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Le nouveau musée de Reims

Mise à jour le 21 Janvier 2014ImprimerEnvoyerA+A-FacebookTwitterGoogle +

Bien plus grand que le musée actuel (plus de 11 000 m²), le futur musée rémois sera aussi et surtout mieux adapté aux activités et au fonctionnement d’un musée du XXIe siècle : salles dédiées aux expositions temporaires, parcours muséographique modulable, meilleures conditions de conservation des œuvres… Par ailleurs, il mettra en valeur les vestiges archéologiques du site par une halle ouverte sur l’espace public.

Un projet architectural

L’inadaptation du bâtiment actuel du musée des Beaux-arts a permis d’énoncer certains grands enjeux qui ont guidé la mise en place du projet de nouveau musée. De la mise en valeur des importantes collections du musée de manière évolutive et modulable, à la conservation des œuvres en passant par l’accueil de tous les publics, de pédagogie, d’animation, et par des impératifs de fonctionnalité pour les personnels (cheminement et déplacement des œuvres), il s’est agi en effet de décliner des objectifs bien précis.

 

Les grands objectifs

Le projet permettra de : 

  • mettre en valeur les importantes collections du musée,
  • faciliter l’évolution de la muséographie au fil des années (espaces d’exposition valorisants, adaptés aux types d’oeuvres, flexibles…),
  • accueillir tous les publics (groupes, individuels, adultes, enfants, personnes souffrant d’un handidap moteur, sensoriel, …),
  • favoriser la pédagogie et la mise en place d’actions culturelles,
  • assurer le confort et la fonctionnalité de travail pour le personnel, notamment pour le déplacement des œuvres (cheminements sans obstacle),
  • disposer d’un bâtiment ouvert sur l’espace public, invitant et appropriable par les habitants, mais aussi et surtout économe en moyens humains et énergétiques.

 

Une sculpture à trois nefs

 

C’est sans doute son parti-pris architectural remarquable qui a permis au musée imaginé par le Cabinet David Chipperfield, d’être retenu à la suite du concours de maîtrise d’œuvre lancé par la Ville de Reims. Arborant trois nefs et une façade translucide, le futur musée témoignera d’un renouveau sur la cité des sacres, dans un quartier où l’histoire et l’archéologie vont de pair, face à la porte Mars, à proximité des Halles du Boulingrin.

Situé à l’extrémité d’une longue séquence paysagère, qui mène de la cathédrale Notre-Dame au quartier du Boulingrin et des Halles en passant par les trois places historiques de Reims – la Place Royale, la Place du Forum et la Place de l’Hôtel de Ville – le futur musée des Beaux-arts constituera une nouvelle porte d’entrée pour le centre-ville, à proximité de la gare TGV et du tramway. Il sera tout proche des Halles du  Boulingrin, véritable cathédrale de verre et de béton, qui témoigne depuis l’entre-deux guerres de l’ambition de la ville d’être à l’avant-garde : les Halles figurent les premiers pas du mouvement moderne, et par certains éléments, rappellent l’Art déco florissant à l’époque. 

Entre histoire et modernité

 

Aux côtés des Halles du Boulingrin, le musée imaginé par le cabinet David Chipperfield racontera une tout autre histoire, celle d’une ville qui se redessine à l’horizon 2020 selon un grand projet urbain alliant proximité et attractivité : Reims 2020.

Les deux bâtiments, halles et musée, témoigneront donc à leur manière dans le quartier du Boulingrin de leur modernité respective à un siècle d’écart. Et le nouveau bâtiment affirmera son authenticité et sa spécificité par un parti-pris architectural étonnant : confirmer, par ses façades translucides, la Ville de Reims comme une ville innovante, ouverte, moderne et contemporaine, mais rappeler dans le même temps, trois nefs aidant, combien la ville de Reims est aussi une ville d’Art et d’Histoire, cité des sacres qui fêtait en 2011 les 800 ans de sa cathédrale. 

Un objet à trois nefs, corps irradiant dans la nuit

 

Le musée apparaîtra dans la ville comme un « objet à trois nefs », dans une orientation similaire à la Porte Mars, porte gallo-romaine, ancienne entrée de ville. Presque une sculpture, tout en étant bien plus encore : car le bâtiment aura son caractère, un caractère résolument moderne, contemporain, par la matérialité de sa peau, et son rapport à la lumière. La façade se composera ainsi d’un socle recouvert de panneaux de marbre fins et translucides, ainsi que d’une partie supérieure recouverte de panneaux de verre coulé, recyclé, translucides également. Une lumière qui déjà, marquait sa voisine, la grande halle du Boulingrin. Toutefois, si les Halles jouent de la lumière en plein jour, grâce à de larges verrières, le musée lui, jouera de la lumière dans la nuit, inversant le jeu : il sera conçu pour devenir à la tombée du jour un véritable « corps irradiant dans la nuit »  qui marquera l’entrée dans la ville historique.  

 

Une halle archéologique de 12m de haut

Il faut se figurer les différentes enceintes qui ont enclos la ville depuis la protohistoire jusqu’à l’époque médiévale : à l’entrée de la ville historique, le nouveau musée des Beaux-arts se situera justement près des anciennes fortifications. Et les fouilles réalisées d’avril à juillet 2011, préalablement au concours de maîtrise d’œuvre, ont justement mis au jour, dans le secteur de la Porte de Mars et du quartier du Boulingrin, de riches vestiges médiévaux. Prélude à la période moderne présentée par les collections, leur traversée, via une halle archéologique, ouvrira une fenêtre sur l’histoire. 

Le nouveau musée des Beaux-arts de Reims verra le jour face à l’arc monumental antique dit « Porte de Mars » toujours visible dans le quartier. Pourtant, les fouilles archéologiques préalables au concours de maîtrise d’œuvre ont mis à jour une autre « Porte Mars », à 50 m seulement de l’arc antique, là où sera construit le musée. En effet, au cours du Moyen Âge, la ville s’agrandit et ses limites changent : on édifie alors une nouvelle enceinte et les archevêques font construire un château auquel ils intègrent l’arc antique. Suite à quoi une nouvelle « Porte Mars » voit le jour à 50 m seulement à l’est de la première, à l’initiative des bourgeois de la ville : c’est cette porte, médiévale, ainsi qu’un large complexe défensif urbain médiéval que les fouilles ont mis à jour. Le nouveau musée s’élèvera donc près de l’ancienne porte médiévale et d’une barbacane – plate-forme située en avancée de la porte, facilitant la défense –, qu’il contribuera notamment à mettre en valeur.

Au niveau de la rue, le futur musée des Beaux-arts s’ouvrira par ses côtés nord, sud et ouest sur une halle tempérée de 12 mètres de haut : un vaste espace enjambant les vestiges médiévaux sans colonne ni reprise de charge. Sorte de galerie publique, il s’agira d’abord d’un lieu émotionnel, destiné à attiser la curiosité du public envers le musée et la ville. Sur des passerelles suspendues, qui convergeront vers l’entrée principale du musée, les visiteurs pourront ainsi librement circuler et découvrir, sous leurs pieds, la richesse historique de la ville.

Pas encore à l’intérieur du musée, mais déjà plus à l’extérieur : de ce lieu intermédiaire, avant de pénétrer plus encore dans un espace dédié à l’art et aux Beaux-arts, on embrassera du regard les ruines qui font aujourd’hui de Reims une ville d’Art et d’Histoire. Une ville où l’architecture du XXIe siècle contribue à valoriser l’espace urbain qui l’entoure, et les vestiges qu’elle surplombe.

 

Un musée nouvelle génération

Le transfert d’un musée dans un tout nouveau bâtiment amène l’opportunité de réfléchir au projet muséographique. A Reims, il s’est agi de penser un musée « nouvelle génération ».

Tel un laboratoire, le musée des Beaux-arts favorisera donc l’accompagnement des publics placés au cœur du projet, il s’attachera au contexte des œuvres et à leur lecture critique et générera plaisir et étonnement.

Un musée « nouvelle génération », alliant interactivité et inattendu

Renforcer l’accompagnement des visiteurs est l’un des points clefs du projet muséographique : l’art étant un domaine souvent méconnu, il est donc essentiel de proposer des outils d’aide à la visite, des « clés » de compréhension qui rassurent et qui éclairent (salles introductives, panneaux explicatifs, dispositifs multimédia, espaces d’analyse critique…). À l’image de ce qui est fait pour les expositions temporaires, des stratégies originales d’accompagnement de tous les publics devraient être mises en œuvre dans les salles d’exposition permanente.

Proposer un « musée à la carte » avec une mise en espace innovante

Le musée sera par ailleurs un espace de liberté où chacun pourra construire plus librement qu’aujourd’hui sa visite et son parcours dans une architecture aux espaces intérieurs peu contraignants, ouverts et permettant une organisation spatiale évolutive et modulable. 

Introduire du temporaire dans le permanent

Enfin, afin de donner envie aux visiteurs de revenir régulièrement, le permanent et le temporaire devraient se répondre au sein d’un accrochage stable et chronologique : par des espaces expérimentaux ayant vocation d’être temporairement des cabinets d’œuvres graphiques, lieux d’art contemporain, de diffusion de vidéos ou d’accueil d’œuvres de musées nationaux partenaires. 

Des espaces d'expositions optimaux

Au total, le nouveau musée des Beaux-arts de Reims se déploiera sur une surface de plus  de 11 287 m², dont 4 884 m² dédiés aux expositions permanentes, 831 m² pour les expositions temporaires et 765 m² pour les animations culturelles et éducatives. Par ailleurs, l’ensemble des espaces publics, et les salles d’expositions ont été pensés pour  libérer le visiteur d’un cheminement linéaire et offrir aux œuvres de mieux se révéler au public.

Après avoir traversé la halle archéologique, le visiteur pénétrera dans un large foyer, où accueil et billetterie jouxteront café, librairie et auditorium.

Au sous-sol, deux étages réservés aux réserves, et en hauteur, trois niveaux consacrés aux expositions, et quatre entresols : la suite chronologique des salles d’exposition sera alors organisée par une progression chronologique de laquelle le visiteur pourra facilement s’affranchir.

Les salles du premier étage, avec les œuvres de la Renaissance jusqu’à la période classique offriront une dernière vue sur les vestiges médiévaux tandis que les salles des deux derniers niveaux confronteront les œuvres avec des vues plus rares et ciblées sur la ville.

Les salles du troisième étage proposeront quant à elles au public les œuvres des XXe et XXIe siècles et la salle des expositions temporaires.Des salles d’exposition modulables et flexibles.

A chaque étage, l’organisation en trois nefs du bâtiment commandera l’utilisation et la succession des salles d’expositions. Chaque salle d’exposition sera de grande longueur, flexible et pourra être subdivisée par des panneaux modulaires. Des pièces spécifiques viendront s’accoler aux salles principales, dans l’esprit de cabinets dédiés à des artistes, à des donateurs, ou des thématiques précises : imaginons ainsi une salle consacrée à Henri Vasnier, célèbre donateur, ou un espace dédié au peintre Léonard Foujita… Enfin, des espaces d’interprétation et de détente, avec vues sur la ville, permettront d’agrémenter la visite.  Lumière sur les collection.

Pour offrir aux collections des espaces d’expositions optimaux, les salles du troisième étage pourront être éclairées par une lumière naturelle, zénithale, tandis que les salles des premier et deuxième étages, présentant les œuvres jusqu’au XIXe siècle, seront éclairées par une lumière latérale, prisée à cette époque. Alternativement, les œuvres pourront être présentées sous une lumière artificielle comme éclairage principal ou pour un effet lumineux spécifique. Quant à l’atmosphère générale, alors que la halle archéologique et le foyer seront marqués par la matérialité des lieux (marbre, verre, béton et bois), les salles d’expositions feront place à la retenue et la neutralité, au calme visuel et acoustique : l’architecture et la scénographie devraient ainsi se concentrer sur la rencontre individuelle du visiteur avec les œuvres pour une contemplation préservée et un accès ouvert.

Un projet urbain

Situé à la jonction de plusieurs quartiers, le quartier du Boulingrin est l’exemple le plus représentatif du grand  projet urbain Reims 2020, dans lequel le projet de nouveau musée des Beaux-arts s’intègre. Lieu de ruptures autant que d’échanges (gare, tramway, bus, voitures, vélos, piétons), l’objectif était d’en faire une véritable plate-forme culturelle, un quartier dédié aux nourritures du corps et de l’âme, aux arts et à l’art de vivre, où proximité rime avec attractivité, et marché avec musée. 

Une voute de béton armé d’à peine 7 cm d’épaisseur, 100 m de long, 50 m de large et 19 m de haut, de larges verrières, une longue mezzanine : à Reims, les Halles du Boulingrin font figure de seconde cathédrale. Imaginées dés 1923 par Emile Maigrot, la prouesse de leur construction revient à l’ingénieur Eugène Freyssinet. Tant et si bien qu’en 1990, après une histoire mouvementée – inaugurées en 1929, elles sont fermées au public en 1988, on parle même de les détruire – elles sont classées Monument Historique. 18 ans plus tard, leur restauration est lancée. Et les Halles du Boulingrin rouvrent donc dés septembre 2012 dans un quartier en pleine mutation, avant d’être rejointes en 2018 par le nouveau musée des Beaux-arts.

Pour faire de cette ancienne entrée de ville historique, une nouvelle entrée dans une ville résolument moderne et contemporaine, mais qui sait tout aussi bien valoriser son passé, ses richesses archéologiques et architecturales. 

 

Reims 2020, un grand projet urbain autour des proximités

Lancé en juillet 2008, le projet Reims 2020 c'est pour commencer un grand concours d’urbanisme à l’échelle internationale, pour imaginer l’avenir de l’agglomération rémoise à l’horizon 2020, sur 3 échelles de territoire. 43 offres de cabinets d’urbanistes plus tard, ce sont 3 équipes pluridisciplinaires qui sont retenues : Philippe Panerai, Christian Devillers et Bruno Fortier.

En parallèle, pendant 2 ans, les habitants sont consultés, participent : balades urbaines, séminaires, colloques, implication des conseils de quartier, concertations systématiques avec les acteurs publics et privés ainsi que les représentants de tous les handicaps.  Puis en décembre 2010, le projet est présenté au public… Ne manquait plus qu’un livre, sorti en 2011 et qui retrace l’intégralité du projet, autour de ce maître mot qu’est la proximité : Reims 2020, le choix des proximités.

Calendrier et phasage

Décidé en 2008, le projet a d’abord fait l’objet d’une phase d’étude et de programmation, aux fins d’en définir les enjeux et objectifs, et d’élaborer des documents de travail pour le lancement d’un concours de maîtrise d’œuvre, d’en déterminer le budget et de prévoir un calendrier.

Calendrier

Octobre 2008 à avril 2011 :

Phase d’études préparatoires et de programmation

Avril 2011 à juillet 2011 :

1ère campagne de fouilles archéologiques en vue de déterminer l'état de conservation des vestiges

Juin 2011 à juin 2012 :

concours de maîtrise d'œuvre

Juillet 2012 à avril 2014 :

études de maîtrise d'œuvre

Septembre 2012 à juillet 2013 :

2è campagne de fouilles archéologiques, en lien avec le projet de musée retenu

Mai 2014 à décembre 2014 :

appel d'offres travaux

Janvier 2015 à décembre 2017 :

déroulement des travaux

2018 :

déménagement des collections

 

Budget

L’opération est budgétée à un total de  55 000 000 € et sera financée avec la participation de l’Etat et de la Région, grâce au contrat de projets Etat-Région 2007-2013, qui prévoit des fonds afin de moderniser les principaux musées de la région. 

David Chipperfield, une renommée internationale

Fort d’une carrière internationale – en Europe, Etats-Unis et Asie – marquée notamment par de nombreuses créations unanimement reconnues pour des musées, David Chipperfield a rejoint en 2011 un panthéon prestigieux d’architectes honorés comme lui de la médaille d'or royale du Royal Institute of British Architects : Le Corbusier, Sir Edwin Lutyens, Alvar Aalto, Oscar Niemeyer, Frank Gehry, Richard Rogers, Norman Foster et Mies van der Rohe.

Une figure internationale

Né en 1953 à Londres, Sir David Chipperfield propose une architecture moderniste et subtile, ses créations répondant à une approche globale plaçant l’usager au cœur de la réflexion tout en tenant compte du site d’implantation.Diplômé du Kingston Polytechnic puis de l’Architectural Association à Londres, il collabore avec Douglas Stephen, Richard Rogers et Norman Foster pour divers projets avant d’ouvrir sa propre agence en 1984. Aujourd’hui, David Chipperfield Architects – basée à Londres, Berlin, Milan et Shanghaï – réunit 250 personnes issues de 15 pays différents, mobilisées autour de projets divers en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Son œuvre englobe des musées et galeries d’art, des librairies, des appartements hôtels particuliers tout comme des hôtels, des immeubles de bureau, des schémas directeurs, des centres commerciaux et des créations en design.Les multiples prix et marques honorifiques décernés pour ses créations comme les nombreuses sollicitations pour son enseignement de l’architecture témoignent de son rayonnement international. Citons : la médaille d’or Tessenow (1999), la nomination de Commandant de l’Ordre de l’Empire Britannique (CBE) pour services rendus (2004), son anoblissement pour services rendus à l’architecture au Royaume-Uni et en Allemagne (2010), le prix d’arts Wolf (2010), le Stirling Prize du Royal Institute of British Architects (RIBA) pour le musée de la Littérature Moderne à Marbach, Allemagne, en 2007 et le Prix européen de l’architecture contemporaine – le prix Mies van der Rohe – pour le Neues Museum à Berlin en 2011. David Chipperfield est en ce moment commissaire de la 13e Biennale d’architecture de Venise (2012).

Une expertise dans la création et l’extension de musées 

Il est devenu l’une des figures majeures de la conception de bâtiments publics et culturels à travers l’Europe et les États-Unis. Il a conçu le plan directeur général de l’Ile aux Musées de Berlin, site classé au patrimoine mondial par l’UNESCO accueillant cinq musées parmi lesquels le Neues Museum dont la reconstruction lui a été également confiée (réouvert en 2009). Les derniers projets réalisés comprennent entre autres le nouveau Musée Folkwang à Essen (2010), Allemagne, The Turner Contemporary gallery à Margate (2011) et le musée Hepworth Wekefield (2011), tous deux au Royaume-Uni. Le nouveau bâtiment pour le Kunsthaus Zurich, Suisse figure parmi les projets en cours. En France, actuellement, le cabinet David Chipperfield Architects réalise l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales de Paris (HEC).

http://www.reims.fr/culture-patrimoine/musees-et-collections-permanentes/musee-des-beaux-arts/le-nouveau-musee.htm

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