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L’Atelier des Lumières à Paris accueille deux nouvelles expositions numériques immersives consacrées à deux artistes majeurs : « Cezanne, lumières de Provence » (programme long) et « Kandinsky, l’odyssée de l’abstrait ». La première réunit les chefs-d’œuvre les plus significatifs du Maître d'Aix, de ses natures mortes et autoportraits à ses paysages de Provence. La seconde nous plonge dans l'oeuvre visionnaire et prolifique d'un des pionniers de l'art abstrait.
L’Atelier des Lumières à Paris accueille deux nouvelles expositions numériques immersives consacrées à deux artistes majeurs : « Cezanne, lumières de Provence » (programme long) et « Kandinsky, l’odyssée de l’abstrait ». La première réunit les chefs-d’œuvre les plus significatifs du Maître d'Aix, de ses natures mortes et autoportraits à ses paysages de Provence. La seconde nous plonge dans l'oeuvre visionnaire et prolifique d'un des pionniers de l'art abstrait.
Exclusif. Le grand écrivain parle très librement de l'islam, de l'Orient et de l'Occident, du choc des civilisations, du métissage et du pouvoir de la littérature par Salman Rushdie
Fractures J'ai beaucoup relu récemment les auteurs des Lumières. Le grand combat du xviiie siècle ne se livrait pas contre l'Etat mais contre l'Eglise. C'était déjà vrai de Rabelais. Or nous vivons une époque où l'on prétend censurer non seulement les idées, mais l'imagination artistique elle-même. C'est encore pire qu'au Siècle des Lumières, où l'Eglise se contentait d'attaquer les concepts dont l'expression lui paraissait hérétique. Aujourd'hui, même les histoires que l'on raconte, et la façon de les raconter, sont menacées de censure. C'est moins leur philosophie que l'acte de création même qui est remis en cause. A l'époque, le pape se souciait peu de savoir si Diderot était un bon ou un mauvais écrivain : ce qu'il contestait, c'était le contenu de « la Religieuse ». Si les idées des Lumières demeurent plus que jamais pertinentes, il existe une différence majeure entre notre époque et le xviiie siècle : en ce temps-là, les écrivains pouvaient supposer que de nombreux lecteurs partageaient leurs conceptions, habitaient le même univers, comprenaient leur vision du monde. Aujourd'hui, on constate une prolifération de visions du monde inconciliables, qui se disputent le même espace.
Conduis-moi, douce Lumière, A travers les ténèbres qui m'encerclent. Conduis-moi, Toi, toujours plus avant!
La nuit est d'encre Et je suis loin de la maison: Conduis-moi, Toi, toujours plus avant! Garde mes pas: je ne demande pas à voir déjà Ce qu'on doit voir là-bas :un seul pas à la fois C'est bien assez pour moi.
Je n'ai pas toujours été ainsi Et je n'ai pas toujours prié Pour que Tu me conduises, Toi, toujours plus avant. J'aimais choisir et voir mon sentier; mais maintenant : Conduis-moi, toi, toujours plus avant!
Si longuement ta puissance m'a béni, Sûrement encore elle saura me conduire toujours plus avant. Par la lande et le marécage, Sur le rocher abrupt et le flot du torrent Jusqu'à ce que la nuit s'en soit allée... Et que dans le matin sourient ces visages d'anges Que j'avais aimés, il y a bien longtemps!
Conduis-moi, douce lumière, Conduis-moi, toujours plus avant!
Que la grâce et la Lumière de Noël vous guide et vous accompagne !
Dans ce sommaire de notre dossier Noël, nous vous invitons à découvrir les propositions de Narthex pour vous accompagner tout au long de la période de l'Avent, dans l'espérance de la Béatitude de la Nativité.
Porter un nouveau regard sur l'oeuvre du Greco (1541-1614), tel est l'un des objectifs atteints avec succès par l'exposition qui lui est consacrée actuellement au Grand Palais à Paris. A découvrir jusqu'au 10 février 2020.
Pour Marie, pour Joseph, comme pour tant de parents au monde à travers les siècles, leur fils premier-né est « le plus beau des enfants des hommes » (Ps 44). Ce que donnent à voir les images de la « Nativité de nuit » par Geerten tot Sint Jans (Leyde, 1455/65- Haarlem, 1485/95). . Mais cette beauté n’est pas celle d’un héros mythologique, encore moins celle d’une idole idéale, car elle est celle de la Lumière du monde qui se donne aux hommes dans la fragile nudité d’un nouveau-né.
Cadeau de Noël : un nouvel épisode de « L'image à la clé » ! Noémie Marijon et Valérie-Anne Maitre vous invitent chaque mois à découvrir une nouvelle oeuvre et à en percer les secrets... Pour célébrer Noël avec ce troisième épisode de la saison II, « L'image à la clé », proposée par la revue Narthex.fr, vous livre les indices pour apprécier la finesse de cette sublime « Nativité » peinte c. 1490 par Lorenzo Costa. Une oeuvre exquise de grâce et de délicatesse.
A travers l’évocation de Franz Jägerstätter dans « Une vie cachée », Terrence Malick renouvelle et approfondit son cinéma en lui insufflant une dimension théologique comme on en voit rarement dans un film. Notre chroniqueur Pierre Vaccaro sonde les profondeurs de ce film exceptionnel, qui est à la fois un enchantement visuel et l'immersion dans l'engagement intérieur d'un homme jusqu'au don absolu.
Du vendredi 08 février 2019 à 18h05 au mardi 31 décembre 2019 à 23h55
Le centre international du vitrail (CIV) de Chartres fait actuellement, dans le cadre d’une exposition, le point sur la création contemporaine de vitraux de ces cinq dernières années en France. Plus de 60 œuvres, conçues par 19 artistes contemporains sont exposées dans les grandes salles voûtées du XIIIe siècle du CIV. Au total, ce ne sont pas moins que 28 chantiers de vitraux, réalisés entre 2015 et 2019, qui sont présentés au sein de l’exposition ; un témoignage fort de la vitalité de la création contemporaine dans ce domaine.
Du vendredi 12 juillet 2019 à 9h00 au dimanche 05 janvier 2020 à 23h55
Réunissant une communauté d’artistes, de botanistes et de philosophes, la Fondation Cartier pour l’art contemporain se fait l’écho des plus récentes recherches scientifiques qui portent sur les arbres un regard renouvelé. « Nous les Arbres » s’organise autour de plusieurs grands ensembles d’œuvres et laisse entendre la voix de ceux qui ont tissé, à travers leur parcours esthétique ou scientifique, un lien fort et intime avec les arbres. L’exposition est l’occasion de mettre en lumière la beauté et la richesse biologique de ces remarquables protagonistes du monde vivant, aujourd’hui massivement menacés.
Du vendredi 15 novembre 2019 à 9h00 au dimanche 05 janvier 2020 à 23h55
La religion, un élément de culture comme un autre...? La publicité utilise de manière mesurée et discrète la symbolique religieuse. Elle s’en sert de manière très libre et parfois inconsciente, comme elle le fait de tout autre élément de la culture. Faut-il dénoncer ces emprunts jugés par certains irrévérencieux qui risquent de dénaturer l’essence de la foi chrétienne ? Ou, au contraire, faut-il saluer la création d’une nouvelle forme de communication fondée sur l’humour, la parodie et le double sens ?
LE MONDE DES LIVRES | 03.04.2014 à 12h21 | Par Christine Lecerf
Dans les Alpes autrichiennes. | DR
Né en 1839 dans un village reculé des Alpes autrichiennes, Franz Michael Felder était considéré en son temps comme un véritable phénomène. Une fois les bêtes nourries et le bois rentré, s’il lui restait encore du papier, ce paysan autodidacte s’attelait à l’écriture. Maniant aussi bien la fourche à fumier que la langue de Goethe, celui qu’on appelait « l’écrivain paysan de Schoppernau » fut l’auteur de deux romans, Sonderlinge (« Des gens bizarres », 1867) et Reich und Arm (« Riche et pauvre », 1868). Il n’accéda toutefois à une véritable reconnaissance qu’avec Scènes de ma vie, son autobiographie publiée à titre posthume en 1904.
Le 15 mai 1915, l’écrivain viennois Arthur Schnitzler note dans son Journal (Rivages, 2009) qu’il a lu les souvenirs de Felder et s’est endormi peu après minuit. Puis toute l’œuvre de Felder entre dans la longue nuit de l’oubli. Il faudra attendre plus de soixante-dix ans pour qu’un autre écrivain autrichien, Peter Handke, mentionne à nouveau le nom de Felder dans ses Carnets du rocher (Verdier, 2006).
LENTE REDÉCOUVERTE
En 1987, Scènes de ma vie est à nouveau publié en Autriche. Peter Handke en rédige la préface, qui fera date : « Que peut signifier pour un lecteur du XXe siècle finissant l’autobiographie d’un paysan d’un coin perdu au fin fond du Bregenzerwald ? Pour moi, elle a représenté bien plus qu’une intéressante lecture. Elle m’a expliqué ma propre enfance. Et quand je dis “expliqué”, je veux dire : elle m’a fait...
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Les Lumières dans la vallée. « Scènes de ma vie », de Franz Michael Felder
« Je n’avais plus rien de ma mère, à qui j’étais si semblable sinon, et je devins si maigre que tous crurent que j’étais souffrant. Moi, je ne remarquais rien, sinon que le sommeil paisible d’autrefois m’avait tout à fait fui, et que j’imaginais, je désirais, je faisais dans des rêves tourmentés les choses les plus insensées et les plus contraires à ma nature. Je ne renonçai pas à mes lectures pour autant, et lorsque revinrent les rigueurs de l’hiver, je bourrai de foin ma chaise et les nombreuses fentes dans les murs de ma petite chambre. Si par extraordinaire j’allais me coucher plus tôt, je ne trouvais le sommeil, et un malaise inexplicable ne tardait à me relever. Je n’étais plus du tout à ma place parmi les gens d’ici, et cependant je ne dirais pas que je désirais m’enfuir. Je préférais être seul. »
Scènes de ma vie, page 149
Paysan et écrivain, une vie en « dissonance »
Sans amertume, Scènes de ma vie retrace une destinée parsemée de roses et d’épines, prise en étau entre un profond sentiment d’appartenance et un impérieux désir d’élévation. Pour la première fois, un paysan des Alpes autrichiennes y parle à la première personne, s’éclairant lui-même et éclairant les siens d’une toute nouvelle lumière.
D’un geste calme et sûr, dans une langue limpide, Franz Michael Felder décrit comme nul autre avant lui « cette fêlure en tout homme qui s’efforce de faire valoir sa singularité » : la solitude de l’enfant fragile qui se « creuse la tête », le vertige adolescent de n’être « rien » devant un poème de Schiller, les médisances croissantes des gens du village, l’inquiétude des parents qui se demandent ce que leur « Franzmichel » peut bien avoir à écrire de « beau ».
Mais l’heure n’est pas encore à la « dissonance ». L’écrivain en devenir doit taire « son désir jamais éteint » d’être un jour publié. Même à ses amis fidèles, qui, comme lui, veulent « faire la nique » aux préjugés, il n’ose pas encore faire lecture de ses « griffonnages ». La peur du rejet l’emporte encore sur la nécessité d’écrire. Tard dans la nuit, le jeune Felder tient en secret un journal qu’il intitule Du cœur et du pays. C’est cette « autre moitié de lui-même » qui poussera l’écrivain accompli au soir de sa vie à prendre une dernière fois la plume pour écrire Scènes de ma vie. C. Lf
Ancienne résidence d'été de la famille Lumière (inventeurs du cinéma), cette somptueuse villa de style classique français inspiré de la Renaissance, est devenue l'hôtel de Ville en 1927.
A voir une scultpture en bronze du lyonnais Pascal Devaux d'une lionne qui défend toujours l'accès de l'escalier monumental en chêne.
L'hôtel de ville a conservé le "Salon doré", où l'on célèbre les mariages. Les tentures en damas de soie jaune et les ors des lambris composent un ensemble de toute beauté... Visite libre du hall, du grand salon et du salon doré de 9h à 11h et de 13h30 à 17h en semaine toute l'année. Télécharger le dépliant sur l'hôtel de ville (villa Lumière)
Le musée Lumière offre au visiteur un parcours esthétique, scientifique et historique sur l'histoire de l'invention du Cinématographe par Louis Lumière en 1895. La collection d'appareils anciens de la Ville de Lyon acquise en 2003 comporte d'incontournables chefs d'œuvre techniques. Parmi eux, le Cinématographe dit "n°1", celui qui projeta les dix premiers films le soir du 28 décembre 1895 au Grand Café à Paris devant 33 curieux qui devinrent les premiers spectateurs. Cette collection a été rassemblée par le docteur Paul Génard et se mêle avec celle de l'Institut Lumière.
Le scénario d'exposition du musée Lumière a été réalisé par Dominique Païni, Directeur du Département du Développement Culturel du Centre Georges Pompidou, d’emblée passionné par le projet qu’il a mené depuis l'été 2002. Dominique Païni a été choisi pour ce qu’il est : un intellectuel praticien, un homme de cinéma et un homme des arts plastiques qui porte une réflexion originale sur la question muséographique du cinéma.
Le musée Lumière valorise Louis et Auguste Lumière autant comme artistes que comme ingénieurs et s’appuie sur une conception de l’espace qui entend mettre l’extraordinaire Villa familiale en valeur. Il s’étend sur l’ensemble les trois étages du "Château Lumière" qui est ouvert pour la première fois au public. Le parcours du musée Lumière n'est pas chronologique ; il favorise les grandes tendances créatrices et scientifiques de ces génies de la recherche optique et médicale qu'étaient les frères Lumière.
Sur quatre niveaux différents et vingt et une pièces ouvertes au public, le musée offre un regard sur Lumière peintre, sur la préhistoire du cinéma avec de nombreux objets interactifs, sur l'évolution technique qui a conduit au Cinématographe, sur Lumière cinéaste et ses opérateurs, sur Lumière photographe avec la plaque sèche et l'autochrome, sur Lumière inventeur avec des objets insolites exposés, sur des artistes contemporains qui regardent le monde comme Lumière et sur le premier et deuxième étages de la Villa entièrement consacrés à la famille avec un détour par une salle d'appareils en hommage à Paul Génard et par trois salles d'expositions temporaires.
La Villa d’Antoine Lumière, construite en 1900 par trois architectes, demeure encore aujourd’hui une des plus majestueuses demeure privée. Elle est ici reproduite à l’échelle 1/20ème et a été réalisée par Dan Ohlmann, l’un des plus grands miniaturistes du monde. Objet d’une précision sidérante, elle permettra au visiteur de tout connaître sur la demeure.
Le Photoramaou l’invention démesurée de Louis Lumière enfin visible. En 1901, le public pouvait admirer des photos projetées à 360° sur une hauteur de 6mètres. Dans le musée, retrouvez la reproduction du Photorama et entrez dans le port de Marseille au début du siècle. Information et réservations
De notre envoyée spéciale à Londres Valérie Duponchelle 27/02/2008 | Mise à jour : 22:10 |
L'Enfant à l'orange, estimé à plus de 30 millions de dollars, sera sans doute le tableau le plus cher de la foire de Maastricht.Crédits photo : akg-images
Depuis quatre-vingt-dix ans, un petit portrait joyeux, peint par Van Gogh à Auvers-sur-Oise à un mois de sa mort, vivait à l'abri d'une collection suisse. Il sortira de sa réserve le 7 mars, à Maastricht.
Ce drôle de petit tableau, frais et rose comme une bonne intention, était accroché juste à côté du cercueil de Van Gogh, dans la pièce funéraire improvisée à l'auberge Ravoux d'Auvers-sur-Oise, deux jours après son suicide par balle, en pleine poitrine, le 29 juillet 1890. À peine un mois avant le drame qui plongea le village dans le deuil, fin juin, comme en témoigne le pré en fleurs en arrière-plan, Vincent, 37 ans, peintre du tourment humain et du soleil divin, avait concentré sa joie de vivre dans ce petit format (50 × 51 cm), testament non prémonitoire. Traitant la robe bleue de l'enfant par de vifs traits de pinceau, comme un petit ciel captif et un condensé de bonheur.
Coup de théâtre ! Connu des musées, où il fut montré de Detroit à Madrid, mais officiellement inconnu du marché de l'art, qui le voit sortir de quatre-vingt-dix ans de réserve en Suisse, L'Enfant à l'orange sera l'une des attractions de la prochaine foire de Maastricht, qui s'ouvre le 7 mars au public. Le secret était bien gardé aux Pays-Bas, où, il y a quinze jours encore, on jurait ne «rien savoir à propos du retour d'un Van Gogh au pays».
Le vernissage de la 21e Tefaf (The European Fine Art Fair) de Maastricht approchant, sous la pression des affaires de l'année à conclure en dix jours de foire très compétitive, les langues se délient de l'autre côté de la Manche.
C'est Dickinson, enseigne notable de Jermyn Street à Londres, qui a sorti ce portrait tendre de la fameuse collection d'Arthur et Hedy Hahnloser à Winterthur (Fondation Villa Flora). «Nous sommes fiers de proposer à Maastricht ce Van Gogh de grande provenance, petit tableau, mais plein de lumière, en état remarquable, resté quatre-vingt-dix ans dans la même collection historique. Un exploit », confirmait, hier matin depuis Hongkong, James Roundell, figure totémique de la galerie Dickinson, identifiable dans toute salle de ventes aux enchères, de Londres à New York, grâce à ses presque deux mètres de haut.
Cet Enfant à l'orange, blond comme une fille, mais sans doute fils d'un modeste menuisier d'Auvers-sur-Oise, tenant peut-être plutôt une balle orange qu'un fruit, est estimé à plus de 30 millions de dollars, a priori le tableau le plus cher de la foire.
Retour à cet été 1890 qui s'annonçait si prolifique dans la carrière de Van Gogh. Après la solitude, le soleil intense et les blés drus de Saint-Rémy-de-Provence (mai 1889-mai 1890), le peintre à l'oreille coupée depuis son accès de folie du 24 décembre 1888 était remonté au Nord, près de Paris et de son cher frère Théo. Le Dr Gachet, médecin homéopathe, lui avait été recommandé par Pissaro et jouissait de la réputation d'un amateur d'art, ayant déjà traité plusieurs artistes.
Là, installé pour 3,50 francs par jour sous les combles de l'auberge d'Arthur-Gustave Ravoux, place de la Mairie (aujourd'hui un restaurant), le Vincent dépressif cher à Maurice Pialat œuvra comme un forcené. Près de 80 œuvres peintes dans ses 70 derniers jours passés à Auvers ! Dont des chefs-d'œuvre, comme L'Église d'Auvers ou Le Portrait du Dr Gachet qui atteignit le prix record de 82,5 millions de dollars, chez Christie's le 15 mai 1990.
«Je m'attendais à voir un malade, mais c'était un homme costaud aux larges épaules, avec une bonne mine, le sourire au visage, et un air très résolu», raconta par la suite Jo, l'épouse de Théo Van Gogh. En partance pour sa dernière demeure, Vincent avait été heureux de découvrir à Paris son neveu et filleul, un bébé nommé, lui aussi, Vincent.
Les historiens de l'art puisent dans cet amour filial, émerveillé et inhabituellement serein, l'inspiration des portraits d'enfants peints à Auvers-sur-Oise. Dont cet Enfant à l'Orange. Qui aurait pu dire l'avenir, même si son petit air chiffon peut être lu comme une faille ? «Je profite de chaque jour, le temps est si beau. Et je vais bien. Je me couche à 9 heures, mais je me lève le plus souvent à 5… Et j'espère que ce sentiment d'être plus maître de mon pinceau qu'avant d'aller à Arles va durer», écrit Vincent à Théo, dans l'une des plus belles correspondances qui soient.
Le 5 juin, Vincent écrit à sa sœur Wilhelmina ce qui est resté comme son «manifeste d'Auvers» : «Ce qui me passionne le plus, bien plus que le reste de mon métier, c'est le portrait, le portrait moderne. Je le vois en couleur. (…) Je voudrais peindre des portraits qui apparaîtraient, un siècle plus tard à ceux qui vivraient alors, comme des apparitions.»
Longtemps tenu pour le portrait d'une fillette dans les inventaires, L'Enfant à l'orange a été identifié par Adeline Ravoux, fille de l'aubergiste qui raconta, en 1957, les derniers jours d'un grand peintre, comme Raoul, 3 ans, fils du menuisier du village, Vincent Levert. Il fut probablement l'auteur du cadre en bois dans lequel le tableau est resté, comme du cercueil du peintre au pied duquel on posa palette et pinceaux.
Après la mort de Vincent, Théo le décrocha des murs comme L'Église d'Auvers et les merveilleux Iris mouvant comme les serpents de la Méduse. Tous les tableaux furent rapatriés dans son appartement parisien. Six mois plus tard, Théo mourait à son tour, laissant Jo maîtresse d'un héritage historique et d'âpres débats sur les provenances. Le tableau fut proposé en décembre 1890 pour 500 francs à Octave Maus, puis exposé à Bossum (Hollande) au printemps 1891 avec 550 autres Van Gogh et encore en 1905 à la rétrospective du Stedelijk Museum d'Amsterdam.
Les Suisses Arthur et Hedy Hahnloser l'achetèrent en 1916 et le tableau resta à Winterthur depuis. Si les grands pros du marché font un peu la moue devant un bébé, sujet toujours difficile à vendre, et devant une estimation jugée trop optimiste, personne, pour une fois, ne conteste la magistrale signature.
INFOGRAPHIE - À l'occasion du quatrième anniversaire du début de la guerre civile syrienne, la coalition d'ONG #WithSyria publie des photos satellite de la Syrie qui révèlent qu'en quatre ans, 83% des lumières visibles la nuit ont disparu.
Comme chaque année, les lumières vont inonder les rues et les parcs de Lyon et habiller les édifices pendant quatre jours. La 16e édition de la Fête ...
Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse : les40voleurs(at)laposte.net
http://miletune.over-blog.com/-65
Ma lumière, c'est toi
Ma lumière, c'est toi qui a si bien dirigé ces usines qui ont produit des tissus
Grâce à toi, j'ai découvert le tissage, la filature, la teinture, l'apprêt , le tricotage
Il y a les soies, les cotons, les lycras, les draps, les laines, les satins et le chanvre
Avant cela, il faut traiter le fil, le bobiner, le carder, le filer, le blanchir, le teindre
Il y a encore les rubans, les broderies, les dentelles, la passementerie et la rubanerie.
J'ai tant appris de toi, à travers ces métiers, ces usines, ces matières, ces tissus.
Je suis née dans une ville de textile comme il y en avait tant, là-bas, la bonneterie
C'est là que je t'ai rencontrée car tu y as travaillé, dur et beaucoup comme toujours.
Heureusement, tu sortais parfois pour tisser des liens et c'est làqu'est née notre amour.
J'avais pratiqué la sérigraphie , l'impression et le transfert sur pièce pendant des étés
J'avais aussi l'expérience de la visite et de la préparation de commandes, comme ouvrière
Avec toi, je suis allée dans les coulisses de trois usines entre lesquelles tute déplaçais
Les centaines de kilomètres et les heures de route n'entamaient pas ton énergie
Et quand il le fallait, tu passais derrière les machinespour trouver une panne Ou finir une commande: roi du textile, tu avais encore du temps pour m'aimer.
Dans ces trois premières années, j'ai connu deux nouvelles régions, grâce au textile.
J'ai vu la sueur des hommes, des femmes et de toi qui se battent pour produire
Et vivre avec ces machines, ces matières vivantes qui nous réchauffent et habillent.
J'ai partagé leurs larmes quand certaines de ces usines n'ont pu être sauvées.
Après la Champagne où nous vivions, la Picardie et la Savoie où nous allions,
Nous avons rejoint le Nord, autre région de textile et révélation humaine et culturelle.
Une autre usine, un autre combat, ta prise d'otage, comme j'ai eu peur pour toi!
Taireles souffrances et les violences et garder en moi "Ces gens du Nord."
Nous sommes partis pourles Pyrénées où on faisait beaucoup de drap.
D'autres montagnards, le Sud-ouest que je ne connaissais pas, "O mon pais!"
Toulouse m'a ensorcelé; après Paris, ma ville de naissance, Reims, Lille,
Elle a été ma cinquième ville d'étudiante, j'ai aimé sa rivière, sa pierre et sa gare.
Nous sommes ensuite remontés en Haute -Loire où nous nous sommes mariés
Puis St Etienne où j'ai eu l'impression d'avoir trouvé mon port d'attache
Avant que"ton" usine, malgré sa viabilité, soit dispersée aux enchères.
Je pleurais de voir de si belles machines bradées partir vers le Maroc.
Ou nous les avons suivies: avec des ouvriers que tu as embauché là-bas
Tu as monté cette usine du sol aux machines à placer, l'électricité, l'épuration
Nos balades du dimanche étaient des visites de travaux, de chantiers.
Nous avons appris cette semaine que cette usine, notre bébé, était morte aussi.
En France, nous avons continué dans la teinture et l'apprêt, entre Nord et Ardèche.
Nous n'avions plus de chez nous mais nous étions une famille, seule contre le reste
Du monde. Nous étions vraiment dans de beaux draps; notre itinéraire textile
S'est arrêté dans l'Ain mais tu restes ma lumière dans laquelle tu m'enveloppes
Comme d'un tissu premier que tu as fabriqué toute ta vie, entre cœur et âme.
La base sous-marine de Bordeaux a été construite par les allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Culturespaces a pour ambition de faire renaître cet espace en créant le plus grand centre d'art numérique français accueillant de grandes expositions immersives.
De son vrai nom Geneviève Bodin, l’artiste peintre et graveuse française a reçu la Grand-croix de la légion d’honneur. On lui doit le « bleu Asse ». Elle est morte à Paris le 11 août, à l’âge de 98 ans à l’Institution nationale des invalides.
Grande figure de l’art contemporain en dépit de sa discrétion, la peintre et graveuse Geneviève Asse, est morte à Paris le 11 août à l’âge de 98 ans. Née le 24 janvier 1923 à Vannes (Morbihan), d’abord élevée par sa grand-mère dans la presqu’île de Rhuys, elle habite avec son frère jumeau Michel à partir de 1932 à Paris avec leur mère, séparée de leur père. Avec celle-ci commence son éducation artistique, qui la conduit à l’Ecole nationale supérieur des arts décoratifs de 1940 à 1942 puis à Montparnasse, où elle côtoie le groupe L’Echelle des objets. En 1944, elle rejoint son frère dans la Résistance. Engagée dans la 1ere division blindée comme conductrice ambulancière, elle participe aux campagnes d’Alsace et d’Allemagne, jusqu’au camp de Terezin, où elle œuvre au rapatriement des déportés juifs qui ont survécu – ce pourquoi elle reçoit la Croix de guerre en 1945.
De retour en France, elle subsiste non sans peine grâce à des travaux pour des maisons de tissu, Paquin ou Bianchini-Ferrier. Ainsi peut-elle reprendre sa peinture, alors principalement dédiée à la nature-morte, en pensant à Chardin et à Braque. C’est aussi le moment où elle se lie d’amitié avec l’écrivain Samuel Beckett et avec les peintres Bram et Geer van Velde. Sa situation n’en est pas moins difficile. Femme dans un monde de peintres masculins qui se posent volontiers en athlètes du geste, elle ne prend parti ni pour la figuration ni pour l’abstraction expressionniste ou géométrique à une époque où il est préférable de se ranger dans un camp ou dans l’autre. Sa première exposition personnelle n’a lieu qu’en 1954, à la galerie Michel Warren à Paris.
Mort de la peintre Geneviève Asse, grande figure de l’abstraction
L’artiste peintre Geneviève Asse est décédée ce mercredi 11 août. Elle laisse derrière elle un important ensemble d'œuvres peintes et gravées, ainsi qu’une teinte qui porte son nom, le « bleu Asse ».
Alors que le Centre Pompidou met à l’honneur les femmes de l’abstraction dans une exposition (« Elles font l’abstraction » visible jusqu’au 23 août 2021), l’une des peintres essentielles de cette mouvance, Geneviève Asse, s’est éteinte ce mercredi 11 août. Ayant cessé de peindre depuis plusieurs années, elle s’est en allée paisiblement à l’âge de 98 ans, et laisse derrière elle un important corpus de peintures et de gravures. Elle a aussi élaboré le fameux « bleu Asse », une teinte désaturée pour laquelle elle est mondialement connue, et qui porte son nom en héritage.
Une œuvre teintée de souvenirs marins
Née en 1923 à Vannes, dans le Morbihan, Geneviève Asse a passé son enfance dans la presqu’île de Rhuys, en Bretagne, entourée du bleu du ciel et de celui des vagues. S’il n’est jamais chose aisée de déterminer l’origine de l’inspiration des artistes, il semble qu’un lien se soit créé ici entre ces terres côtières et cette artiste. Celle-ci a inlassablement décliné sur ses toiles diverses teintes de bleu, liant à jamais son identité à cette fameuse teinte.
Geneviève Asse, Horizon sensible, 2007, Huile sur toile, signée et titrée au dos, 35 x 24 cm
Vers l’abstraction
Influencée par Chardin, Cézanne et Braque, elle s’est d’abord consacrée à la réalisation de natures mortes durant une courte période, avant d’interrompre sa création pour s’engager dans l’armée en tant que conductrice ambulancière durant la Seconde Guerre mondiale. Elle recommence ensuite à peindre et, dès le début des années 1960, la figuration tend à s’effacer au profit de l’abstraction – même si certains motifs, comme des montants de portes ou de fenêtres, font encore quelques apparitions dans ses œuvres. Au fil des années ceux-ci semblent néanmoins se dissoudre et n’être plus qu’espace (sans jamais verser dans le complet monochrome) – un des thèmes majeurs de son œuvre à partir des années 1970.
Dès le milieu des années 1950, Geneviève Asse participe à de nombreuses expositions dans des musées et galeries en France et dans le monde. On note par exemple les événements « La peinture en France » à la National Gallery of Art de Washington et au Musée d’art moderne de New York en 1968, « Paris-Paris. Créations en France, 1937-1957 » au Centre Pompidou en 1981, ou encore « Polyptyques au Musée du Louvre en 1990 ».
Plus récemment, elle avait notamment bénéficié en 2019 d’une exposition au sein de sa galerie (la galerie Laurentin à Paris). Elle fait également partie des cent dix artistes femmes dont les œuvres sont actuellement montrées pour l’exposition « Elles font l’abstraction » au Centre Pompidou, visible jusqu’au lundi 23 août. Son œuvre est aussi visible dans de nombreuses collections permanentes dans toute la France (Musée des Beaux-Arts de Tours, Musée des Beaux-Arts de Quimper, Musée d’Arts de Nantes…), et dans celles du Centre Pompidou, qui a fait d’importantes acquisitions en 2000 et auquel elle a également légué un important fond de toiles, qui y avait fait l’objet d’une exposition en 2013 (« Geneviève Asse, peintures »).
Les Bassins des Lumières proposent une exposition intitulée « Monet, Renoir… Chagall. Voyages en Méditerranée » qui invite à suivre les variations d'une vingtaine de grands artistes sur le thème de la Méditerranée au cœur de la modernité picturale, de l’impressionnisme, au pointillisme et au fauvisme… jusqu’à Chagall.
Je me revois marcher dans une des nombreuses représentations de la Montagne
Sainte-Victoire de Paul Cézanne: je voulais comme lui la voir sous toutes ses coutures.
J'aurais voulu être avec Gustav Klimt lorsqu'il a découvert son "Versant de montagne
A Hunterach": a t-il ensuite peint ces chalets et arbres sur place ou de mémoire?
Caspar David Friedrich dans ses "Croix et cathédrale dans la montagne" si romantique
Dans son sens premier du sublime de Burke et non dans son interprétation mièvre!
Après Van Gogh, j'ai vu les "Oliviers et montagnes" du côté de St Rémy et d'Arles
Comme je me suis senti proche de lui, comme si son ombre me suivait dans ce paysage!
Ernst Ludwig Kirchner me plonge dans des souvenirs de "Coucher de soleil en montagne"
Je m'y plongeais dans les couleurs et les flamboyances de ce décor grandiose
Je voudrais traverser la terre entière avec Gauguin pour y voir à Tahiti ses "Montagnes"
Marcher sur ce sol jaune, voir ce sommet rouge avec mes chers palmiers casaouis
Claude Monet m'a emmené dans une promenade à la Rousseau vers les "Montagnes
De l'Esterel": le pin se penche vers la mer bleue comme le ciel, en plus sombre
J'ai marché sur les pas de Gustave Courbet en Franche-Comté entre montagnes
Effrayantes de froideur et sources magiques où se baignent des femmes ouvertes
A Grenoble, j'ai revu Kandinsky qui vivait à ce moment-là dans notre capitale
Nous n'avons pas parlé de son "Paysage de montagne avec un village."
Ceux qui "veulent bien croire" que je suis écrivaine ont encore frappé et j'ai plus que jamais mal dormi Que ceux, vous, qui me considérez comme une écrivaine, achetez mes livres notamment ceux sur mon mari, qui plus que tout autre, croyait en moi, et qui pour cette raison et beaucoup d'autres me manque
Quand je pense u'il y a 4 semaines, lorsque je parlais de mon deuil à certaines personnes on me disait(ou pas) que ça allait bien de parler de ma douleur Arrête de souffrir ou souffre en silence Aujourd'hui, je suis excédée que ces mêmes personnes et d'autres me rabattent les oreilles avec le confinement qui est une souffrance terrible C'est terrible les gens qui sont malades, sous assistance respiratoire(mon cauchemar), les gens qui se crèvent au travail et qu'ils oublieront le coron passé C'est terrible le confinement dans un petit espace, à beaucoup en plus ou por les femmes ou enfants battus mais pour les gens que je connais... Bref, achetez mes livres pour ne pas lire des choses sur le corona
Changement d'horizon, ABC embarque tous les matelots, en espérant qu'ils n'ont pas le vertige, faire un petit tour en montagne ... "Durant notre randonnée nous sommes attirés par un message envoyé du sommet du plateau. Vous devez, tout simplement, décrypter ce message et nous dire qui peut bien nous l'envoyer" ? Le défi 231 est à publier sur vos …
Le beau temps est de retour, les séances battent leur plein et après la sublime Cérémonie de remise du Prix Lumière hier, place aujourd’hui au tournage de la Sortie d’usine version Wim Wenders. Et demain, rendez-vous tous à la Halle Tony Garnier avec Jean-Jacques Annaud et la version restaurée de son chef-d’œuvre Le Nom de la rose. C’est l’apothéose de Lumière 2023 !
Le remake de la Sortie d'usine par Wim Wenders
Comme le veut la tradition, le Prix Lumière se prête aujourd'hui au jeu du tournage de La Sortie des usines Lumière, en hommage au premier film du Cinématographe par les frères Lumière.
Chaque année, pendant le festival, un remake de ce premier film de l'Histoire du cinéma est tourné sur le lieu même du premier tour de manivelle des frères Lumière, dans la rue devenue la rue du Premier-Film. Nous reviendrons sur ce tournage dans notre édition de demain.
Et Wim Wenders reçut le Prix Lumière
Acclamé telle une rock star par le public de l’Amphithéâtre 3000, Wim Wenders a fait une entrée triomphale dès les premières notes du tube I don´t want a lover du groupe Texas.
Wim Wenders :
« Je suis très fier d’avoir ce prix qui s’appelle Lumière. J’ai eu des prix dans ma vie, mais ça, c’est différent, c’est le prix du cinéma. Je ne veux pas dire qu’une Palme d’Or, c’est rien. Mais le Prix Lumière, c’est unique et j’en suis fier ».
Août 1962-aôut 2022 : les 60 ans de la disparition de Marilyn Monroe " Le livre de Rosten offre le portrait le plus tendre qui existe sur Marilyn. Un récit aussi beau qu'intime " Norman Mailer Parmi la pléthore d'ouvrages consacrés à Marilyn Monroe, le témoignage de Norman Rosten, paru en 74 aux Etats-Unis, est certainement le plus authentique. Poète, romancier, dramaturge et scénariste, Norman Rosten a été (avec sa femme Hedda) l'un des proches de Marilyn durant les sept dernières années de vie. Il l'avait rencontrée un jour de pluie par l'intermédiaire du photographe Sam Shaw (l'un des plus importants de la carrière de Marilyn, auteur de la photo de couverture). Shaw, en balade avec la comédienne à Brooklyn, s'était réfugié chez ses amis les Rosten pour échapper aux trombes d'eau. En comprenant à tort qu'elle s'appelait " Marion ", les Rosten avaient d'abord pris la jeune fille aux cheveux trempés pour une starlette, petite amie de Shaw. Avant de comprendre que c'était la tête d'affiche de Sept ans de réflexion, récent triomphe au box-office. Ca ne les avait pas empêchés d'être d'emblée séduits par son charme. Toute leur relation sera ainsi placée sous le signe du naturel et de la spontanéité. Par la suite Rosten a d'autant plus fréquenté Marilyn qu'il était très ami avec son troisième mari Arthur Miller. Avec Arthur puis sans, Marilyn et les Rosten passeront quantités de dîners, week-ends, vacances ensemble, de Upper Manhattan à Brooklyn et aux plages de Long Island (où Norman la sauvera quasiment de la noyade un jour qu'elle voulait échapper à une horde de fans). Entre Norman et Marilyn, le lien était d'autant plus fort que la jeune femme, éprise de poésie, lui passait ses textes pour les soumettre à son jugement : " trouves-tu qu'il y ait de la poésie là-dedans ? ". Ils resteront proches jusqu'aux tout derniers instants de la vie de Marilyn. Tressé d'anecdotes drôles ou émouvantes, ce court témoignage, l'oeuvre d'un écrivain, raconte Marilyn avec respect, et affection, et dresse un portrait qui s'impose par sa sincérité, par sa délicatesse, la justesse de son regard. Un diamant brut pour qui veut saisir qui était vraiment Marilyn.
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