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Un fonds de 7000 photographies sur plaques de verre qui témoignent de la Camargue du début du 20ème siècle a été numérisé, une exposition d'images numériques, dont certaines en relief grâce à la magie de la stéréoscopie, complète cette visite incontournable pour comprendre la Camargue.
Actuellement - Exposition Objectifs Camargue
Photographies de Carle Naudot (1880-1948) et Gaston Bouzanquet (1866-1937)» Gaston Bouzanquet et Carle Naudot, deux photographes contemporains acteurs et témoins d’une Camargue en mutation, entre la fin du 19e siècle et la deuxième guerre mondiale, nous ont légué leur vision de la vie de ce territoire à travers 7000 phototypes sur plaques de verre révélés aujourd’hui par la haute définition de la photographie numérique. Leurs photographies témoignent de la naissance d’un mythe et de la construction d’une identité camarguaise liée aux valeurs traditionnelles fortes en cette période de l’histoire. Seront confrontés les non-dits de l’un par rapport à l’autre : l’industrialisation de la Camargue à Salin-de-Giraud, dont témoignent les vues de Carle Naudot, employé de la société Solvay, ou la Camargue des grands propriétaires terriens, relatée par Gaston Bouzanquet. Tout en reprenant ces thématiques, l’exposition montrera les objectifs visés par ces 2 photographes, les différentes techniques employées, l’utilisation personnelle de leurs images ou encore la recherche de la troisième dimension à travers les photographies en relief de Gaston Bouzanquet.
Espace dédié aux plus belles pièces des collections de la Cinémathèque française, le Musée propose de découvrir un patrimoine unique au monde couvrant la préhistoire du cinéma à nos jours. Costumes et accessoires mythiques, luxueux modèles de lanternes magiques, boîtes à images et vues d’optiques du 18ème, caméras et projecteurs, maquettes ou éléments de décors, affiches, photographies, manuscrits et autres archives forment un ensemble exceptionnel, sans doute le plus ancien au monde, acquis par des pionniers de la collection de cinéma et constamment enrichi.
La prestigieuse collection des appareils ouvre le parcours avec des pièces introuvables illustrant la naissance du cinématographe . Disques pour Vitaphone, chambre noire “Royal Delineator” aux armes de George III, automates, Rotoreliefs de Marcel Duchamp, documents de tournage et de promotion ou portraits de famille côtoient maquettes de studios en volume de Méliès ou de Pathé, robes de stars hollywoodiennes, dessins d’Eisenstein ou de décorateurs expressionnistes et autres objets insolites devenus cultes, comme le robot de Métropolis, la tête momifiée de Psychose ou l’étoile de Mer de Man Ray : autant de trésors gardés en vie offrant une plongée dans la mémoire du 7ème art.
Dans cet ensemble, digne d’un cabinet de curiosités, le visiteur peut expérimenter des appareils du pré cinéma ou mettre en marche les rouages du décor des Temps modernes.
Les quelques 600 objets exposés dans le Musée représentent un échantillon infime des collections de la Cinémathèque qui ne cessent de s’enrichir. Régulièrement, des rotations d’oeuvres sont effectuées et de nouvelles pièces présentées aux visiteurs.
Balade culturelle dans les ravissantes ruelles de la ville alsacienne de Colmar et au musée Unterlinden, qui abrite une perle de l’art médiéval, le Retable d'Issenheim, peint par Matthias Grünewald.
Gustav Hofer déambule dans le vieux Colmar, avec ses charmantes maisons à colombage. Il y retrouve l’écrivaine Marie Darrieussecq et flâne dans les ruelles des quartiers des tanneurs et de la petite Venise. De son côté, Marie Labory visite le musée Unterlinden en compagnie de sa conservatrice en chef, Pantxika De Paepe. Réaménagé récemment par les architectes Herzog & de Meuron, le site regroupe désormais des bâtiments de trois époques architecturales différentes : Moyen Âge, Art nouveau et période contemporaine. Joyau de sa collection, le Retable d'Issenheim, peint par Matthias Grünewald, est exposé dans la chapelle de cet ancien couvent dominicain.
Installé au coeur de la ville d’Arbois, capitale des vins du Jura, le Musée de la Vigne et du Vin occupe depuis 1993 une partie du Château Pécauld.
A l’extérieur, autour de la bâtisse entièrement restaurée, des vignes reconstituées illustrent au fil des saisons les travaux du vigneron franc-comtois d’hier et d’aujourd’hui ainsi que les différents cépages plantés dans la région.
Sur deux étages, le Petit Musée fantastique de Guignol vous entraîne à la découverte de la création de Guignol à travers plusieurs scènes animées. Un audio-guide ainsi que Guignol lui-même vous content l'histoire de cette marionnette qui a fait le tour du monde. Créé vers 1808 par Laurent Mourguet, Guignol s'est très rapidement installé dans le cœur des lyonnais, grâce à ses commentaires satyriques sur la vie quotidienne de l'époque et à une galerie de personnages hauts en couleur, comme son meilleur ami Gnafron qui partage ses aventures et son goût pour les bonnes choses ! Durée de visite 30 minutes.
Le musée est inauguré lors de la Sainte-Barbe 1991. Son ouverture au public, 18 ans après la fermeture du site en 1973, l'ancre dans la mémoire collective comme le lieu du patrimoine minier sur le bassin houiller stéphanois. Déjà les traces de cette industrie s'effaçaient. Aujourd'hui ce sont plus de 60 000 visiteurs qui découvrent annuellement le travail du mineur et l'effet cathédrale de la "salle des pendus". Couriot-Musée de la Mine et l'association des Amis du musée ont collecté la mémoire autour de cette mutation, un peu mouvementée, d'un site industriel vers un musée puis un site monument historique.
« Si tu veux voir, écoute d’abord ; l’audition est degré vers la vision ». Saint Bernard de Clairvaux
Chers abonnés,
En ce temps de « réouverture », n’est-il pas essentiel de retrouver pleinement nos cinq sens, de les laisser se déployer ? Reconquérir nos perceptions pour les exercer avec acuité, en globalité, afin de nous ouvrir de nouveau sur le monde. Être à l’écoute de ses bruissements et porter un regard neuf, comme dans ces deux œuvres de Françoise Pétrovitch, peintes en 2020, qui suggèrent tour à tour, dans un curieux jeu de cache-cache : la « cécité », volontaire ou non - le monde caché - et le recouvrement de la vue qui ne dépend que d’un geste - le dévoilement sur le monde présent tel qu’il est devant nous.
Ainsi qu'une pierre blanche sur notre route, la publication du recueil des interventions du colloque des 10 ans de Narthex est une étape importante qui s'est concrétisée sous la forme d'un 'Documents Episcopat' édité par la Conférence des évêques de France. Cet ouvrage permet de prendre connaissance de la teneur très dense du colloque qui s'est tenu le 20 novembre 2019, sur le thème : « L'Eglise et les artistes : quels enjeux pour demain ? », réunissant des spécialistes reconnus du monde de l'art ainsi que des artistes.
Ici, une toile de grand format d’un jaune acide tirant sur le vert. Là, quelques mots de l’artiste évoquant la tension vécue entre le monde et ses représentations. En face, le buste de Jules Cantini, célèbre marbrier et amateur d’art qui fit don du musée portant son nom à la cité phocéenne, au siècle dernier. En une lumineuse exposition intitulée « Ici, là », celui-ci accueille jusqu’au 26 septembre 2021 les œuvres, récentes pour la plupart, du peintre marseillais Gérard Traquandi.
Atypique. Splendide. Théologique. Le Michel-Ange de Andreï Konchalovsky, portrait inspiré d’une vision dantesque, nous emmène au-delà des poncifs habituels sur le célèbre génie de la Renaissance... Un film à découvrir sans attendre avec la réouverture des cinémas !
A la différence de Noël ou de Pâques dont personne n’a été le témoin – on trouve l’Enfant dans une crèche mais nul ne l’a vu naître, on rencontre le Christ ressuscité mais personne ne l’a vu sortir du tombeau – l’évènement de la Pentecôte a été spectaculaire, sonore de surcroît : « Soudain un bruit survint du ciel, comme un violent coup de vent » (Actes 2, 2). Pourtant cette manifestation n’a pas inspiré les musiciens : c’est que, sans doute, le véritable message est ailleurs.
Echo visuel de l'effusion du Saint-Esprit lors de la Pentecôte, les vitraux de Bazaine irradient avec puissance et poésie, animés par l'énergie de la 'lumière-couleur' qui émerge du verre. Modernes et intemporels, ils sont l'expression vibrante et sensible de ce mystère, s'inscrivant naturellement dans l'architecture gothique de l'église Saint-Séverin.
Avec ce nouveau cycle du blog Ecrits mystiques, Martine Petrini-Poli nous invite à l'étude de la vie et de l'oeuvre de saint Bonaventure (1217 ou 1221 - 1274). Théologien et philosophe majeur du XIIIe siècle, contemporain de Thomas d’Aquin, il est devenu supérieur de l’ordre des Frères Mineurs (franciscains) et créé cardinal-évêque d’Albano à la fin de sa vie. Sa réflexion philosophique s'inscrit dans le courant de l'augustinisme. Nous découvrons ici la « Legenda Major », ouvrage consacré à la vie de saint François d'Assise qui a amené saint Bonaventure a mener une véritable enquête auprès de ceux qui ont connu le Poverello.
Le musée des Beaux-Arts de Tours célèbre Antoine Coypel
Nous fêtons cette année les 300 ans de la mort d’Antoine Coypel, qui fut l’un des peintres français les plus actifs et les plus admirés de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence, aux côtés de Charles de La Fosse ou des frères Boullogne. Tombé dans l’oubli dès la fin du XVIIIe siècle, son œuvre est à nouveau considéré aujourd’hui comme la parfaite illustration de l’art dit « de transition » qui mêle à l’héritage du Grand Siècle une légèreté de ton et un chromatisme brillant, annonciateurs de Watteau et Boucher. Le musée des Beaux-Arts de Tours a programmé, pour lui rendre hommage, une exposition centrée sur les interprétations picturales d’Homère et de Virgile qui jalonnent la carrière de Coypel. Outre les deux grands tableaux du musée, La Colère d’Achille et Les Adieux d’Hector et Andromaque, c’est l’évocation de la galerie d’Enée, monumental décor disparu exécuté par le peintre au Palais-Royal, qui en constitue le propos majeur : elle s’appuie sur une reconstitution 3D saisissante et sur la réunion des gravures dudit décor, conservées à la BnF. L’ensemble, qui n’avait jamais été montré au public, suscite bien des regrets ! Par un heureux hasard de calendrier, on pourra, à partir du mois de mars, se consoler de la perte de cette merveille en allant découvrir au rez-de-chaussée de l’hôtel de Rohan, dans le quadrilatère des Archives nationales où il a trouvé un nouvel écrin, l’exceptionnel décor plafonnant peint par Antoine Coypel pour la chancellerie d’Orléans. Sur rendez-vous uniquement, la visite (guidée) s’annonce éblouissante. A.F. « Le théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile », jusqu’au 18 avril 2022 au musée des Beaux-Arts de Tours.
Louis Chéron, un artiste français en Angleterre C'est à un artiste peu connu en France que le musée des Beaux-Arts de Caen consacre en ce moment une exposition. Né en 1655, formé à Paris et à Rome, c'est pourtant en Angleterre que Louis Chéron (1655-1725) réalise l'essentiel de sa carrière. De confession protestante, il quitte son pays natal suite à la révocation de l'édit de Nantes et s'installe outre-Manche, où il imagine de grands décors pour des résidences aristocratiques. Peintre d'histoire, il exécute également des tableaux de chevalet. Parmi les rares qui nous sont parvenus, on découvre parfois une veine fantastique originale, qui invite à nuancer l'étiquette de « suiveur de Charles Le Brun » qu'on lui attribue souvent. Excellent dessinateur, auteur d'études académiques, de dessins d'invention et de projets d'illustration, Chéron crée sa propre école d'art à Londres en 1720 et enseigne notamment à William Hogarth. Sa mort marque véritablement la fin de l'âge d'or de la peinture d'histoire en Angleterre. C.J. « Louis Chéron. L’ambition du dessin parfait », jusqu’au 6 mars 2022 au musée des Beaux-Arts de Caen.
Jaume Plensa, Lou, 2015. Fonte de fer. Dépôt de la galerie Lelong & Co (Paris) dans l’enceinte du château de Caen.
Unique en Bretagne par sa conception, sa réalisation et son contenu, Le musée de l'Histoire et des Traditions de la Bretagne vous propose une visite historique, enrichissante et inoubliable.
Ce musée met surtout l'accent sur trois périodes qui ont bouleversé l'histoire du Trégor comme de la Bretagne et de la France:
La révolution française de 1789 et son contexte régional;
La Grande Guerre 1914-191818;
La guerre 1939-1945.
Contact
Adresse: 51 boulevard du Linkin BP 120 22700 Perros-Guirec
D'autres thèmes sont abordés: Cartes géographiques, documents historiques, costumes et coiffes bretonnes.
Dès votre entrée, la salle des documents historiques vous permettra de remonter le temps et d'admirer une magnifique cartographie de 1580 à 1630, ainsi que des gravures, décrets, lettres et documents authentiques que l'Historien-Géographe Jacques Khanzadian a patiemment recherchés et réunis pendant plusieurs années.
De plus, vous pourrez voir une exposition permanente de coiffes et costumes de Basse Bretagne, des cartes géographiques et affiches anciennes ansi qu'une superbe collection d'images d'Epinal.
Dans les étages du musée, sur 10 salles, vous vivrez "grandeur nature" les évènements marquants de la période qui s'étire de 1790 à 1890: En effet, dans des décors de J.-M. Prieur et fresques de Véronique Chanteau plus vrais que nature, avec bandes son "français-anglais-allemand", Jacques Khanzadian vous propose de découvrir les guerres de l'ouest de 1793 à 1832 ainsi que les grands personnages qui ont forgé cette période: Sieyes, Couppe de Kervennou, Mme Taupin, Georges Cadoudal, Boishardy, Hoche, Bonaparte, La Rouerie, et bien d'autres ...
Pour finir, vous rencontrerez les grands hommes de la fin du XIXe siècle: Renan, Botrel, Charles Le Goffic, Maurice Denis...
ÉTIENNE-MARTIN À voir dans les collections jusqu'en janvier 2019
Le musée rend hommage à Étienne-Martin, figure majeure de la sculpture moderne avec une présentation de ses sculptures dans les collections du XXe siècle.
L’exposition témoigne de la richesse d'un fonds qui s'est enrichi au cours de ces dernières années grâce à des achats du musée, du Cercle Poussin, des dépôts et des donations de la famille et des proches de l’artiste.
CLAUDE, UN EMPEREUR AU DESTIN SINGULIER (Lyon, 10 av J.-C. - Rome, 54 ap. J.-C.) À partir du 1er décembre
Il y a un peu plus de 2 000 ans, le 1er août 10 avant J.-C., naissait à Lyon Tiberius Claudius Drusus, fils de Drusus l’Aîné et d’Antonia la Jeune. En dépit de son appartenance à l’illustre famille impériale, Claude n’aurait jamais dû régner sur le vaste Empire romain. Le destin en a voulu autrement car, 51 ans plus tard, il fut proclamé empereur par la garde prétorienne après l’assassinat de Caligula, en 41 de notre ère. L’exposition vous invite à la redécouverte d’un homme dont le destin décida de manière inattendue qu’il deviendrait empereur.
LA RÉNOVATION DU MUSÉE Table ronde Mardi 13 novembre à 18h30
Dans le cadre de l'anniversaire des 20 ans de la rénovation du musée
Table ronde des acteurs de la rénovation avec . Philippe Durey, conservateur général du patrimoine, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon de 1986 à 2000,
. Fabrice Mazaud, architecte de l’agence Dubois et associés, et . Geneviève Galliano, conservatrice en chef, responsable du département des Antiquités.
POUR VENIR ET REVENIR AU MUSÉE PENSEZ CARTE MUSÉES !
Carte Musées / Carte Culture
Profitez d’un accès illimité au musée et à ses expositions toute l’année ainsi qu’aux 5 autres musées de la ville de Lyon : musée d’art contemporain, Gadagne musées,C.H.R.D. (Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, musée de l’imprimerie et de la communication graphique, musée de l’automobile Henri Malartre :
25€ par an pour la Carte Musées. Tarif jeune 7€
38€ pour la Carte Culture ! Tarif jeune 15€
Accès coupe-file au musée, aux expositions et aux nocturnes avec les Carte Musées / Carte Culture !
Valadon et ses contemporaines est consacrée non seulement à Suzanne Valadon, mais aussi aux artistes féminines de sa génération, actives entre 1880 et 1940.
Suzanne Valadon, l’une des premières femmes admises à la Société nationale des beaux-arts en 1894, incarne une formidable liberté dans sa vie comme dans son oeuvre. Fille naturelle d’une lingère du Limousin, elle est d’abord acrobate puis modèle de Puvis de Chavannes, Renoir ou Toulouse-Lautrec, avant de devenir peintre autodidacte.
Encouragée par Degas qui la forme à la gravure, elle se lance dans une carrière artistique, devenant une figure majeure de la Bohème de Montmartre. Contrairement aux artistes femmes des siècles précédents, issues majoritairement de familles d’artistes ou, pour le XIXe siècle, de la bourgeoisie cultivée, rien ne prédestinait Valadon, issue d’un milieu social modeste, à devenir la grande artiste que l’on connaît.
Fille naturelle d’une lingère du Limousin installée sur la butte Montmartre à Paris, rien ne prédestinait Marie-Clémentine Valadon à devenir une artiste accomplie. Native de Bessines-sur-Gartempe, en Haute-Vienne, Valadon est connue du grand public à travers la « Trinité maudite » qu’elle formait avec son conjoint Utter et son fils Utrillo.
Occupant une place à part entière dans l’histoire de la peinture des années 1880-1930, elle participe, depuis le post-impressionnisme, au développement de l’art moderne, à travers une riche iconographie composée de nus, de portraits ou de natures mortes.
Valadon reçoit ainsi le soutien de la première galeriste féminine de Paris, Berthe Weill, qui expose alors toute l’avant-garde artistique : Derain, Picasso, Braque, Modigliani, Matisse… devenus célèbres aujourd’hui ; mais aussi de nombreuses femmes dont les noms sont en revanche pour beaucoup tombés dans l’oubli.
Les plus connues du grand public sont Marie Laurencin et Tamara de Lempicka ; mais d’autres reviennent sur le devant de la scène et ont fait l’objet d’expositions depuis quelques années, telles que Lucie Cousturier, Émilie Charmy, Jacqueline Marval ou encore Georgette Agutte-Sembat.
Pour certaines, leur nom s’est quelque peu effacé au profit d’un époux ou d’un amant renommé : Sonia Delaunay, Sophie Taeuber-Arp, Camille Claudel, tandis que de nombreuses artistes originaires de toute l’Europe affluent alors à Paris, provenant notamment de Russie, d’Ukraine et de Pologne, comme Sonia Lewitska ou Marie Vassilieff mais aussi du Danemark, comme Gerda Wegener.
Enfin, les sculptrices, qui s’emparent d’un mode d’expression plastique pendant longtemps presque entièrement réservé aux hommes, ne sont pas oubliées, avec des oeuvres d’Irène Codréano, Jane Poupelet, Chana Orloff ou Jeanne Bardey.
Le parcours de Valadon – du modèle passif à l’artiste agissante – est symptomatique de l’émancipation des artistes femmes à l’aube du XXe siècle. Par souci des convenances sociales, l’étude de l’anatomie et du modèle vivant nu, a fortiori masculin, leur est longtemps proscrite, leur interdisant de fait l’accès à la grande peinture d’histoire. Ce n’est qu’en 1901 que l’École nationale des beaux-arts leur accorde enfin ce droit, quoique dans une classe non mixte.
L’exposition « Valadon et ses contemporaines. Peintres et sculptrices, 1880-1940 » présente une centaine d’oeuvres, dont une trentaine de Suzanne Valadon, et met en lumière une quarantaine d’artistes femmes. Elle se donne pour ambition de mieux les faire connaître du grand public tout en montrant l’explosion artistique et la diversité des expressions plastiques de cette époque, des années 1880 aux années 1940.
Valadon et ses contemporaines. Peintres et sculptrices, 1880-1940 – au musée des Beaux-Arts de Limoges du 7 novembre 2020 au 14 février 2021 – au Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse du 13 mars 2021 au 27 juin 2021
musée des Beaux-Arts de Limoges 1, place de l’Évêché 87 000 Limoges
Le 10 août, Michel Laclotte, l’ancien directeur du musée du Louvre, est décédé à 91 ans. Figure capitale du monde des musées français, il est à l’origine de plusieurs d’entre eux comme le Petit Palais d’Avignon, le musée d’Orsay et le Grand Louvre.
Impossible de faire le tour d’une carrière aussi longue et aussi brillante que celle de Michel Laclotte (né en 1929), à la fois historien d’art et conservateur de musées. Après sa classe préparatoire à l’École nationale des chartes, il entre à l’École du Louvre et soutient sa thèse sur les tableaux de l’école toscane conservés dans les musées français. Nommé conservateur à l’Inspection générale des musées de province, il réalise en 1953 l’inventaire de la collection Campana de peinture italienne au Louvre et travaille sur une exposition de peinture hollandaise au musée de Tourcoing. Avec Jean Vergnet-Ruiz, il monte en 1955 à l’Orangerie une exposition sur les Primitifs italiens des musées français hors de Paris, intitulée « De Giotto à Bellini ». Cette familiarité avec les collections des musées en régions lui permet de récidiver trois ans plus tard avec, à la Royal Academy de Londres, un choix de peinture française du Grand Siècle, puis en 1963, une exposition sur la peinture espagnole au musée des Arts décoratifs à Paris, et enfin en 1965 sur le XVIe siècle européen au Petit Palais à Paris. Lorsque Germain Bazin quitte son poste à la tête du département des peintures du Louvre en 1965, c’est Michel Laclotte qui le remplace l’année suivante et reste à ce poste jusqu’en 1987. A la demande d’André Malraux, il réorganise ce département capital du musée, récupère l’aile de Flore alors occupée par la Loterie nationale.
Le Grand Louvre
C’est de cette époque que date sa fine connaissance des collections du plus grand musée du monde et de ses bâtiments. C’est pourquoi François Mitterrand lui demande de réfléchir dans les années 1980 à son projet de Grand Louvre. Avec l’aide de l’architecte Ieoh Ming Pei et de l’établissement public dirigé par Emile Biasini, Michel Laclotte propose une entrée unique au centre de la cour Napoléon et la redistribution des collections. La pyramide de verre est au cœur d’une bataille acharnée qui verra s’écharper la critique et les publics. En ce qui concerne la seule peinture ancienne, Michel Laclotte opte pour une distribution symbolique au sein du musée : les écoles du Nord au nord du bâtiment, l’école française dans la Cour Carrée et dans la Grande Galerie, les écoles italienne et espagnole au sud, près de la Seine. Michel Laclotte devient le premier directeur du Grand Louvre, de 1987 à 1994. Longtemps, il est resté une figure tutélaire du monde des musées, influençant certaines décisions comme s’il était l’éminence grise de ce domaine très secret, et donnant des conseils à la génération plus jeune.
Entretemps, Michel Laclotte a lancé deux projets de musées, l’un en province, l’autre à Paris. Pour la cité des Papes, il propose dans les années 1970 d’installer la collection Campana dans l’ancien palais épiscopal réaménagé au XVe siècle par l’archevêque et légat Julien de la Rovère, le futur pape Jules II. Il s’agit de Primitifs italiens réunis par Giampietro Campana au XIXe siècle et conservés au Louvre et dans certains musées de province. Il veut les réunir dans un seul et même lieu. Ces tableaux de Ambrogio Lorenzetti, Simone Martini, Lorenzo Monaco et Sandro Botticelli, accompagnés de chefs d’œuvre de l’Ecole d’Avignon et de sculptures funéraires locales ont été installés sur les trois étages du joli palais clôturant la place du palais. L’esthétique très 1970 (socles recouverts de moquette et acier brossé) a été souvent reprochée à ce musée inauguré en 1976 mais imaginé et pensé par Michel Laclotte lui-même. Au début des années 1980, il lance le projet de musée du XIXe siècle dans l’ancienne gare d’Orsay, construite par Victor Laloux en 1900. Malgré les oppositions et les critiques contre les lourds aménagements intérieurs de Gae Aulenti, Michel Laclotte défend bec et ongles les propositions de l’architecte italienne. En parallèle à son activité au département des peintures du Louvre, il est le conservateur de cette institution en germe jusqu’à son ouverture en 1986. Il est alors remplacé par Françoise Cachin, la petite-fille du peintre Paul Signac. Après son engagement total pour Orsay et le Louvre, alors qu’il est atteint par l’âge de la retraite, il prête main forte à la mission de préfiguration chargée de créer l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), mission qu’il préside de 1995 à 2000.
Enseignement et publication
Sa longue carrière muséale se clôt donc avec la naissance de l’INHA. Mais Michel Laclotte, parallèlement à sa carrière de conservateur, a toujours enseigné à l’Ecole du Louvre. Il a également énormément publié sur la peinture, en particulier sur la peinture en Provence aux XIVe et XVe siècle. D’abord, « L’École d’Avignon » en 1960, puis les collections du Petit Palais d’Avignon en 1976 et enfin une deuxième livre sur l’École d’Avignon avec Dominique Thiébaut en 1983. Il se passionne également pour Ingres, Mantegna ou Georges de La Tour. Il faut également rappeler que Michel Laclotte a toujours continué à monter des expositions, même alors qu’il était aux manettes de grands musées parisiens. On se souvient de « Polyptiques » au Louvre en 1990 (où figuraient même des tableaux de Pierre Soulages et Brice Marden !), « Le Siècle de Titien » au Grand Palais en 1993 et « Fra Angelico, Botticelli… Chefs d’œuvre retrouvés » au musée Condé de Chantilly en 2014. Les éditions Scala ont publié ses mémoires, « Histoires de musées : souvenirs d’un conservateur » en 2003. Michel Laclotte est mort le 10 août 2021, « jour anniversaire de l’ouverture du musée du Louvre en 1793 sous la Révolution », rappelle l’institution qui lui doit tant.
Les origines de Saint-Malo remontent à l'Antiquité, mais c'est à la période moderne que la cité connaît son âge d'or. Corsaires, explorateurs intrépides et riches négociants?armateurs façonnent la renommée de la cité par?delà les frontières. La grande époque de la marine à voile passée, Saint-Malo devra se réinventer.
Le musée Ziem est né en 1908 et possède depuis son origine des collections variées. Le visiteur peut découvrir les œuvres de Félix Ziem, des peintures de l’école de Marseille de 1850 à 1925, des paysages fauves, de l’art contemporain, des collections archéologiques et ethnologiques.
Pour les adultes, des visites commentées et des conférences viennent ponctuer l’année, ainsi que des moments particuliers, comme des concerts ou des rencontres/débats en lien avec la collection permanente et les expositions temporaires.
Différentes formes d’ateliers d’initiation à l’histoire de l’art et aux pratiques plastiques sont proposées aux enfants tout au long de l’année.
Elles s’adressent au public individuel, au public en situation de handicap, aux scolaires, aux centres aérés et aux Maisons de quartier.
La famille de l'écrivain a créé un musée sur internet des œuvres de l'auteur de Nadja.
Au moment très polémique de la vente de la collection Breton en 2003, la famille de l'écrivain a proposé un musée virtuel où l'on pourrait retrouver et partager l'ensemble des objets de la collection exceptionnelle du père spirituel du surréalisme : une manière exemplaire de lutter contre la dispersion et l'oubli sans sacrifier à la momification muséale.
70 laques, paravents, peintures, objets décoratifs et usuels présentés pour la première fois en France et à Paris, illustreront, au musée Cernuschi, l’art virtuose de Shibata Zeshin (1807-1891).
La carrière de Shibata Zeshin (1807-1891) se situe à la charnière de deux grandes époques de l'histoire du Japon: le Japon des samouraïs (époque d'Edo) et le Japon de la modernité (époque Meiji). Ses peintures et ses laques témoignent des transformations artistiques, politiques et sociales de la fin du XIXe siècle. Peintre au service des riches marchands, des citadins et des temples sous l'ancien gouvernement, il est nommé peintre du Bureau de la Maison impériale après la restauration de l'empereur Meiji en 1868. D’une grande sensibilité, formé à la peinture réaliste auprès des peintres de l’école de Kyôto Maruyama-Shijô, il s’illustra dans des peintures à l’encre sur soie, créant des effets de trompe-l’œil, mais inventa encore la peinture à la laque colorée sur papier. Dans l’art du laque, il mit au point des procédés décoratifs uniques, tels que les laques noirs à décor ton sur ton, les laques imitant le fer ou le bronze ou, comble de raffinement, la fine texture du bois de rose.Ses compositions picturales souvent d’une extrême concision évoquent les fameux poèmes japonais dépouillés et incisifs, les haiku dont il était épris.
Ses œuvres présentées dans les Expositions Universelles, dont celle de Vienne en 1873 et celle de Paris en 1884, ainsi que dans les expositions nationales furent récompensées par de nombreux prix, admirées et collectionnées par les amateurs occidentaux, comme l'Anglais Dresser et l'Allemand Samuel Bing, créateur de l'Art Nouveau. Elles jouèrent un rôle prépondérant sur l'évolution du goût en Occident.
DUFLEUVEROUGEAUMEKONG,VISIONSDUVIETNAM
21 septembre 2012 - 27 janvier 2013
Cette exposition se propose de présenter la vision des peintres français sur le Vietnam et, grâce à la mise en place de l'Ecole des Beaux-Arts de Hanoï, l'interprétation par les peintres vietnamiens de leur propre culture.
Des œuvres de Victor Tardieu, André Maire, Jospeh Inguimberty seront présentées aux côtes des peintures et des laques de Lê Phô, Mai Thu, Vu Cao Dam.
Mais il fit mon délice un long temps et ma joie " (Paul Verlaine)
Verlaine quitte l'institution Notre Dame à Rethel en août 1879, où il enseignait depuis la rentrée 1877.
Là, il s'est pris d'affection pour un de ses éléve, Lucien Létinois, originaire de Coulommes, village situé à 14 Kms de Rethel. En pleine période mystique, Verlaine décide de faire de Lucien le "fer de lance" de sa rédemption, Létinois sera le remplacant de son fils Georges et l'inverse de Rimbaud, il en fera "un bon catholique et un bon citoyen".
Après un bref séjour en Angleterre, tous deux rentrent à Coulommes où "Verlaine redécouvrit la campagne française..., sa sérénité, son rythme lent, ses horizons apaisants. L'idée lui vint d'acquérir une exploitation rurale et de s'y retirer en gentilhomme : poète et paysan". (P.Petitfils. VERLAINE)
Le musée Bonnard présentera une exposition composée de regards croisés entre Bonnard et ses amis, Matisse, Monet et Vuillard.
Pierre Bonnard a entretenu de formidables relations avec les peintres de son époque. Que ce soit des relations de travail ou de simples relations amicales, Bonnard appréciait les contacts, plus encore, s'il s'agissait de sa passion, la peinture.
Constituée d'une cinquantaine d'œuvres, l'exposition s'articulera autour de plusieurs personnalités liées à Bonnard.
Avec Edouard Vuillard et les Nabis, Bonnard a en commun notamment son intérêt pour la figure emblématique de Misia qui donna naissance à de nombreux tableaux. Les relations privilégiées entre chacun des artistes est aussi l'occasion d'échanger des portraits croisés.
Claude Monet de son côté apparaît comme une figure tutélaire chez qui Bonnard aime aller lors de ses fréquents passages en Normandie et de qui il reçoit conseils et encouragements.
Henri Matisse enfin, avec lequel il échangea une correspondance importante et pour lequel Bonnard était le meilleur d'entre eux, partage une dévotion entière envers la peinture. Chacun à sa manière explore la thématique de la fenêtre avec autant de débats possibles.
Misia, Reine de Paris
13 Octobre 2012 - 6 Janvier 2013
A l'automne 2012, le musée Bonnard reprendra en exclusivité l'exposition Misia, Reine de Paris présentée l'été 2012 au musée d'Orsay, à Paris.
De Redon à Bonnard Lithographies symbolistes et nabis
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