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Futurs antérieurs à Marseille

Futurs antérieurs à Marseille

Joan Miró, L’Or de l’azur, 1967, acrylique sur toile, 205 x 173 cm (Barcelone, Fondation Joan Miró).

On prête aux artistes des talents prophétiques et visionnaires. Du moins savent-ils déchiffrer dans le chaos du présent les voies possibles d'un futur encore indistinct, entre promesse de bonheur et ténèbres apocalyptiques.

Au début du XXe siècle, ils observent avec un intérêt fasciné les phénomènes concomitants de la croissance urbaine, de l’industrialisation et de l’invention technique. Que l’on songe aux compositions futuristes d’un Balla ou aux peintures mécaniques d’un Léger. Mais l’enthousiasme se teinte aussi d’inquiétude. Le film Metropolis (1927) de Fritz Lang fournit la matrice des cauchemars face à des villes tentaculaires et à une industrie aliénante, où l’homme n’est plus qu’un automate anonyme. L’exposition de la Vieille Charité met en scène le contrechamp artistique de ces visions cinématographiques. Elle montre aussi comment l’imagerie astronomique et la conquête spatiale alimentent des rêveries poétiques ; celles-ci fonctionnent alors comme une compensation à l’angoisse née du développement incontrôlable de la civilisation moderne.

http://www.connaissancedesarts.com/peinture-et-sculpture/futurs-anterieurs-a-marseille-1125570/

 

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