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vente aux enchères à casa

  • Catégories : Des évènements, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 7.

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

    Il y avait aussi un joli petit bronze (cire perdue à patine verte représentant une jeune femme assoupie, lot 60 du catalogue) de Jean-Baptiste Carpeaux qu'une dame a acheté pour 7 000 Dhs (700 Euros, moins que son estimation); ce qui m'a paru peu cher, compte tenu de la renommée de l'artiste...


    Pensionnaire de la Villa Médicis : Rome - Italie de 1856 à 1859

    Né en 1827 à Valenciennes, Jean-Baptiste Carpeaux entre à l"Ecole des Beaux-Arts en 1844, fréquente l'atelier de Rude et remporte le Grand-Prix de Rome en 1854. Il dessine autant qu'il sculpte, à la Villa Médicis(où il fut pensionnaire de 1856 à 1859), et acquiert une solide réputation de portraitiste mondain.Il meurt en 1875 à Courbevoie.
    Il deviendra célèbre avec son Ugolin (1860-1862) et obtiendra de nombreuses commandes de portraits, parmi lesquelles ceux de Napoléon III, son épouse Eugénie, Alexandre Dumas fils, Gérôme... On lui doit également les Quatre parties du monde (fontaine de l'Observatoire) et le Triomphe de Flore (Pavillon de Flore). Les Goncourt diront de lui que c'est une nature de nervosité, d'emportement, d'exaltation.
    "Ugolin et ses fils"
    medium_ugolin.jpg

    Matériaux : Marbre

    Date : entre 1857 et 1867


    En relation avec : Dante Alighieri (Dante)


     


    Site en relation : Carpeaux, Jardin des Tuileries

    Région en relation : Rome (Italie)


    Acquisition : Don de Charles Ulrick et de la Fondation Josephine Bay (1967)


    Le thème tragique d'Ugolin, l'un des héros damnés de La Divine Comédie de Dante, inspirera de nombreux artistes romantiques ou symbolistes, notamment Delacroix et Rodin. Ugolin della Gherardesca, tyran de Pise au XIIIème siècle, enfermé avec ses enfants et petits-enfants par son ennemi l'archevêque Ubaldini, sera condamné à mourir de faim après avoir consommé la chair de sa progéniture.

    Le groupe exposé dans cette salle sera exécuté par Jean-Baptiste Carpeaux alors qu'il était pensionnaire à la Villa Médicis, siège de l'Académie de France à Rome. Ugolin ne correspondait pas aux standards de cette Académie. L'intention initiale de Carpeaux, très influencé par Michel-Ange, était de réaliser un bas-relief. C'est en 1860, lors d'un voyage à Paris, que Carpeaux modèlera l'esquisse en terre cuite (Musée d'Orsay), sur laquelle apparaît un quatrième enfant. S'inspirant du Laocoon du musée du Vatican il représentera Ugolin assis, se mordant les mains, les pieds crispés l'un sur l'autre, tandis que ses enfants, mourants, se traînent auprès de lui.

    Le plâtre (Musée du Petit Palais à Paris) remportera un grand succès lors de son exposition à Rome en novembre 1861. A Paris, le groupe sera mal accueilli par l'Institut. Le bronze de cette salle sera commandé par l'Etat en 1862 et placé dans l'allée transversale des Jardins des Tuileries face au Laocoon. Il y restera jusqu'en 1904. Le marbre présenté à l'Exposition Universelle de 1867 est celui qui est aujourd'hui exposé au Metropolitan Museum de New York.

    Source:http://www.insecula.com/oeuvre/O0007311.html

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE LA VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf


     

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    Vente aux enchères à Casablanca le 17 février 2007 2.

    medium_Herzig_femmes_dans_la_palmeraie.jpg

     

     J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

     

     

     

     

     

    Femmes dans la palmeraie, gouache et pastels, 60x45

    (source:http://www.bou-saada.net/ArtXIII.htm)

     

    Edouard HERZIG (1860-1926) : Peintre de genre, il pratique l'huile, la gouache, l'aquarelle ou le dessin. Il fut aussi illustrateur et décorateur. Il s'installe très jeune en Kabylie où il peint des scènes orientalistes.

    CF. UN DE SES TABLEAUX CI-DESSUS.

    source:http://orientaliste.free.fr/biographies/artistes1e.html#H

     

    Son aquarelle mise en vente et représentant Tanger, estimée entre 12 000 et 15 000 Dhs,mise aux enchères à 10 000, n'a pas trouvé preneur.

     

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

     

     

     

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

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    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 5.

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres. 

    Fatima El Farouj

    Fatima El Farouj, 61 ans, est l’un des rares noms incontournables du patrimoine pictural marocain. L’un des derniers aussi…
    Fatima El Farouj… de la première garde au dernier souffle d’une génération d’autodidactes, qui n’ont rien fait de moins que d’écrire l’histoire de la peinture marocaine contemporaine. Alors, forcément, lorsqu’on la rencontre, on touche du doigt un monde de rêve et de légendes… On entre également de plain pied dans la réalité d’une vie simple et discrète où la création revient lorsque le quotidien le permet, que l’Art laisse peu à peu place à l’âge et à la maladie.
    Lorsque son père, artisan, décède, Fatima est âgée de 8 ans. La petite famille quitte alors Tétouan pour Salé. C’est sa mère qui subvient aux besoins, aidé, par les siens et son aînée. Fatima brode «comme toutes les jeunes filles de l’époque devaient savoir le faire» et vend le fruit de ses mains. L’orpheline est promise au fils d’une famille d’amis et se marie quelques années plus tard, “très jeune… “. C’est un homme de culture, professeur d’Arts
    plastiques et peintre lui-même, Hassan El Farouj, compagnon et initiateur… La dame n’est pas très loquace. «Tout a été raconté», dit-elle, avant de s’asseoir sur le tissu suranné du salon d’un modeste appartement du centre-ville de Rabat. Elle revient d’un voyage d’un an en France où elle se faisait soigner chez sa fille.

    LA FACE CACHEE D’UNE VIE

    C’est une histoire dont le début remonte à plus de 40 ans. Son mari manie déjà le pinceau et elle s’y frotte un beau matin. «J’ai simplement mis mes broderies en dessin, ensuite j’ai construit autour», raconte-t-elle. «A l’époque, je peignais sur du simple papier et à l’huile». Elle y travaille chaque jour et lorsqu’approche l’heure du retour de son mari, l’oeuvre est soigneusement cachée. Non par crainte, mais par modestie. Le petit jeu perdure jusqu’à ce que la hardiesse l’emporte et le tout premier tableau de Fatima El Farouj est alors présenté à Mohamed Sefrioui par son mari, son tout premier admirateur. C’est le début d’une carrière prolifique de créations et riche d’expositions nationales et internationales. L’une des légendes de la peinture marocaine contemporaine est née. Au même titre que Miloudi, Kacimi ou Châibia… amis et complices, pour beaucoup disparus et «que je ne vais pas tarder à rejoindre», Fatima El Farouj dépose sa marque, marque son temps… et tente d’ouvrir les portes d’un monde onirique dont elle seule possède les clés et n’en divulgue que difficilement le chemin.
    Ses toiles sont une célébration, des noces pétulantes de couleurs et de méticulosités. Mesure, harmonie et profusion des chromies, consonance du chant et arrangement des tatouages… Ses toiles sont des partitions de vie au pays des merveilles… Elles tapissent les murs des collectionneurs comme elles égayent les couloirs des hôpitaux. Elles sont aussi accrochées sur les murs jaunis de sa demeure, sous le regard fatigué d’une artiste qui ne peint plus qu’une toile toutes les deux semaines alors qu’il ne lui fallait pas plus de "3 jours", dit-elle. Son regard s’illumine brièvement. Elle ne veut pas se changer pour prendre une photo, mais installe ses quelques dernières toiles autour d’elle. Elle veut surtout que l’entretien s’arrête. Comme sur ses toiles, elle n’a montré que la moitié d’un visage.

    1945
    Naissance de Fatima El Farouj
    1960
    Elle se marie avec le peintre Hassan El Farouj
    1966
    Après quelques années d’expérience personnelle, Fatima expose pour la première fois.
    1994
    Elle fait partie de l’exposition itinérante des femmes arabes en Amérique
    2006
    Fatima El Farouj peint et expose toujours.

    http://www.lamarocaine.com/affichage-news.asp?v=1013

    Sa "Cérémonie au henné"(acrylique sur toile, lot 83 du catalogue) était estimé entre 30 et 35 000Dhs, mise aux enchères et vendue 28000.

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(Dhs,LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

     

     

     

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

    Voilà un de ses tableaux:

    medium_fatima_el-farouj.jpg

    Source:http://wwol.is.asu.edu/el-farouj.html