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Hyères, inspiratrice des écrivains anglo-saxons

Celestine - Charlotte Smith

Hyères a accueilli et inspiré de nombreux écrivains anglo-saxons. Dès 1789, l’écrivain et agronome Arthur Young (1741-1820) s’y trouve. Il note : "les orangers et les citronniers, qui croissent ici en plein air, sont très grands, et rendent tous les jardins intéressants (…). Il y a plusieurs maisons bâties pour les étrangers." On lui communique "une liste d’Anglais qui passent l’hiver à Hyères."

 

 

 

 

En 1791, Charlotte Smith (1749-1806) publie à Londres Célestine, ou la victime des préjugés. Le roman se déroule dans un couvent, à Hyères, parmi les hivernants anglais. C’est l’un des premiers romans gothiques, précurseurs de la littérature fantastique.

 

 

 

 

En 1874, Joseph Conrad (1857-1924) séjourne à la pension de famille Chodzko (n° 10, boulevard. Riondet). Son roman La Flèche d’Orcontient une description transposée du lieu. Il revient à Hyères et visite Giens, en 1921. Dans sa dernière œuvre, Le Frère-de-la-côteil évoquera "la presqu’île, avançant dans la mer comme une jetée colossale notant que tout ce pays avait pour lui la séduction d’une sorte d’étrange familiarité."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant l’année 1883-1884, Robert Louis Stevenson (1850-1894) réside au Grand Hôtel des Iles d’Or puis au chalet La Solitude (n° 4, rue Victor Basch). Il écrira, "Je n’ai été heureux qu’une fois dans ma vie, c’était à Hyères.L’Île au trésor est son premier succès littéraire, en 1883. Sa santé est mauvaise, malgré le dévouement de sa femme Fanny. La beauté du site et des promenades nocturnes l’apaisent. "Ce coin, notre jardin et notre vue sont subcélestes (…). Je réside près du Paradis."

 

 

 

Il écrit à Hyères, partiellement ou totalement, plusieurs romans : Le Prince Otto, La Flèche noireLes Pionniers du Colorado des poésies : Le Jardin poétique d’un enfantRequiem ; des contes : Les Nouvelles mille et une nuits (deuxième partie) ; un récit de voyage : Les Squatters de Silverado ; il poursuit sa Correspondance.

 

Une question demeure : y prépare-t-il le fameux Docteur Jekyll et Mister Hyde ?

 

Des vers du poème Requiem, écrit à Hyères, sont gravés sur sa tombe des îles Samoa : Sous le vaste ciel étoilé/Creuse la tombe et laisse-moi en paix/Heureux ai-je vécu et heureux je suis mort/Et je me suis couché ici de mon plein gré.

 

 

 

 

En 1899-1900, les frères et écrivains américains Henry (1843-1916) et William (1842-1910) James sont à Costebelle. "Je me réjouis de penser que vous avez le refuge de Costebelle et que vous ne manquerez pas (…) d’y chercher la paix méditerranéenne et le bruissement des sapins," écrit Henry James à son hôte, l’académicien Paul Bourget.

 

 

 

 

 

En 1921, Rudyard Kipling (1865-1936) séjourne dans les Grands Hôtels de Costebelle, situés devant "la mer et la péninsule où l’on produit du sel" (presqu’île de Giens) "et la longue île bleue de Porquerolles."

 

Avec sa femme Zelda, le romancier américain Francis Scott Fitzgerald (1896-1940) s’’installe au Grimm’s Park Hôtel, en 1924, où il relira et corrigera une grande partie du manuscrit de son roman Gatsby le magnifique.

 

 

 

En 1928, David Herbert Lawrence (1885-1930) et le poète Richard Aldington (1892-1962) demeurent sur l’île de Port-Cros. Les critiques provoquées par son roman L’Amant de Lady Chaterlley et un article intitulé Sex Appeal  le préoccupent. "Nous sommes au sommet de l’île, au dessus des pins verts, et face à la mer bleue, aux autres îles et au continent. La nuit, les lumières de Toulon, Hyères et Le Lavandou brillent."

 

 

 

 

 

 

Entre 1920 et 1937, la romancière américaine Edith Wharton (1862–1937) et son prestigieux entourage - notamment les écrivains américains Louis Bromfield (1896-1956) et Sinclair Lewis (1885-1951), et anglais Joseph Conrad et Aldous Huxley (1894-1963) – résideront dans le domaine de Sainte-Claire du Vieux Château (Castel Sainte-Claire).

 Pour elle, vues depuis sa propriété, "les montagnes et les îles sont toujours aussi classiques et tout le pays est parfumé de violettes et de jonquilles."

 

De la fin du 18e siècle à 1939, Hyères a été l’un des hauts-lieux de la littérature anglo-saxonne sur la Côte d’Azur.

 

 

Voir aussi :

 

Hyères, station hivernale.

Albion à Hyères.

http://mediatheque.ville-hyeres.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=434:hyeres-inspiratrice-des-ecrivains-anglo-saxons&Itemid=97

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