En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Vous aimez Ken Follet et son roman historique Les piliers de la terre dédié aux cathédrales du Moyen-âge ?
Je vous donne rendez-vous lundi 13 décembre, à 18H30, avec le grand écrivain britannique, pour un Facebook live exceptionnel d’une heure. Ken Follett partagera avec vous sa passion pour Notre-Dame de Paris et répondra à vos questions sur son nouveau thriller Pour rien au monde.
Durant cet échange, nous vous montrerons nos plus belles photographies du chantier de restauration de la cathédrale de Paris.
Rejoignez-nous, cette rencontre est gratuite et ouverte à tous !
Accessible même à ceux qui ne sont pas inscrits sur Facebook.
« Si un peuple peut relever Notre-Dame, c’est le vôtre ! »
Il a révolutionné le roman historique avec Les piliers de la terre et nous étonne avec son nouveau thriller contemporain, Plus rien au monde. Dans cet entretien exclusif, l'auteur gallois partage avec nous sa passion pour Notre-Dame de Paris.
Notre-Dame de Paris, le chantier de la renaissance
Stéphane Compoint est l'un des rares photographes à avoir accès au chantier de Notre-Dame de Paris et nous propose régulièrement des clichés exclusifs de la cathédrale, prise sous tous les angles possibles. Pour les lecteurs du Pèlerin, l’écrivain britannique à succès, Ken Follett commente ses dernières images du chantier de restauration.
Où en sommes-nous du chantier de Notre-Dame de Paris ?
Entre les annonces, les travaux de consolidation, de restauration...Vous avez été nombreux à vous poser la question du suivi du chantier de Notre-Dame de Paris. Alors que les travaux de consolidation sont terminés et que l’Établissement public chargé de la restauration lance ses appels à candidature pour les entreprises, le point sur les étapes du chantier.
LA VISITE OFFICIELLE EN LIGNE "C'est ici l'empire de la mort" Visitez les Catacombes avec ses meilleurs spécialistes
« C'est ici l'empire de la mort », la visite officielle des Catacombes de Paris vient de sortir en VOD ! Entre exploration exclusive du site, images d’archives et commentaires scientifiques, découvrez tous les secrets de cet ossuaire unique au monde.
Durée : 40 minutes Tarif : 5€ par connexion Tarif Adhérent Paris Musées : 3€ par connexion Langues et sous-titres : Français / Anglais
Sous la conduite de Maximilien Durand, conservateur du site, de Jules Querleux, ingénieur géographe, et de Grégory Delaplace, anthropologue, cette visite révèle une foule d'anecdotes historiques, archéologiques et géologiques. De l'ère du Lutétien jusqu'à aujourd'hui, en passant par les réformes hygiénistes du XVIIIe siècle, cette plongée dans les entrailles et l'histoire de Paris permet de découvrir l'ossuaire sous un nouveau jour.
Le salon de design s’installe dans la capitale au sein d’un somptueux hôtel particulier, proposant du mobilier de haut calibre visant le public de Paris+ par Art Basel.
Le Palais d’Iéna, construit par Auguste Perret en 1937, accueille les créations in situ inédites du plasticien français et de Michelangelo Pistoletto. Un dialogue majeur.
Le musée Peggy Guggenheim à Venise, en 2009. | AFP/MARCO SABADIN
L'affaire Guggenheim a été entendue, mercredi 21 mai, par les juges du tribunal de grande instance de Paris. Elle oppose à la Fondation Solomon R. Guggenheim de New York certains descendants de Peggy Guggenheim (1898-1979), une riche héritière américaine, nièce de Solomon, qui a été une galeriste pionnière à Londres puis à New York.
En 1949, elle fit l'acquisition du Palazzo Venier dei Leoni, à Venise, et s'y installa avec ses collections. Pour finir par léguer l'ensemble à la Fondation Solomon sous certaines conditions – que certains de ses descendants n'estiment pas respectées.
Ces collections sont un des éléments-clés du procès : sont-elles, de par leur disposition et le refus réitéré qu'elle avait d'en prêter des fragments ou de les disperser, une « oeuvre de l'esprit » et dont l'intégrité devrait à ce titreêtre protégée comme le soutient Me Bernard Edelman ?
Découvrez comment 4 entreprises ont optimisé leurs solutions Télécoms et Cloud grâce au Pack Business Entrepreneurs de SFR.
Ou au contraire une simple accumulation d'oeuvres disparates, comme le plaide Me Pierre-Louis Dauzier, qui cite, entre autres, les exemples de Bernard Arnault et de François Pinault, collectionneurs certes, mais « pas auteurs » ? « Collectionner n'est pas créer », affirme l'avocat, qui défend la fondation new-yorkaise.
LES VOLONTÉS DE LEUR GRAND-MÈRE ONT ÉTÉ TRAHIES
Me Edelman et Me Bourdon ont plaidé pour ceux des descendants qui estiment que les volontés de leur grand-mère et arrière-grand-mère ont été trahies. Car Peggy Guggenheim a eu deux enfants, un fils, Simbad, et une fille, Pegeen. Si les descendants de Pegeen étaient au tribunal en tant que plaignants, ceux de Simbad soutiennent au contraire la partie adverse. Trois d'entre eux ont signé une attestation en ce sens, une autre, qui travaille pour la fondation new-yorkaise, s'est abstenue.
Un autre point litigieux concerne une précédente procédure, qui s'était tenue dans les années 1990 pour les mêmes faits. A l'époque déjà, certains des actuels plaignants avaient constaté, lors d'une visite à Venise, que l'esprit de leur grand-mère n'était, selon eux, pas respecté. La collection était montrée de manière fragmentaire, des pièces étrangères y étaient substituées. Le palazzo de Peggy, reflet de son goût et de celui d'une époque, était devenu la banale et mouvante extension de la Fondation Solomon R. Guggenheim.
Après plusieurs péripéties juridiques – globalement en sa faveur –, la fondation avait accepté un règlement à l'amiable fondé sur un protocole signé en 1996, qui garantissait notamment aux descendants de Peggy qu'ils seraient consultés sur d'éventuelles modifications de l'ordonnancement des collections.
1 EURO DE DOMMAGES ET INTÉRÊTS, LES LIEUX REMIS EN ÉTAT
Pour les défendeurs, selon Me Dauzier, la demande des plaignants est irrecevable aujourd'hui, car la chose a déjà été jugée dans les années 1990. Pour Me Bernard Edelman, au contraire, la transaction qui s'est ensuivie se substitue au jugement.
Ce point est crucial : si les juges suivent l'argumentation du premier, l'affaire s'arrête là. S'ils entendent ceux de Me Edelman, cela deviendra un feuilleton judiciaire des plus croustillants. Car les plaignants réclament, outre 1 euro de dommages et intérêts, que les lieux soient remis en état, voire que soit révoquée la donation faite par Peggy Guggenheim.
Or le lieu accueille 400 000 visiteurs payants par an, une manne pour la Fondation Solomon R. Guggenheim, qui n'est pas prête à se laisser faire.
Et si elle regrette la mauvaise publicité que lui fait cette affaire, au point de s'étonner, dans un droit de réponse, « que Le Monde ait donné un tel écho », elle a toutefois mandaté une célèbre agence de relations publiques. Ses représentantes distribuaient aux journalistes à la sortie de l'audience un communiqué soutenant leur point de vue. Une pratique inhabituelle au Palais. Jugement le 2 juillet.
Paul Kallos, Lac du Nord, 1984, huile sur toile, 114 x 146 cm (Musée de La Cour d’Or, Metz-Métropole/L. Kieffer).
C’est une collection magnifique et méconnue : deux cents œuvres de soixante-seize artistes, qui explorent tous les pans de ce que l’histoire de l’art nomme l’École de Paris et la Nouvelle École de Paris.
Ces deux appellations ne signalent pas de vrais mouvements esthétiques, mais deux étapes du fabuleux foisonnement artistique que connut Paris de la fin de la Première Guerre mondiale au milieu des années 1960. L'ensemble exposé fut constitué entre 1957 et 1987 par le musée de la Cour d'Or de Metz. Soulages, Rouault, Bazaine, Manessier, Chillida, Estève comptent parmi les grands noms représentés au fil des estampes, dessins, peintures, sculptures et même tapisseries exposés. Pour l'occasion, les oeuvres ont été restaurées et un beau catalogue édité.
Jules de Balincourt, Bang Big, 2011, huile sur bois, 243,8 x 218,4 cm (Courtesy de l’artiste et de la Galerie Thaddaeus Ropac, Paris).
On avait pu voir sa peinture, notamment, à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris, il y a quelques années.
Né en France (en 1972), Jules de Balincourt vit à New York depuis son enfance. Il s'y est formé, y a amorcé une carrière désormais internationale. Mais c'est ici la première exposition de l'artiste dans un musée français. Le peintre se définit comme « un touriste de la mondialisation qui consomme la culture visuellement et intellectuellement et transmet ou diffuse ses visions personnelles par le biais de l'image ». Sa peinture est un mélange original de néo-pop, avec des couleurs volontiers acides, et d'un style « fait main » qu'on pourrait rapprocher de certains art outsiders : réalisme plutôt expressif (et vaguement naïf) que photographique, matière picturale marquée, usage fréquent de couleurs à l'huile, supports en bois préférés à la toile. L'image naît directement sur le support, sans médiation d'un document photographique, d'où l'impression de spontanéité. Les sujets reflètent les préoccupations de la société américaine.
Jules de Balincourt. Misfit Island
Lieu : Rochechouart - Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart Date : du 28 février 2014 au 8 juin 2014
Jules de Balincourt, Bang Big, 2011, Huile sur bois, 243,8 x 218,4 cm (Courtesy de l'artiste et de la galerie Thaddaeus Ropac).
Pour la première exposition monographique de l'artiste dans un musée français, le Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart présente une sélection des tableaux de Jules de Balincourt, connu pour sa peinture colorée néo-pop, tantôt figurative, tantôt abstraite.
Informations importantes :
Ouverture Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h
Tarifs Tarif plein : 4,6 EUR Tarif réduit : 3 EUR Gratuité le premier dimanche du mois
Informations complémentairesMusée départemental d'art contemporain de RochechouartPlace du Château87600 RochechouartTel : +33 (0)5 55 03 77 77En savoir plus sur le lieu
Rencontrer ses auteurs préférés, écouter de la poésie autour d'un verre, mettre ses pas dans ceux de Proust ou de Tardi, partager ses bonheurs de lecture avec d'autres ou encore développer ses talents d'écrivain au sein d'ateliers stimulants : le Paris des lettres est plus vivant que jamais ! Un guide pour tous ceux que les mots inspirent.
Nous logions comme depuis presque treize ans (sauf rares exceptions) dans un hôtel du dixième arrondissement, pas loin de la gare de l’Est. Un hôtel très bien et pas trop cher (pour Paris), un hôtel où l’on est accueilli comme les habitués que nous sommes( ce qui est très agréable à Paris où l’accueil n’est pas toujours…) même si ces derniers temps, la fréquence de nos visites s’est beaucoup ralentie… Un hôtel chargé de (bons et mauvais) souvenirs puisque nous y allons depuis notre rencontre. Le quartier (calme et vivant en même temps) est aussi plein de souvenirs puisque je suis arrivée pendant des années à la gare de l’Est qui était souvent donc un lieu de rendez-vous pratique. En arrivant le soir, nous n’avons pas réfléchi longtemps à ce que nous voulions manger. Direction le passage Brady et ses restaurants indiens.
Et les deux midis où j’étais seule, j’ai encore mangé indien dans ce passage ou dans les rues en montant vers la Gare de l’Est.
Les inévitables nan et leurs multiples déclinaisons : nature, au fromage, à l’ail, à la viande…. Les curry et tandoori de bœuf, d’agneau… Les oignons frits (en entrée). Les accompagnements de riz, épinards etc. gargantuesques. La sauce au concombre. Etc. Tout ça accompagné d’un laasi, d’une bière ou d’un vin indien selon les circonstances.
Et le dernier jour de mon séjour à Paris, j’ai fait provision d’ingrédients pour cuisiner indien au Maroc à l’épicerie du passage Brady où se mêlent l’alimentaire, les encens, parfums etc.
A deux pas du métro Château d’eau, entre les rues du Faubourg St Martin et du Faubourg St Denis, le passage Brady nous offre une belle bouffée de nostalgie voyageuse au cœur du sub-continent indien.
Ouvert en 1828, son promoteur, le commerçant Brady, voulait en faire une des plus longue rue couverte de Paris. Malheureusement son projet n'aboutira pas et le passage deviendra un vulgaire bazar à friperies jusqu'en 1973 date à laquelle M. Ponnoussamy, originaire de Pondichéry, installera le tout premier restaurant indien. Il sera rejoint très vite par de nombreux compatriotes. Sous 200m de verrière rafistolée, le passage abrite aujourd'hui une kyrielle de restaurants indo-pakistanais, des épiceries, des coiffeurs… tout ce petit monde cohabitant harmonieusement dans cet envoûtant microcosme au dépaysement garanti.
Plus haut que la gare de l'Est, en remontant la rue du Faubourg St Denis jusqu'aux abords du métro la Chapelle, on découvre une autre indiatown. Il s'agit ici des Pakistanais fuyant le thatchérisme du début des années 80 auxquels viendront s'ajouter d'abord des indiens et des Tamouls du nord du Sri Lanka puis des Bangladeshi. Dans les commerces de saris, des femmes en tunique de couleurs vives déballent de somptueux coupons rehaussés de fils d'or. Les coiffeurs barbiers exécutent, pour la modique somme de 7.5€ une coupe à l'ancienne plus ou moins réussie. Les loueurs de vidéos proposent non moins de 500 comédies musicales à l'eau de rose et autres mélos-sirop kitsch... La rue du Faubourg St Denis vaut à elle seule un aller-retour pour Bombay !
L'ensemble des verrières, des sols et des façades intérieures de la partie couverte, les deux pavillons encadrant le passage au 33 et 33 bis boulevard de Strasbourg et le porche d'entrée avec sa grille au 46 rue du Faubourg Saint-Denis. Ce passage a été construit en 1828 par le commerçant Brady. Il a été amputé en 1854 de sa partie centrale par le percement du boulevard de Strasbourg.La partie qui relie la rue du Faubourg Saint-Denis au boulevard de Strasbourg est couverte, celle qui va de ce boulevard vers la rue du Faubourg Saint-Martin ne l'est pas. À l'origine, le passage formait un ensemble homogène avec une élégante rotonde qui compensait le léger travers de son tracé.
Dès 1831, c'est un bazar à friperies, les revendeurs y abondent ainsi que les cabinets de lecture. Les plans de l'époque montrent la présence de bains. Au début du XXe siècle il fut délaissé.Depuis les années 1970-1980, il s'est orienté vers les commerces indiens et pakistanais.Le passage menacé par manque d'hygiène et d'entretien est en cours de restauration (verrière).
Une exposition consacrée aux arts équestres dans l'Islam va se tenir du 26 juin au 21 octobre 2007.
L'occasion d'admirer des pièces prestigieuses collectées par la Furusiya Art Foundation depuis de longues années, après de patientes recherches et acquisitions, auprès de particuliers et dans les ventes publiques.
Certaines des pièces présentées remontent au VIIIème siècle. C'est la première fois qu'une exposition de cette envergure a pour thème la chevalerie en terre d' Islam.
Un nouveau quartier d’affaires de près de 6 000 m2 situé dans le quartier Brunesseau, près de la gare d’Austerlitz, devrait voir le jour en 2018. L’originalité du projet tient à la réalisation de deux grandes tours réalisées sur des emprises foncières RFF.
Conçu par l’architecte Jean Nouvel, le projet cherche à créer un jeu de miroirs avec le paysage ferroviaire. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la nouvelle convention de partenariat « Paris Rive Gauche » signée en novembre 2011 entre RFF, la Ville de Paris, la SEMAPA et la SNCF. Une démonstration de la combinaison entre aménagement ferroviaire sous maîtrise d’ouvrage RFF et aménagement éco-urbain conduit par la Ville.
Du 26 septembre 2012 au 20 janvier 2013, la Mona Bismarck Foundation présente l'exposition "Mary Cassatt à Paris : dessins et gravures de la collection d'Ambroise Vollard".
Informations pratiques :
Accès Métro Ligne 9 Iéna, Alma-Marceau et Ligne 1 et 9, Trocadéro RER C, Pont de l'Alma Bus 72, 63, 92, 32, 82
Ouverture de 10h30 à 18h30 les mercredis, vendredis, samedis et dimanches de 12h à 20h00 le jeudi
Tarifs Plein tarif : 7 EUR Tarif réduit : 5 EUR (enfants de 12 à 17 ans, chômeurs, seniors de plus de 60 ans et étudiants) Gratuité : moins de 12 ans
Informations complémentairesMona Bismarck American Center for Art & Culture34, avenue de New-York75116 ParisTel : +33 (0)1 47 23 83 37 +33 (0)1 47 23 83 37En savoir plus sur le lieu
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
Né en 1876 en Roumanie, Constantin Brancusi a vécu et travaillé à Paris de 1904, jusqu'à sa mort en 1957. La plus grande partie de son oeuvre y fut créée. Dans son testament, il lègue à l'état français la totalité de son atelier, situé impasse Ronsin, Paris XVe. Celui-ci fut reconstruit sur la Piazza en 1997.
Né en 1876 en Roumanie, Constantin Brancusi a vécu et travaillé à Paris de 1904, jusqu'à sa mort en 1957. La plus grande partie de son oeuvre y fut créée. Dans son testament, il lègue à l'état français la totalité de son atelier, situé impasse Ronsin, Paris XVe. Celui-ci fut reconstruit sur la Piazza en 1997.
Une collection unique au monde, constituée de 137 sculptures, 87 socles, 41 dessins, deux peintures et plus de 1600 plaques photographiques de verre et tirages originaux.
puis Toulouse-Lautrec, Forain et Willette. Remanié une première fois en 1903, le bâtiment actuel n'évoque en rien, si ce n'est son nom, l'endroit qu'il fut au temps de la bohème montmartroise.
Avenue Frochot :
Il y a au cœur de Pigalle une maison habitée pour ne pas dire hantée dans l'impasse jadis la plus pittoresque de Paris et qui a gardé bien du charme. Je veux parler de l'impasse Frochot. C'est une impasse qui serpente depuis la place Pigalle jusqu'à la rue Victor Massé; un havre de paix, un lieu où l'on sent encore le passage de Django Reinhardt qui brûlait ses meubles dans la cheminée pour se réchauffer - de Toulouse Lautrec qui avait installé son atelier de nu au bout de l'impasse, de Renoir père et fils qui devaient faire leur cinéma aux voisins de passage, et de tous les artistes et bohèmes passés par là.
Elle se trouve au n°1, cette maison néo-gothique, un hôtel particulier avec des vitraux, un jardinet et à l'intérieur, des petits salons sombres remplis de boiseries dont l'escalier en rond tourne sur deux étages.
Dans cette maison a vécu Victor Massé, compositeur, paralysé de nombreuses années sur son lit, victime d'une sclérose en plaque. À sa mort, le directeur des Folies Bergère a racheté la maison avec sa femme avant d'en faire hériter leur femme de ménage, sauvagement assassinée, à coup de tisonnier. Le meurtrier n'a jamais été retrouvé.
Qu'est-ce qu'elle en pense la maison ? Motus, elle ne dit rien à personne, elle est mise sous scellés... Personne n'y habite pendant 30 ans. Des bruits courent qu'elle est hantée.
Puis Sylvie Vartan l'achète, son fils va naître et elle cherche un coin de verdure dans Paris... Mal conseillée ? Elle se sauvera brusquement après s'y être installée... L'histoire ne dit pas si ce fut une nuit d'orage laissant bagages et fantômes derrière elle... Mais en tout cas après elle, c'est Mathieu Galey qui la rachète, un charmant monsieur critique de théâtre et qui dit dans son journal "un peu l'impression de m'endetter pour acquérir mon tombeau gothique". Prémonitoire...
Mathieu Galey va mourir quelques temps après... d'une sclérose en plaque, comme Victor Massé...
La maison n'est plus habitée. Ce sont deux amis de Mathieu qui en ont hérités. Je vous conseille d'aller vous promener dans cette charmante impasse et de ne jeter qu'un œil à la maison. Les initiés sont discrets ;))
Rue Victor Massé(ex rue de Laval) : en 1885, le cabaret du Chat-noir(ci-contre) se transporte dans l'atelier du peintre belge Albert Stevens au numéro 12 dans laquelle Rodolphe Salis organise des courses de voitures à bras « pour l'amélioration de la race des hommes de peine. »
Ci-dessous:« Allégorie de la nuit » par Albert Stevens (Wikipedia)
Allégorie de la nuit » par Albert Stevens (Wikipedia)
Avenue Trudaine.
Au numéro 30 subsiste l'auberge du Clou décorée par Willette où Erik Satie tenait le piano. Le musicien y retrouvait également sa maîtresse.
Le cimetière du Nord, communément appelé cimetière de Montmartre à la suite de la restructuration du quartier Montmartre entre 1818 et 1824, fut ouvert le 1er janvier 1825. Le cimetière de Montmartre est situé au 20, avenue Rachel, dans le XVIIIe arrondissement. Il est installé à l'emplacement des anciennes Carrières de Montmartre, réputées pour leur gypse dont on fit un plâtre utilisé sur grande échelle dans la capitale.
Le cimetière de Montmartre couvre environ 11 hectares, soit la même superficie que le cimetière des Batignolles, ce qui en fait ex-æquo le troisième plus vaste cimetière intra muros après le Père-Lachaise et Montparnasse. Aujourd'hui le cimetière de Montmartre compte plus de 20 000 concessions et 500 personnes environ y sont inhumées chaque année.
La tombe de Dalida, avec sa sculpture taille réelle et ses rayons dorés, est la plus visitée et la plus fleurie du cimetière.
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
Si vous souhaitez utiliser un de mes textes ou photos, merci de me contacter au préalable par e- mail et de citer mon nom et le mon adresse URL... comme je m'efforce de le faire pour les créations des autres.