Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
"Au pied des montagnes "


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Un nouveau circuit pédestre à Saint Rémy de Provence : " Promenade dans l’univers de Vincent van Gogh " 
Un nouveau circuit pédestre, illustré de 21 panneaux, supports des reproductions de tableaux, choisis parmi les 150 peints par l’artiste durant son séjour à Saint Rémy de Provence Cette promenade pédestre peut se faire tranquillement à pied à travers les très beaux paysages qui ont inspiré ce grand artiste impressionniste. Vous entrerez dans l’univers réel ou imaginatif de Vincent van Gogh, en découvrant avec émotion des paysages façonnés avec humilité par la main de dizaine de générations de paysans depuis l’époque romaine. Ce circuit démarre près du site de Saint Paul de Mausole où vécut Vincent van Gogh de mai 1889 à juin 1890, puis se dirige vers le centre ancien de Saint Rémy de Provence à travers le " quartier des quatre cantons ", pour se terminer devant l’entrée du très beau Centre d’Art Présence Van Gogh, situé dans l’Hôtel Estrine (XVIIème siècle) dans le centre ancien de Saint Rémy de Provence.
VINCENT VAN GOGH
Vincent van Gogh est sans doute le plus connu des artistes qui ont séjourné à Saint Rémy de Provence.
Il arrive le 8 mai 1889 à Saint Rémy de Provence, en provenance d’Arles, pour être " interné", à sa demande, à l'Asile Saint Paul de Mausole. Fasciné par la qualité de la lumière et l’ardente beauté des paysages qu’il découvre à Saint Rémy, très inspiré, heureux et soulagé de trouver enfin une ambiance sereine et compréhensive auprès des religieuses et du personnel qui l’accueillent, il réalisera près de 150 peintures et de nombreux dessins en l’espace d’un an.
Cette période saint rémoise est considérée comme majeure dans l’œuvre de Vincent van Gogh. Il quittera Saint Rémy le 16 mai 1890 pour Auvers sur Oise, où il disparaîtra un peu plus de deux mois plus tard, le 29 juillet 1890.

Lorsque le 12 septembre 1888, Vincent écrivait à son frère Théo : « J'ai une étude de vieux moulin peint à tons rompus »...
... il faisait allusion au tableau représentant un des moulins qui survivaient encore au XIXe siècle dans le quartier des Mouleyrès.
Ce moulin n'avait déjà plus d'ailes en 1888 et avait été probablement transformé. La bâtisse qui s'élève rue Mireille, quoique très modifiée, lui ressemble encore. Le paysage découvre une partie de la petite cour que le peintre avait déjà représentée dans ses tableaux de juin à l'occasion des moissons.
On retrouve les mêmes mas dans le lointain.








Sur Arles, le Rhône et Van Gogh, cf.ci-dessous dans la même sous-partie












Dès le début de la saison taurine en avril, Van Gogh avait conçu le projet d'une série de tableaux dans les arènes.
Dans cette œuvre on retrouve des figures de la série de portraits peints par l'artiste. On reconnaît au premier plan trois membres de la famille Roulin : le facteur, de profil, à ses côtés Augustine et le bébé Marcelle dans son giron. Il ne s'agit pas d'une corrida mais d'une course de taureaux sans mise à mort.
Dans une de ses lettres, il parle d'une «foule magnifique, les grandes foules bariolées superposées à deux et trois étages avec l'effet de soleil et d'ombre».





Du quai de la Roquette, Vincent Van-Gogh observe en octobre 1888 le pont métallique qui enjambe le fleuve et distribue les échanges entre les deux rives d'Arles.
Il embrasse l'ensemble des va-et-vient, le trait d'union et l'escalier par lequel femmes et hommes se rendent sur la passerelle.