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Je suis allée vendredi aux "Lettres sur cour à Vienne"(jusqu'au 10 juillet)

vienne 3 juillet 001.jpg17 H Lecture / rencontre : EDUARDO LOURENÇO TRISTAN MACÉ, bandonéon  dans le cadre des journées sur "La poésie,la littérature, le Portugal et l'Europe" dans la cour des Carmes(Photo perso ci-contre) 

A venir:

Jardin de Cybèle : la bibliothèque de Lettres sur cour,
Jusqu'au10 juillet, de 16h à 20h

dans ce magnifique lieu dont j'ai déjà parlé:

http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/07/01/le-jardin-de-cybele-a-vienne-le-13-juin-2009.html

Cf. le programme complet:

http://www.bm-vienne.fr/opacweb/asp-Client/FR//site/animation/img_anim/LSC_2009.pdf

Eduardo Lourenço

 

Essayiste et philosophe, spécialiste de l’âme et l’imaginaire collectif du Portugal. C’est l'un des meilleurs connaisseurs de l’œuvre de Pessoa.

Né en 1923 à San Pedro do Rio Seco dans la province de Guarda au Portugal, Eduardo Lourenço étudie l’histoire et la philosophie à l’université de Coïmbre, où il deviendra enseignant. En 1953, il quitte le Portugal pour l'Allemagne et le Brésil. De 1960 à 1989, il enseigne à l’université de Nice, puis devient conseiller culturel à Rome. Il vit aujourd’hui à Vence (Provence).

Depuis 1949, il a écrit une vingtaine d’ouvrages dont un tiers en français. C’est en 1973, qu’il se fait remarquer par une analyse de l'œuvre de Fernando Pessoa, puis une série d'essais politiques à l'époque de la Révolution de 1974, suivis d'une étude sur l'identité portugaise, Le Labyrinthe de la saudade. Il a reçu en 1988 le prix européen de l'essai Charles Veillon.

Parmi ses publication

 La splendeur du chaos  (L'Escampette, 2002)

Mythologie de la saudade (Chandeigne, 1997) : essai sur la mélancolie portugaise


Le Miroir imaginaire (L'Escampette, 1994)


Camões, 1525-1580 (L'Escampette, 1994 - 2002), essai écrit avec Vasco Graça Moura

Montaigne, 1533-1592 (L'Escampette, 1992), écrit avec Pierre Botineau et Jean-Luc Chapin,

L'Europe introuvable, jalons pour une mythologie européenne ( Métailié, 1991).

Pessoa, l'étranger absolu ( Métailié, 1990).

Fernando Pessoa, roi de notre Bavière ( Séguier, 1988 - Chandeigne, 1997).

L'Europe introuvable (1978)


Sur la Toile

Eduardo Lourenço, le guetteur du Tage : Pour mieux observer son pays et analyser ses mythes et sa littérature, l'essayiste a choisi de se tenir à distance (Le Monde, 17 mars 2000)

L'âme et la culture portugaises n'ont pas de secret pour l'essayiste Eduardo Lourenço (un entretien avec Mireille Descombes, l’Hebdo, 26 avril 2001)


Allégresse portugaise À l'envers de Pessoa, mais avec sa caution transcendante, la culture portugaise connaît une extraordinaire effervescence (Eduardo Lourenço, Le Monde, 17 mars 2000)

Portugal, Un pont au cœur de l'Europe par Eduardo Lourenço

l’auteur s’exprime sur Timor (L’Humanité, 10 Septembre 1999)


Le brutal retour sur terre d'une nation trop esthète : Pour le philosophe et critique portugais Eduardo Lourenço, la France continue de se rêver comme la patrie de la Révolution. D'où sa peur panique pendant les deux tours de la présidentielle de 2002 (mai 2002).
J'en ai profité pour achter les "Poèmes païens" de Pessoa:
Ce après-midi là étaient aussi présents Patrick Quillier, traducteur de Pessoa et Michel Chandeigne, éditeur et spécialiste de littérature portugaise.
Enfin, je me suis fait dédicacé un de ces recueils par le poète Nino Judice:
Écrivain portugais connu surtout pour son œuvre poétique

Né à Mexilhoeira Grande, en Algarve (Portugal) en 1949, Nuno Júdice étudie la philologie romane, en particulier la littérature médiévale ibérique . En 1969, il entre comme critique littéraire à la rédaction de O Tempo e o Modo, revue qui rassemble plusieurs sensibilités nées dans la mouvance de Mai 68. Il est révélé en 1972 par le livre A Noção de Poema (La Notion de Poème). Avec les années, il devient un critique très influent au Portugal comme commentateur de la modernité. Il publie régulièrement de la poésie, des essais, des romans… Son œuvre littéraire traduite en de nombreuses langues, a été plusieurs fois couronnée (en 1973, le prix de poésie Pablo Neruda). De 1985 à 1991, il vit en Suisse, à Berne, puis Nuno Júdice est nommé professeur de littérature comparée à l’Université Nouvelle de Lisbonne, il devient ensuite directeur l’Institut Camões à Paris. Il a fondé en 1996 la revue de poésie Tabacaria, publiée par la Casa Fernando Pessoa à Lisbonne.

« Júdice a commencé à écrire au début des années 70, grande époque de théorie littéraire, ce dont se souviennent ses titres : la Notion du poème, Théorie générale du sentiment, le Mécanisme romantique de la fragmentation. Mais la poésie qu’écrit Judice est tellement concrète que le désir théorique en devient parodie et pure ironie. Plus tard, comme d’autres poètes portugais, Judice rompt avec le formalisme et fait un retour à l’image, à la narration et aux thèmes classiques : l’ombre et la lumière, la mélancolie et l’amour, l’instant et le poème, évolution dont les titres, à nouveau, font foi : Un chant dans l’épaisseur du temps, Méditation sur des ruines, Enumérations d’ombre. » (extrait d’un article de Stéphane Bouquet, Libération, 16 mars 2000)

« Qu’il s’inscrive en théoricien de la littérature ou en écrivain, Nuno Júdice accompagne, depuis la publication de son premier recueil, La Notion de poème, en 1972, l’évolution de la poésie portugaise contemporaine. Concevant la littérature comme un univers esthétique atemporel, l’écrivain trouve dans la poésie son principal mode d’expression. Résultat d’un exercice épuré et plastique sur le langage, ses poèmes évoluent en un très long " Chant dans l’épaisseur du temps ». (Annick Moreau, extrait du site de l’Office du livre)

« Nuno Júdice est un des poètes les plus doués et les plus actifs de sa génération. Contemporain des "Vénitiens" ou des culturalistes espagnols, il emploie comme eux le retour provoquant au décadentisme et à la narrativité à titre d'arme contre la poésie engagée antérieure. » (Jacques Fressard, La Quinzaine Littéraire)

Sur la Toile

L'Histoire en échos poétiques (Jean Soublin, Le Monde, 17 mars 2000

La Notion de poème, l’œuvre qui a révélé l’auteur

À Florence poème traduit en français par Jean-Pierre Léger (Pretexte)

Instituto de Estudos de Literatura medieval de l’Université Nouvelle de Lisbonne

Parmi ses publications

Jeu de reflets ( Chandeigne, 2001)


Le Mouvement du monde (le Taillis pré, 2000)

La Femme écarlate (Dumerchez, 2000)


Traces d’ombres (Métailié, 2000) : roman "une réflexion sur le Portugal de Salazar


Lignes d’eau (Fata Morgana, 2000)

Le Pont de Vasco de Gama, images d'une traversée (Le Cherche Midi, 1998), avec des photographies de Stanislas Kalimerov,



La Condescendance de l’être (Le Taillis pré, 1998)


Un chant dans l’épaisseur du temps suivi de Méditations sur des ruines (Gallimard, 1996)


Les Degrés du regard (L'Escampette, 1993)


Voyage dans un siècle de littérature portugaise (L'Escampette, 1993)


Énumérations d’ombres (Les Cahiers de Royaumont, 1990)

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