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Catégories : Le paysage

J'ai aimé VENDREDI:UN SIECLE DE PAYSAGE A LYON


Le Musée des Beaux-Arts de Lyon s'est intéressé à la naissance de la peinture de paysage au 19e siècle

L'exposition du Musée des Beaux-Arts qui commence samedi montre comment, avec la généralisation de la pratique du plein air les peintres ont modifié leur approche de la nature entre la fin du 18e et la fin du 19e siècle.Le musée expose une sélection des peintures de paysage réunies par un amateur lyonnais (jusqu'au 4 octobre).
A la suite de Nicolas Poussin et Claude Lorrain, jusqu'au 19e siècle les artistes sont fidèles à une tradition classique selon laquelle la nature ne peut être reproduite avec une fidélité objective mais doit être recomposée et idéalisée. Elle reste le cadre de scènes tirées de la mythologie ou de l'histoire antique, porteuses d'un sens moral.

Mais les peintres se constituent un répertoire de motifs en étudiant des morceaux de nature (arbres, rochers, bâtiments, ciels) en plein air. Cette pratique, attestée par des témoignages dès le 17e siècle, se généralise à partir des années 1780. Elle est impulsée en France par les écrits de Pierre Henri de Valenciennes, qui forme toute une génération. Ces études d'après nature restent des documents de travail conservés dans l'atelier.Au tournant des 18e et 19e siècles un autre courant s'inspire des maîtres nordiques du 17e, composant des scènes animées par des personnages rustiques dans une nature champêtres. Il s'agit toujours d'oeuvres travaillées à partir d'études sur le motif. Dans ce courant se détache l'oeuvre de Georges Michel, représenté dans l'exposition par un ensemble important de son travail en Ile-de-France. Son vocabulaire est inspiré des artistes hollandais, il multiplie ciels d'orage, nuages de pluie, coups de lumière...Le goût des acheteurs pour la spontanéité des études en plein air favorise leur évolution, à partir des années 1820, vers un statut d'oeuvre à part entière. Des artistes commencent à les présenter dans le cadre d'expositions. Ces études sont souvent réalisées lors de voyages, notamment en Italie. Le pays est une destination incontournable dans la formation des peintres, où ils représentent sites pittoresques et aussi de simples fragments de nature.
Au 19e siècle, les peintres français explorent aussi les campagnes françaises. La forêt de Fontainebleau attire une véritable colonie artistique. Autour de Lyon, Adolphe Appian et Auguste Ravier travaillent sur le motif avec Camille Corot à Crémieu, Morestel et Optevoz. Les Alpes, aussi, attirent les peintres. Des écoles régionales naissent à Lyon ou en Provence. La Normandie, la Bretagne ou les Pyrénées attirent également les peintres.Si la finalité des peintures de paysages reste souvent classique, comme chez Corot, on y perçoit une sensibilité grandissante à l'atmosphère et l'attention portée à la palette conduira certains peintres (Paul Guigou, Eugène Boudin) aux prémices de l'impressionnisme.L'exposition du Musée des Beaux-Arts de Lyon montre l'évolution de la peinture du paysage, où le prétexte historique disparaît progressivement pour laisser la place à un genre à part entière.

Website : Musée des Beaux-Arts de Lyon

http://fic123berichtvandedag.blogspot.com/2010/06/un-siecle-de-paysage-lyon.html

 

Précédente note à ce sujet:

http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2010/06/10/un-siecle-de-paysages-au-musee-des-beaux-arts-de-lyon.html

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