Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Villeurbanne le 29 décembre 2022
a-lyon-du-28-au-30-decembre-2022
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L’exposition est pensée de manière à rendre visibles des Villeurbannaises d’hier et d’aujourd’hui et à aller ainsi à l’encontre de la tendance profondément ancrée à minorer leur rôle et leur place dans la société. Le parcours fait émerger des traces et des mémoires, des figures et des collectifs de femmes mobilisées et engagées, qui, à travers leurs luttes menées pour leur émancipation et contre les inégalités, ont contribué à l’écriture de l’Histoire et à la construction d’une ville et d’une société locale. Les raisons de l’occultation de nombreuses d’entre-elles sont explorées et expliquées, ainsi que l’évolution des représentations des femmes au cours de l’histoire, locale et nationale. Un espace ludique et interactif sensibilise les visiteurs aux stéréotypes femmes-hommes, pour faciliter une prise de conscience et aider à mieux appréhender la question du genre, à s’interroger par exemple sur le féminisme, les codes (vestimentaires…) ou encore sur la notion sociologique d’intersectionnalité. L’exposition est émaillée de portraits de femmes réalisés par l’artiste Céleste Gangolphe, qui invitent à découvrir des récits de vie, avec des identités et des réalités sociologiques multiples.
>> Télécharger le dossier pédagogique de l’exposition : « Plurielles, les femmes font Villeurbanne ».
Précédentes expositions :
2022-23 : Ca se trame à Villeurbanne – L’aventure textile
2021-22 : Villeurbanne à Hauteur d’enfants
In Urbanisme n°204 p.556/ Les Gratte-Ciel de Villeurbanne, sous la direction de Anne-Sophie Clémençon, avec Edith Traverso et Alain Lagier, Paris, les éditions de l'imprimeur, 2004, 235 p., collection - Les Gratte-ciel, Villeurbanne, 1934 (Môrice Leroux, architecte)
A Villeurbanne, le maire Lazare Goujon et Môrice Ledoux, un jeune inconnu qui deviendra architecte, matérialisent leur rêve en édifiant, de 1930 à 1934, un mini- Manhattan dans cette cité ouvrière proche de Lyon : « Les gratte-ciel ».
Les gratte-ciel de Villeurbanne méritent une attention particulière. Tout ou presque dans leur réalisation et leur histoire a un caractère d’exemplarité et diffère en partie de ce qui se fait alors en France et de ce qui s’est fait depuis. Le maire de la ville, le médecin Lazare Goujon (1869 – 1960), suscite et porte le projet de bout en bout.
C’est le projet éminemment politique d’une Section française de l’Internationale ouvrière qui croit aux vertus du progrès, de l’urbain et de l’architecture pour structurer et réformer la société. Au début des années 1920, Villeurbanne, vouée à l’industrie, n’a pas de centre digne de ce nom (à l’époque une place aménagée en 1835) et, à part des usines, aucun bâtiment n’est susceptible de symboliser son identité face à Lyon, dont l’influence s’étend et qui a déjà annexé les communes de La Croix-Rousse, La Guillotière et Vaise. Comme de nombreux socialistes, Lazare Goujon stigmatise l’insalubrité, surtout celle des logements.
Aujourd’hui, la cohérence du quartier des gratte-ciel laisse entendre qu’elle est le fruit d’un projet dessiné d’emblée et construit tel quel. En fait, son invention et sa réalisation se font au files d’opportunités foncières, financières, habilement saisies ou suscitées, et grâce à la réunion d’équipes efficaces, des hommes capables de combiner technique, architecture, règlement et cadre opérationnel.
Invention de la société d’économie mixte
Ce projet évolue au jour le jour et trouve sa vigueur, son pragmatisme, sa réactivité, son efficacité, voire sa liberté dans la volonté d’aboutir et la force de conviction de ses initiateurs, inscrites dans le long terme. Quand il est élu en novembre 1924, Lazare Goujon pense déjà à un nouveau centre et fourbit ses armes : créations de commissions (finances, travaux publics, voiries), d’une Sem avant la lettre (en 1930), de la SVU (Société Villeurbannaise d’Urbanisme), achat de terrains, conception d’un plan parcellaire de la commune au 1 / 1.000e, etc.
Sa première ambition est de créer un palais du Travail, non pas un temple du labeur, mais un lieu fort, symbole d’accueil des habitants et des associations, avec dispensaire, théâtre, brasserie, piscine (rajoutée plus tard). Le choix du site est exceptionnel, au cœur géographique de la ville. Le concours d’architecture (fin 1927, mars 1928), étendu à la France entière, est remporté le 30 mars 1928 par Môrice Leroux (32 ans), inconnu à Lyon, métreur, dessinateur à Beauvais et Paris (inscrit à l’Ordre comme architecte en 1942), qui connaît de l’intérieur le monde du bâtiment et de l’entreprise. Édifice fondateur – aujourd’hui devenu le TNP (Théâtre National Populaire) -, le palais du Travail tempère sa massivité et sa hauteur par des ailes de hauteurs décroissantes. Suivront bientôt, en vis-à-vis au-delà d’une place, l’hôtel de ville conçu en 1930 par Robert Giroud (1890 – 1943) avec son beffroi central, puis les fameux gratte-ciel, perpendiculaires aux deux premiers.
Trois alignements de six groupes d’immeubles, confiés sans concours à Môrice Leroux, sont construits de 1931 à 1936. Ils sont conclus au nord, de part et d’autre de l’avenue Henri-Barbusse, par deux tours de 19 étages et 60 m de hauteur.
En fin d’opération, le tout dessine au sol ou en plan une tour couchée, crantée, orientée sud-nord. Ces immeubles culminent à des hauteurs inusitées (entre 31,8 m et 38,1 m), modestes aujourd’hui, mais impressionnantes pour l’époque, surlignées par les constructions basses alentour. Certes indissociables de l’ensemble des équipements et des aménagements soignés de la voirie, ils proposent des logements à loyer modéré, de l’habitat social et constituent un nouveau quartier, mais pas n’importe lequel : le centre-ville, fait quasi unique en Europe.
Clin d’œil à Manhattan
Le mot de gratte-ciel colle à ces immeubles et ce n’est pas fortuit, même si cette appellation semble tardive (courant 1942 – 44). Elle renvoie aux grands frères américains, à Manhattan et son tissu de rues dessiné en continu par les façades des tours, un phénomène rare de ce côté de l’Atlantique. Références et influences des États-Unis, mais aussi d’Afrique du Nord, d’Henri Sauvage, etc. se lisent dans l’association des gratte-ciel, des redents et des gradins, ces derniers imposés par des limitations de hauteur et d’épannelages, en partie libérés courant 1930 – 31 par une nouvelle règle faite pour eux. Un parti pris habile a été choisi pour à la fois densifier (1.500 logements en tout), chercher le maximum de linéaire de façade, de premier jour et d’ensoleillement. Idem pour les techniques de construction : comme aux USA, le choix se porte sur une structure de poutrelles d’acier, rivetées et boulonnées.
Pour les immeubles comme les deux tours aux angles triangulés afin de résister aux vents, les briques creuses viennent en remplissage et reçoivent un enduit de ciment vibré. La construction en ossature métallique assure rapidité d’exécution, économie et solidité, mais se cache. La couleur blanche des façades, soulignée à l’époque par une bichromie ponctuelle d’ocres jaune et rouge, ainsi qu’un éclairage très étudié assurent l’unité générale, enrichie de fortes variantes formelles d’un groupe d’immeubles à l’autre. On sent une volonté évidente de constituer un ensemble à partir d’objets d’allure similaire, mais variés dans le détail des balcons, des fenêtres, leur rythme, etc. Au rez-de-chaussée, par exemple, un socle sur deux niveaux réservés aux commerces et entrepôts lie l’ensemble des édifices entre eux, comme les lie aussi le soin apporté aux sols, aux places, aux arbres. C’est une vision globale de l’urbaine dont tous les constituants sont convoqués. Le confort comme modernité sociale s’incarne dans chaque appartement, quelle que soit la variété des configurations et des plans, taillés pour se caler sur les enveloppes : eau y compris chaude, électricité, chauffage central, salle de bains, cuisinière électrique, tout-à-l’égout, vide-ordures, ascenseur, monte-charge…
Des opérations de réhabilitation
Fêté en 2004, le 70e anniversaire de l’opération montre l’évolution des regards : modernes en leur temps, les gratte-ciel émargent à l’histoire et au patrimoine. Certes l’ambition, la volonté d’innover, de proposer et d’incarner des idées généreuses, ainsi que la force de conception frappent encore et restent un modèle de ce que la conviction politique, associée à l’engagement des partenaires, en particulier celui de l’architecte, peut réaliser, surtout quand l’objectif est le bien-être partagé par le plus grand nombre.
Pour l’histoire de l’architecture, de l’urbanisme, la grande idée reste la volonté de construire un centre – ville hygiéniste, moderne, de grande hauteur, à forte identité et densité, mêlant équipements publics et habitat social. Marqués par leurs cousins d’Amérique, ces immeubles illustrent le goût pour le monumental des années 1930 et se rapprochent sur le plan formel du mouvement moderne émergent, qui s’éloigne du plan général classique avec son axe central et ses voies perpendiculaires, ponctué de places, de monuments, de bâti scandé et continu sur rue. Inachevé sur le flanc est, ce projet appelait des extensions qui ne verront jamais le jour. Centripète, il s’articule autour de l’avenue Henri-Barbusse, et tourne presque le dos aux quartiers environnants existants qui, se transformant plus tard, lui rendront la pareille. Ce centre-ville en partie enclavé est peu à peu perçu comme une sorte de manifeste sans équivalent et réelle descendance, à forte valeur patrimoniale, d’où les opérations de réhabilitation et de mise en conformité engagées dans les années 1980 par la mairie (Charles Delfante, architecte), dans le cadre élargi d’un projet de ZPPAU (Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain). Ce projet, susceptible de redynamiser à la fois le quartier et de le connecter avec le tissu urbain de Villeurbanne, est poursuivi aujourd’hui, appuyé sur les propositions de Christian Devillers.
Ce feuilleton est réalisé dans le cadre de l’exposition « L’invention de la tour européenne » créée par le Pavillon de l’Arsenal.
Commissaire scientifique : Ingrid Taillandier, architecte et enseignante, Olivier Namias, architecte et journaliste avec Jean-François Pousse, journaliste / Scénographe : Manuelle Gautrand Architecture
Exposition du 14 mai au 4 octobre 2009 au Pavillon de l’Arsenal, entrée libre
En savoir + sur www.pavillon-arsenal.com
Maître d’œuvre : Môrice Ledoux
Maître d’ouvrage : Société villeurbannaise d’urbanisme
Calendrier: 1930 – 1934
Adresse : place du Docteur-Lazare-Goujon, avenue Aristide-Briand et avenue Henri-Barbusse – 69100 Villeurbanne
Hauteur en mètres 60 m
Nombre de niveaux :19
Institut d'art contemporain Villeurbanne
Ecole Nationale de Musique, Danse et Art Dramatique (E.N.M.) Villeurbanne
MLIS [Maison du Livre, de l’Image et du Son François Mitterrand] Villeurbanne
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Ann Veronica Janssens, Brouillard coloré blue red and yellow, 2000/2001
Courtesy de l'artiste
© Pascual Mercé
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_du_livre,_de_l%27image_et_du_son
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Édition du 23 février 2022 |
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![]() | ![]() lundi 1 décembre 2014 - 19:15 | |
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Une personne est morte et trois autres sont gravement blessées après des tirs dans un bar de Villeurbanne. | ||
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Courtauld Gallery, une rénovation tout en finesse | ||||||||
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Photos perso à la Part-Dieu le 21 juin et dans le quartier de mon ancienne fac le 27 avril 2009.
Vélo'v désigne un système de location de vélos mis en place dans la communauté urbaine de Lyon et géré par l'entreprise JCDecaux depuis le 19 mai 2005(avant le Vélib' de Paris). C'est le nom sous lequel JCDecaux exploite son système Cyclocity à Lyon et Villeurbanne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Velo'v
Autres notes sur Lyon dans la catégorie à ce nom dans la partie "Ce que j'aime"
Cette année, l'équipe de France masculine dispute l'EuroBasket à Montpellier et Lille. Les Bleus veulent conserver leur titre et vont pour cela se préparer à travers une série de rencontres amicales : Vendredi 7 août à 19h30 (NANCY - PALAIS DES SPORTS JEAN WEILLE) : FRANCE / SERBIE Dimanche 9 août à 19h15 (VILLEURBANNE - ASTROBALLE) : FRANCE / RUSSIE Vendredi 14 août à 20h30 (NANTES - TROCARDIERE) : FRANCE / UKRAINE Dimanche 16 août à 19h30 (MOUILLERON LE CAPTIF - VENDESPACE) : FRANCE / UKRAINE Vendredi 21 août à 20h (ROUEN - KINDARENA) : FRANCE / GEORGIE Samedi 22 août à 18h30 (SAINT-QUENTIN - PALAIS DES SPORTS PIERRE RATE) : FRANCE / BELGIQUE Vendredi 28 août à 19h15 (STRASBOURG - RHENUS) : FRANCE / ALLEMAGNE Pour participer, et peut être gagner des places pour la rencontre de votre choix, vous devez fournir votre nom et prénom à sportmag@sportmag.fr sujet BASKET. Si vous êtes tirés au sort, vous pourrez récupérer vos billets sur place le jour de la rencontre. Date du tirage au sort pour l'ensemble des places : Jeudi 9 juillet
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Au sommaire de ce numéro :
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Lyon comme tout(s) ce (ux) que j’aime (2 e partie de ce blog)
Et que j'évoque dans ce blog
Inspire ce que j’écris (1 ère partie de ce blog)
Dont mes 14 livres à acheter et offrir pour NOEL
En passant par les bannières sur ce blog
Au sommaire de ce numéro :
Les polars , comme tout ce que j'aime, inspirent ce que j'écris, à acheter ici
Livre
Edité par Mot Passant. Villeurbanne - 2023
Un étang au milieu des Bois-Noirs. Le corps d'une jeune fille noyée. Un tatouage de nénuphar rouge sur l'épaule. Diminué par un Covid long, le lieutenant Christophe Roche vient d'être affecté à la brigade de Morages, le village de son enfance. Il a la charge de l'enquête. Depuis qu'elle est arrivée chez lui pour les vacances de la Toussaint, Lucie, sa fille de dix-sept ans, l'ignore. Cette affaire va faire remonter un secret familial enfoui depuis plus de trente ans. Face au danger, père et fille parviendront-ils à se reconstruire et à se reconnecter ?
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// COURTS DU POLAR : 2e ÉDITION Jeudi 10 mars à 20h30 au Cinéma Le Zola à Villeurbanne, projection de la sélection de courts-métrages noirs, Courts du Polar. En présence de Myriam Boyer. Renseignements : www.courtsdupolar.com/index.php |
// CINEMA « JAZZ ET POLAR » À VAULX EN VELIN | ||||
![]() | // LES INVITÉS DE QUAIS DU POLAR 2011 Découvrez l'ensemble des auteurs invités sur : www.quaisdupolar.com/invites.php | |||
// PROGRAMMATION DES RENCONTRES L'ensemble des rencontres, tables-rondes et conférences disponibles sur : www.quaisdupolar.com/prog_litterature.php
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![]() | // CINÉMA - L'ENFER DE LA CORRUPTION 8 films présentés par des auteurs invités. Réservez vos places dès maintenant sur : www.institut-lumiere.org
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Plus d'infos sur: www.quaisdupolar.com |
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- Dans le cadre d’une vision d’ensemble de l’architecture mondiale, l’ouvrage analyse la situation de la France, de la construction de la tour Eiffel et de la galerie des Machines (exposition universelle de 1889) à nos jours.
Les structures de la continuité entre ces constructions inventives dans le champ de la technique et les développements récents sont mises en évidence, tout autant que les ruptures introduites par les idées nouvelles et leur application dans la production courante. Dans un moment de l’histoire marquée par un mouvement d’urbanisation sans précédent, l’architecture est considérée au travers de ses rapports avec la nation, l’état et les classes sociales. Projets et édifices condensent les changements intervenant dans la culture visuelle, et dans le champ de la littérature et de la vie intellectuelle. Deux systèmes de tensions apparaissent ainsi, entre l’Art Nouveau et les réalisations hypermodernes les plus récentes, en passant par les œuvres d’Auguste Perret, Le Corbusier, Mallet-Stevens, Jean Prouvé ou celles des brutalistes des années 1970. Le premier est celui des relations dialectiques entre l’architecture expérimentale et la production de masse, que la modernisation difficile de l’École des Beaux-arts révèle. Le second est celui des relations entre la France et le reste du monde, qu’il s’agisse avant 1960 de l’empire colonial, ou, pendant tout le siècle, de la réception des expériences européennes et américaines, conjuguant fascination et accès de xénophobie. Cette alternance d’adhésions et de rejets contribue à donner son rythme à un livre dense en informations précises autant qu’en interprétations d’ensemble.
En savoir plus sur la reconstruction du vieux Port de Marseille
Projet de reconstruction de Gien
Les gratte-ciel de Villeurbanne