Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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Charles Ray à Paris !
À partir du 16 févrierCHARLESRAYAprès l’exposition inaugurale collective « Ouverture », la Bourse de Commerce — Pinault Collection renouvelle son accrochage et offre à l’artiste américain Charles Ray une carte blanche, sous la forme d’une présentation monographique d’ampleur dédiée à son œuvre.
Cette carte blanche est partagée avec le Centre Pompidou : deux expositions sont co-présentées dans les deux musées, voisins l’un de l’autre.
Rencontrer les sculptures Si par une nuit d’hiver un cavalier…Le mardi 14 décembre, à l’aube, les équipes de la Bourse de Commerce ont installé la sculpture “Horse and Rider” de l’artiste Charles Ray.
Cette statue équestre, faite d’acier inoxydable, pèse plus de 10 tonnes.Retour sur une installation épique.
En selle Un montage à tous les étages !La semaine passée, la Bourse de Commerce était en mouvement pour accueillir l'exposition Charles Ray.
Des sculptures d'acier, de fibre de verre et de marbre peuplent désormais les galeries du 2e étage.Voulez-vous découvrir les coulisses du montage ?
Oui ! De deux côtés des HallesUne carte blanche, deux expositionsLe Centre Pompidou consacrera, à la même période, une exposition à l’artiste conçue en étroite collaboration avec la Bourse de Commerce - Pinault Collection. Ces deux événements offrent des lectures complémentaires, imaginée en dialogue avec l’artiste.
Pendant toute la période de l’exposition, bénéficiez d’un tarif réduit de 11€ au Centre Pompidou sur présentation de votre billet de la Bourse de Commerce.
Charles Ray, "Fall ’91", 1992 © Charles Ray. Courtesy Matthew Marks Gallery. Photo : Anthony Cuñha
Je veux les deux ! 2 rue de Viarmes, 75001 ParisDu lundi au dimanche de 11h à 19h
Fermeture le mardi et le 1er mai.
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h
Le premier samedi du mois, nocturne gratuite de 17h à 21h.
Le musée fermera de façon anticipée, à 18h15, le lundi 14 février. -
Paris nouveau, Paris rétro, Paris insolite
02/04/2014 / Des racines et des ailes
De la Cité de la Mode et du Design, aux quais aménagés pour les piétons en passant par les toits végétalisés du quartier Beaugrenelle, Patrick de Carolis dévoile les nouveaux aspects des bords de Seine. Le plateau de l'émission est installé dans l'un des plus somptueux hôtels particuliers de la capitale : l'hôtel
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De la Cité de la Mode et du Design, aux quais aménagés pour les piétons en passant par les toits végétalisés du quartier Beaugrenelle, Patrick de Carolis dévoile les nouveaux aspects des bords de Seine. Le plateau de l'émission est installé dans l'un des plus somptueux hôtels particuliers de la capitale : l'hôtel
de Lauzun, construit au XVIIe siècle sur l'Ile Saint-Louis. Au XIXe siècle, l'hôtel a accueilli les réunions du «club des Haschichins», composé de Théophile Gautier, Eugène Delacroix, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas et Honoré de Balzac. Au programme également, la visite des appartements de la duchesse de Sully, récemment réaménagés avec du mobilier du XVIIe siècle, et la demeure de la famille de Beauharnais, actuelle résidence de l'ambassadeur d'Allemagne. Au sommaire : -
BOA – PARIS
© DR BOA
Infos Pratiques
BOA – PARIS
11 rue d’Artois
75008 Paris
France
Tél. : 33 (0)1 45 63 77 41
Email : p.ageon@free.fr
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h.
Métro : Saint-Philippe du Roule
SITE INTERNET En cours de préparation -
Paris tribal
26 galeries parisiennes créent un nouvel événement qui conforte la place de Paris comme capitale des arts premiers.
Les arts premiers fascinent car ils racontent une histoire dont on ne saisit parfois que les contours et qui ne livre souvent qu’une partie de ses secrets. Cet appétit pour l’art tribal, très répandu en Europe et aux Etats-Unis, se développe dans le monde entier.
Expositions à thèmes, pièces exceptionnelles, Paris Tribal dévoilera ses trésors dans une vision large et transversale des arts premiers : Arts d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Indonésie et d’Océanie. -
Paris en scène
1889-1914
Souhaitant rendre hommage aux liens unissant le Québec et la France, qui remontent précisément à la période dite de la « Belle Époque », le Musée de la Civilisation du Québec propose de revenir sur le bouillonnement culturel qui caractérisa, le « Gai Paris » entre 1889 et 1914, à travers une exposition qui convoquera à la fois les hauts lieux de la vie parisienne et le tumulte créatif, axé autour de la figure centrale de l’artiste moderne.
Objets, photographies, peintures feront revivre cette période si particulière de l’histoire, que viendra encore étoffer l’évocation de spectacles, d’ambiances, du théâtre au cabaret, des fêtes foraines au music hall, du cinéma à l’Exposition Universelle.
Une exposition riche et émouvante qui fait renaître de ses cendres, le temps d’une visite, une époque à jamais perdue – à redécouvrir grâce au hors-série Beaux-Arts.
Exposition au musée de la civilisation de Québec
du 19 juin 2013 au 23 février 2014
puis au Petit-Palais à Paris
http://www.beauxartsmagazine.com/0125-669-Paris-en-scene.html -
Paris mystères
Par Astrid De Larminat
23/09/2010 | Mise à jour : 16:50
(Paul Delort/Le Figaro)Pourquoi la capitale passionne-t-elle autant? Un an après le best-seller du comédien Lorànt Deutsch, l'universitaire anglais Graham Robb et le romancier Philippe Cavalier répondent.
Pour comprendre ce qui fait le charme de Paris, au sens le plus puissant du mot, il faut avoir présent à l'esprit que la capitale de la France est une toute petite ville, pas plus étendue que la bourgade du Texas du même nom, un concentré urbain où des siècles et des siècles d'histoire ont laissé leur dépôt, où des univers hétéroclites, politiques, populaires, intellectuels, religieux, ont cohabité. «Paris est un livre d'images fait de calques superposés, surpeuplé de morts et hantés par des vivants», écrit l'Anglais Graham Robb, docteur en littérature française, tombé dans le chaudron magique de Paris à l'âge de dix-sept ans, quand ses parents l'envoyèrent dans la capitale avec les poèmes de Baudelaire en poche. C'est par les yeux de l'auteur des Tableaux parisiens, puis à travers les romans de Balzac qu'il apprit à connaître et à aimer la ville. C'est pourquoi son Histoire de Paris n'est pas une histoire comme les autres. Érudite, romanesque, pleine de détails, elle se compose de douze récits qui mettent en scène des personnalités, célèbres ou obscures, qui ont vécu à Paris du XVIIIe au XXIe siècle.
Le volume s'ouvre sur le jeune Bonaparte qui découvre Paris et rôde timidement autour du Palais-Royal, alors haut lieu de la débauche, pour jeter sa gourme. Dans l'un des chapitres suivants, nous voilà place de la Concorde, pendant la Révolution: devant des milliers de spectateurs, Charlotte Corday, qui avait revêtu le costume de son Caen natal pour son exécution, lance la mode des coiffes normandes à dentelles… Sous la monarchie de Juillet, le dramaturge Henry Murger menait une dangereuse vie de bohème, poussant l'audace jusqu'à fleurir son balcon… alors que les pots de fleurs aux fenêtres, qui causaient trop de décès, avaient été prohibés. Au fil des siècles, les récits de Robb le confirment, il y a des constantes de la vie parisienne. Le problème des transports en est une, assurément. Une péripétie de la vie sentimentale d'Henry Murger, justement, se trouva compliquée par la grève des cochers du 6 mars 1848. Le 21 juin 1793, Paris, telle une déesse antique jalouse, mit des bâtons dans les roues de la famille royale. Alors qu'elle devait rejoindre secrètement la rue de l'Échelle où le roi l'attendait pour s'enfuir, Marie-Antoinette se perdit dans le dédale des rues autour des Tuileries. Sans ce contretemps, Louis XVI n'eût sans doute pas été intercepté à Varennes et le cours de l'histoire en eût été changé. Cet épisode, contesté, est pourtant vraisemblable, affirme Robb, qui rappelle qu'il fallut attendre 1850 pour qu'un préfet avisé fasse inscrire sur des plaques le nom des rues. Avant cette date, les cochers, qui connaissaient très mal Paris, ne desservaient qu'un seul quartier, indiqué par une lanterne de couleur accrochée à leur fiacre.
Le roi des catacombes
Enfin vint le métro, dont l'auteur évoque les premiers pas au fil d'un chapitre consacré à Proust, qui justement ne se risqua jamais sous terre. Un récit épique, où l'on apprend que certaines rames étaient équipées de distributeurs de parfum afin que les personnes incommodées par l'odeur de leur voisin puissent humecter leur mouchoir et s'en couvrir le nez.
Tout se tient, écrivait Balzac, à Paris plus qu'ailleurs. Graham Robb est friand de digressions et incises qui jettent des ponts entre les époques. Le récit de l'inauguration du Centre Pompidou par Giscard est l'occasion de faire un clin d'œil à la sœur de Blaise Pascal, qui, trois siècles plus tôt, devant l'église Saint-Merri, attendait le premier omnibus parisien, service dont l'auteur des Provinciales avait lancé l'idée.
L'universitaire anglais est fasciné par la passion des hommes politiques pour Paris. Napoléon n'eut pas le temps de rebâtir la ville à son idée, mais on sait que lors de ses campagnes militaires, en Russie et ailleurs, il continuait de s'intéresser à la voirie, à signer des décrets sur les égouts. C'est en rentrant de Londres, qu'il adorait, que Napoléon III dessina au crayon de couleur sur un plan de Paris les avenues qu'Haussmann percera. Hitler rêvait de voir Paris. Le 23 juin 1940, dans une ville désertée, il effectua un tour des monuments que Robb retrace minute par minute. Ailleurs, il rend hommage à un autre grand souverain de Paris, injustement méconnu, l'architecte Guillaumot, lequel édifia dans le sous-sol de Paris, qui s'affaissait, une énorme cathédrale, un royaume souterrain qui reproduit exactement le tracé des rues de surface. On s'étonne que le roi des catacombes n'ait même pas une rue à son nom dans la ville qu'il a sauvée de l'effondrement. L'universitaire anglais, avec un discret humour qui fait la saveur de ses récits, suggère que «c'est parce qu'on ne veut pas rappeler à ses habitants que Paris est bâti sur du vide»…
Lorànt Deutsch, la vedette en Seine
Le ton est décomplexé, l'allure juvénile et le pas vif, façon néo-piéton de Paris. En l'espace d'une année, le comédien Lorànt Deutsch a réussi à séduire un demi-million de lecteurs avec son histoire de la capitale. Métronome, l'histoire de France au rythme du métro parisien (Michel Lafont) révèle les petits secrets de la cité et de ses fondateurs. Il y a de l'Alain Decaux chez ce garçon dont la curiosité et le caractère encyclopédiste font la force. Loin des textes ardus de certains historiens et à mille lieues du discours convenu des guides, Lorànt Deutsch a réussi à imposer sa vision de Paris. Fort de son succès, son éditeur l'a persuadé d'éditer une version illustrée du livre. Elle sortira le 14 octobre, assortie de photographies mettant en scène le baladin Deutsch dans son décor préféré. (Françoise Dargent )
Une histoire de Paris par ceux qui l'ont fait de Graham Robb, traduit de l'anglais par Isabelle D. Taudière, Flammarion, 540 p, 24 €.
LIRE AUSSI :
» Lorànt Deutsch sur toutes les lignes
SERVICE
» Une histoire de Paris par ceux qui l’ont fait, de Robb Graham, Flammarion, 22,80€ sur Fnac.com -
Paris en couleurs
Magnum Photos © Photographie Robert Capa © 2001 by Cornell Capa Pour célébrer les cent ans de la commercialisation de l’autochrome, premier procédé industriel de photo couleur inventé par les frères Lumières, trois cent photographies inédites de la capitale sont exposées à l’Hôtel de ville de la capitale. Un voyage dans le temps en version couleur ! Vivant et coloré : tel est le Paris ainsi dévoilé par l’exposition Paris Couleurs ! De 1907 à nos jours, ces témoignages en couleur de la capitale immortalisent sa transformation au cours du siècle tout en révélant à chaque période, les progrès de la photographie moderne. Les plaques autochromes sont mises à l’honneur dans la première partie de l’exposition (1907-1930), avec notamment une cinquantaine d’images extraites des Archives de la planète, voulues par le banquier et mécène Albert Kahn. L’occasion de voir également des films courts de 1929. Les débuts de la photo couleur sur support film sont eux exposés dans la seconde partie (1930-1960) : l’on découvre ainsi des tirages originaux de Gisèle Freud, des témoignages de l’Exposition internationale des arts et techniques de 1937 et des images étonnantes de la vie quotidienne des Parisiens pendant l’occupation et la libération. "La couleur libérée : un nouveau regard sur Paris" Bruno Barbey, Pierre et Gilles, Jean-Paul Goude, Sarah Moon, Martin Parr ou encore Philippe Ramette… Autant de photographes de renom qui ont porté leurs regards en couleur sur Paris, présentés dans la troisième partie de l’exposition (de la fin des années 60 à nos jours). Enfin, le magazine de mode Vogue et ses célèbres photographes tels Henry Clarke, William Klein ou encore Helmut Newton s’affichent dans une section consacrée au défilé de mode. "Au-delà de l’intérêt esthétique des images, les couleurs font soudain ressortir des détails incongrus, émouvants, étrangement réels. A première vue, tout nous est familier : les rues, les façades, les perspectives, les plaques de rues, les colonnes Morris, le 'gaz à tous les étages', les carrefours, les tables de bistrots même. Et pourtant tout a changé, la vie surtout : la rue, les commerces, les automobiles, les enseignes lumineuses, les publicités, le mobilier urbain, les vêtements, l’exubérance des manifestations publiques, des fêtes et des foules, les enfants dans la rue." Virginie Chardin, Commissaire de l’exposition Paris en couleurs, des frères Lumières à Martin Parr Salle Saint-Jean de l'hôtel de Ville du 4 décembre 2007 au 31 mars 2008 Entrée libre et gratuite tous les jours sauf dimanches et fêtes de 10h à 19h. Catalogue disponible aux éditions du Seuil, 39€. Pour voir d'autres images, cf. ma source:http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-paris-en-couleurs-985.php
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Paris 2024
JO PARIS 2024 Paris 2024 : des JO pour moins de 4,5 milliards d'euros JO - En remettant le rapport préconisant une candidature parisienne pour les Jeux olympiques en 2024, Bernard Lapasset a affirmé qu'elle serait «financièrement responsable». JO 2024 : Êtes-vous favorable à la candidature de Paris ? 42566
23.45 % oui 76.55 % non JO 2024 : De nombreux sites déjà disponibles pour Paris LE SCAN SPORT - Le dossier parisien présenté jeudi fait la part belle aux installations sportives déjà existantes, dans un souci de maîtrise du budget. -
Paris exotique
- Où se dépayser à Paris ? - Restos, bars, magasins, musées... L'évasion, à Paris, se trouve au coin de la rue. Italiens, latinos, asiatiques ou américains, voici nos bons plans et nos adresses pour se dépayser à Paname. Bon voyage ! [+]
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- Livres de route - Paris Art nouveau et Paris inattendu, deux ouvrages récents pour porter un regard neuf sur la capitale. [+]
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Paris Paradis
Un album qui fait découvrir un Paris insolite à travers les photographies d'un grand flâneur parisien, qui pose un regard poétique et décalé sur la capitale d'aujourd'hui. ©Electre 2015
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PARIS ET LA SEINE
Toi, Seine, tu n'as rien. Deux quais, et voilà tout,
Deux quais crasseux, semés de l'un à l'autre bout
D'affreux bouquins moisis et d'une foule insigne
Qui fait dans l'eau des ronds et qui pêche à la ligne
Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin
Les passants alourdis de sommeil et de faim,
Et que le couchant met au ciel des taches rouges,
Qu'il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges
Et, s'accoudant au pont de la Cité, devant
Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent !
Les nuages, chassés par la brise nocturne,
Courent, cuivreux et roux, dans l'azur taciturne;
Sur la tête d'un roi du portail, le soleil,
Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.
L'hirondelle s'enfuit à l'approche de l'ombre
Et l'on voit voleter la chauve-souris sombre.
Tout bruit s'apaise autour. A peine un vague son
Dit que la ville est là qui chante sa chanson.
Paul Verlaine
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Paris : les librairies arty à la page
Chez Artazart (Xe), les libraires spécialisés, toujours de bon conseil, savent attiser la curiosité. Crédits photo : ARTAZART
Trois adresses indispensables pour refaire sa bibliothèque d'ouvrages d'art, de graphisme, de photos ou de mode dans la capitale.
Artazart sur le canal
On ne peut pas manquer Artazart. Sa façade orange vif annonce la couleur de l'originalité. C'est ici que, depuis treize ans, les amateurs de design graphique et d'art urbain trouvent leur bonheur. Les vendeurs spécialistes, toujours de bon conseil, savent attiser la curiosité. Côté shopping, on pioche volontiers dans la gamme colorée Freitag de sacs et pochettes pour iPad. Restez attentifs au calendrier des dédicaces, il y en a plusieurs fois par semaine.
Artazart, 83, quai de Valmy (Xe). Tél.: 01 40 40 24 00.
Jeanne Holsteyn et Maxime Dubois viennent d'ouvrir LO/A, une librairie expérimentale dans le Haut-Marais. Crédits photo : CamilleMalissen_StephaneSaclier
LO/A, library of arts, l'adresse dernier cri
Jeanne Holsteyn et Maxime Dubois, 30 ans chacun, tous deux issus du milieu de la mode, appartiennent à la génération des ultranumériques. Et pourtant, ils affectionnent le papier. Ils viennent d'ouvrir une librairie expérimentale. Les livres et les magazines internationaux (Ponytale, Der Greif, Marfa Journal) traitent majoritairement de photographie, d'architecture, de mode, de design et des courants culturels. Portés par leur passion commune pour la création underground, ils ont choisi de consacrer une exposition thématique aux racines de la culture hip-hop. Tels des documentalistes sourcilleux, ils sont allés dénicher des ouvrages rares des années 1970-1980, des vinyles piochés chez leur voisin Superfly Records et une sélection de films et vidéos rap, chez Potemkine, le spécialiste de DVD vintage. LO/A a naturellement trouvé sa place dans le Haut-Marais en pleine mutation, dans la rue des nouvelles galeries d'art contemporain et des magasins bio. «Ce n'est pas une rue passante. Mais nous avons une clientèle de quartier et de spécialistes», note Jeanne, grande blonde à lunettes carrées. L'espace très sobre, en bois clair, est modulable en galerie d'exposition ou en scène de happenings musicaux.
LO/A. 17, rue Notre-Dame-de-Nazareth (IIIe). Tél.: 09 83 75 91 08.
Ofr, le précurseur dans le domaine de la diffusion de livres pointus sur l'art. Crédits photo : OFR
Ofr, le pionnier
Marie Thumerelle et son frère Alexandre sont des précurseurs dans le domaine de la diffusion de livres pointus dans les domaines de l'art, de la photo et du graphisme. En 1998, ils avaient un corner chez Kiliwatch, l'année suivante, ils s'installaient rue Beaurepaire, près du canal Saint-Martin. Depuis 2007, Ofr (Open Free Ready) règne sur le square du Petit-Thouars, derrière la République. Toujours à la pointe des publications, des objets et accessoires de création, l'espace accueille aussi des expositions de photos et de graphisme, d'une durée d'une semaine seulement. Les vernissages concentrent la crème des bobos arty. Prochaines dates à retenir: le 3 mars The Gentle Woman et le 11 mars Nicolas Cléry-Melin.
Ofr, 20, rue Dupetit-Thouars (IIIe). Tél.: 01 42 45 72 88.
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La rédaction vous conseille :
Les tribulations de deux Papous à Paris
Par Béatrix BACONNIER-MARTIN
PARIS (AFP) - "Vos chefs sont comme les nôtres: ils parlent beaucoup trop, l'eau sort de leur bouche comme une fontaine": C'est le jugement sans appel de deux membres d'une tribu papoue venus voir "les sociétés modernes" durant une semaine à Paris.
Leurs pérégrinations, version contemporaine du périple des deux Persans de Montesquieu dans ses "lettres persanes", veulent être une "exploration inversée" du monde, selon leur accompagnateur, Marc Dozier.
"Pour une fois, ce ne sont pas les blancs qui regardent le reste du monde, mais le reste du monde qui nous regarde et donne son avis grâce au regard de deux Papous".
Arborant des coiffes traditionnelles à plumes, mais habillés à l'occidentale et portant cravates, le "chef de guerre" Mudeya Kepanga et le "chef de paix" Polobi Palia ont visité le Palais-Bourbon et l'Hôtel de Lassay et assisté à des débats dans l'hémicycle.
"Votre assemblée est une maison d'or, elle est faite d'or du sol au plafond", ont-ils remarqué en la comparant à la leur, "faite de bois", en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
"On se demandait toujours pourquoi l'homme blanc venait chercher l'or chez nous, maintenant on le sait", ont-ils assuré.
Au terme de leur voyage, au cours duquel ils ont, comme tout touriste qui se respecte, visité la Tour Eiffel, les musées et assisté à un spectacle du Moulin rouge, les deux visiteurs adressent un message à "l'homme blanc": "Notre pays est un pays sous développé et surexploité. On nous vole nos exploitations minières et forestières, on massacre les Papous. Il faut nous aider à stopper ces massacres et préserver nos territoires".
"La voie à suivre c'est un équilibre" entre civilisation "blanche" et civilisation dite primitive, "entre le symbole des habits de l'homme blanc que nous portons aujourd'hui et la coiffe, symbole de la culture papoue. Nous aussi on veut le développement mais il ne faut pas qu'il déborde notre pays, qu'il abîme notre culture", plaident-ils.
Pour eux, "le problème, c'est que lorsque les compagnies extraient le gaz ou coupent du bois, elles donnent l'argent aux gouvernements qui ne le redistribuent jamais comme il faut, parce que, souvent, ils sont corrompus. Ils le dépensent en allant boire des bières chez les blancs mais ne construisent ni routes, ni hôpitaux".
"J'en veux particulièrement aux noirs parce qu'ils nous laissent dans l'obscurantisme", juge le chef de guerre.
En souvenir de la Tour Eiffel, les deux Papous rapportent un rivet. "On va le planter pour qu'une tour puisse pousser chez nous", plaisantent-ils.
Le spectacle au Moulin rouge les a étonnés, non parce que les femmes y montrent leurs seins, mais leurs jambes. "Le comble de l'impudeur pour nous c'est de montrer les jambes, et vous vous en faites une danse, le french cancan !".
De leur visite à l'Assemblée, ils rapportent un petit buste de Marianne, cadeau de deux députés, dont ils se serviront, disent-ils, pour faire passer un message d'espoir car "les blancs ont apporté des choses positives: les valeurs d'égalité, de liberté, fraternité".
Un message dont les femmes blanches peuvent espérer qu'il profitera à leurs consoeurs papoues. Car parmi les choses qu'ils ont le plus appréciées, nos deux pèlerins retiennent la "gratuité de la femme blanche" alors que les papous doivent "payer cher" pour acheter leurs épouses.
http://fr.news.yahoo.com/30112006/202/les-tribulations-de-deux-papous-paris.html
Canaletto à Paris. Rivalité dans les musées
La rentrée culturelle parisienne 2012 sera italienne ou ne sera pas.
Après les expositions Fra Angelico (Jacquemart-André), Cima (musée du Luxembourg), Le paysage à Rome (Grand Palais), ou encore Titien, Tintoret, Véronèse (Louvre), l’engouement pour la Renaissance italienne se semble pas prêt de s’achever. Pour notre plus grand plaisir.
C’est Canaletto, « le peintre de Venise », qui sera bientôt au centre de toutes les attentions car sujet d’un véritable petit duel muséal. Les prestigieux musées Maillol et Jacquemart-André présenteront simultanément une exposition consacrée au maître vénitien en septembre. Acte manqué ou guerre ouverte ?
Giovanni Antonio Canal (1697-1768), plus connu sous le nom de Canaletto, est la figure phare de la peinture vénitienne, surtout célèbre pour ses sublimes vues des canaux de la ville flottante. Ses œuvres d’une stupéfiante précision doivent beaucoup de leur beauté à la parfaite maîtrise que Canaletto avait de l’étude de la lumière. Contrairement à la majorité de ses contemporains, le peintre travaillait beaucoup en extérieur, d’où peut être son talent à « fixer » l’air si particulier de Venise.
1er état des lieux des expositions :
Le musée Maillol concentrera son propos sur la seule figure de Canaletto avec une sélection de plus de 50 œuvres du maître vénitien (en collaboration avec La Fondazione Musei Civici di Venezia ainsi qu’avec le Polo Museale Veneziano).
Jacquemart-André se distinguera par une étude comparée de Canaletto et Francesco Guardi. L’essentiel des œuvres présentées chez Jacquemart proviendra de prêts londonien et américain : British Museum, National Gallery, Collection Royale de la Couronne britannique, Frick Collection (New-York) et Philadelphia Museum of Art. La couronne britannique est en effet propriétaire de la plus importante collection de peintures et de dessins de Canaletto. Huit de ces œuvres seront exposées pour la première fois à Paris.
L’approche de Maillol pourrait se définir comme celle d’un véritable hommage au peintre ainsi qu’à la ville de Venise. Le musée affiche son désir de clore un cycle d’expositions consacrées aux vedutisti (De l’italien vues. Désigne l’étude très détaillée d’un paysage, le plus souvent urbain) en Europe dont Canaletto était la figure centrale.
C’est plus précisément à ce genre pictural que Jacquemart-André s’intéressera en démontrant la filiation des études de Canaletto et de Guardi. Les vedutisti de Canaletto auraient en effet grandement influencées celles de Guardi.
On attend avec impatience de comparer la différence d’approche des deux musées en relisant l’ Éloge de Venise, de Luigo Grotto Cieco d’Hadria, prononcée pour la consécration du Doge Sérénissime Luigi Mocenigo, le 23 août 1570 :
« (…) qui ne la loue est indigne de sa langue, qui ne la contemple est indigne de la lumière, qui ne l’admire est indigne de l’esprit, qui ne l’honore est indigne de l’honneur. Qui ne l’a vue ne croit point ce qu’on lui en dit et qui la voit croit à peine ce qu’il voit. Qui entend sa gloire n’a de cesse de la voir, et qui la voit n’a de cesse de la revoir. Qui la voit une fois s’en énamoure pour la vie et ne la quitte jamais plus, ou s’il la quitte c’est pour bientôt la retrouver, et s’il ne la retrouve il se désole de ne point la revoir. De ce désir d’y retourner qui pèse sur tous ceux qui la quittèrent elle prit le nom de venetia, comme pour dire à ceux qui la quittent, dans une prière douce: Veni etiam, reviens encore. »
Infos pratiques :
Musée Jacquemart-André : Canaletto- Guardi. Les deux maîtres de Venise (14 septembre 2012-14 janvier 2013)
Musée Maillol : Canaletto à Venise (19 septembre 2012- 10 février 2013)
Photo :
Le Grand Canal vu de San Vio à Venise. Peinture à l’huile (XVIIIe siècle)
© Archives LarborSquare de Berlin à Paris
Un moai à Paris en 2010
http://voyages.liberation.fr/actualite/un-moai-paris-en-2010
35. Voyage à Paris 35.
Monica lisait (chaîne de soldeurs de livres)
J'y ai craqué pour un livre sur Constantin Guys:
http://www.babelio.com/livres/Dufilho-Constantin-Guys-180...
Pas loin craqué chez Gibert pour « Emaux et Camées » :
http://www.babelio.com/livres/Gautier-Emaux-et-Camees/21696
Récapitulatif du voyage de mars 2009... dans l'ordre :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/10/recap...
J'ai démembré mes 35 notes sur ce voyage(ce qui leur fait perdre beaucoup de leur sens) pour remettre les non commentées en page d'accueil parce que:
- je sais que vous n'avez pas le temps de feuilleter mon blog(grâce au pager) ou de visiter la colonne de droite; j'ai bien compris que seule la première note en page d'accueil avait des chances d'être lue
- c'était beaucoup de travail et que je ne me résignais à publier beaucoup d'autres notes alors que toutes celles-ci étaient encore "vierges"...
-au lendemain des 3 ans de ce blog, faire enfin comprendre que ce blog est constitué de 2 parties.
Certaines notes sont donc publiées deux fois dans l'ordre et dans le désordre.
À Paris, bilan satisfaisant pour les salons
Mardi 27 octobre 2020Numéro 584
À Paris, bilan satisfaisant pour les salons- La vente d’œuvres du Musée d’art islamique de Jérusalem soulève des questions éthiques
- Covid-19 : Bruxelles ferme ses lieux culturels
- Sylvie Hugues nommée conseillère artistique du Prix HSBC pour la Photographie 2021
Consulter cette édition Le Petit Prince atterrit à Paris