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Catégories : A voir, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE

Georgia O'Keeffe et ses amis photographes

Exposition / Musée

Georgia O'Keeffe

8 sept. - 6 déc. 2021
 

L'événement va bientôt commencer !

Georgia O'Keeffe, « Inside Red Canna » (détail), 1919. Collection Sylvia Neil and Daniel Fischel © Georgia O’Keeffe Museum/Adagp Paris 2021 Photo © Christie's Images / Bridgeman Images

 

Le Centre Pompidou présente la première rétrospective en France de Georgia O’Keeffe (1887 – 1986), l’une des plus grandes figures de l’art nord-américain du 20e siècle. Riche d’une centaine de peintures, dessins et photographies, l'exposition propose un parcours complet à travers sa carrière artistique. Disparue à 98 ans, Georgia O’Keeffe aura traversé l’essentiel des aventures esthétiques du siècle précédent. Dans les années 1920, elle appartient au cercle restreint des inventeurs du modernisme américain, puis participe, dans les années 1930, à la recherche identitaire qui marque les États-Unis, avant de devenir dans les années 1960 une pionnière de la peinture abstraite « hard edge ».

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Quand


8 sept. - 6 déc. 2021
11h - 21h, tous les lundis, mercredis, vendredis, samedis, dimanches
11h - 23h, tous les jeudis

Réservation fortement recommandée

Prochainement - du 7 novembre 2015 au 7 février 2016

Première monographie consacrée en France à l’artiste peintre américaine Georgia O’Keeffe, l’exposition programmée cet automne au musée de Grenoble constitue un événement exceptionnel.

Réalisée avec la participation de le Musée Georgia O’Keeffe de Santa Fe (Nouveau-Mexique, Etats-Unis) et le soutien du réseau franco-américain de musées FRAME, elle retrace la carrière d’une icône de l’art américain aussi célèbre aux Etats-Unis que Jackson Pollock. De ses premières créations à New York à son installation au Nouveau-Mexique en 1949, O’Keeffe fut fortement influencée par la photographie moderne. Pour en rendre compte, l’exposition fera ainsi dialoguer ses peintures avec les images de ses amis photographes et formera, un ensemble total de 80 œuvres issu de quinze prestigieux musées américains mais également de grandes institutions allemandes, espagnoles et françaises.

 

 

Une artiste américaine

 

Georgia O’Keeffe occupe une place singulière dans le contexte de l’art américain. Ses peintures, reconnaissables entre toutes, se distinguent par leur immédiateté, la sensualité de leurs couleurs et la clarté de motifs qui s’imposent, avec insistance, à la mémoire. La force de ces images, qui viennent questionner le visible, tient au trouble créé par des formes énigmatiques oscillant souvent entre abstraction et figuration. L’artiste se fait connaître, dans les années 1920, par des peintures de fleurs et de buildings au réalisme photographique. Elle assimile alors l’esthétique précisionniste des peintres du cercle de Stieglitz – Arthur Dove, John Marin, Charles Demuth et Marsden Hartley, pour ensuite donner corps à un répertoire formel unique, profondément marqué par sa vie dans le désert du Nouveau Mexique. A partir des années 1960, en communion spirituelle avec son environnement du Sud-Ouest, O’Keeffe peint des compositions abstraites, dont la pureté formelle et la sensualité des tons se font l’écho des travaux de Mark Rothko, Ellsworth Kelly ou Agnes Martin.

« C’est primordial de sentir l’Amérique, de vivre l’Amérique, d’aimer l’Amérique,
avant de se mettre au travail (…)
Je crois que j’ai réalisé quelque chose de plutôt unique en mon temps
et que je suis une des rares à avoir donné à mon pays une voix qui lui est propre. »

Née en 1887, dans le Wisconsin à Sun Prairie, O’Keeffe élabore très jeune une œuvre personnelle inspirée par les vastes plaines du Texas et marquée par les arabesques de l’art nouveau. A la suite de sa rencontre avec le photographe et défenseur des avant-gardes, Alfred Stieglitz, elle s’installe à New York en 1918 pour se consacrer exclusivement à son œuvre. Muse puis épouse du photographe en 1924, O’Keeffe découvre l’avant-garde européenne à la galerie 291 et fréquente le cercle de Stieglitz.

« Elle est pour moi une source constante d’émerveillement (…) tout comme la nature. » Alfred Stiglietz

 

Entre abstraction et figuration

Fruit d’une individualité forte, son œuvre unique puise ses sources dans la nature. Entre abstraction et figuration, son travail se développe en séries selon un parti pris résolument moderniste. Ses compositions naissent avant tout de son observation du monde. Ce sont d’abord les ciels du Texas, les montagnes de Lake George, les buildings de New York et les fleurs.

A partir de 1929, l’artiste choisit de passer ses étés à Santa Fe avant de s’installer définitivement au Nouveau-Mexique en 1949. Elle vit alors en communion intime avec la nature, goûtant la solitude des grands espaces, conduisant sa voiture à travers le désert. Cette expérience lui inspire de nouveaux sujets : architecture vernaculaire, canyons, os, ciels et rivières.

 

Une vision photographique

 

 

« Et je voulais vous dire encore et encore combien j’ai aimé votre travail –
je crois que je regarde les choses et les vois comme je pense que vous les photographieriez – est-ce que ce n’est pas drôle
– de faire des photographies de Strand pour moi-même dans ma tête.»
Lettre de Georgia O’Keeffe à Paul Strand, dans le train de New York au Texas, le 3 juin 1917


Tout au long de sa carrière, O’Keeffe est attentive aux développements de la photographie moderne. La vision photographique qu’elle assimile explique en partie la force de ses images. Aussi jalonnant le parcours de l’exposition, au-delà des célèbres clichés de Stieglitz qui le premier sut saisir la beauté de l’artiste, sept photographes qui ont marqué son œuvre peint, qu’elle a elle-même influencés – Alfred Stieglitz, Paul Strand, Edward Weston, Imogen Cunningham, Ansel Adams, Eliot Porter et Todd Webb - seront présentés. Georgia O’Keeffe partageait avec eux non seulement une communauté de motifs mais des lieux de prédilection – New York, le Nouveau-Mexique – qui forgèrent leurs regards respectifs.

http://www.museedegrenoble.fr/1702-georgia-o-keeffe.htm

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