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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

Lundi 6 décembre – Pour préparer nos cœurs à la venue du Seigneur

 
 
LUNDI
6
DECEMBRE
Saint Nicolas

Parole de Dieu (Lc 5, 24-25) :
 
« Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité sur la terre pour
pardonner les péchés, – Jésus s’adressa à celui qui était paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ta civière et retourne dans ta maison. » À l’instant même, celui-ci se releva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu.
 
 
 
Commentaire de la parole :
 
Voici un homme paralysé que ses amis font passer par le toit pour le présenter à Jésus malgré la foule. Or Jésus ne commence pas par le guérir mais par lui dire : « Tes péchés te sont pardonnés » (v. 20). Les scribes et les pharisiens sont scandalisés. Quel blasphème ! Dieu seul peut pardonner les péchés !
 
Alors Jésus va donner pour signe de son autorité la guérison de cette paralysie. On comprend bien pourquoi : le pardon des péchés, cela ne se voit pas, mais impossible de dire : « Lève-toi et marche » sans qu’un résultat concret soit immédiatement constatable – ou l’homme se lève, ou il reste couché. Jésus ajoute même cette consigne : « Prends ta civière. » Prends en main ce sur quoi tu gisais, ton lit d’infortune, de passivité et de dépendance. Ta civière te portait, désormais c’est toi qui la portes, en signe de victoire.
 
Et puisque tes péchés sont pardonnés, tu es invité de même à prendre ta vie en main, à maîtriser tes tentations et tes instincts mauvais. Le mal est doublement vaincu en toi, vis en homme libre et responsable, sous le regard bienveillant de ton Seigneur et Sauveur.
Christelle Javary
 
 
Nous fêtons aujoud'hui... saint Nicolas :
 
Saint Nicolas est en quelque sorte une image d’Épinal. Il continue de distribuer cadeaux et friandises aux enfants du nord et de l’est de l’Europe, et l’on sait encore les nombreuses chansons qu’il a inspirées, en particulier celle des trois enfants au saloir. Et pourtant, il fut évêque de Myre, en Asie Mineure, dans la première moitié du IVe siècle. Mais en 1087, des marins italiens de Bari s’emparèrent de ses reliques et les apportèrent dans leur ville, devenue le coeur de son culte religieux. Chaque année, des délégations des Églises orthodoxes viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins.
 
 
Ne doutons pas des promesses du Seigneur,
demandons-lui la joie de l’espérance
 
 
 
Inspirée du Compagnon de l'Avent 2021, cette retraite en ligne vous est proposée par :
 
 
 
 
 
L'essentiel est invisible pour les yeux

Retraite de l'avent sur internet avec les Dominicains

« Ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture : ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu.  »

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens chapitre 2, verset 9

frère Charles Desjobert

soeur Marie-Lys Nuville

Communauté de Toulouse

Ecouter la méditation

Goûter la présence de Dieu en nous n’est pas évident. Car ce mystère, l’œil ne l’a pas vu et l’oreille ne l’a pas entendu. Le Christ en nous est plus imperceptible à nos sens que le petit enfant dans le ventre de sa mère. Ce n’est pas étonnant qu’il soit si facile de l’oublier et de vivre comme s’il n’était pas là. 

Même la grande Thérèse d’Avila a mis des années avant de le mesurer pleinement : « Si j’avais compris [disait-elle] que dans ce petit palais de mon âme habitait un si grand roi, il me semble que je ne l’aurais pas laissé seul si souvent mais que de temps en temps je serais restée en sa compagnie. »*

Rester en sa compagnie : voilà ce que Dieu désire lorsqu’il vient faire sa demeure en nous. Après l’Annonciation, les pensées et le cœur de la Vierge Marie se sont naturellement et continuellement tournés vers Jésus. Marie avait le souci de ne pas le laisser seul et de le rejoindre par la pensée et la prière. Ce désir de demeurer auprès de lui ne l’a jamais quittée. Dans l’Évangile, on retrouve Marie à des moments importants de la vie de son Fils, jusqu’au pied de la croix.  

Pour suivre Jésus jusqu’au bout, il faut lui être solidement attaché. Ces liens, nous pouvons les tisser par la prière, ce cœur à cœur où, en apparence, rien ne se passe mais où, en réalité, l’amour qui nous unit ne cesse de grandir. Notre croissance spirituelle est comme une gestation, des choses merveilleuses se passent à l’intérieur, mais tout est caché et seuls ceux qui entrent en eux-mêmes peuvent les deviner. 

 

*Le chemin de la perfection, sainte Thérèse d’Avila.

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