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Catégories : L'art, La philosophie, La poésie

Henri Maldiney

 Henri Maldiney (âgé aujourd’hui de plus de quatre-vingts ans) est l’un des grands universitaires français (au même titre, par exemple, que Paul Ricœur – même s’il fut moins médiatisé que lui). Philosophe reconnu de ses pairs en France et à l’étranger, il est l’un des principaux représentants de la phénoménologie (un des courants majeurs de la philosophie du XXème siècle). Maldiney fréquenta Heidegger lui-même. Il fut un collaborateur de la célèbre revue d’art Derrière le Miroir. Son œuvre écrite est importante et ne se rapporte pas seulement à la philosophie et l’esthétique, mais également à la psychiatrie et la psychanalyse, notamment la psychologie des profondeurs (cf. Penser l’homme et la folie, éditions Jérôme Millon, 1991).

Les livres d’Henri Maldiney sont nombreux, bien que beaucoup soient aujourd’hui épuisés. Citons notamment :
In media vita - Comp'Act, 1982
L'art, l'éclair de l'être - Comp'Act, 1993 (réédition 2003)
Regard, parole, espace - Editions de l’Age d’homme, 1994
Penser l’homme et la folie - Editions Jérôme Millon, 1997
Le vouloir dire de Francis Ponge - Editions Encre Marine, 2000
Existence, crise et création - Encre Marine, 2001
Art et existence - Editions Klincksieck, 2003
L’art, l’éclair de l’être constitue sans aucun doute une étape majeure dans l’œuvre de Maldiney.

 

[ 4ème de couverture] de « L’art, l’éclair de l’être » "L’art n’a pas d’histoire. Et c’est dans un faux jour que l’historien et le sociologue le perçoivent et le fixent. Ils sont alors aveugles à la merveilleuse fragilité de son surgissement, à l’unicité de sa temporalité, de sa solitude sans voisinage.
C’est ce paradoxe, fondateur d’un regard et d’une parole proprement phénoménologiques, que les diverses études ici réunies soutiennent; études qui, par leurs propos singuliers sur les œuvres singulières d’André du Bouchet, de Tal Coat ou de Cézanne, et d’autres encore, touchent à l’essence de la poésie, de la peinture, mais aussi de la sculpture ou de l’architecture.
Tout entier tourné vers la fragilité commune du beau et de l’existence, cet accueil de l’œuvre d’art en son unicité impose alors une complète réélaboration des ontologies traditionnelle et existentiale pour s’ouvrir, contre toute intentionalité ou tout projet auxquels l’œuvre devrait se plier, à l’Ouvert qui seul donne: s’ouvrir au Rien, ce vide éclaté.
C’est portées par ce vide, cette déchirure du rien qu’est l’éclair de l’être, que ces présences artistiques nous apparaîssent alors en leur vérité, dans la nudité de la naissance."

http://www.editionscompact.com/medias/revues/ZOOM/zoom_01_2005.html

Commentaires

  • oui j'avais déja lu cette note que j'avais fort appréciée , Maldiney pour moi est incontournable ,
    j'ajouterai "aux déserts que l'histoire accable" qui repprend tous les écrits sur tal coat et "l'art nu , ouvrir le rien " ,
    c'est à une vision rare de l'art et de la parole que nous convie Maldiney , malheureusement perdue dans le désert de l'art d'aujourd'hui si je puis dire , le philosophe se penche aussi sur l'oeuvre du peintre Bazaine et du poète Francis Ponge ,
    bravo d'en parler car comme il est dit en intro ou 4ème de couv de regard parole espace que malheureusement jre n'ai plus en ma possession , snif , la philosophie avec M redevient questionement libre et ose l'irrévérrence , ou quelque chose comme cela , une pensée en mouvement qui scrute la vie ( et la vue!) alo (a)

  • quand tu lis une note, merci de laisser un commentaire, même court
    sinon, comment je sais que ça t'a intéressé?!!!...

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