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En 1869, deux ingénieurs découvrent, en menant des travaux de voirie à Durfort dans le Gard, un crâne de mammouth géant. La guerre met fin aux recherches qui ne reprennent qu’en 1873. En fait, ce mammouth datant d’un million d’années est le mieux conservé de tous ceux qui ont été déterrés en Europe du Sud. Avec d’infinies précautions, il est extrait de la vase. Malgré sa taille et son poids – avec ses 6 mètres de long, ses 4 mètres au garrot et ses 10 tonnes ! – il s’agit d’un jeune mâle qui n’a pu échapper au bourbier dans lequel il s’est enlisé. Trente caisses sont nécessaires pour qu’il parvienne au musée où il deviendra en 1898 la grande vedette de la nouvelle galerie de paléontologie. Plus d’un siècle plus tard, il était devenu nécessaire de procéder à de multiples restaurations très délicates. Beaux Arts Éditions raconte l’histoire du mammouth, son montage, démontage, remontage, ainsi que les techniques ultramodernes auxquelles le Muséum national d’histoire naturelle a fait appel pour que le mammouth retrouve sa place sans devoir bouger pour le siècle à venir.
52 pages - Paru le 17 juillet 2023 - Broché - 22 × 28.5 cm - EAN : 9791020408174
Une cinquantaine de toiles, issues principalement de collections privées, donc pour l’essentiel jamais montrées au public, constitueront l’exposition qui sera visible du 16 mars au 17 juin
Après l'hommage à Françoise Cachin à travers son illustre grand-père, Paul Signac, le musée de l'Annonciade s'apprête à lever le voile sur une école de peinture régionale, l'école marseillaise. De 1850 à 1920, cette lignée d'artistes, dont faisait partie Charles Camoin, propose un intéressant éventail de styles, du plus classique au plus moderne.
Jean-Paul Monery, conservateur de l'Annonciade a décidé de dédier l'exposition à maître Ollive, de ses amis, hélas récemment décédé. C'est lui qui lui avait fait découvrir ces peintres méditerranéens et leurs talents. Une cinquantaine de toiles seront ainsi présentées à partir de samedi 16 mars.
Les paysages de Provence
Elles sont toutes issues de collections privées et n'ont donc, pour l'essentiel, jamais été montrées au public, ce qui rendra l'événement des plus intéressants. Par cette exposition, Jean-Paul Monery souhaite également associer le musée et Saint-Tropez au fait que Marseille est, cette année, capitale européenne de la culture. Essentiellement paysagiste, l'école marseillaise, fut fondée par Emile Loubon, en 1845, lorsqu'il devint directeur de l'école des Beaux-arts de la cité phocéenne. C'est lui qui donnera au paysage provençal son assise, sa matière, sa lumière et sa couleur.
Délaissant les principes académiques, il devient l'animateur d'une vie artistique, instaure un salon régulier qui expose et confronte les toiles de ses élèves et de ses amis parisiens. Sous son impulsion, va se développer une école de paysagiste avec la Provence pour atelier. Ceux qui l'ont suivi dans cette aventure picturale seront exposés au musée dès samedi.
Une exposition audacieuse
Trois générations de peintres se sont succédé dans cette veine. On retrouvera ainsi pour la première, Paul Guigou, Raphaël Ponson, Monticelli, mais aussi Félix Ziem, issu de l'école de Barbizon, mais venu s'installer à Martigues. La seconde présente Jean-Baptiste Olive, Joseph Garibaldi. La troisième enfin, qui bouscule la sérénité des paysages provençaux par des techniques et des couleurs innovantes, se compose de René Seyssaud, Charles Camoin, Auguste Chabaud, Louis-Mathieu Verdilhan et Alfred Lombard.
Tous ces artistes seront exposés à partir de samedi prochain. Jean-Paul Monery a demandé au spécialiste de l'école marseillaise, Jean-Roger Soubiran, professeur d'histoire de l'art à l'université de Poitiers, de réaliser le texte du catalogue de l'exposition. Le professeur Soubiran, dans le prologue de son écrit, loue l'audace du conservateur tropézien d'avoir su monter cette exposition.
Il rappelle que dans cette même veine « audacieuse », le prédécesseur de Jean-Paul Monery, Eric Hild, avait su réaliser une exposition entièrement dédiée à Félix Ziem. Il avait su aussi faire entrer Chabaud, Girieud, Seyssaud, ou Lombard, alors considérés comme des peintres régionaux dans les prestigieuses collections de l'Annonciade.
On sait maintenant que bien avant Cézanne, Van Gogh ou Gauguin, ils ont été les véritables initiateurs du paysage provençal. Autant de raison donc de se rendre à l'Annonciade d'ici le 17 juin et, pourquoi pas, dès samedi, puisque le vernissage de l'exposition aura lieu à 18 h.
Une manifestation, en présence de M. Frédéric MITTERRAND, ministre de la Culture et de la Communication, de M. Renaud MUSELIER, président du Conseil culturel de l’Union pour la Méditerranée, du président de la Bibliothèque nationale de France (BNF) et du directeur de la Bibliotheca Alexandrina a eu lieu le 30 novembre en gare du Canet à Marseille. Chacun était venu voir l’arrivée du premier container de 35 000 ouvrages dans le cadre d’un don exceptionnel de 500000 livres de la BNF à la Bibliotheca Alexandrina (Egypte). Et ce, afin d’y permettre l’ouverture d’un département de littérature francophone. Ce fonds exceptionnel couvre tous les domaines et les secteurs de l’édition française sur la période 1996 à 2006.
Le site de la Bibliothèque nationale de France : www.bnf.fr
À l’occasion de la réouverture, après rénovation, du musée Borély, Beaux arts éditions publie un hors-série exceptionnel sur ce chef-d’œuvre de l’architecture baroque et sur ces étonnantes collections. Réalisée au XVIIIesiècle par de riches négociants marseillais, les Borély, et aujourd’hui classée au registre des monuments historiques et labellisée "musée de France", la bastide Borély accueille les collections d’Arts décoratifs – mobiliers, textiles, céramiques et verres, arts graphiques et objets d’art – de faïence et de mode, du XVIIe siècle à l’époque contemporaine. Le musée des Arts décoratifs occupera une place unique au sein d’un espace cher aux Marseillais, qui auront le plaisir de retrouver un lieu témoignant de l’histoire patrimoniale.
Le Musée national des beaux-arts de la capitale algérienne va être promu par l'Association des musées méconnus de la Méditerranée
C'est l'un des plus beaux balcons sur la Méditerranée. Surplombant la baie d'Alger et le jardin d'Essai, le Musée national des beaux-arts vaut également le voyage pour son fonds inestimable. Des plâtres d'atelier de Charles Despiau cohabitent avec les toiles de Delacroix et de Fromentin. Un Portrait au crayon de Jean-Baptiste Corot succède à un Portrait du maréchal de Vieillevillede Clouet.
Les grandes signatures de l'histoire de l'art sont représentées: Courbet (Le Vieux Pont), Pissarro (Femme à sa fenêtre), Degas (Femme mettant son corset), Gauguin (Paysage de Bretagne), Renoir (Paysage de printemps), et Matisse (Le Jardin de Renoir à Cagnes). Mais aussi les artistes algériens emblématiques, comme Baya et Khadda. L'art contemporain n'est pas négligé: Erro, Jean-Jacques Lebel… Le visiteur peut déambuler parmi 35 salles de peintures, une galerie de sculptures, une bibliothèque et un cabinet d'estampes.
Le musée a été inauguré le 5 mai 1930. À la veille de l'indépendance, le bâtiment a été plastiqué par l'OAS. Plusieurs centaines de ses œuvres ont été transférées au Louvre, avant d'être restituées en partie en 1968. Quarante-cinq ans après, la France fait un nouveau geste en direction du Musée des beaux-arts d'Alger.
«Un dialogue entre les deux rives de la Méditerranée»
Présidé par le directeur du Louvre, Henri Loyrette, le conseil scientifique de l'Association des musées méconnus de la Méditerranée (AMMed) a décidé de lui faire bénéficier de son programme d'action 2013. Née de la rencontre entre Marc Ladreit de Lacharrière et de la journaliste de Public Sénat, Sonia Mabrouk, cette association veut rapprocher les cultures du pourtour méditerranéen.
Après la maison du baron d'Erlanger, à Sidi Bou Saïd, en Tunisie (autrement appelée le palais Ennejma Ezzahra), et le Musée archéologique de Thessalonique, l'institution algérienne a été choisie «pour son originalité et sa qualité», explique Sonia Mabrouk. «Ce musée reflète aussi notre mission: mettre en valeur des lieux d'histoire peu connus qui symbolisent le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée. Le Musée d'Alger s'inscrit dans un siècle d'histoire algérienne et, en même temps, il raconte l'art universel.»
Trois actions vont être menées: la réalisation d'un documentaire en partenariat avec la chaîne Arte ; la création d'un site Internet avec visite virtuelle ; et la publication d'un livre d'art présentant les œuvres du musée et retraçant son histoire. A terme, tous les musées choisis par l'AMMed devraient bénéficier d'une mise en réseau.
Le Musée national des beaux-arts de la capitale algérienne va être promu par l'Association des musées méconnus de la Méditerranée.
C'est l'un des plus beaux balcons sur la Méditerranée. Surplombant la baie d'Alger et le jardin d'Essai, le Musée national des beaux-arts vaut également le voyage pour son fonds inestimable. Des plâtres d'atelier de Charles Despiau cohabitent avec les toiles de Delacroix et de Fromentin. Un Portrait au crayon de Jean-Baptiste Corot succède à un Portrait du maréchal de Vieillevillede Clouet.
Les grandes signatures de l'histoire de l'art sont représentées: Courbet (Le Vieux Pont), Pissarro (Femme à sa fenêtre), Degas (Femme mettant son corset), Gauguin (Paysage de Bretagne), Renoir (Paysage de printemps), et Matisse (Le Jardin de Renoir à Cagnes). Mais aussi les artistes algériens emblématiques, comme Baya et Khadda. L'art contemporain n'est pas négligé: Erro, Jean-Jacques Lebel… Le visiteur peut déambuler parmi 35 salles de peintures, une galerie de sculptures, une bibliothèque et un cabinet d'estampes.
Le musée a été inauguré le 5 mai 1930. À la veille de l'indépendance, le bâtiment a été plastiqué par l'OAS. Plusieurs centaines de ses œuvres ont été transférées au Louvre, avant d'être restituées en partie en 1968. Quarante-cinq ans après, la France fait un nouveau geste en direction du Musée des beaux-arts d'Alger.
«Un dialogue entre les deux rives de la Méditerranée»
Présidé par le directeur du Louvre, Henri Loyrette, le conseil scientifique de l'Association des musées méconnus de la Méditerranée (AMMed) a décidé de lui faire bénéficier de son programme d'action 2013. Née de la rencontre entre Marc Ladreit de Lacharrière et de la journaliste de Public Sénat, Sonia Mabrouk, cette association veut rapprocher les cultures du pourtour méditerranéen.
Après la maison du baron d'Erlanger, à Sidi Bou Saïd, en Tunisie (autrement appelée le palais Ennejma Ezzahra), et le Musée archéologique de Thessalonique, l'institution algérienne a été choisie «pour son originalité et sa qualité», explique Sonia Mabrouk. «Ce musée reflète aussi notre mission: mettre en valeur des lieux d'histoire peu connus qui symbolisent le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée. Le Musée d'Alger s'inscrit dans un siècle d'histoire algérienne et, en même temps, il raconte l'art universel.»
Trois actions vont être menées: la réalisation d'un documentaire en partenariat avec la chaîne Arte ; la création d'un site Internet avec visite virtuelle ; et la publication d'un livre d'art présentant les œuvres du musée et retraçant son histoire. A terme, tous les musées choisis par l'AMMed devraient bénéficier d'une mise en réseau.
Ce musée mobilise en réseau l’appartement Gagnon, lieu de mémoire, l’appartement natal de Stendhal, lieu vivant dédié à la littérature contemporaine, les collections de la bibliothèque d’Etude et du Patrimoine, et un itinéraire historique dans le centre ancien.
Vacances scolaires
Durant les vacances scolaires, l'appartement Gagnon/Musée Stendhal est ouvert, du mardi au vendredi de 14h à 18h, les semaines suivantes :
- la première semaine des vacances d’hiver
- la première semaine des vacances de printemps
- les deux premières semaines du mois d’août
- la semaine entre Noël et le jour de l’An
L’appartement du docteur Gagnon, grand-père de Stendhal, est situé dans le centre ancien de Grenoble. C'est un lieu muséal, avec une exposition permanente réunissant les principales œuvres de la collection. Sa nouvelle conception architecturale et sa muséographie font revivre auprès du grand public l’appartement du grand-père maternel de Stendhal dans lequel se sont éveillés le cœur et l’esprit du futur écrivain.
L'appartement comprend :
un grand Salon à l’italienne sur lequel s’ouvre l’entrée de l’appartement,
un cabinet d’histoire naturelle, caractéristique des appartements de la bourgeoisie éclairée des XVIIIe et XIXe siècles ;
un cabinet d’été (ou de travail), petite pièce de même surface à côté du cabinet d’histoire naturelle consacré, en son temps, à l’étude et à la lecture.
une terrasse agrémentée d'une pergola surplombant le Jardin de Ville.
une chambre d’hôte dite « de Romain Gagnon »
L'appartement Gagnon est l'élément structurant du Musée Stendhal. Il a été conçu par l'architecte Cédric Avenier et la muséographe Marianne Klapisch. Il a reçu en 2011 le label Maison des Illustres décerné par l'État et la collection qu'il expose a été labellisée Musée de France en 2003.
Le projet de Musée Stendhal va au-delà de la restauration d'un patrimoine immobilier qui comprend l'appartement Gagnon et l'appartement natal. Il valorise les animations menées par les différents acteurs stendhaliens, les acquisitions qui enrichissent le fond prestigieux conservé à la Bibliothèque municipale, la recherche universitaire qu'il suscite et les parcours qui entrainent les visiteurs sur les traces de Stendhal
Moyens d’accès
Dans Grenoble : tramway lignes A et B, arrêt Maison du tourisme Stationnement de convenance : parking de la Maison du tourisme (situé rue de la République) et parking Philippeville
Après dix ans d’attente, il a été décidé de rénover le Bâtiment d’art contemporain. En parallèle, Sami Kanaan s’attelle aux grands travaux du musée d’Art et d’Histoire et du Muséum d’histoire naturelle. Les explications du maire de Genève.
Capable de traverser l’Atlantique, le navire de recherche high-tech Alfred Merlin inaugure une nouvelle ère pour l’exploration du patrimoine subaquatique français.
Le chef du département de la culture du ministère allemand des Affaires étrangères s’est rendu au Nigeria la semaine dernière pour s’entretenir avec le gouverneur de l’État d’Edo.
La chorégraphe franco-américaine, figure de la danse contemporaine, développe depuis les années 1960 une œuvre graphique méditative qui mêle calligraphie et poésie.
Conçue par les architectes Herzog & de Meuron, l’institution, dont le chantier vient de s’achever, est décidée à ouvrir cette année, même si les déplacements internationaux restent impossibles. Visite en avant première.
"Le musée de l’Ermitage que nous vous invitons à découvrir dans ce nouveau numéro de la collection Musées d’Europe tient du miracle. Miracle de sa situation géographique tout d’abord, cette ville de Saint-Pétersbourg construite par la volonté du tsar Pierre le Grand au beau milieu d’un delta perdu quelque part au fond du golfe de Finlande. Le tsar Pierre voulait « ouvrir une fenêtre sur l’Europe » ; il a fait surgir au beau milieu des marécages une ville de conte de fées avec ses palais multicolores et ses bulbes dorés. Miracle après l’incendie de 1837 qui ravagea le palais pendant près de deux jours, pourtant reconstruit à l’identique sur ordre de Nicolas Ier. A l’époque ou le roi Louis-Philippe n’hésitait pas à éventrer Versailles pour y installer « son » musée d’Histoire de France, le tsar Nicolas Ier, lui, ressuscitait pierre à pierre un palais baroque totalement démodé là où il aurait pu s’offrir une magnifique caserne néo-classique."
Le Musée national des beaux-arts de la capitale algérienne va être promu par l'Association des musées méconnus de la Méditerranée.
Le Musée national des beaux-arts de la capitale algérienne va être promu par l'Association des musées méconnus de la Méditerranée.
C'est l'un des plus beaux balcons sur la Méditerranée. Surplombant la baie d'Alger et le jardin d'Essai, le Musée national des beaux-arts vaut également le voyage pour son fonds inestimable. Des plâtres d'atelier de Charles Despiau cohabitent avec les toiles de Delacroix et de Fromentin. Un Portrait au crayon de Jean-Baptiste Corot succède à un Portrait du maréchal de Vieillevillede Clouet.
Les grandes signatures de l'histoire de l'art sont représentées: Courbet (Le Vieux Pont), Pissarro (Femme à sa fenêtre), Degas (Femme mettant son corset), Gauguin (Paysage de Bretagne), Renoir (Paysage de printemps), et Matisse (Le Jardin de Renoir à Cagnes). Mais aussi les artistes algériens emblématiques, comme Baya et Khadda. L'art contemporain n'est pas négligé: Erro, Jean-Jacques Lebel… Le visiteur peut déambuler parmi 35 salles de peintures, une galerie de sculptures, une bibliothèque et un cabinet d'estampes.
Le musée a été inauguré le 5 mai 1930. À la veille de l'indépendance, le bâtiment a été plastiqué par l'OAS. Plusieurs centaines de ses œuvres ont été transférées au Louvre, avant d'être restituées en partie en 1968. Quarante-cinq ans après, la France fait un nouveau geste en direction du Musée des beaux-arts d'Alger.
«Un dialogue entre les deux rives de la Méditerranée»
Présidé par le directeur du Louvre, Henri Loyrette, le conseil scientifique de l'Association des musées méconnus de la Méditerranée (AMMed) a décidé de lui faire bénéficier de son programme d'action 2013. Née de la rencontre entre Marc Ladreit de Lacharrière et de la journaliste de Public Sénat, Sonia Mabrouk, cette association veut rapprocher les cultures du pourtour méditerranéen.
Après la maison du baron d'Erlanger, à Sidi Bou Saïd, en Tunisie (autrement appelée le palais Ennejma Ezzahra), et le Musée archéologique de Thessalonique, l'institution algérienne a été choisie «pour son originalité et sa qualité», explique Sonia Mabrouk. «Ce musée reflète aussi notre mission: mettre en valeur des lieux d'histoire peu connus qui symbolisent le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée. Le Musée d'Alger s'inscrit dans un siècle d'histoire algérienne et, en même temps, il raconte l'art universel.»
Trois actions vont être menées: la réalisation d'un documentaire en partenariat avec la chaîne Arte ; la création d'un site Internet avec visite virtuelle ; et la publication d'un livre d'art présentant les œuvres du musée et retraçant son histoire. A terme, tous les musées choisis par l'AMMed devraient bénéficier d'une mise en réseau.
Sécurité, mobilité, logement, salubrité : les problématiques auxquelles les Parisiens sont confrontés aujourd'hui ont peu évolué depuis le Moyen Âge... Dans ce tout nouveau numéro des Dossiers d'Histoire, nous vous proposons de plonger dans le quotidien des habitants de la capitale à l’occasion de la réouverture du musée Carnavalet qui explore l’histoire de Paris au gré de ses pléthoriques collections...
Un musée consacré au Bâtiment vient d’être inauguré dans le 9ème arrondissement de Lyon. Des vieux outils de métallerie, des anciens objets de plomberie ou encore de maçonnerie, tout est réuni pour soulever la curiosité, notamment des plus jeunes. Visite et explication avec Patrick Gay, secrétaire général de la Capeb Rhône, qui soutient le projet.
Une douche d’hydrothérapie datant de 1870, une forge portable, une baignoire ancienne de 1861, des chauffages ou encore une presse à recaler… Bienvenue au musée de la Capeb Rhône !
Récemment inauguré, ce lieu expose sur 150 m2 des outils, des objets, des ouvrages, des articles… témoins du passé et de l’évolution de l’artisanat : «c’est la mémoire du secteur du bâtiment que nous voulons mettre en valeur. Tout est lié au fil du temps. Nous ne pouvons pas comprendre l’avenir sans comprendre le passé.», explique Patrick Gay, secrétaire général de la Capeb Rhône.
Une initiative de retraités Mais d’où est venue l’idée de créer un musée de l’artisanat du Bâtiment ? «Il s’agit d’une initiative d’un groupe de retraités d’artisans. En parlant, tous se sont rendus compte qu’ils avaient conservé au fond de leurs entrepôts du matériel ancien et ils trouvaient dommage que cela parte à la benne», souligne Patrick Gay. Ces seniors ont donc décidé de nettoyer, réhabiliter, remettre en état leurs outils afin de les exposer. Au fur et à mesure, la collection s’est étoffée pour atteindre 1.100 pièces. Au final, environ 900 objets ont été sélectionnés «les plus spectaculaires mais aussi les plus significatifs et les plus proche de la vie courante de l’époque afin de voyager dans l’histoire», insiste Patrick Gay.
Un lieu d’histoire pour les jeunes Et si ce lieu retrace l’histoire de l’artisanat, il a également vocation de séduire les jeunes : «nous ouvrons principalement nos portes aux jeunes en formation dans le bâtiment pour leur faire découvrir les métiers mais également aux collégiens et aux lycéens. A travers l’évolution des objets, on essaie de démystifier l’aspect pénible lié à notre secteur», indique Patrick Gay. Quant à l’avenir du musée, il semble bien défini : «il faut qu’il soit le plus vivant possible. C’est pourquoi on va faire tourner les pièces. D’autant plus que les artisans, motivés, sont toujours aussi nombreux à nous apporter leurs objets !», conclut le secrétaire général de la Capeb du Rhône.
En attendant de pouvoir vous retrouver dans les musées de la Ville de Paris, nous vous proposons de suivre notre actualité à distance.
En avril, un dessin de Félix Brard annonçant le printemps, quelques idées pour découvrir l'exposition "Édition Limitée. Vollard, Petiet et l'estampe de maîtres" en attendant la réouverture du Petit Palais, les cours d'histoire de l'art pour apprendre depuis chez soi, l'exposition "Tempêtes et Naufrages. De Vernet à Courbet" du musée de la Vie romantique par les élèves de l'école du Louvre et des contenus pour les pressés : 3 minutes pour découvrir autrement les musées de la Ville de Paris.
À très bientôt avec les musées de la Ville de Paris !
Actualités
Les musées de la Ville de Paris solidaires : "Un printemps avec les musées"
Dans le contexte actuel de crise sanitaire et économique, les musées de la Ville de Paris prolongent pour le printemps leur dispositif solidaire à destination des publics prioritaires mis en place à l'été 2020. Le programme d’activités culturelles gratuites « Hors les murs » et à distance se poursuit pour les structures du champ social, médico-sociales et les établissements scolaires afin d'accompagner les publics particulièrement fragilisés par la pandémie.
Le vestiaire d'Etienne Daho au Palais Galliera : donation exceptionnelle au musée
Le Palais Galliera a l’honneur de recevoir une donation de la garde-robe d’Etienne Daho. Au total, 34 tenues de scène et de ville, datant de 1983 à 2019, témoignent d’un style pop-rock unique. Etienne Daho souhaite enrichir cette donation avec d’autres pièces de sa garde-robe, afin de garder en mémoire les tenues et les moments phares qui jalonnent sa carrière pour les transmettre aux générations futures.
Exposition "Édition Limitée. Vollard, Petiet et l'estampe de maîtres" au Petit Palais - prochainement
Dès la réouverture des musées, le Petit Palais présentera une exposition autour de la figure d'Ambroise Vollard en tant qu'éditeur d'estampes et de livres illustrés et de son successeur Henri Petiet.
Ce mois-ci, nous vous donnons quelques idées pour patienter !
Bénéficiaire de nombreux dons et legs de Vollard lui‑même, et de ses héritiers, le Petit Palais mettra en valeur cet ensemble exceptionnel d’estampes, enrichi de nombreux prêts d’autres institutions et collections. On pourra y découvrir des œuvres de Bonnard, Picasso, Maillol, Redon, Chagall...
Créez votre édition limitée
Un site internet élaboré à l’occasion de l’exposition vous propose de créer votre propre édition limitée. Après avoir choisi un format, composé un texte avec une des typographies préférées d’Ambroise Vollard et sélectionné un ou plusieurs motifs ornementaux, votre réalisation peut être téléchargée et imprimée, ou partagée sur les réseaux sociaux ! Nous avons hâte de voir vos plus belles réalisations ! #monéditionvollard
Superbement illustré, cet ouvrage met en lumière le rôle capital des deux marchands, Ambroise Vollard et Henri Petiet, dans le domaine spécifique de l’édition d’estampes et de livres d’artiste. 184 pages, 150 illustrations, Éditions Paris Musées - 32 euros
Feuilletez le catalogue en cliquant ici > Trouvez le catalogue dans votre librairie
Du 02 juillet 2016 au 13 novembre 2016 |Musée Antoine Lécuyer
3ième exposition du Musée des papillons Hors les murs
« Mlle Fel invite les papillons » regroupe dans la rotonde du musée les collections de 3 établissements culturels : le Musée des papillons, l’Ecole de Dessin et le Musée Antoine Lécuyer, sous l’angle des insectes.
Un carnet de visite permettra au jeune public de pister les insectes présents dans les œuvres exposées ; cette découverte se poursuivra dans un espace lecture consacré aux petites bêtes.
Tout au long de l’été, retrouvez des animations gratuites, visites guidées et ateliers thématiques autour des insectes. (sur réservation, entrée selon tarif en vigueur).
Tout au long de l’été, des animations gratuites, visites guidées et ateliers thématiques autour des insectes vous sont proposés (sur réservation, entrée selon tarif en vigueur) :
JUILLET
Mercredi 6 de 14h30 à 16h, Safari à croquer spécial insectes,avec Pomme — dès 6 ans
Lundi 11 de 14h30 à 16h, atelier Ma petite collection personnelle,avec Aurore — dès 6 ans
Mercredi 13 de 14h30 à 16h, Safari à croquer spécial insectes,avec Pomme — dès 6 ans
Lundi 18 de 14h30 à 16h, atelier Mon insecte imaginaire,avec Aurore — dès 6 ans
Jeudi 21 de 14h30 à 16h, Safari à croquer spécial insectes,avec Pomme — dès 6 ans
Mercredi 27 de 14h30 à 16h, A la recherche des petites bêtes dansle jardin du Musée, avec Aurore — dès 6 ans
AOÛT
Jeudi 4 de 14h30 à 16h, visite commentée de l’exposition,avec Agnès — tout public
Mercredi 10 de 14h30 à 16h, À la recherche des petites bêtes dansle jardin du Musée, avec Agnès — dès 6 ans
Mercredi 17 de 10 h à 12h, Couleurs et décors chez les insectes,avec Agnès — tout public
Vendredi 19 de 15h30 à 17h, Rencontre avec le Conservateur : pourquoides collections d’insectes ? — tout public
Lundi 22 de 14h30 à 16h, Visite commentée de l’exposition,avec Agnès — tout public
Jeudi 25 de 14h30 à 16h, Visite à deux voix : l’insecte dans les oeuvres d’art,avec Pomme et Agnès
Mercredi 31 de 10h à 12h, Les insectes musiciens, avec Agnès — dès 6 ans
Mais aussi tout l’été : Visites spécifiques aux collections du Musée Antoine Lécuyer : Au pays du pastel du XVIIIe au XXe siècle dans les collections du musée
Juillet, vendredi 8 et 22 - 15h à 16h30
Août, vendredi 26 - 15h à 16h30
SEPTEMBRE
Journées Européennes du Patrimoine, les 17 et 18 septembre (se référer au programme)
Mardi 27 à 18h, conférence Les Muséums d’histoire naturelle : histoire, rôle etenjeux — tout public
Reprise des animations scolaires sur rdv, renseignements 03 23 06 94 59
OCTOBRE
Vendredi 14 ou samedi 15 (nous consulter) : Conférence Rites et usages des insectes, par N. Césard, EHESS — tout public
INTERVIEW - Reconduit, ce mercredi, à la tête du Musée des arts premiers, à Paris, Stéphane Martin dévoile sa politique pour les cinq prochaines années.
Inscriptions : Inscription en haut à gauche : Les vertus irrésistibles. En bas à droite : Multijotic. 'Les Délits' (on en a toujours (barré) jamais trop que quand on en a assez). Signé en bas à droite : Matta. Non daté
Achat, 1985
Numéro d'inventaire : AM 1985-44
Point de vue
Extrait du catalogue Collection art graphique - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, sous la direction de Agnès de la Beaumelle, Paris, Centre Pompidou, 2008
Les recherches menées par Roberto Matta d’une « Mathématique sensible, Architecture du temps » (telle était sa contribution à la revue Minotaure, n° II, 1938) – constituent sans doute un apport suffisamment novateur pour qu’aussitôt André Breton, alerté par Dalí, associe le jeune Chilien à l’« Exposition internationale du surréalisme » de la galerie des Beaux-Arts, le considérant comme un nouvel espoir susceptible de relancer la cause. Trouver les termes graphiques de nouveaux territoires spatio-temporels « sensibles », dits « psychologiques », est en effet un projet inédit. « Il s’agit », pro...
Les recherches menées par Roberto Matta d’une « Mathématique sensible, Architecture du temps » (telle était sa contribution à la revue Minotaure, n° II, 1938) – constituent sans doute un apport suffisamment novateur pour qu’aussitôt André Breton, alerté par Dalí, associe le jeune Chilien à l’« Exposition internationale du surréalisme » de la galerie des Beaux-Arts, le considérant comme un nouvel espoir susceptible de relancer la cause. Trouver les termes graphiques de nouveaux territoires spatio-temporels « sensibles », dits « psychologiques », est en effet un projet inédit. « Il s’agit », propose Matta, « de découvrir la manière de passer entre les rages qui se déplacent dans de tendres parallèles, des angles mous et épais ou sous des ondulations velues au travers desquelles se retiennent bien des frayeurs […]. Il nous faut des murs comme des draps mouillés qui se déforment et épousent nos peurs psychologiques ».
Architecture psychologique, arbres volants, le titre même de cette feuille dessinée à la pointe précise de l’architecte (Matta sort d’une suite d’apprentissages auprès de Le Corbusier, Gropius, Moholy-Nagy, Aalto), est révélateur de l’exploration d’espaces inconscients qui mobilise pleinement le jeune artiste, arrivé à New York fin 1939 et fasciné aussitôt par Marcel Duchamp. S’y déploie ce que Matta appelle un inscape: un espace des pulsions du désir, une topographie des forces de l’inconscient – un champ intérieur balayé de membranes en formation et en suspension, traversé d’un réseau labyrinthique de lignes auxquelles s’accrochent, comme autant de cristallisations métamorphiques, des éléments mobiliers en latence ou en fusion que Matta appelle « morphologies psychologiques ». Les qualités du dessinateur (peut-être plus dessinateur que peintre) s’affirment dès cette date. Tracés acérés et aigus du crayon graphite, éclats de couleurs incandescentes de la craie ou du crayon gras, estompes plus lourdes donnant une sorte de lumière noire et métallique : le geste graphique est rapide, assuré de tous ses effets. L’alchimie des formes et des matières en fusion opérée dans ce dessin « chaoscosmique » – Matta se livre également à de multiples jeux de mots, à des calembours incessants – va définir désormais l’univers de fiction des peintures de l’année 1941-1942 : Locus Solus, L’Année 44, Years of Fear. Sa pratique du dessin, énergétique, instinctive, qui relève de cet « automatisme absolu » auquel Breton fera encore appel en 1943 dans son troisième Manifeste, l’impose aussitôt comme un passeur entre les surréalistes français et la jeune génération américaine : Kiesler, Baziotes, David Hare, Pollock, De Kooning, Motherwell et Gorky. Avec ce dernier tout particulièrement, Matta partage l’investigation – jamais abstraite – d’espaces telluriques en latence et traversés de pictogrammes biomorphiques, et une remarquable dextérité graphique.
La fiction figurative, qu’il développe en grandes gestes, se précise bientôt à l’excès, dans l’œuvre graphique plus encore que dans l’œuvre pictural : dans les trois beaux dessins des années 1941-1942 de la collection – L’Antéchrist, La Pierre philosophale et Les Délits –, Matta délaisse les structures spatiales pour une constellation de petites scènes figuratives en suspens dans l’espace, figures de science-fiction aux postures violemment conflictuelles et érotiques. Leur apparence quasi transparente laisse prévoir l’apparition de la figure du Vitreur qu’il invente, « nouvelle image de l’homme » tirée du mythe des Grands Transparents de Duchamp. Le trait de crayon s’appuie, nerveux, puissant, là où est la tension de l’acte érotique, s’allège pour en signifier la résonance dans l’espace, se dissout par frottement ailleurs. Dans Les Délits, la couleur grasse du crayon de cire rouge, étroitement mêlée au crayon graphite, comme si elle en était l’incandescence naturelle, devient le flux vital, sanguin, de l’espace. La feuille entière, à peine balayée d’éclairs au crayon, définit un champ spatial sensible, cristallisé en éclats stridents comme des décharges électriques.
Fin 1944, il reviendra à Matta, porteur de l’espérance en de nouveaux mythes, d’accompagner la publication d’ Arcane 17, d’André Breton. Rédigé pendant un voyage en Gaspésie avec Elisa, ce texte cristallin de l’exil américain est un hymne à la liberté, à l’amour et à la poésie ; s’y reflètent une méditation sur la mort et la guerre, et l’espoir dans le destin humain, symbolisé par les agates phosphorescentes de la presqu’île de Percé. Tout en réalisant pour l’édition de luxe du livre quatre gravures représentant les quatre lames du tarot, Matta conçoit le grand dessin-affiche qui en annonce la parution chez le libraire new-yorkais Brentano, et qui ornera début 1945 la vitrine du Gotham Book, conçue par Marcel Duchamp et Enrico Donati pour la parution de la nouvelle édition du Surréalisme et la Peinture de Breton. Dans un réseau arachnéen de lignes lancées comme des lassos, ponctué d’agates rouges, s’exaspère un couple d’humanoïdes violemment enlacés : en cette fin 1944 où l’Europe est à feu et à sang, Éros et Thanatos s’imposent comme principes premiers introduisant à la vie mythique.
Références bibliographiques :
Matta in America. Paintings and Drawings of the 1940s, cat. exp., Los Angeles, Museum of Contempary Art; Chicago, Museum of Contempary Art, 2001-2002.
Matta, cat. exp., A. Sayag (dir.), Paris, Centre Pompidou, 1985.
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Épisode 19 : En 793, le pillage d'une abbaye en Northumbrie marque symboliquement le début de l'épopée viking. Ceux-ci vont contribuer à ruiner l'empire franc avant d'imposer leur loi sur de nombreuses régions, notamment en Angleterre...
Épisode 20 : En 843, la division de l'empire franc en 3 parties couplée aux attaques des Vikings provoque une décadence rapide des Carolingiens. En 888, la mort de Louis le Gros sanctionne l'avènement de l'âge féodal caractérisé par l'effondrement du pouvoir central...
Xavier de la Selle à la tête des musées Gadagne à Lyon
Les musées Gadagne de Lyon, constitués de plusieurs institutions culturelles, le musée d’histoire et le musée des marionnettes du monde, accueilleront en mai prochain leur nouveau directeur Xavier de la Selle.
Bien plus grand que le musée actuel (plus de 11 000 m²), le futur musée rémois sera aussi et surtout mieux adapté aux activités et au fonctionnement d’un musée du XXIe siècle : salles dédiées aux expositions temporaires, parcours muséographique modulable, meilleures conditions de conservation des œuvres… Par ailleurs, il mettra en valeur les vestiges archéologiques du site par une halle ouverte sur l’espace public.
Les 100 chefs-d'œuvre au cœur de la Comédie humaine
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Yves Gagneux - 16 mai 2012
Collectionneur éclectique, visiteur régulier du Salon annuel, Balzac a entretenu toute sa vie des liens étroits avec la peinture. La Comédie humaine toute entière abonde en références picturales. Conservateur en chef au musée du Patrimoine et directeur de la Maison de Balzac depuis 1998, Yves Gagneux dévoile ce musée imaginaire où l'on croise tour à tour Titien, Chardin, David, Delacroix, Rubens...
Préface de Gonzague Saint-Bris
Informations sur le livre: 288 pages - 18 x 24 cm EAN : 9782842788773 Reliure : Relié
Conservateur en chef du patrimoine, Yves Gagneux est depuis 1998 directeur de la Maison de Balzac, où il a assuré le commissariat de nombreuses expositions, notamment "Une passion dans le désert. De Balzac à Paul Jouve" (2007), "Louise Bourgeois. Moi, Eugénie Grandet" (2012) ainsi que "Honoré de Balzac, le Napoléon des lettres" présentée à Taïwan et à Taïpei en 2011. Docteur en histoire de l'art et archéologie, il est chargé de cours d'archéologie moderne à Paris-Sorbonne (Paris IV). Il a également publié nombre d'ouvrages sur l'anthropologie religieuse ou sociale, la restauration des œuvres d'art et le rapport entre l'image et le texte.
Buddha protégé par le naga, Temple de Preah Khan de Kompong Svay, fin XIIe-début XIIIe siècle, grès, 111 x 66 x 39 cm, détail. (Paris, musée Guimet. Photo de Presse RMN)
Plusieurs pièces maîtresses des collections angkoriennes du musée Guimet ont été rapportées en France par Louis Delaporte (1842-1925), l’un des initiateurs de la légende du site en Occident. Retour sur son histoire, grâce à l’exposition des dessins et moulages qu’il réalisa dans les temples.
Deux cents hectares, quatre cents kilomètres carrés au nord-ouest du Cambodge, non loin de la frontière thaïlandaise. Un carré de vingt kilomètres sur vingt, abritant le plus vaste chantier archéologique qui soit aujourd'hui: Angkor. La multitude de temples hindouistes et/ou bouddhistes en grès, brique et latérite, édifiés sur le site entre le VIIIe et le XIIIe siècle atteste de la puissance flamboyante des souverains de l'empire khmer, à son zénith (Xe-XIIIe siècles) le plus puissant d'Asie du Sud-Est. Il s'étendait du Myanmar (la Birmanie) à la mer de Chine. Au milieu du XIXe siècle, cette partie de l'Asie est la proie des puissances coloniales, la France au premier chef, dont le Protectorat sur le Cambodge remonte à 1863, mais aussi la Grande-Bretagne. À cette date, Angkor et la région de Siem Reap se trouvent sur le territoire du Siam, la Thaïlande actuelle. Ils ne réintègreront le Cambodge qu'en 1907, année où l'Efeo (École française d'Extrême- Orient) obtient la responsabilité des fouilles sur les sites, une prérogative exercée jusqu'en 1970. Le temps des découvreurs En amont de cette « prise en charge » scientifique, le XIXe siècle est le temps des explorateurs et des découvreurs d'Angkor : le père Bouillevaux dans les années 1840, le naturaliste Henri Mouhot vingt ans plus tard, l'ethnologue allemand Adolf Bastian (l'un des premiers à faire le lien entre les temples khmers et le modèle architectural indien) en 1863. C'est aussi le temps des « missions » françaises de reconnaissance, à visée autant politique et commerciale que culturelle et exploratoire : Mission du Mékong en 1866, Mission du Tonkin en 1873-74. Le jeune enseigne (puis lieutenant) de vaisseau Louis Delaporte participe aux deux expéditions.À23 ans, il découvre l'Asie et la première vision qu'il a d'Angkor Vat (« C'est bien comme cela que l'on rêve un beau monument de l'Orient ») scelle le destin qu'il se choisit : faire connaître et admirer en France et en Europe cette « autre forme du beau ». Il y consacrera toute son existence.
Le fort de la Pompelle fut construit en 1883 à 8 km au sud-est de Reims pour compléter la ceinture fortifiée de la ville, conçue par le général Séré de Rivières après la guerre de 1870. Les riches collections du musée, propriété de la Ville de Reims, évoquent au moyen de documents d'époque, d'objets de la vie quotidienne dans les tranchées, d'armes, d'équipements, d'uniformes, de mannequins et de pièces d'artillerie les péripéties des combats pour l'héroïque défense de Reims.
Ouvert de novembre à mars de 10 h à 17 h et d'avril à octobre de 10 h à 18 h. Fermé le lundi et les 1er mai, 14 juillet et 1er novembre. Fermé pour travaux jusqu'au 28 juin 2014.