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Rechercher : musée d'histoire de marseille

  • Pierres(Inventaire du musée)

    Pierres, morceaux d’un passé

    Plus ou moins lointain

     

    Pierres réunies par un  Petit Poucet

    Curieux pour nous mettre sur le chemin

     

    Pierres, aussi humaines traces

    Que minérales preuves

     

    De ce qui nous constitue

    Et  qui nous met parfois à nu

     

    2 février 2011

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  • Au musée Granet, lundi 11 octobre, 16 h, Rencontre avec Claude Garache

    La prochaine exposition
    Mercredi, 29 Septembre 2010 03:04
    Ferretine, peinture de Claude Garache, 1998.
    "Ferretine", peinture de Claude Garache, 1998.

    Sous l’égide de l’Association des Amis du musée Granet et de l’œuvre de Cézanne, lundi 11 octobre, à 16 h, dans le grand hall du musée d'Aix-en-Provence, Place Saint-Jean-de-Malte, Rencontre avec Claude Garache, avec la participation d’Alain Madeleine-Perdrillat et de Florian Rodari. Entrée libre et gratuite.

    Claude Garache est né à Paris en 1929. Il a exposé régulièrement à la galerie Maeght (Paris, Zurich, Barcelone) puis à la galerie Lelong (Paris, Zurich, New York) ainsi que dans beaucoup de villes d’Europe, aux Etats-Unis et au Japon.

    Son œuvre est représentée dans de nombreuses collections privées et publiques parmi lesquelles le Musée national d’Art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris, The Museum of Modern Art, New York, la Fondation Maeght, Saint Paul de Vence, le Musée Cantini, Marseille, le Musée Jenish, Vevey, la Bibliothèque Nationale de France, Paris.

    Des écrivains comme Yves Bonnefoy, Jacques Dupin, Philippe Jaccottet et Jean Starobinski ont publié des textes à propos de sa peinture. Sa dernière exposition se déroulait en mai 2010 à l’Ecole d’Art de Nîmes. Lundi 11 octobre, à partir de 18 h, vernissage d'une exposition d'huiles sur toile, de gravures et de livres à tirages limités de Claude Garache, Galerie Alain Paire, 30 rue du Puits Neuf, Aix en Provence. Exposition ouverte du mardi au samedi, de 14 h 30 à 18 h 30.

    http://www.galerie-alain-paire.com/

  • Musée de la Lunette de Morez

    Musée de la Lunette de Morez

    Si vous portez des lunettes, il y a de bonnes chances qu'elles fassent partie des 10 millions de lunettes produites chaque année à Morez. Donc, forcément, la ville a voulu mettre en valeur son industrie et consacre un musée aux lunettes en tout genre.

    La collection se compose entre autres nombre d'instruments utilisés dans la fabrication de ces ustensiles, mais aussi bien sûr de modèles de lunettes très divers, anciens ou excentriques, classique ou précieux. Une autre partie du musée revient sur le fonctionnement de l’œil… et ses petits défauts.

    http://www.linternaute.com/voyage/france/franche-comte/haut-jura/musee/musee-de-la-lunette/

  • J'ai aimé samedi: le musée Hébert à la Tronche

    Image

    Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies

     

    Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies

    Les collections présentées par le musée Hébert de La Tronche sont constituées d'œuvres de jeunesse, du fonds d'atelier et des tableaux rachetés par Gabrielle Hébert, la femme de l'artiste. Elles sont enrichies de dépôts des musées nationaux, du musée du Louvre, des musées de Marseille et de Grenoble. Associées aux nombreux souvenirs d'Hébert, ainsi qu'aux œuvres de ses contemporains et de ses élèves, aux meubles et objets décoratifs hérités ou collectionnés par lui, elles offrent une vision intimiste d'un peintre académique ayant traversé le XIXe siècle.

    Consulter le catalogue des collections numérisées du musée

    Les photographies de Gabrielle Hébert

    Autoportrait, 1834

     

    Autoportrait, 1834 - Ernest Hébert
    Autoportrait, 1834 - Ernest HébertAutoportrait, 1834 - Ernest Hébert

     

     

    Ernest Hébert (1817-1908)
    peint à 17 ans à son arrivée à Paris.
    C'est dans le miroir de son meuble à raser que l'adolescent se regarde pour peindre cet autoportrait destiné à montrer son savoir-faire au peintre parisien Monvoisin (1794-1870), à qui un ami de son père, l'avait recommandé. Monvoisin, qui n'a pas d'atelier l'envoie chez David d‘Angers. Hébert est encore sous l'influence de son maître grenoblois Benjamin Rolland, marqué par l'enseignement néoclassique, qui se révèle dans le dessin solide des formes. Le buste presque de profil, le visage tourné de trois quarts s'offre au regard du spectateur dans une sobriété tonale presque hautaine de la mise en scène. Sous l'allure farouche et romantique, on sent percer la volonté de caractère de celui qui écrit quelques mois plus tard à sa mère : « je serai peintre ou rien du tout ».

    Huile sur toile
    Musées nationaux en dépôt au musée Hébert de La Tronche.

    Les collections du Musée Hébert

    J'en ai ramené un marque-pages avec l'autoportrait ci-dessus

  • J'ai terminé hier soir:Crimes au musée : nouvelles

    Résultat de recherche d'images pour "crimes au musée"

     Résultat de recherche d'images pour "crimes au musée"[Barbara Abel, Claire Cooke, Ingrid Desjours... et al.]

    [Barbara Abel, Claire Cooke, Ingrid Desjours... et al.]

    Edité par Belfond , DL 2017

    Elles écrivent des polars. De ceux que l'on dévore. Et à la demande d'un lecteur passionné, elles se sont réunies autour d'un thème séduisant : le musée comme lieu de tous les crimes. Musée d'art moderne, d'histoire, d'anthropologie, de sciences, du tatouage, de cire, toutes les salles sont ouvertes. En y pénétrant, l'atmosphère feutrée génère une impression de calme, presque de recueillement. Le sentiment de paix semble total et pourtant, nous sommes déjà sur une scène de crime, les oeuvres en présence ont été témoins de la violence, de l'horrible et du machiavélique.

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/393577/crimes-au-musee-nouvelles-barbara-abel-claire-cooke-ingrid-desjours-et-al

    p.14

    p.19

    p.35

    p.39

    p.41

    p.62

    p.66

  • J'ai aimé hier visiter le Musée Gadagne à Lyon

    Lyon, centre du monde !
     

    Lyon, centre du monde !

    Affiche de l'exposition des musées Gadagne du 21 novembre 2013 au 27 avril 2014.

     

     

    LYON, CENTRE DU MONDE !

    L'exposition internationale urbaine de 1914

    [Exposition temporaire du 21 novembre 2013 - 27 avril 2014]

    Lyon, centre du monde ! revient sur l’Exposition internationale urbaine de 1914. L’Exposition s’étend sur la surface impressionnante de près de 75 ha ! Elle a une vraie vocation internationale avec 27 000 m2 dédiés aux pavillons des Nations. Plus de 17 000 entreprises y présentent leurs produits et leurs innovations. Lyon met alors en avant son projet d’une cité moderne et originale, qui répond aux besoins nouveaux, aux concepts d’hygiène et au nécessaire progrès social.

    Le projet est porté par quatre hommes, Édouard Herriot, Sénateur-Maire de Lyon, futur Président du Conseil et Ministre, Tony Garnier, Jules Courmont et Louis Pradel, Vice-président de la Chambre de commerce.

    Lyon, centre du monde en 1914 !

    L'exposition temporaire des musées Gadagne explique les objectifs et les ambitions, l’organisation, le financement et les modèles de l’Exposition internationale urbaine. Elle en appréhende le caractère international et politique. Une place particulière est réservée à l’architecture et aux projets de Tony Garnier ainsi qu’à l’accueil réservé, autant dans la presse que par le public, à cette Exposition située dans un quartier alors peu fréquenté.

    Les événements ponctuant le programme de l’Exposition dès l’inauguration et surtout lors de la visite officielle du Président Poincaré seront présentés, jusqu’à la déclaration de la guerre le 3 août 1914 et le départ des nations ennemies.

    Infos pratiques

    Du mercredi au dimanche de 11h à 18h30.

    Tarifs exposition temporaire : 7 € / réduit 5 €
    Gratuité : moins de 26 ans, demandeur d'emploi (sur présentation d’un justificatif à jour), personne en situation de handicap et son accompagnateur

     

    Informations pratiques

    www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/.../Entete/.../pratique
    Horaires d'ouverture. Du mercredi au dimanche de 11h00 à 18h30 ...
     

    Expositions

    www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/Histoire/Expositions
    Situés au coeur du Vieux Lyon, les musées Gadagne abritent deux ...
     

    Musée d'histoire de Lyon

    www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr
    Accueil · Le musée d'histoire de Lyon · Collections · Expositions ...
     

    Café Gadagne

    www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/.../Cafe-Gadagne
    CAFÉ GADAGNE. Situé au quatrième et dernier niveau, le ...
     

    Musée des marionnettes

    www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/marionnettes_fr
    ... le musée des marionnettes du monde possède plus de 2 000

    http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/Histoire/Expositions/Expositions-temporaires/Lyon-centre-du-monde

  • J'ai fait découvrier hier à mon mari:Musée Lumière

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    Le musée Lumière offre au visiteur un parcours esthétique, scientifique et historique sur l'histoire de l'invention du Cinématographe par Louis Lumière en 1895.
    La collection d'appareils anciens de la Ville de Lyon acquise en 2003 comporte d'incontournables chefs d'œuvre techniques. Parmi eux, le Cinématographe dit "n°1", celui qui projeta les dix premiers films le soir du 28 décembre 1895 au Grand Café à Paris devant 33 curieux qui devinrent les premiers spectateurs. Cette collection a été rassemblée par le docteur Paul Génard et se mêle avec celle de l'Institut Lumière.


    Le scénario d'exposition du musée Lumière a été réalisé par Dominique Païni, Directeur du Département du Développement Culturel du Centre Georges Pompidou, d’emblée passionné par le projet qu’il a mené depuis l'été 2002. Dominique Païni a été choisi pour ce qu’il est : un intellectuel praticien, un homme de cinéma et un homme des arts plastiques qui porte une réflexion originale sur la question muséographique du cinéma.

    Le musée Lumière valorise Louis et Auguste Lumière autant comme artistes que comme ingénieurs et s’appuie sur une conception de l’espace qui entend mettre l’extraordinaire Villa familiale en valeur. Il s’étend sur l’ensemble les trois étages du "Château Lumière" qui est ouvert pour la première fois au public.
    Le parcours du musée Lumière n'est pas chronologique ; il favorise les grandes tendances créatrices et scientifiques de ces génies de la recherche optique et médicale qu'étaient les frères Lumière.

    Sur quatre niveaux différents et vingt et une pièces ouvertes au public, le musée offre un regard sur Lumière peintre, sur la préhistoire du cinéma avec de nombreux objets interactifs, sur l'évolution technique qui a conduit au Cinématographe, sur Lumière cinéaste et ses opérateurs, sur Lumière photographe avec la plaque sèche et l'autochrome, sur Lumière inventeur avec des objets insolites exposés, sur des artistes contemporains qui regardent le monde comme Lumière et sur le premier et deuxième étages de la Villa entièrement consacrés à la famille avec un détour par une salle d'appareils en hommage à Paul Génard et par trois salles d'expositions temporaires.
     

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    La Villa d’Antoine Lumière, construite en 1900 par trois architectes, demeure encore aujourd’hui une des plus majestueuses demeure privée. Elle est ici reproduite à l’échelle 1/20ème et a été réalisée par Dan Ohlmann, l’un des plus grands miniaturistes du monde. Objet d’une précision sidérante, elle permettra au visiteur de tout connaître sur la demeure.




    Le Photorama ou l’invention démesurée de Louis Lumière enfin visible. En 1901, le public pouvait admirer des photos projetées à 360° sur une hauteur de 6mètres. Dans le musée, retrouvez la reproduction du Photorama et entrez dans le port de Marseille au début du siècle.

    Information et réservations

    1 ere note de visite seule:

    07/06/2010 11:29

  • Parc des Musées(à visiter plus longuement une autre fois)

    Image illustrative de l'article Parc des Musées

    Le parc des Musées (en néerlandais : Museumpark) est un parc de Rotterdam, situé entre le musée Boijmans Van Beuningen, le Westersingel (nl), le Westzeedijk (nl) et le complexe du centre médical Érasme, un centre hospitalier affilié à l'université Érasme.

    Le parc se trouve sur l'ancien domaine de la famille Van Hoboken (nl), qui habitait dans la villa qui abrite aujourd'hui le musée d'histoire naturelle de Rotterdam. Il a été aménagé en 1927 d'après une conception de Willem Gerrit Witteveen (nl). Un monument a ensuite été construit sur le côté sud de l'étang du parc pour Gerrit de Jongh (nl), ancien directeur des Travaux publics de Rotterdam (nl). Dans le parc il y a également plusieurs œuvres d'art, qui donne au parc une fonction de musée en plein air.

    Museumpark est aussi le nom de la route qui longe le parc et lie ainsi la Mathenesserlaan (nl) à la rue Witte de With (nl).

    Ce site est desservi par la station de métro Eendrachtsplein.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_des_Mus%C3%A9es

  • Nous avons visité le 20 avril: le MUSÉE D’ALLARD

    Précédentes notes sur Montbrison

    Crédit : Ville de Montbrison

    Dans un ancien hôtel particulier, entre cour et jardin, le musée d’Allard offre à travers ses collections son regard sur la nature, l’art et l’enfance. Fruit du cabinet d’histoire naturelle et de curiosités constitué par Jean-Baptiste d’Allard dans la première moitié du 19e siècle, le musée a depuis le milieu du 20e siècle étendu ses collections au thème des Beaux-Arts ainsi qu’au domaine des jeux et jouets. Il propose aujourd’hui sur quatre niveaux des présentations permanentes récemment renouvelées et plusieurs expositions temporaires chaque année.

    Téléchargez le programme 2018 du Musée d’Allard (PDF 859 Ko)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    MISSIONS

    Des expositions temporaires

     

    Né en 1848 à Noirétable, Théodore Lévigne est très tôt attiré par la peinture et le dessin. Il entre à l’Ecole des beaux-arts de Lyon à l’âge de douze ans et est l’élève à Paris de Gérôme, l’un des artistes les plus célèbres de son temps et d’Alexandre Cabanel, grand peintre académique.

    Il excelle dans tous les genres picturaux : les paysages, les scènes de genre, les portraits, les natures morts, les représentations historiques et militaires. Le parcours de l’exposition retrace le foisonnement de cette riche carrière artistique.

    Des présentations permanentes :

    –        « Jean-Baptiste d’Allard, un chemin de curiosités… » : Un parcours moderne sur l’histoire et le sens du fonds constitutif du musée, quand les nouvelles technologies se piquent d’histoire… naturelle.
    –        « Muséolexique, regards pluriels, parcours singuliers » : Cet espace présente toutes les richesses et la diversité des collections du musée à travers un parcours didactique et interactif.
    –        « Beaux-Arts » : Une galerie pour présenter la diversité des richesses artistiques du musée.
    –        « Jouets, jouez … » : Exposition sur l’univers de l’enfance à travers des jouets des 19e et 20e siècles (une grande partie provenant du fonds Gégé, ancien fleuron industriel du Montbrisonnais).

    Des activités culturelles variées :

    Visites commentées : scolaires, enfants, adultes
    Cafés littéraires, conférences, rencontres
    Semaine Beaux-Arts et Arts au cinéma (janvier)
    Participation à la Semaine bleue pour les seniors (octobre)
    Participation à la Fête de la Science pour les scolaires (octobre)
    Participation à la Fête du Livre jeunesse (novembre)

     

     

     

     

     

     

     

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Horaires

    Ouvert tous les jours de 14h à 18h (sauf les mardis, le 25 décembre et le 1er janvier)
    Le musée et les 4 étages sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

    Contact principal

    Benjamin Gurcel

    Fonction

    Directeur

    Second contact

    Françoise Grossmann

    Fonction

    Adjointe à la culture

    Coordonnées

    13 boulevard de la Préfecture
    42600 Montbrison

    Téléphone : 04 77 96 39 15

    Courriel : museeallard@ville-montbrison.fr

    Autres informations

    Tarifs 2018

    Adultes : 4,00€
    Etudiants / Enfants (à partir de 12 ans) : 2€
    Carte Pass’Région : 2€ 
    Familles (2 adultes et 2 enfants) : 9€
    Tarif passeport découverte : 2,50€

    Groupe adultes (15 personnes minimum) : 3€/personne
    Groupe enfants : 1,50€/enfant
    Groupe scolaire Montbrison : gratuit 

    Carte annuelle : 8€

    La carte annuelle permet de visiter, pendant un an à partir de la date d’achat, l’ensemble des collections permanentes et des expositions temporaires du musée. Elle vous donne la gratuité aux conférences, cafés littéraires… Vous serez aussi invités aux vernissages des nouvelles expositions.

    Chèque vacances et chèque culture acceptés.

    Office de tourisme Loire Forez : http://loireforez.com/

    http://www.ville-montbrison.fr/annuaire/musee-dallard/

    En savoir plus sur l'Encyclopédie

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  • Art : redécouvrir Jean-Jacques Henner dans son musée rénové

    henner.jpgLa réouverture samedi du musée national Jean-Jacques Henner à Paris est l'occasion de redécouvrir ce peintre (1829-1905) très célèbre de son vivant et dont certains tableaux sont ancrés dans la mémoire des Français même s'ils en ignorent parfois l'auteur.

    L'Alsace, Elle attend» (1871), réalisé après l'annexion de cette région par l'Allemagne, a longtemps illustré les livres d'histoire. Dans ce tableau réalisé par ce fils de paysan alsacien, une jeune femme en deuil arbore une cocarde tricolore sur son noeud noir. Léon Gambetta (1838-1882), à qui la toile avait été offerte, l'appelait «ma fiancée» et l'avait fait reproduire pour assurer la diffusion de son message patriotique.

    Les visiteurs retrouveront ce tableau célèbre au musée Jean-Jacques Henner, situé dans le XVIIème arrondissement. Il ne verront pas en revanche «Fabiola», autre tableau très connu qui représente une jeune femme de profil, avec un voile rouge. On a perdu la trace de l'original mais il a été maintes fois copié et abondamment reproduit sur des boîtes de porcelaine ou des dés à coudre. Aujourd'hui encore.

    «Jean-Jacques Henner était un peintre académique par sa carrière mais inclassable dans sa peinture», considère Rodolphe Rapetti, conservateur du musée depuis 2001. «Il a un style à lui, une palette, une qualité de modelé, une façon très particulière de rendre la carnation de ses modèles», ajoute-t-il.

    Prix de Rome en 1858, Henner passe cinq ans à la Villa Médicis à Rome. Il parcourt l'Italie, à la découverte des grands maîtres et des paysages latins.

    Mais il revient vite aux paysages alsaciens de son enfance. Collines douces, ciels clairs, arbres sombres.

    Portraitiste très prisé, Henner expose au Salon et reçoit de nombreuses commandes.

    «Lorsqu'il meurt en 1905, c'est un des artistes français les plus connus», souligne M. Rapetti.

    Fermé depuis quatre ans pour travaux, le musée national, installé depuis 1924 dans un hôtel particulier de l'avenue de Villiers, a été rénové par l'architecte Jean-François Bodin.

    Débarrassé de certains ajouts faits au cours des ans (ascenseur central, sol en béton), l'hôtel a repris son aspect de demeure cossue du XIXè, avec ses murs et ses décors polychromes.

    Le peintre Guillaume Dubrufe (1853-1909) y avait installé son atelier. Jean-Jacques Henner, lui, habitait, plus modestement, dans un atelier de la Place Pigalle.

    Après son décès, conformément à ses souhaits, la famille d'Henner a donné à l'Etat 440 peintures, ainsi que des meubles et des objets ayant appartenu au peintre. Elle a également acheté et donné l'hôtel particulier afin qu'il abrite le musée national.

    La réhabilitation a coûté 1,5 million d'euros. Une deuxième tranche de travaux est prévue.

    A sa fermeture, le musée attirait péniblement 3.800 visiteurs par an. M. Rapetti caresse l'espoir d'en attirer 50.000.

    «Le public, notamment parisien, a besoin de lieux intimes, à côté des grands musées et des grandes collections. Là, il retrouve une atmosphère très IIIème République», souligne-t-il.


    http://www.lalsace.fr/fr/region/thann/article/2156424,208/Art-redecouvrir-Jean-Jacques-Henner-dans-son-musee-renove.html



  • FRAC Marseille visité samedi

    Précédente note à ce sujet

    Le projet architectural

    Le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur aura passé trente ans au cœur du quartier du Panier à l’ombre de la Vieille Charité, témoin privilégié de l’évolution de la société marseillaise et du renouveau de ses quartiers du centre-ville. Plusieurs projets de relocalisation auront au tout début des années 2000 été envisagés mais en vain, faute de consensus politique et financier. Une alchimie politique se cristallisa en 2006 avec l’inscription de la construction d’un nouveau Frac au Contrat de Projet État/Région. Consensus humain également entre les représentants du Conseil régional et de l’État qui s’engagèrent avec conviction et enthousiasme sur ce projet de relocalisation tant attendu. Une aventure qui aura pris près de cinq ans avant de devenir réalité et de voir enfin sortir de terre les fondations du bâtiment que conçut Kengo Kuma (il remporta le concours en 2007 à l’unanimité).

    En savoir plus

    Nous y avons vu:

    Carlos Kusnir, une exposition en deux lieux

    Artiste argentin installé à Marseille, Carlos Kusnir développe depuis le début des années 1980 une oeuvre singulière qui repousse non sans jubilation et...

    En savoir plus

  • Futurs antérieurs à Marseille

    Futurs antérieurs à Marseille

    Joan Miró, L’Or de l’azur, 1967, acrylique sur toile, 205 x 173 cm (Barcelone, Fondation Joan Miró).

    On prête aux artistes des talents prophétiques et visionnaires. Du moins savent-ils déchiffrer dans le chaos du présent les voies possibles d'un futur encore indistinct, entre promesse de bonheur et ténèbres apocalyptiques.

    Au début du XXe siècle, ils observent avec un intérêt fasciné les phénomènes concomitants de la croissance urbaine, de l’industrialisation et de l’invention technique. Que l’on songe aux compositions futuristes d’un Balla ou aux peintures mécaniques d’un Léger. Mais l’enthousiasme se teinte aussi d’inquiétude. Le film Metropolis (1927) de Fritz Lang fournit la matrice des cauchemars face à des villes tentaculaires et à une industrie aliénante, où l’homme n’est plus qu’un automate anonyme. L’exposition de la Vieille Charité met en scène le contrechamp artistique de ces visions cinématographiques. Elle montre aussi comment l’imagerie astronomique et la conquête spatiale alimentent des rêveries poétiques ; celles-ci fonctionnent alors comme une compensation à l’angoisse née du développement incontrôlable de la civilisation moderne.

    http://www.connaissancedesarts.com/peinture-et-sculpture/futurs-anterieurs-a-marseille-1125570/

     
  • Marseille ouvre son compteur

     

     

    LIGUE 1 - Vainqueur solide de Lorient (2-0), Marseille a engrangé ses premiers points de la saison au Vélodrome. L’OM se rassure ainsi après un début de championnat complètement raté.
    » Lyon dans la douleur (Lyon 1 - 0 Brest)
    » Saint-Etienne prend un bon point (Rennes 0 - 0 Saint-Etienne)
    » Lens arrache le nul au courage (Lens 2 - 2 Monaco)
    » Troisième succès d'affilée pour Toulouse (Toulouse 2 - 1 Arles-Avignon)
    » Nice peut nourrir des regrets (Nice 1 - 1 Nancy)
    » Auxerre abonné aux matchs nuls (Auxerre 1 - 1 Valenciennes)

    http://www.sport24.com/football/homes-clubs/marseille/actualites/l-om-ouvre-son-compteur-408444/

  • Ouverture du musée Pierre Bonnard au Cannet le 25 juin 2011

     

    Le 25 juin 2011, le premier musée au monde consacré à Pierre Bonnard ouvre ses portes au Cannet, ville de prédilection du peintre. A cette occasion, une exposition inaugurale est organisée “Bonnard et Le Cannet. Dans la lumière de la Méditerranée”.

     

     

    Le Cannet comme une évidence

    Tout comme Giverny pour Claude Monet, Nice pour Matisse, Le Cannet était un lieu prégnant pour Pierre Bonnard. Il y acheta en 1926 la villa Le Bosquet et y passa plus de vingt ans. Véritable source d’inspirations, lieu de recueillement artistique... la ville et l’environnement de sa maison l’inspira au point qu’il y réalisa ses plus belles oeuvres. Encore trop méconnu du grand public, Bonnard a fait partie des 7 artistes qui ont représenté la France à l’exposition universelle de Shanghai en 2010. C’était donc légitime que Le Cannet célèbre Bonnard en lui offrant son premier musée.

    Un hommage pérenne

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    Pierre Bonnard, Autoportrait (Le Boxeur), 1931 huile sur toile, 54 x 74 cm, Paris, musée d’Orsay, don de la Fondation Meyer, 2000 © Adagp, Paris 2011 © RMN (Musée d’Orsay) / Michèle Bellot

    Tout en prenant en compte la totalité de la carrière de Pierre Bonnard, le contenu scientifique du musée est essentiellement centré sur sa période du Cannet (1922-1947). En dehors de l’exposition inaugurale « Bonnard et Le Cannet. Dans la lumière de la Méditerranée » le musée met en place deux expositions par an, une exposition d’envergure et une exposition de type dossier. Enrichissement de la collectio n Les oeuvres de Pierre Bonnard sont trés recherchées et donc rares sur le marché. Chaque année un budget est consacré à l’acquisition d’oeuvres. A ces achats, s’ajoutent des dons qui sont une belle preuve de confiance de la famille du peintre d’une part, et de mécènes d’autre part, tels que la Fondation Meyer pour le développement artistique et culturel.

    L’exposition inaugurale : Bonnard et Le Cannet, Dans la lumière de la Méditerranée

    26 juin – 25 septembre 2011 - inauguration le 25 juin

    « Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État » Le thème de la première exposition s’est naturellement imposé par rapport au territoire, mais aussi parce que les oeuvres réalisées au Cannet entre 1922 et 1947 constituent la singularité et la marque de Pierre Bonnard. Elle réunira une quarantaine de peintures et près de 20 oeuvres sur papier réparties autour de 4 chapitres, et se déploiera sur l’ensemble des espaces d’exposition. Des chefs-d’oeuvre aussi incontournables que L’Autoportrait en boxeur, l’Atelier au mimosa, La Terrasse ensoleillée, Baignoire ou L’Amandier en fleurs feront partie de ce premier événement.

    « Ce peintre », écrira son neveu Charles en 1927, « qui ne veut peindre que des bonheurs n’est pas l’homme gai que l’on pourrait croire. […]. Il promène sur le monde un regard qui ne lui laisse échapper aucune de ses douleurs, aucune de ses incompréhensibles lois. » Aucune des deux guerres mondiales qu’il a connu comme la crise économique des années 30, ne sont évoquées dans cette oeuvre magistrale qui se déroule en parallèle au temps qui passe.

    L’oeuvre inclassable de Bonnard est intemporelle et détachée du temps. Sa relecture et la création d’un musée qui lui est dédié participent à sa reconnaissance.

    1 . La Découverte du Midi

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    Pierre Bonnard, Sur la côte, Antibes, 1912, huile sur toile, 29 x 35 cm, bequest 1932 by Föreningen för inköp av svensk och fransk konst the Nationalmuseum, Stockholm © Adagp, Paris 2011 © The Nationalmuseum, Stockholm

    Pierre Bonnard découvre le Midi très tôt, dès 1904 à Saint-Tropez où séjournent ses amis Édouard Vuillard et Ker-Xavier Roussel. Il rend visite à Valtat et Signac, lequel reçoit la même année celle de Matisse et Derain en route vers le Fauvisme. Invité par Manguin, Bonnard reviendra à Saint-Tropez durant un plus long séjour à l’été 1909 qui lui permettra de peindre quelques toiles. Il ne cessera d’alterner des voyages entre Paris, la Normandie et le Midi jusqu’en 1914. Dans le Midi, Bonnard découvre une lumière et une végétation qu’il ne connaît pas ; la couleur des eucalyptus, oliviers, amandiers et mimosas se révèle sous la lumière de la Méditerranée. L’impact sur Bonnard est immédiat ; il écrira à sa mère une phrase désormais célèbre : « J’ai eu un coup des Mille et Une Nuits. La mer, les murs jaunes, les reflets aussi colorés que les lumières ... ».

    2. La Vie intérieure – Nus, natures mortes et intérieurs

    « La peinture doit revenir à son but premier, l’examen de la vie intérieure des êtres humains ». P. Bonnard Pierre Bonnard choisit Le Cannet dès 1922 pour venir passer plusieurs mois par an et s’imprégner de l’atmosphère de sa lumière et de ses couleurs en différentes saisons. Mais ce n’est qu’en 1926 qu’il acquiert Le Bosquet, une maison sur les hauteurs de la ville qui lui offre une vue dominante sur la baie de Cannes et le massif de l’Estérel.

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    Pierre Bonnard, Le Bain ou Baignoire, 1925 huile sur toile, 86 x 120,6 cm, Tate, Londres : Presented by Lord Ivor Spencer Churchill through the Contemporary Art Society, 1930 © Adagp, Paris 2011 © Tate, Londres, 2011

    Cette maison, dans laquelle il réalise plusieurs transformations, telles que la création d’une salle de bains, d’un atelier, d’un balcon etc. - sera un environnement privilégié et lui fournira le sujet de nombreuses compositions. Certaines font partie des standards de sa peinture. Récurrence de certains thèmes, jeux de miroirs et de reflets, atmosphère habitée, etc, tout est là pour signifier la profondeur des sentiments et le silence des attitudes.

    3. Paysages - Un monde de sensations

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    Pierre Bonnard, La Forêt de pins, 1924, huile sur toile, 56 x 47 cm, Fondation Bemberg, Toulouse © Adagp, Paris 2011

    « J’ai acquis une âme de paysagiste ayant fini par me débarrasser du pittoresque, de l’esthétique et autres conventions dont j’étais empoisonné [...] » écrit Bonnard à son ami Vuillard en 1935. Le paysage a joué un rôle très important dans la pratique picturale de Bonnard. C’est par ce genre que le peintre se distingue des différents mouvements d’avant-garde. Ses premiers paysages peints au Cannet montrent combien le peintre a une vision classique et moderne à la fois , peu à peu gagnée par la synthèse. En 1940, il distinguera 4 types de paysages : « paysage à espace avec fonds intéressants, paysage intime avec objets expressifs, paysage effet de lumière prédominant, paysage décoratif peu de ciel et meublé ». Chaque tableau rend compte de son originalité face au sujet, au format rarement standard, à l’importance donnée à la couleur et à la lumière, tout comme à l’expression de la sensation.

    4. La couleur a le pouvoir de l’abstraction - OEuvres ultimes

    - Paysages et autoportraits Les paysages ultimes de Bonnard peints en pleine guerre ne contiennent aucune trace du drame que l’Europe traverse. Dans ce contexte particulièrement sombre, et comme pour conjurer la réalité, il n’y a jamais eu autant de jaune et d’éblouissement coloré dans sa peinture. À l’opposé, ses autoportraits faits pour lui seul indiquent « sa part d’ombre ». « Celui qui chante n’est pas toujours heureux » écrit-il trois ans avant sa mort. 15 autoportraits scandent l’analyse qu’il fait de lui-même de 1889 à 1946, à chaque fois, à des moments clefs de l’évolution de sa pensée et de sa peinture, souvent des moments de crise. Quatre de ces autoportraits seront présentés à l’exposition. À la différence du corps de Marthe, le corps représenté de Bonnard vieillit, trahit les traces du temps et des songes. Restant à la surface de la peau chez Marthe, il entre dans les plis et les rides de son propre corps, comme pour mieux entrer en lui. Ces autoportraits sont à juste titre des références incontestées de ce genre dans l’histoire de l’art du xxe siècle. Qu’il apparaisse face au spectateur, en boxeur, le poing levé, les pinceaux à la main, ou en ermite, le regard absent ou si profond, que chaque autoportrait dit l’intensité de ses réflexions et l’opacité de l’être. Bonnard livre un combat avec lui-même et avec la peinture, tout en continuant à s’émerveiller à coup de taches colorées devant la beauté des paysages du Cannet qui l’entourent, et son paradis, sa maison. « Le tableau est une suite de taches qui se lient entre elles et finissent par former l’objet, le morceau sur lequel l’oeil se promène sans aucun accroc. » déclarait Bonnard à Tériade en 1942.

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    - Pierre Bonnard, La terrasse ensoleillée, 1939-46, huile sur toile, 71 x 236 cm, collection particulière © Adagp, Paris 2011

    Informations pratiques

    4 473 553 € : Coût des travaux de réhabilitation, d’extension et de muséographie. Le conseil général des Alpes-Maritimes participe à 30 % dans le cadre du contrat de plan département-ville du Cannet. Le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour 10 %

    1. Le musée Bonnard en quelques dates

    - 1983 Michèle Tabarot, Adjoint à la culture de la ville du Cannet noue les premiers liens avec la famille de l’artiste.
    - 1995 Michèle Tabarot est élue Maire du Cannet.
    - 1998 Acquisition par la ville de l’Hôtel Saint-Vianney. 2001 Exposition Pierre Bonnard sous la lumière du Cannet à l’Espace Bonnard. Suivent chaque année des expositions consacrées à Pierre Bonnard où son environnement artistique.
    - 2003 Le Conseil municipal approuve le principe de création d’un musée sur le site de l’Hôtel Saint-Vianney. Premières acquisitions de la Ville du Cannet et premiers soutiens. Création d’un Comité scientifique placé sous l’égide de Françoise Cachin, honorée Directeur des musées de France.
    - 2004 Renaud Donnedieu de Vabres - Ministre de la Culture et de la Communication, lors de sa visite sur le site de l’Hôtel Saint-Vianney, exprime son soutien au projet.
    - 2005 Un concours de maîtrise d’oeuvre est lancé.
    - 2006 1er trimestre : L’équipe d’architectes est retenue : Frédéric Ferrero et Sylvie Rossi sont associés à Birgitte Fryland pour la muséographie et Jérôme Mazas, paysagiste. Décembre : Sur proposition du Haut Conseil des musées de France, le musée Bonnard obtient le label musée de France. Le musée reçoit par l’entremise de la Fondation Meyer pour le développement culturel et artistique, une première promesse de dépôt de l’État : Paysage soleil couchant, Le Cannet, v. 1923 Le musée prête 3 oeuvres à l’exposition Del Complesso del Vittoriano à Rome.
    - 2007 Mars : La maison de Bonnard, Le Bosquet et son jardin sont classés Monuments historiques.
    - 2008 Seconde promesse de dépôt de la Fondation Meyer : Vue du Cannet, 1927 Achat de la ville du Cannet avec l’aide de l’État de la peinture Les Baigneurs à la fin du jour, v. 1945, anc. Coll. Tériade

    Historique du musée

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    ndré Ostier, Portrait de Pierre Bonnard (Le Cannet), 1941, épreuve gélatino-argentique d’époque, musée Bonnard, Le Cannet, achat 2006

    - 2009 Janvier : La ville du Cannet participe au vernissage de l’exposition Bonnard The Late Still Lifes and Interiors au Metropolitan Museum à New-York et annonce l’ouverture prochaine du musée Bonnard. Des liens privilégiés sont créés avec la Collection Phillips à Washington. Juillet : Début du chantier. Novembre : Accord de principe pour le dépôt du musée d’Orsay, La Salle à manger au Cannet, 1932 Prêt de 5 oeuvres à l’exposition Bonnard, guetteur sensible du quotidien au musée de Lodève.
    - 2010 Janvier : Achat par la ville du Cannet avec l’aide de l’État et du mécénat privé, Nu de profil, v. 1917. Mars : Achat par la ville du Cannet d’un rare exemplaire de La Promenade des nourrices, frise de fiacres, lithographie en 4 panneaux. Septembre : Le musée Bonnard prête deux oeuvres majeures à l’exposition Bonnard Magier der Faber au Von der Heydt Museum à Wuppertal. Décembre : Identité visuelle par Vincent Hanrot, agence Bik et Book, Marseille.
    - 2011 Samedi 25 juin : inauguration du musée Bonnard, premier musée au monde consacré à cet artiste, avec l’exposition Bonnard et Le Cannet. Dans la lumière de la Méditerranée.

    2. De la villa du Bosquet au musée Bonnard : une profonde légitimité

    « Dans la lumière du Midi, tout s’éclaire et la peinture est en pleine vibration. Portez votre tableau à Paris : les bleus deviennent gris. » P. Bonnard , 1946 Bonnard a séjourné au Cannet par intermittence de 1922 à 1947. Il loue trois villas entre 1922 et 1926 avant d’acquérir en 1926 Le Bosquet, une maison sur les hauteurs de la ville où il se retire définitivement de 1939 à sa mort. Les paysages du Cannet et la lumière du Midi sont pour lui des sources d’inspiration inépuisables. C’est durant cette période qui dure près de 22 ans qu’il peint ses tableaux les plus inspirés, ceux dont les spécialistes s’accordent à dire qu’ils sont ses plus belles oeuvres. Le paysage environnant agit en profondeur sur Bonnard au même titre que la Sainte-Victoire pour Cézanne ou Giverny pour Monet, comme des territoires prégnants. C’est cette histoire de lien et d’identité entre Bonnard et Le Cannet qui donne sa profonde légitimité au musée.

    3. Le Bâtiment

    Un des derniers témoignages de l’architecture Belle Époque, l’Hôtel Saint-Vianney, 1908. Typique des constructions du début du siècle, cette villa porte le nom du fondateur de l’église Sainte Philomène, Jean-Marie Vianney - patron de tous les curés - canonisé en 1925. Construite en 1908 par M. Lauthaume, elle sert d’habitation à usage privé jusqu’en 1935. 11 dossier de presse du musée Bonnard Une société immobilière en fait l’acquisition et confie à l’architecte Briet le soin d’en modifier la façade et de surélever la partie ouest. La villa devient alors une pension de famille, puis de 1943 à 1947, un commissariat de police et reprend son activité hôtelière jusqu’en 1990. Sauvée de la démolition par l’intervention de l’architecte des Bâtiments de France, la ville du Cannet l’achète en 1998 dans l’intention de créer un musée. L’implantation du musée vient s’intégrer dans un projet urbain plus vaste qui prévoit une requalification des abords. Un projet de parking attenant est en cours de consultation.

    4. Le Musée

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    Projet © Frédéric Ferrero/Rossi

    Le musée Bonnard a un statut municipal, il bénéficie du label musée de France. À ce titre, il est contrôlé par l’État. Intégralement climatisé et accessible aux handicapés, le musée se développe sur cinq niveaux avec d’importants espaces d’accueil du public, comprenant boutique, salle pédagogique, salle de projection ainsi qu’une terrasse ouverte sur le jardin. Les collections se déploieront sur les trois niveaux d’exposition. Durant les expositions temporaires, une partie ou l’ensemble de cet espace sera investi. Chaque salle sera équipée de fiches de salle et il sera possible de louer un audio-guide multimedia avec une version spécifique pour le jeune public ainsi qu’une version en langue des signes française. Des écrans multimédias permettront de consulter les carnets ou agendas de Pierre Bonnard.

    5. Le Parti architectural

    Le projet s’inscrit dans un maillage urbain et paysagé à partir d’une logique multi-sites structurée comme une promenade sur les pas de Bonnard. La réhabilitation du site de la villa Hôtel Saint-Vianney développe près de 890 m2 de surface utiles, dont 495 m2 à partir du bâtiment existant. Une extension correspondante aux surfaces supplémentaires (395 m2) est réalisée dans le dénivelé du terrain et permet de créer un important espace d’accueil, une salle pédagogique et une boutique ainsi qu’une vaste terrasse. La façade est largement ouverte sur le boulevard Sadi Carnot et marque l’entrée du musée. L’édification d’une colonne vitrée, contenant une cage d’escalier et un ascenseur décollés du bâtiment existant par une passerelle, permet l’accès aux personnes handicapées, tout en offrant une vue imprenable sur le paysage. La structure interne de la villa Hôtel Saint-Vianney est reprise dans sa totalité, les espaces sont redistribués afin d’offrir des espaces d’accrochage les plus importants possibles. Les installations techniques (gestion de la température, de l’hydrométrie et de l’éclairage) répondent aux exigences muséales édictées par la Direction des musées de France et sont conformes aux réglementations internationales. Le parti pris préserve l’esprit des lieux.

    6. Parcours pédestre Sur les pas de Bonnard….

    Le sentier de découverte du canal de la Siagne constitue un élément important du projet muséographique du musée Bonnard. Outre sa vocation de

  • Nous avons vu le 23 décembre au Musée Tinguely, l'expo Wim Delvoye

    Wim Delvoye, Cloaca – New & Improved, 2001, Techniques mixtes, 270 x 1157 x 78 cm, Installation au Ernst Museum, 2008, Budapest, © 2017 ProLitteris, Zurich / Wim Delvoye Photo: Studio Wim Delvoye, Belgique

    Wim Delvoye, Cloaca – New & Improved, 2001, Techniques mixtes, 270 x 1157 x 78 cm, Installation au Ernst Museum, 2008, Budapest, © 2017 ProLitteris, Zurich / Wim Delvoye Photo: Studio Wim Delvoye, Belgique

    Wim Delvoye

    14 juin 2017 –  1er janvier 2018

     

    En 2017, le Musée Tinguely consacre à l’artiste belge Wim Delvoye sa première rétrospective en Suisse. Depuis la fin des années 1980, Delvoye est connu pour des œuvres qui mêlent avec un humour subtil le profane et le sublime. La tradition croise l’utopie, l’artisanat devient high-tech. Ses œuvres les plus célèbres sont les Cloacas : ces machines digestives qui reproduisent le processus de l’élimination par le corps humain rendent visible et tangible une constante de notre existence. Ses dernières reproductions de machines de construction et de poids lourds, tout empreintes d’ornementation gothique, révèlent l’engouement de l’artiste pour l’expérimentation esthétique et le monumental. L’exposition à Bâle, conçue en collaboration avec le MUDAM Luxembourg, montrera du 14 juin 2017 au 1er janvier 2018 tout ce que Wim Delvoye a réalisé depuis ses débuts jusqu’aux œuvres les plus récentes.

     

    Au début figurent des dessins d’enfant, que l’on peut tout à fait interpréter comme le fondement d’un travail ultérieur. Franchise, curiosité, folie des grandeurs, goût de l’altérité – autant d’aspects qui caractérisent jusqu’à aujourd’hui l’œuvre et la nature de Wim Delvoye. Son art porte la marque des Flandres : tradition, artisanat, technique, le tout associé à une ouverture au monde, à l’imaginaire et l’utopie, ce en quoi il rejoint des artistes comme James Ensor, Paul Van Hoeydonck ou Panamarenko. En même temps, Delvoye est en plein dans le monde, il travaille avec des artisans d'Indonésie, de Chine ou d’Iran – les frontières semblent ne pas exister. L’écusson de sa patrie se trouve sur les Ironing Boards (1990), tandis que les 18 Dutch Gas-Cans(1987–1988) sont ornés de peintures de la porcelaine de Delft. Les imposants tubes d’acier de Chantier V (1995) sont soutenus par des pieds en porcelaine spécialement conçus; la bétonneuse et les barrières de Chantier I (1990–1992) sont en revanche délicatement taillées dans le bois. Les procédés se mélangent, les matériaux entretiennent une tension créative. Le banal devient ornement artistique, l’art populaire devient muséal.

    Wim Delvoye, Chantier – Labour of Love, 1992, bois exotique, dimensions variables, Collection Musée national d'histoire et d'art, Luxembourg © 2017 ProLitteris, Zurich / Wim Delvoye Photo: Studio Wim Delvoye, Belgique

    Wim Delvoye, Chantier – Labour of Love, 1992, bois exotique, dimensions variables, Collection Musée national d'histoire et d'art, Luxembourg © 2017 ProLitteris, Zurich / Wim Delvoye Photo: Studio Wim Delvoye, Belgique

     
    Wim Delvoye, Tim, 2006-2008, Peau tatouée, grandeur nature, vue d'installation au MONA, Hobart (AUS), 2010 © 2017 ProLitteris, Zurich / Wim Delvoye<br/>Photo: Studio Wim Delvoye, Belgique

    Wim Delvoye, Tim, 2006-2008, Peau tatouée, grandeur nature, vue d'installation au MONA, Hobart (AUS), 2010 © 2017 ProLitteris, Zurich / Wim Delvoye
    Photo: Studio Wim Delvoye, Belgique

    C’est en 2001 que Delvoye crée Cloaca, dont suivront neuf autres jusqu’en 2010. Ces machines complexes reproduisent dans des conditions de laboratoire la digestion humaine au moyen d’enzymes et autres substances. L’être humain, ou plus précisément son organe le plus important – le tube digestif de la bouche jusqu’à l’anus – est reconstitué à part et rendu ainsi visible. Ce n’est pas la forme des organes qui compte ici, mais uniquement leur fonction. Les premières Cloacas, comme la deuxième Cloaca New and Improved (2001) montrée au Musée Tinguely, sont encore conçues comme des machines de laboratoire strictement scientifiques. Cloaca Quattro (2004–2005) déjà, présentée pour la première fois en 2005 dans l’exposition La Belgique visionnaire, renonce à la froideur du « look de laboratoire » : avec ses machines à laver et ses moteurs ouverts, elle est plus un assemblage de machines. Cloaca Travel Kit (2009–2010) rompt quant à elle avec le sérieux de l’affaire; montée dans une valise, elle est utilisable à tout moment partout dans le monde.

     

    La rupture ironique est un procédé que Delvoye emploi souvent et volontiers. La confusion ainsi suscitée chez l’observateur fait partie de son répertoire artistique. Ainsi à Bâle, lors de l’inauguration de l’exposition et du salon ART Basel, où il présente Tim (2006–2008), le Suisse qui a vendu sa peau d’abord à l’artiste pour la faire tatouer puis à un collectionneur: là, l’artistique pose forcément la question de l’éthique. 

     

    On ne peut s’empêcher de poser des questions – auxquels il revient à chacun d’apporter sa réponse. Cement Truck (2012–2016), un camion à ciment de taille normale, est « garé » dans le Parc Solitude qui jouxte le Musée Tinguely. L’engin est constitué de plaques d’acier Corten découpées au laser de manière à évoquer des ornements gothiques. Cette même esthétique est reprise dans Suppo (2010), une forme de cathédrale néogothique tout en longueur, contorsionnée, ne représentant qu’un clocher ornementé.

     

    L’exposition entraîne les visiteuses et les visiteurs à la découverte du travail d’un artiste qui ne cesse de se réinventer. Le plaisir de la nouveauté et de la surprise y est partout sensible. Et en même temps, sculptures et dessins proposent une magnifique réflexion sur l’art, sur la vie, sur notre monde.

     

     

    Wim Delvoye est né en 1965 à Wervik, Belgique. Il vit et travaille à Gand et Brighton.

     

    L’exposition a été réalisée en collaboration avec le MUDAM Luxembourg.
    Curateur de l’exposition: Andres Pardey

    https://www.tinguely.ch/fr/ausstellungen/ausstellungen/2017/Wim-Delvoye.html

    http://www.lauravanel-coytte.com/voyage-de-noel-2017/

     

  • La Canebière, mémoire du Marseille populaire

     

    Valérie SasportasLa Canebière, mémoire du Marseille populaireLa Canebière, mémoire du Marseille populaire Une avenue de neuf cents mètres entre le Vieux-Port et l'église des Réformés[...]la Canebière[...]La Canebière dans le temps et dans l'espace (Éditions Jeanne Laffitte)[...]ma Canebière" au temps où sa renommée[...]Les paroles ...

  • FRAC Marseille visité samedi

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    Lucio Fanti, La barque atelier

     "La barque de l’amour s’est brisée contre la vie courante. Comme on dit l’incident est clos. » Maïakovski, 1930

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    PANORAMA 1 : Tous les jours, je me dis qu’il ne faut pas que je craque

     

    PANORAMA est un nouveau cycle d’expositions qui met à l’honneur le fonds « Livres, éditions et multiples d’artistes" du Frac à travers des thèmes, des pratiques artistiques ou des questionnements relatifs à l’édition contemporaine.
     

     

  • Place de Lenche de Marseille

    place-lenche-panier-bar-restaurant

    Située à proximité du Vieux-Port et du quartier du Panier, la place de Lenche est, selon les dires, la plus ancienne de Marseille. Elle mérite donc bien un petit arrêt au détour d’une promenade dans le coin.

    La place de Lenche tire son nom de la famille corse éponyme qui y fit construire, au 16ème siècle, un atelier de corail, des magasins et un somptueux hôtel particulier. Aujourd’hui, le bâtiment est toujours debout et abrite le théâtre de Lenche.

    Avant la place, l’abbaye des religieuses de Saint-Sauveur se dressait. S’il ne reste aucun vestige extérieur de l’histoire de la place, d’autres ont tout de même subsisté en sous-sol. Il s’agit des caves de Saint-Sauveur, des édifices classés au titre des monuments historiques depuis 1840 ! Leur vocation n’est pas clairement établie : pour certains, il s’agirait d’un ancien réservoir d’eau de la ville alors que pour d’autres, c’était des locaux destinés au stockage de denrées sèches comme des céréales.

    Grâce à ses nombreuses terrasses de café, la place est très animée et est agréable à fréquenter. Elle est ornée d’un magnifique buste en bronze d’Henri Tasso, ancien maire de Marseille ente 1935 et 1939.

    Les indiscrets et les bons plans

    La rumeur veut qu’à l’époque grecque, l’agora, c’est-à-dire le lieu de rassemblement politique et mercantile des cités, soit le centre de la ville, se trouvait sur la place de Lenche.

    https://madeinmarseille.net/5481-place-lenche-panier-marseille/

    Et en dessous:

    http://www.tourisme-marseille.com/fiche/caves-st-sauveur-place-de-lenche-marseille/

    Toutes les notes sur Marseille et notamment notre dernier séjour:

    http://www.lauravanel-coytte.com/marseille-bouches-du-rhone-13-paca/

  • Musée des Miniatures et décors de Cinéma

    fa432953c2bbad14190059d06ef198d3.jpg La Maison des Avocats (Lyon) Siège du Musée des Miniatures et décors de Cinéma. Ce Musée insolite existe depuis 1990 à Lyon. Depuis le 21 février 2005 il a pris demeure dans une des plus prestigieuses bâtisses Renaissance du Vieux Lyon « la Maison des Avocats ». L’installation dans ce superbe « joyau 16ème siècle » a pu se faire lorsque l’artiste miniaturiste Dan Ohlmann fît la connaissance de la propriétaire de l’édifice, une collectionneuse passionnée comme lui de scènes miniaturisées, de maquettes et objets originaux de cinéma. De cette rencontre « Inspirée » est né ce musée au concept unique sur le sol Français, aujourd’hui animé de ses deux vocations plasticiennes : faire connaître l’art de la miniature et faire connaître l’art des décors de cinéma. Dans sa première mission, le musée s’attache à présenter les miniatures hyperréalistes de l’artiste Dan Ohlmann en exclusivité sur Lyon. Cette collection permanente est entourée d’un très grand nombre d’œuvres d’amis miniaturistes scénaristes venus du monde entier. Toutes ces mises en scènes miniaturisées et reconstitutions volumétriques offrent aux visiteurs un voyage plein de poésie, une rencontre avec de véritables « mirages visuels » tant le détail et la finesse des éléments sculptés et incorporés dans ces micro-mondes participent au rendu réaliste des ambiances et atmosphères. La deuxième mission du Musée et celle de faire mieux connaître au public certains métiers cachés du cinéma. Les visiteurs sont invités à parcourir des décors originaux de films confectionnés par les talentueux « Magiciens » du 7 ème Art. Toutes ces surprenantes scènes de tournages ont véritablement servi aux réalisateurs et aux acteurs, elles s’entourent d’objets factices, maquillages ou maquettes révélant aux visiteurs bien des secrets des « Effets Spéciaux » utilisés dans le cinéma. Les « Espaces à rêver » du Musée des Miniatures et des Décors de Cinéma, sont un voyage onirique au cœur de décors miniaturisés ou décors grandeur nature, ils s’étendent pour le plaisir de tous sur plus de 1600 m2. Ebéniste et sculpteur dès l’âge de 20 ans, Dan Ohlmann devient décorateur et architecte d’intérieur à 33 ans. Dans les années 80, il s’adonne par passion à la réalisation de décors pour le Théâtre et l’Opéra. Les nombreuses confections de maquettes proposées à ses clients déclenchent en lui une passion pour la création de scènes miniaturisées. Nous sommes en 1985. 20 ans plus tard, son travail de miniaturiste hyperréaliste n’ayant cessé d’être médiatisé et présenté sur les scènes artistiques internationales, Il aborde ce nouveau siècle en affirmant son art en tant que “reporter miniaturiste” à travers ses créations baptisées “Réels”. Des oeuvres d’atmosphères qui rendent hommage à la Culture et au patrimoine français. http://www.mimlyon.com/ Jusqu’au 3 février EXPO "Ombres & Lumières, Shadows & Lights" Au Musée des miniatures et décors de cinéma. Une vingtaine d’artistes européens mais aussi japonais, américains, mongols, chinois, israéliens et sud-africains vont dévoiler les multiples facettes du papier. Source: Rhône-Alpes WE

  • La belle renaissance du musée de Bayeux

    C'est un cas d'école, et un bel exemple à suivre pour bon nombre de villes françaises: Bayeux héritait d'un charmant musée ouvert en 1901, riche de collections de peintures, avec des dentelles (de Bayeux), de la porcelaine (de Bayeux, mais aussi d'Isigny, ce qui est plus rare), des armoires (normandes), beaucoup de charme, un peu de poussière, un vrai «musée de province» comme on disait autrefois avec tendresse - que la préfecture avait fait fermer en 2001 pour des raisons de sécurité.

    http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/04/10/03015-20130410ARTFIG00846-la-belle-renaissance-du-musee-de-bayeux.php

  • Mathurin Méheut au Musée de la Marine

    Homard issu de l’ouvrage Colette et Méheut : « Regarde… », 1929. Coll. Musée Mathurin Méheut, Lamballe © Rousseau, Grand Angle, Lamballe © ADAGP, Paris 2012 – conception graphique : lot49.fr

    En 2013, le musée national de la Marine consacre son exposition temporaire annuelle à Mathurin Méheut (1882, Lamballe - 1958, Paris), le plus populaire des artistes bretons du XXe siècle. La mer a été l’une de ses premières sources d’inspiration. Nommé peintre de la Marine en 1921, ce grand voyageur a tout au long de sa vie collaboré avec le milieu maritime, à la fois comme dessinateur, illustrateur, décorateur, sculpteur et graveur. Sur 1000 m², des œuvres variées – grand décors, études, dessins, croquis, livres illustrés – proposent une lecture chronologique et thématique de ce talent aux mille facettes.

    Plongez dans une expérience inédite pour un musée, en découvrant Mathurin Méheut et son univers.

     


    Présentation de l'exposition
    par Denis-Michel Boëll,
    commissaire de l'exposition

    Bande Annonce de l'exposition

     

    Les médias en parlent

    Introduction à l'exposition, ou enrichissement retrouvez des
    Vidéo, podcast, interview du commissaire Denis-Michel Boëll

    Le peintre de la Bretagne et d’ailleurs

    L’œuvre de Mathurin Méheut célèbre la mer et les activités maritimes. Né à Lamballe, formé à l’École des Beaux-arts de Rennes puis à l’Ecole des Art Décoratifs à Paris, Mathurin Méheut collabore, très tôt, avec les initiateurs de l’Art Nouveau à la prestigieuse revue Art et Décoration. Etabli à Paris, l’artiste reste très attaché à la Bretagne qu’il sillonne inlassablement au fil de sa carrière et ses voyages. En 1914, grâce à une bourse de la fondation Albert Kahn, Mathurin Méheut se rend à Hawaï et au Japon où il trouve une confirmation de ses choix iconographiques et techniques : la représentation de l’essentiel, la traduction de l’instantané par un trait vif et précis, l’usage de l’aplat et le choix de cadrages originaux.

    Le dessinateur, le décorateur, le sculpteur

    Artiste prolifique, chercheur infatigable, Mathurin Méheut met en œuvre tout au long de sa vie des techniques très variées. Après son voyage dans le Pacifique, l’artiste réalise, dans l’urgence, des milliers de croquis pendant la guerre, de 1914 à 1919. Décorateur et céramiste, il collabore avec la Manufacture nationale de Sèvres, comme avec les faïenceries de Quimper, créant un service de table baptisé La Mer et la vaisselle du restaurant parisien Prunier. Sur le thème de la mer, il réalise une tapisserie pour la manufacture des Gobelins dont on possède encore le carton et des croquis préalables. C’est également un des illustrateurs majeurs du XXe siècle dans le domaine du livre, pratiquant la gravure sur bois, la lithographie et la zincographie, illustrant Colette, Dorgelès ou encore Loti.

    Quarante années après la première rétrospective dédiée à Mathurin Méheut, le musée de la Marine rend un nouvel hommage à ce grand peintre de la mer et des marins.

    Commissariat : Denis-Michel Boëll, conservateur général du patrimoine, directeur- adjoint du musée national de la Marine

    Presse

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    Les mécènes de l’exposition

    L’exposition Mathurin Méheut a été réalisée avec le soutien de


     

    Après l’exposition Albert Marquet, itinéraires maritimes en 2008, la Fondation Total est fière de soutenir l’exposition Mathurin Méheut. Cette rétrospective inégalée de l’œuvre de Mathurin Méheut (1882-1958) présente les multiples facettes de son art : initialement dessinateur, l’artiste breton fut également céramiste, sculpteur, décorateur, graveur et illustrateur. La Fondation Total renouvelle ainsi son accompagnement au musée national de la Marine dans la mise en valeur du patrimoine maritime français.


    La Fondation d’entreprise Total, créée en 1992 au lendemain du Sommet de la Terre de Rio, s’est consacrée pendant 16 ans à l’environnement, et plus particulièrement à la biodiversité marine. Depuis 2008, son engagement s’est élargi et la Fondation Total couvre aujourd’hui quatre champs d’activité : la solidarité, la santé, la culture et la biodiversité marine.

    Culture : La Fondation est partenaire de grandes institutions culturelles françaises dont elle accompagne régulièrement les expositions, avec le souhait de contribuer au dialogue des cultures. Elle a aussi pour objectif de développer des passerelles entre culture et solidarité, notamment en favorisant l’accès aux musées aux publics en situation de précarité sociale et économique.

    Solidarité : La Fondation s’attache à identifier et à promouvoir des actions innovantes visant à faciliter l’accès des jeunes à l’emploi en France. Elle est notamment engagée aux côtés des ministères de l’Education et de la Jeunesse pour le développement de projets de terrain, et peut ainsi agir durablement sur l’éducation, la culture, la mobilité, l’égalité des chances, l’orientation ou encore l’insertion professionnelle.

    Santé : La Fondation accompagne l’Institut Pasteur dans la prévention et le traitement des maladies infectieuses dans les pays en développement dans lesquels le groupe Total est présent. Placé sous l’égide de Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de Médecine, ce partenariat permet de soutenir des projets de recherche et des actions de terrain.

    Biodiversité marine : La Fondation encourage les recherches ayant pour objectif une meilleure connaissance des espèces et des écosystèmes marins et côtiers, et des enjeux liés à leur préservation. Elle participe également à la réhabilitation d’écosystèmes fragiles et contribue à la préservation des espèces menacées qui y vivent. Enfin, elle se consacre à la diffusion des connaissances par des opérations de sensibilisation et d’éducation.




    Prunier, célèbre restaurant de poissons au cadre Art Déco ouvert dans le 16ème arrondissement en 1925 a toujours été tourné vers l'ouest de la France et la Bretagne, que se soit par sa cuisine," TOUT CE QUI VIENT DE LA MER" : Huîtres, coquillages, crustacés et poissons ou par sa philosophie :
    Accueil, liberté, convivialité et échange.
    C'est donc tout naturellement que Prunier a répondu présent pour s'associer à cette exposition sur Mathurin Méheut.
    Cet artiste est un ami de Prunier, grâce à ses œuvres, ses dessins, le service de table, les cendriers, les reproductions animalières qu'il a produit à l'époque, Prunier est depuis presque cent ans présent dans les familles, les livres et dans les souvenirs de beaucoup de voyageurs.
    Producteur de son propre Caviar Français en aquitaine comme dans les années 1920, Prunier propose toujours l'ultime met dans les assiettes décorées par Mathurin Méheut

    Homard issu de l’ouvrage Colette et Méheut : « Regarde… », 1929. Coll. Musée Mathurin Méheut, Lamballe © Rousseau, Grand Angle, Lamballe © ADAGP, Paris 2012 – conception graphique : lot49.fr

    A ne pas manquer

    Les incontournables de l'exposition


    - Le printemps, les sardiniers ( ou l'exode des barques au printemps ) Coll. Part
    - Ramasseuses de sel à Guérande Coll. Musée d'Orsay
    - Femmes de Saint-Cado Coll. Musée Mathurin Méheut de Lamballe
    - L'exécution Coll. Musée Mathurin Méheut de Lamballe
    - Colette, Regarde, couvertureMusée Mathurin Méheut de Lamballe

    Partenariat

    Sur présentation du billet de l'exposition Mathurin Méheut, recevez un zakuska de bienvenue (une coupe de champagne et une cuillère de caviar) en allant déjeuner ou diner au restaurant ou café Prunier

    Informations pratiques

    Adresse et accès :


    17 place du Trocadéro 75116 Paris
    Standard : 01 53 65 69 69
    infos.publics@musee-marine.fr
    Métro : Trocadéro (lignes 6 et 9)
    Bus : 22, 30, 32, 63, 72, 82
    Batobus : Tour Eiffel

    Horaires :


    Lundi, mercredi, jeudi, vendredi : 11h-18h
    Samedi et dimanche : 11h- 19h
    Fermeture des caisses 45 minutes avant
    Fermé le mardi et le 1er mai
    Fermé les 25 décembre et 1er janvier

    Activités

    Visites

    Enfants à partir du 4 mars
    Visites contées
    Ateliers

    Adultes à partir du 23 mars
    Visites commentées

    Autour de l'exposition
    Cycle de conférences
    Voir les prochaines conférences

    Visites inter-musées

    Marine / Orsay : Méheut et les peintres en Bretagne
    Marine / Cité de la Céramique à Sèvres : Méheut peintre-céramiste

    L’exposition Mathurin Méheut est en partenariat avec :











    http://www.musee-marine.fr/expo_paris_mmeheut.html