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J'ai lu aujourd'hui au cdi: Revue Suzanne Valadon

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Son nom résonne le plus souvent comme celui de l’un des modèles favoris des artistes au tournant du 20e siècle, tels Renoir ou Toulouse-Lautrec… Ou alors comme celui de la mère du peintre Maurice Utrillo… Mais Suzanne Valadon (1865-1938) est à l’origine d’une œuvre à part entière, et quelle œuvre ! Autodidacte, inspirée par les artistes pour qui elle a posé, elle s’est peu à peu forgé un style original, en marge des mouvements de son époque.

De nombreux portraits aux lignes marquées, quelques natures mortes et paysages aussi, mais surtout des nus criants de vérité, bien rares alors sous les pinceaux d’une femme. Une œuvre à l’image de sa vie, menée sous le signe de la liberté.

Au sommaire

Quand le modèle sort du tableau
Suzanne Valadon est à la fois modèle et peintre, une position unique dans le monde de l’art à la fin du 19e siècle. Mais comment est-elle passée de l’autre côté du chevalet ?

Bienvenue à Montmartre !
Récemment rattaché à la capitale, cet ancien village accueille de nombreux lieux de divertissement. C’est là que Suzanne Valadon grandit et devient une artiste.

Passion portraits
Amis, famille, travailleurs… l’artiste se plaît à capter tous les instants de vie autour d’elle. Des œuvres très modernes, dans lesquelles elle révèle la beauté du quotidien.

Mise à nu(s)
Dessins, gravures, peinture : les nus sont partout chez Suzanne Valadon ! Elle y déploie une vision qui s’affranchit des diktats masculins, et se décline à tous les âges, et tous les genres.

Artistes, de mère en fils !
Suzanne Valadon devient mère très jeune, à l’âge de 18 ans. Comme elle, son fils Maurice naît de père inconnu. Comme elle, aussi, il sera peintre. Tous deux resteront proches toute leur vie, mais leurs caractères demeureront aussi différents que leur peinture…

Tout Valadon en une œuvre
En 1923, l’artiste signe une toile qui renverse totalement les codes et les conventions. Retour sur La Chambre bleue, une œuvre aussi puissante qu’engagée.

Valadon, et après ?
De son vivant, la « reine de Montmartre » connaît un grand succès. Elle est même la première femme à exposer au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Mais à sa mort, tout change… Que laisse-t-elle à la postérité ?

En quelques mots

Dans le petit monde de l’art au tournant du 20e siècle, Suzanne Valadon a conquis sa place, à la force de ses pinceaux. Si elle dessine depuis l’enfance, elle n’a jamais bénéficié d’une formation, et a tout appris en observant les peintres pour qui elle pose depuis l’âge de 15 ans. Repérée par Toulouse-Lautrec, son voisin, son talent séduit ensuite Degas, qui l’encourage. À Montmartre, quartier du nord de Paris qu’elle ne quittera quasiment jamais, elle vit dans ce formidable tourbillon artistique : la capitale est alors le cœur mondial des arts, et des créateurs de toute l’Europe viennent y tenter leur chance. C’est l’époque de toutes les innovations : à l’impressionnisme succèdent le fauvisme, le cubisme, le surréalisme… Autodidacte, Suzanne Valadon côtoie tous ces artistes. Mais farouchement indépendante, elle n’adhère à aucun courant.

Dans un corps à corps avec la peinture et avec elle-même, elle façonne peu à peu son propre style. Un univers original, inclassable, que les livres d’histoire n’ont pas pu rattacher à tel ou tel mouvement, et qui l’ont donc un peu oubliée au fil du 20e siècle. Mais c’est précisément pour cela que l’on a tant de plaisir à redécouvrir aujourd’hui cette grande artiste, qui aura réussi à créer une œuvre unique, à une époque où il était encore difficile pour une femme de vivre de son art. Une œuvre pleine de liberté, à regarder aujourd’hui bien en face.

Pour aller plus loin :
Exposition « Suzanne Valadon, un monde à soi »

Illustrations :
Claire Gaudriot

Diplômées de l’École nationale d’arts décoratifs de Limoges et des Beaux-Arts de Rennes, les mains de Claire Gaudriot ne cessent d’explorer des univers différents et d’expérimenter de nouveaux supports. De la littérature jeunesse aux affiches de théâtre en passant par les étiquettes de bière, l’artiste déploie son talent à multiples facettes. Son bestiaire, unique, où les perruches à perruque côtoient les chiens à clope, offre mille images facétieuses à ses inspirations. Puisant sa liberté créatrice dans celle des femmes qui l’ont précédée, l’illustratrice leur rend hommage à travers des portraits singuliers et fascinants. Ainsi Calamity Jane, Christine de Pizan ou Ada Lovelace prêtent leurs traits à son imagination fertile. Sa « Collec de mamies » est aussi l’occasion de saluer ces grands-mères « reines du sourcil levé », comme l’écrivait Virginia Woolf. Un riche héritage féminin dans lequel elle puise aussi pour réaliser des broderies insolites et truculentes, à partir d’objets fétiches ou désuets qu’elle redécore de punchlines décalées. De quoi titiller les souvenirs et botter les fesses aux clichés. Découvrez son univers

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