seul Manuscrit, publiée par Jan Herman, Le Manuscrit trouvé à Saragosse et ses intertextes, Louvain, Peeters, 2001, le n° spécial Potocki de la revue Europe (863) paru en mars 2001, et l’ouvrage tout récent de Luc Fraisse, Potocki ou l’imaginaire de la création, Presses universitaires de la Sorbonne, 2006.
    iii Voir en particulier Richard Rorty, Contingence, ironie, solidarité, (1989), Paris, Armand Colin, 1993.
    iv Pour un développement de cette approche du Manuscrit, je me permets de renvoyer à mes articles « L’imprimerie des Lumières : filiations de philosophes dans le Manuscrit trouvé à Saragosse de Jean Potocki », à paraître dans Pierre Hartman (éd.), Les Images du Philosophe dans les romans du xviiie siècle, Presses de l’université de Strasbourg, 2007 et « Potocki and the Spectre of the Postmodern », Comparative Criticism, 24, 2002.
  • Cercle Polar #83 : “Philby”, de Robert Littell, et “Lumière de fin”, d'Henry Porter

    Livres | Un “Cercle polar” spécial espions avec “Philby”, le dernier Robert Littell, et “Lumière de fin”, d'Henry Porter. Le Littell ? Plaisant, mais certainement pas son meilleur, estiment nos critiques. Et Porter ? Un roman solide et agréable.

     

    Philby, de Robert Littell (éd. Baker Street)
    Lumière de fin, d'Henry Porter (éd. Calmann Lévy).

    .
  • Nous avons visité le 13 juillet 2017:MAISON DES LUMIÈRES DENIS DIDEROT à Langres (nouvelle catégorie)

    Maison des Lumières Denis Diderot

    1 place Pierre Burelle 52 200 Langres

    (À une centaine de mètres de l’Hôtel de Ville)

    Avril à septembre

    De 9h à 12h et de 13h30 à 18h30

    • La Maison des Lumières est fermée le lundi.
    • Le Musée d’Art et d’Histoire est fermé le mardi.

    Octobre à mars

    De 13h30 à 17h30

    • La Maison des Lumières est fermée le lundi.
    • Le Musée d’Art et d’Histoire est fermé le mardi.
    • Les musées de Langres sont fermés les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.

    http://www.musees-langres.fr/maison-des-lumieres-denis-diderot/

     

  • J'ai aimé jeudi à Paris:Le Baroque des Lumières

    Chefs-d'œuvre des églises parisiennes au XVIIIe siècle

    #BaroqueLumières

    Avenue Winston Churchill 75008 Paris

    Tel : 01 53 43 40 00

    Plein tarif : 11 euros
    Tarif réduit : 8 euros
    Gratuit : - 18 ans

    Cette saison, le Petit Palais consacre deux expositions à l'art du XVIIIe siècle : Le Baroque des Lumières, chefs-d’œuvre des églises parisiennes ainsi que De Watteau à David, la collection Horvitz.

     

     

    La peinture française du XVIIIe siècle évoque davantage les raffinements de la fête galante et du portrait que la rhétorique de la grande peinture religieuse. En dehors de la période du Salon, c’est pourtant dans les églises de Paris que l’on pouvait alors admirer la peinture contemporaine : les artistes ne négligèrent donc pas de s’y montrer sous leurs meilleurs pinceaux. Les paroisses et congrégations qui s’attachaient à rénover les églises de la capitale figurent parmi les principaux commanditaires des peintres d’histoire.

    L’exposition du Petit Palais, qui prend la suite de celle consacrée par le musée Carnavalet en 2012 au XVIIe siècle, a l’ambition de révéler l’importance et la diversité de la peinture religieuse parisienne de la Régence à la Révolution : des héritiers du Grand Siècle, comme Largillière et Restout, aux tenants du goût rocaille, de Lemoine à Carle Van Loo, au meilleur du néo-classicisme, de Vien à David.

    Dans une scénographie spectaculaire, une large place sera réservée aux œuvres encore conservées dans les églises parisiennes qui ont bénéficié, à cette occasion, d’une campagne de restauration sans précédent. Outre ces immenses tableaux d’autel qui seront une révélation tant ils ont retrouvé une richesse de coloris insoupçonnée, les galeries du Petit Palais accueilleront des esquisses et d’autres grandes toiles éparpillées depuis dans différents musées, églises et cathédrales en régions, offrant ainsi l’occasion de redécouvrir un pan entier de la peinture du XVIIIe siècle à son sommet.

    Exposition, organisée par Paris Musées, le Petit Palais et la Ville de Paris, service de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles

    Exposition rendue possible grâce à la Fondation Avenir du Patrimoine à Paris, sous égide de la Fondation Notre Dame

    Avec le soutien de la Fondation Notre-Dame, la Fondation Frédéric de Sainte Opportune, sous égide de la Fondation Notre Dame, la Sauvegarde de l’Art Français avec le soutien du Crédit Agricole, la Fondation Ville et Patrimoine (Fondation d’entreprise de la Foncière de Paris) et le Fonds de dotation MecenARP 

         

    COMMISSARIAT :

    Christophe Leribault, directeur du Petit Palais

    Marie Monfort, responsable de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris

    Commissaires associés :

    Maryline Assante di Panzillo (Petit Palais), Lionel Britten (musée d’Orsay), Jessica Degain, Nicolas Engel, Emmanuelle Federspiel et Pauline Madinier-Duée (COARC), Christine Gouzi (Université de Paris-Sorbonne), Guillaume Kazerouni (musée des Beaux-Arts de Rennes) .

     

    Pour approfondir votre visite, l'association Art, culture et foi, propose une cinquantaine de visites guidées dans les églises de Paris pour découvrir le patrimoine artistique du XVIIIe siècle. Les visites sont gratuites et sans réservation. Plus d'information ici

    Avec la collaboration de l'association Art, culture et foi

     

     

     

     

    Le Baroque des Lumières. Chefs-d'œuvre des églises parisiennes au XVIIIe siècle

     

    La peinture française du XVIIIe siècle évoque généralement davantage les raffinements de la fête galante et du portrait que les fastes de la grande peinture religieuse. C'est pourtant dans les églises de Paris que la peinture des Lumières était la plus spectaculaire, au point d'être célébrée...

     

    Voir la fiche

  • J'ai terminé hier soir:Une lame de lumière(médiathèque:commencé le 28)

    Une lame de lumière | Camilleri, Andrea (1925-....)

    Edité par Fleuve noir. , 2016

    C'est un bien étrange rêve de cadavre dans un cercueil qui obsède Montalbano, confronté par ailleurs à une affaire de faux viol et de vrai vol - sans oublier trois terroristes présents dans la campagne environnante. Somme toute, rien d'inhabituel au commissariat de Vigàta, si une troisième affaire ne venait perturber le commissaire comme jamais : cette fois, il est vraiment amoureux. Au point qu'il s'apprête à choisir Marian aux dépens de Livia, sa fiancée génoise de toujours. Cependant, peu avant qu'il franchisse le cap vers un nouvel avenir, une fusillade éclate dans sa juridiction. La découverte de l'identité d'un des morts va obliger Montalbano à opérer un choix déchirant...

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/374532/une-lame-de-lumiere

    Ces notes(que je n'écris pas et dont je donne toujours la source) sont des aspects de ce(ux)que j'aime qui nourrissent ce que j'écris(dont  mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog).

  • «Tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, tu déploies les cieux.» (Psaume 103 v2)

    Carême dans la ville

    Don de crainte

    Le don de crainte ne doit pas nous faire peur !

    Aujourd'hui nous parlerions plutôt d'un respect devant ce qui nous dépasse.

    Claudie Haigneré est la première française à observer la terre depuis l'espace. Son regard à distance sur le miracle de la vie a suscité son émerveillement et a provoqué une prise de conscience. Avec elle contemplons notre planète si fragile et écoutons son témoignage unique. Il nous parle des bienfaits du don de crainte et nous invite à l'humilité.

    Après ce témoignage, le frère Jacques-Benoît du couvent de Fribourg nous apporte son éclairage spirituel et biblique sur le don de crainte.

    voir la vidéo

    À la suite de la vidéo de ce jour, dès demain, nous retrouverons les sœurs dominicaines de Taulignan. Elles poursuivront notre méditation sur le merveilleux don de la création. Elles vivent en pleine nature et cultivent de manière biologique des plantes aromatiques. Elles nous partageront leurs découvertes, fruits de leur travail, de leur prière et d'une vie au rythme de la terre.

    Bonne première semaine de carême.

    frère Benoît Ente, op
    Responsable de Carême dans la ville

  • J'ai fini hier soir:Gardner, Lisa (19..-....) - romancière Lumière noire(médiathèque)

    Lumière noire par Gardner

    PAYSAGES. POEMES A MON MARI

    Achetez "paysages-poemes-a-mon-mari"

    Edité par Albin Michel. , 2017

    472 jours : c'est le temps qu'a passé Flora aux mains de son bourreau. 472 jours plongée dans un abîme de ténèbres, à n'espérer qu'une chose : survivre. Sortie miraculeusement de cette épreuve, elle cherche depuis à retrouver une existence normale. Pourtant, les murs de sa chambre sont tapissés de photos de filles disparues. Quand, à la recherche de l'une d'elles, Flora se fait de nouveau kidnapper, le commandant D.D. Warren comprend qu'un prédateur court les rues de Boston, qui s'assurera cette fois que Flora ne revoie jamais la lumière...

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/

    Le livre Acrostiches

    Achetez "acrostiches"

  • J'ai terminé hier :Jaques-François BLONDEL, Architecte des Lumières à Metz

    Jaques-François BLONDEL, Architecte des Lumières à Metz

    Architecte parisien, académicien, professeur royal, Jacques-François Blondel vint à Metz en 1761. Son projet, réalisé quelques années plus tard, constitue l'un des meilleurs ensembles urbains du XVIIIe siècle. Ce hors-série qui accompagne l’exposition inédite présentée à l’Arsenal, soutenant la candidature de « Metz royale et impériale » sur la liste du patrimoine mondial, propose de faire découvrir à travers le projet messin les talents multiples de Jacques-François Blondel.

     

    Mars 2018 - 68 pages

    http://boutique.connaissancedesarts.com/offres/2902