Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : musée d'art moderne de st etienne

  • Juin au musée

    Un site internet traduit en 9 langues et une application mobile !

     
     
    Ouvrez les portes du musée, où que vous soyez, quand vous le voulez. L'application iPhone est disponible, téléchargez-la gratuitement ! Sur l'AppStore et courant juin sur Android.
    Afin de répondre à une demande croissante du public étranger, le site internet du musée est aujourd'hui accessible en 10 langues.
     

    Expositions

     
     

    LE GÉNIE DE L'ORIENT. L'EUROPE MODERNE ET LES ARTS DE L'ISLAM
    Jusqu'au 4 juillet
    Visites tous les lundis, jeudis et samedis
    Visites en famille
    entre Orient et Occident.
    Dimanche 19 juin à 14h30

    EXPOSITION-DOSSIER LE GÉNIE DE L'ORIENT, LYON ET LES ARTS DE L'ISLAM
    Découvrez le goût des grands amateurs lyonnais du XIXe siècle pour les arts de l’Islam et l’influence de nouveaux décors sur les créations de soieries lyonnaises.
    Jusqu'au 19 septembre
    Visites
    tous les jeudis à 15h (1h).
    Du 7 juillet jusqu'au 15 septembre

     

    Événements

     
     

    Nocturne  : Le premier vendredi de chaque mois jusqu'à 22h, le musée ouvre ses portes à l'occasion de nocturnes thématiques.
    Soirée Art moderne :
    performances Slam, conférence Aragon et la peinture moderne, rencontres thématiques autour de Rodin, Gauguin, Bacon. 5€/ Gratuité.
    Le café-restaurant vous accueille jusqu'à 23h. Vendredi 3 juin de 18h à 22h
    Dernière Nocturne de la saison : vendredi 1er juillet, soirée Sculptures dans le jardin et la chapelle.

    Week-end thématique : Le génie de l'Orient
    Ateliers enfants, visites commentées de l'exposition parents et individuels, démonstration de calligraphie arabe, concert...
    Samedi 18 et dimanche 19 juin

    Fête de la musique : concerts de musique orientale traditionnelle et jazz fusion dans le jardin du musée. Entrée libre dans la limite des places disponible.
    Mardi 21 juin de 18h30 à 22h

    Ouverture exceptionnelle de l'exposition à l'occasion de la Fête de la musique.
    Mardi 21 juin de 18 à 22h.
    5€/ Gratuité

    Carte musées de la Ville de Lyon : 6 musées municipaux en accès illimité = 20€ par an ! En vente à la billetterie du musée.

     

    Activités culturelles

     
     

    Découvrir le musée : Antiquités/ Peintures/ Le musée et ses chefs-d'œuvre 

    Découvrir l'exposition Le génie de l'Orient, Lyon et les arts de l'Islam cet été
    Visites tous les jeudis à 15 (1h).
    Du 7 juillet jusqu'au 15 septembre

    Atelier enfants : inscrivez-vous dès aujourd'hui pour les vacances d'été
    5/6 ans
    : le musée à petits pas
    7/9 ans : Rêves d'Orient
    10/12 ans : Sur les traces de Champollion

  • L'OBJET D'ART N° 560 LE MAHARAJAH D'INDORE AU MAD - Oct. 19

    L'Objet d'Art n° 560 - Oct. 19

    Au sommaire de ce numéro :
    Degas à l'Opéra, l'exposition du musée d'Orsay.
    Portfolio : le maharajah d'Indore, un rêve de modernité.
    Dossier spécial patrimoine en flammes.
    L'événement Greco au Grand Palais.
    Portrait : Claude et François-Xavier Lalanne, artistes de l'objet.
    Le Jardin des plantes et les toiles de Nantes.
    Fascinants verres a filigrana des XVIe et XVIIe siècles.

     
  • Etienne Daho en couv

     photo couv177-B500_zps4b672f95.jpg

    Avec les soucis de santé, le report de la sortie du nouvel album (Les Chansons De L'Innocence Retrouvée le 18 novembre) et des dates de la tournée, voilà une couverture et une interview qui mettront peut-être du baume au cœur des nombreux amateurs d'Étienne Daho. Interrogé tour à tour par son entourage plus ou moins proche – de Phoenix à Arnold Turboust, de Jean-Louis Piérot à Olivier Assayas, d'Elli Medeiros à Richard Dumas, de Dominique A à Hélène Fillières, on en passe –, le grand manitou de la pop d'ici se confie dans le nouveau numéro de magic, revue pop moderne sur sa carrière, son caractère, son art, ses sensibilités, ses questionnements, l'essentiel et l'accessoire…

    La relève est également à l'honneur dans nos pages avec d'abord
    De La Jolie Musique, le groupe à géométrie variable mené par Erwann Corré, qui a enfin réussi à mettre au point son premier effort, Mémoire Tropicale. Un disque qui tient ses promesses au point d'être élu album du mois. Dans un registre plus intime, Julien Gasc s'échappe d'Aquaserge le temps d'un LP solo unique et ensorcelant, Cerf Biche Et Faon, qui jette des ponts entre Harry Nilsson et Stereolab. Et pendant que Florent Marchet continue de nous conter la réalisation de son œuvre à venir, Au Revoir Simone s'explique sur celle de Move In Spectrums et sur la pause de plusieurs années que la triplette s'est accordée.

    Côté US, deux fleurons au rapport : d'un côté,
    Okkervil River et son leader de plus en plus lumineux Will Sheff, qui évoque son goût du groove et de la narration ; de l'autre, Kevin Barnes, le mentor glam d'Of Montreal, qui commente disque après disque la carrière de son drôle de groupe exubérant.

    Notre traditionnel cahier chroniques de trente pages (!) est aussi au rendez-vous, fidèle au poste, résistant à l'obsolescence et s'adressant plus que jamais aux passionnés grâce à son exhaustivité roborative.

    Également au sommaire (
    tous les détails) : Jean-Louis Brossard (Trans Musicales), San Fermin, Howe Gelb, Cliff Martinez, The Space Lady, Nord Express, The Courtneys, The Stevens, Roky Erickson, etc. Et comme d'habitude, en retenant le code inscrit dans nos pages, vous pourrez télécharger le sampler digital disponible par ici. En voici le listage :

    01. De La Jolie Musique - Lila
    02.
    Dominique Dalcan - C'Était Quoi La Question ?
    03.
    Au Revoir Simone - Gravitron
    04.
    Blood Orange - Chamakay (featuring Caroline Polachek)
    05.
    Julien Gasc - Ensemble
    06.
    San Fermin - Sonsick
    07.
    Of Montreal - Fugitive Air
    08.
    Okkervil River - It Was My Season
    09.
    Les Olivensteins - Euthanasie
    10.
    The Stevens - Hindsight
    11.
    Kid Wise - Hope

    http://www.magicrpm.com/infos/etienne-daho/en-couve-du-numero-177-de-magic-le-sommaire-detaille

  • J'ai terminé hier soir:Crimes au musée : nouvelles

    Résultat de recherche d'images pour "crimes au musée"

     Résultat de recherche d'images pour "crimes au musée"[Barbara Abel, Claire Cooke, Ingrid Desjours... et al.]

    [Barbara Abel, Claire Cooke, Ingrid Desjours... et al.]

    Edité par Belfond , DL 2017

    Elles écrivent des polars. De ceux que l'on dévore. Et à la demande d'un lecteur passionné, elles se sont réunies autour d'un thème séduisant : le musée comme lieu de tous les crimes. Musée d'art moderne, d'histoire, d'anthropologie, de sciences, du tatouage, de cire, toutes les salles sont ouvertes. En y pénétrant, l'atmosphère feutrée génère une impression de calme, presque de recueillement. Le sentiment de paix semble total et pourtant, nous sommes déjà sur une scène de crime, les oeuvres en présence ont été témoins de la violence, de l'horrible et du machiavélique.

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/393577/crimes-au-musee-nouvelles-barbara-abel-claire-cooke-ingrid-desjours-et-al

    p.14

    p.19

    p.35

    p.39

    p.41

    p.62

    p.66

  • La Tate Modern turbine avec succès depuis dix ans

    Lors de l'exercice budgétaire 2008-2009, on comptait ainsi 4,65 millions de visiteurs (en moyenne 13 000 par jour). Soit, pour la même période, plus que le Centre Pompidou - 3,53 millions de visiteurs - et que le MoMA - 2,8 millions. Elle est aujourd'hui la troisième attraction de Londres, après le British Museum et la National Gallery. La Tate Britain, restée dans les bâtiments de l'ancienne Tate, rive nord de la Tamise, et exclusivement consacrée aux artistes britanniques, a reçu quant à elle 1,58 million de visiteurs en 2008-2009.

    Ce succès est le produit d'une conjonction de facteurs. D'abord, le bâtiment lui-même et sa situation dans un quartier de la rive sud, Bankside. L'extérieur de la colossale usine électrique construite jadis le long de la Tamise a été peu modifié, hors la création d'un balcon face au fleuve, avec vue sur la cathédrale Saint-Paul et les tours de la City. Mais l'intérieur a été intelligemment aménagé, d'une part en créant des plateaux vastes, lumineux et neutres pour les oeuvres côté fleuve, et d'autre part en faisant du Turbine Hall, haute nef désormais vidée de ses machines, le lieu d'interventions demandées à des artistes reconnus. Les Unilever Series, du nom du mécène, ont fait travailler Louise Bourgeois, Bruce Nauman, Olafur Eliasson ou Anish Kapoor. La spécificité architecturale, qui aurait pu être un embarras, a été tournée en avantage.

    Autre adresse : la politique muséale que conduit Nicholas Serota, patron charismatique de la maison. Les collections permanentes sont loin d'être aussi riches que celles du Centre Pompidou et du MoMA. L'astuce est de les montrer d'une manière inattendue. Alors que ces musées préfèrent l'ordre chronologique et le classement par mouvements, ici a cours une répartition selon des notions telles que geste, matière, poésie ou nature. Les oeuvres sont supposées dialoguer plus librement. Ce principe, bien que d'une pertinence historique douteuse, séduit : parce que la Tate Modern est la seule à s'y tenir et parce qu'il donne au visiteur l'impression de flâner à sa guise et non de suivre une leçon. Avantage plus concret : les deux étages du musée sont d'accès gratuit, une exception en Europe.

    FACES DE VERRE TRAPÉZOÏDALES

    Une deuxième faiblesse est devenue une force. Jusqu'en 2000, les grandes expositions d'art contemporain international étaient rares à Londres et se tenaient soit dans les salles moroses de la "vieille" Tate, soit dans le triste béton de la Hayward Gallery. La Tate Modern s'est lancée dans un programme de rattrapage, en montrant tout ce qui ne l'avait pas été - ou mal - en Grande-Bretagne : Morandi, Warhol, Matisse, Picasso, Beckmann, Newman, Hopper, Kahlo, Rousseau, Kandinsky, Duchamp, Man Ray et Picabia parmi les morts ; Sigmar Polke, Bill Viola, Paul McCarthy ou Cy Twombly parmi les vivants. S'y ajoutent des expositions sur le surréalisme, l'arte povera italien ou le pop art en 2009. En octobre prochain, jouant de ce même ressort, la Tate célébrera Gauguin, qui n'a pas été vu à Londres depuis des lustres...

    En une décennie, la ville a ainsi acquis un rang nouveau, l'une des deux ou trois capitales européennes de la création. On ne saurait oublier que l'action de la Tate, tout en étant déterminante dans cette évolution, est inséparable d'autres événements. L'émergence d'une génération d'artistes britanniques hyperactive - les Young British Artists, de Damien Hirst à Tracey Emin - s'est appuyée sur la puissance de la collection de Charles Saatchi, devenue Fondation Saatchi. Cette conjoncture a suscité la création en 2002 de Frieze Art Fair, foire d'art contemporain qui, après des débuts brillants auxquels les fortunes rapides de la City n'étaient pas étrangères, connaît des jours moins fastes.

    Conséquence du succès, la Tate est à l'étroit dans son usine. Il lui faut une extension. Dessinée par le cabinet suisse Herzog & de Meuron, la Tate Modern Two, haute de 76 mètres, doit sortir de terre en même temps que le village olympique de l'East End. L'édifice, aux faces de verre triangulaires et trapézoïdales, sera accolé à la façade sud du bâtiment. Son ouverture doit être le moment culturel des Jeux olympiques de 2012 à Londres.

    Le 6 janvier, le maire de Londres, Boris Johnson, a donné le coup d'envoi des travaux : démolir des réservoirs pour faire de la place et couler 165 piliers de soutènement jusqu'à 25 mètres de profondeur. Le coût est estimé à 215 millions de livres (247 millions d'euros). Pour l'heure, la Tate n'en a que le tiers, 76,5 millions de livres, dont 50 viennent du gouvernement, 7 de la London Development Agency et le reste du privé. Mais autorités et financiers n'ont pas oublié que l'investissement initial de 137 millions de livres en 2000 fut amorti dès la deuxième année. On estime aujourd'hui à 100 millions de livres la contribution annuelle de la Tate Modern à l'économie londonienne.

    Le hall de la Tate Modern en 2000, peu après la reconversion de l'ancienne centrale électrique en musée.
    AFP/HUGO PHILPOTT
    Le hall de la Tate Modern en 2000, peu après la reconversion de l'ancienne centrale électrique en musée.

    Vos réactions
      Je trouve qu’à Beaubourg il y a bcp plus de choses à voir c’est sur. A la Tate Modern il y a la ’déco’ sur un immense mur avec tous les différents mouvements de peinture qui me plait bcp. Les tarifs... je ne sais pas. Je vais à Londres ces jours ci et la Tate Modern ne me tente pas trop; il y a à Londres des galeries qui m’interessent davantage  
    Philippe Dagen et Marc Roche

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/05/03/la-tate-modern-turbine-avec-succes-depuis-dix-ans_1345940_3246.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20100504-%5Bderoule%5D&ens_id=1346004

  • ART MODERNE ET CONTEMPORAIN

    Lot 1 - Henri Lebasque - Tajan
     
    Le 2 juillet, La maison Tajan organisera à Paris une vente d’Art Impressionniste et Moderne dans laquelle vous pourrez retrouver des artistes comme Metzinger, Kisling, Foujita ou encore Marquet. Le lot phare de cette vente est une huile sur toile d’Henri Lebasque représentant une baigneuse sur la plage de Cannes et estimée entre 60 000 et 80 000 € (Lot 1, photo ci-contre). Les 5 et 6 juillet, Cannes Enchères proposera une vente d’Art Moderne et Contemporain sur deux jours. Vous pourrez acquérir notamment une accumulation d’encriers et coulures rouges réalisée par Arman en 1968 et estimée entre 40 000 et 50 000 € (Lot 614). Enfin, le 6 juillet vous retrouverez en vente, des tableaux abstraits et contemporains ainsi que des sculptures chez Versailles Enchères. Nous retiendrons une technique mixte d’Anselm Kiefer datant de 2006 et estimée entre 400 000 et 500 000 € (Lot 137), ainsi qu’une huile sur toile abstraite de Jean Fautrier estimée entre 250 000 et 300 000 € (Lot 64).

  • J'ai lu hier:L'Estampille/L'Objet d'Art hors série n° 74

    L'Estampille/L'Objet d'Art  hors série n° 74 - mars 2014CLEMENCEAU, LE TIGRE ET L'ASIE

    N° 74 - mars 2014 -                                                                                   

    ISSN : 0998-8041

    Fruit d’une collaboration étroite entre trois commissaires scientifiques, l’exposition du musée national des arts asiatiques - Guimet « Clemenceau, le Tigre et l’Asie » dévoile des facettes méconnues du grand homme d’État français. Critique d’art, collectionneur, érudit, il fut aussi un admirable passeur entre les cultures occidentale et extrême-orientale.

    Articles

    Numéro précédent : L'Estampille/L'Objet d'Art n° 499 - ?

    http://www.estampille-objetdart.com/numero-74/clemenceau-tigre-l-asie.3970.php

     

  • Je viens de terminer dans mon bain:L'Estampille/L'Objet d'Art n° 530 Orsay, le musée fête ses 30 ans

    L'Estampille/L'Objet d'Art n° 530 - Janvier 2017

    NUMÉRO SPÉCIAL 30 ans du musée d'Orsay
    Voilà déjà trente ans que ce « musée polyphonique fait chanter en même temps la peinture, la sculpture, les arts décoratifs et ­l’architecture ». Projet d’extension, acquisitions, expositions, publications : Orsay fait preuve d’une remarquable vitalité.

    EXPOSITIONS
    La première chambre de Napoléon à Fontainebleau.
    Léon Bakst, le 150e anniversaire.
    Florilège de dessins français du XVIIe du musée des Beaux-Arts de Besançon.
    La collection Marc Ladreit de Lacharrière au quai Branly.

    ENQUÊTE
    Alors que le Seuil vient de publier un carnet « inédit » de Van Gogh rassemblant 65 dessins de l'artiste, la querelle entre experts fait rage quant à leur authenticité.

    Actualités

    Articles

    estampille-objetdart

  • L'OBJET D'ART N° 589 REDÉCOUVRIR LE MOYEN ÂGE AU MUSÉE DE CLUNY N° 589 - Mai 22

    L'Objet d'Art n° 589 - Mai 22

    ISSN : 9770998804003

    Au sommaire de ce numéro :

    Quand l'ukiyo-e célèbre les enfants de l'ère Meiji.

    Un nouveau regard sur Maillol.

    Redécouvrir le Moyen Âge au musée de Cluny.

    Les perles rares et oubliées des frères Foucart.

    Jean-Henri Riesener comme vous ne l'avez jamais vu.

    Prud'hon et l'orfèvrerie impériale, une préemption du Musée des Arts Décoratifs.

    Les plus belles feuilles du Salon du dessin.

     
  • L'Estampille/L'Objet d'Art hors série n° 99

    L'Estampille/L'Objet d'Art hors série n° 99 - avril 2016


    LALIQUE ET L'ART DU VOYAGE

     


     Feuilletez ce numero

           

    N° 99 - avril 2016

    ISSN : 0998-8041

     

    Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art hors série n° 99

    Entre 1920 et 1935, René Lalique, au sommet de sa gloire, multiplie les projets dans le secteur des voyages de luxe. La vitesse aime en effet se parer d’élégance durant ces folles années qui marquent l’apogée des transports en première classe. Train, paquebot, automobile... Tous les engins modernes ont droit à leurs décors de verre. Le musée Lalique de Wingen-sur-Moder en Alsace consacre une exposition à ces créations exceptionnelles.


    Articles

    http://www.estampille-objetdart.com/numero-99/lalique-l-art-voyage.4443.php

  • Avec sa 8e biennale internationale, Saint-Etienne renforce sa place de ville du design

    Par AFP, publié le17/01/2013 à 10:46, mis à jour à 10:46

    SAINT-ETIENNE - Du 14 au 31 mars prochain, Saint-Etienne sera la capitale mondiale du design, en organisant sa 8e biennale internationale consacrée à cet art, qui devrait conforter son image de ville résolument tournée vers l'innovation et la création.

    Avec sa 8e biennale internationale, Saint-Etienne renforce sa place de ville du design

    Vue de la Cité du design, à Saint-Etienne, le 1er octobre 2009

    afp.com/Jean-Philippe Ksiazek

    A la faveur de l'édition précédente, en 2010, Saint-Etienne avait fait son entrée dans le réseau Unesco des villes de design, un club très fermé qui ne regroupe que 11 villes au monde, dont trois seulement en Europe, avec Berlin et Graz. 

    Une reconnaissance pour la ville du Forez qui, longtemps pionnière dans le développement industriel, a fait le choix aujourd'hui d'associer art et industrie, capitalisant sur son histoire et le sens de l'innnovation de ses entreprises. 

    Quelque 50 expositions et 29 rendez-vous (forums, ateliers, débats...) figurent au programme de cette Biennale 2013, où sont attendus 85.000 visiteurs, des professionnels, des reponsables d'entreprises et de collectivités mais aussi le grand public. 

    Pour ce nouveau cru, les organisateurs entendent "témoigner, à travers le design, des innovations qui influenceront dans tous les domaines la vie quotidienne de demain", a affirmé mercredi la directrice de la Biennale, Elsa Francès, lors de la présentation de la manifestation à la presse. 

    Ils ont donc choisi pour thème "l'empathie", afin de montrer en quoi le travail du designer peut appréhender les attentes et besoins des citoyens dans des systèmes de plus en plus complexes, tout en étant plus respectueux de la nature et des hommes. 

    Dimension internationale affirmée 

    Une des expositions, baptisée "demain, c'est aujourd'hui", sera notamment consacrée à cette prospection du futur avec par exemple la présentation d'un packaging alimentaire lui-même consommable. Une autre évoquera le changement de la relation de l'homme à l'énergie, passant de consommateur à producteur grâce à la récupération de l'énergie produite par ses activités. 

    La vocation internationale de la Biennale sera encore plus affirmée que par le passé avec notamment une exposition regroupant les onze villes du réseau des villes créatives sur le thème de la cité, ou encore la présentation de travaux de cinq écoles européennes de design. 

    La place croissante du design dans l'économie sera également au programme avec un forum de deux jours et un espace de "labos" où onze entreprises exposeront à la critique des visiteurs prototypes ou produits innovants. 

    Installée dans les locaux de l'ancienne "Manu" (Manufacture des Armes et Cycles) de Saint-Etienne, devenue la Cité du design, l'Ecole supérieure d'art et de design qui fut à l'origine de la création de la Biennale, en 1998, présentera trois expositions. 

    L'une d'entre elles, "c'est pas mon genre", réunira une centaine d'objets, résumant en "neuf figures de femmes" la façon dont le design voit le statut de la femme dans la société française. 

    Enfin, la Biennale entend affirmer sa dimension territoriale en organisant une partie des événements dans d'autres lieux de la ville et de l'agglomération stéphanoise, comme le musée d'Art Moderne, le Musée de la Mine et le site Le Corbusier de Firminy, où l'église Saint-Pierre accueillera une exposition sur l'humour dans le design. 

    Dans l'agglomération, des "parcours" et des visites thématiques permettront au grand public de découvrir les différents temps forts de la manifestation. 

    Soutenue par la région Rhône-Alpes, la biennale essaimera aussi dans des villes voisines comme Lyon, Vienne ou l'Isle d'Abeau (Isère). 

    Par

     
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/avec-sa-8e-biennale-internationale-saint-etienne-renforce-sa-place-de-ville-du-design_1210641.html
     
  • Saint-Etienne : Les lauréats 2022 des Prix Golden Parachute et Design et Innovation de l’Esadse

    Saint-Etienne : Les lauréats 2022 des Prix Golden Parachute et Design et Innovation de l’EsadseLe Golden Parachute et du Prix Design et Innovation 2022, les deux prix de l’Ecole supérieure d’art et de design de Saint-Etienne (Esadse), ont été remis lors de la présentation des productions de fin d’études. Photo : exposition des peintures de Victor Cadoret ©Guy Boyer

    Pour l’édition du Golden Parachute et du Prix Design et Innovation 2022, les deux prix de l’École supérieure d’art et de design de Saint-Etienne (Esadse) remis lors de la présentation des productions de fin d’études, trois lauréats ont été récompensés : Victor Cadoret et Jeanne Gort pour les arts plastiques, Katia Brytkova pour le design.

    Pour marquer la fin d’études de la promotion 2021 des diplômés de l’Esadse, Éric Jourdan, le directeur de l’école, a fait appel à Alexandre Quoi, conservateur au musée d’Art moderne et contemporain de la ville de Saint-Etienne, pour monter une exposition intitulée « Espacements » (du 8 avril au 8 mai dans six lieux stéphanois). « Le titre de l’exposition, Espacements, est emprunté à une œuvre de l’artiste Quentin Lefranc (1987), lequel a été invité à réactiver au sein de la salle d’accrochage de l’Esadse ce dispositif de monstration d’autres travaux, qui a connu depuis 2018 plusieurs variations ». Si l’intention est bonne, le résultat l’est moins tant ces panneaux articulés nuisent à la bonne perception de certains travaux. Cette petite erreur n’interfère en rien à la qualité de l’accrochage général dans les différents lieux de la ville, des Limbes (7, rue Henri Barbusse) à La Cabane du design (Rue Javelin Pagnon).

    Victor Cadoret et Jeanne Gort côté art

    Pour les arts plastiques, deux candidats sont lauréats ex-aequo. D’une part, Victor Cadoret qui présente à la nouvelle galerie Ceysson & Bénétière (10, rue des Aciéries) ses petits formats abstraits. « Avec mes outils de peintre, précise le jeune créateur, je traduis et je retranscris de manière sensible des textures, des couleurs et des expériences sensorielles que j’emprunte directement aux espaces virtuels ». Ses acryliques jouent sur des quadrillages quasiment gravés dans la matière, sur de larges touches de couleurs, sur des débordements au-delà du format de la toile ou du panneau de bois, sur des recouvrements et des dégagements d’épaisseurs de matière… Il en résulte une peinture sensible qui, au-delà de la simple géométrie des formes et de l’abstraction totale, se plaît à cacher et à révéler, à traduire les points de reproduction de l’imprimerie à la Lichtenstein ou à laisser transparaître une lumière sous-jacente.

    Victor Cadoret, lauréat lauréats du Prix Golden Parachute 2022 de l’Esadse. ©Guy Boyer

    Victor Cadoret, lauréat lauréats du Prix Golden Parachute 2022 de l’Esadse. ©Guy Boyer

    L’autre lauréate est Jeanne Gort qui propose une longue vidéo mettant en scène des téléspectateurs devant leurs écrans de télévision. Avec une science très aboutie des couleurs, une pixellisation judicieuse des images et un attachement à ses modèles, elle rend l’absence d’histoire totalement superflue. Il faudra toutefois améliorer le rythme, et donc le montage, de l’ensemble pour le « muscler » davantage et mieux « angler » les épisodes successifs.

    Côté design, Katia Brytkova

    L’assaut de la menuiserie (11, rue Bourgneuf), formidable association créée en 1995, accueille les deux lauréats du Golden Parachute 2021 (Antoine Salle et Chloé Pechoultres) ainsi que les peintures de Clarisse Leardi. Dans la deuxième salle, des impressions sur résine, plastique et céramique de Katia Brytkova font des clins d’œil aux arts plastiques. Ce sont pourtant ses formes hybrides et pseudo-naturelles que le jury design a choisies pour son prix. « Cette famille d’objets n’impose pas sa fonctionnalité de manière commune, explique la jeune étudiante. Celle-ci est basée sur l’approche et l’ambiguïté poétiques. Elle aspire à créer sa propre bibliothèque des formes ». De belles propositions plastiques.

     

    À VOIR

    Exposition « Espacements »
    Cité du design – Esadse, rue Marius Patinaud 42000 Saint-Étienne
    Autres lieux d’exposition : Ancienne École des Beaux-Arts Galerie Ceysson & Bénétière L’Assaut de la menuiserie La Cabane du design Le Garnier des arts Les Limbes
    du 8 avril au 8 mai 2022

  • Manet, inventeur du moderne - Avis +

    http://www.onirik.net/spip.php?article11995

    Onirik -> Art - Culture - Musique - Jeux -> Exposition, musée, Salon -> Dernière mise à jour : le dimanche 22 mai 2011.

    Une exposition d’une grande richesse, construite autour de l’oeuvre de Manet, ainsi que de ses maîtres, ses influences et ses amis artistes ou écrivains...


    Lieu : Musée d’Orsay

    du 5 avril au 3 juillet 2011

    Présentation officielle

    Plus qu’une rétrospective monographique, Manet, inventeur du Moderne entend explorer et éclairer la situation historique d’Edouard Manet (1832-1883), entre l’héritage réaffirmé du romantisme, l’impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque. Moderne, Manet l’est encore en défiant les maîtres anciens, de Fra Angelico à Vélasquez.

    Cette exposition repense de même les multiples liens que le peintre a résolument noués ou dénoués avec la sphère publique et politique. Car la modernité est aussi affaire d’inscription, voire d’opposition. Le parcours s’attarde donc sur l’enseignement de Thomas Couture, l’impulsion de Baudelaire, la réforme de l’art religieux, l’imaginaire érotique, l’art du fragment(é), le rapport à la peinture féminine (Berthe Morisot, Eva Gonzalès), la tentation mondaine, son impressionnisme décalé comme sa complicité avec le Mallarmé le plus noir.

    La reconstitution de l’exposition de la "Galerie de la Vie moderne", organisée en mars-avril 1880 en amorce du Salon, permet d’interroger enfin ce que signifiait pour Manet "créer en République". C’est dire que Manet, inventeur du Moderne donne une place de choix à l’oeuvre tardif, mal connu et surtout mal compris si l’on en fait une banale étape vers "la peinture pure".

    Il s’agit de la première manifestation d’ensemble consacrée à Manet en France depuis la mémorable exposition de 1983 aux Galeries nationales du Grand Palais, organisée notamment par Françoise Cachin, ancien directeur du musée d’Orsay.

  • Manet, inventeur du Moderne

    [Arts - Peinture & Arts graphiques]
    Lieu : Musée d'Orsay - Paris

    Dates : du 5 Avril 2011 au 3 Juillet 2011

    Sans être une rétrospective de plus, cette exposition entend situer le peintre Edouard Manet dans son temps, entre l'héritage réaffirmé du romantisme, l'impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque. Comment ? En parcourant successivement les liens qu'il a résolument noués ou dénoués avec la sphère publique et politique, l'enseignement de Thomas Couture, l'impulsion de Baudelaire, la réforme de l'art religieux, l'imaginaire érotique, l'art du fragment (é), le rapport à la peinture féminine, la tentation mondaine, son impressionnisme décalé, sa complicité avec le Mallarmé le plus noir.

    http://www.evene.fr/culture/agenda/manet-inventeur-du-moderne-30872.php

  • J'ai fini hier soir :De Picasso à Séraphine : Wilhelm Uhde et les primitifs modernes(médiathèque de la cité du design)

    Résultat de recherche d'images pour "De Picasso à Séraphine : Wilhelm Uhde et les primitifs modernes : [exposition, Villeneuve-d'Ascq, LaM, Lille métropole, musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, 29 septembre 2017-7 janvier 2018] / [catalogue sous la direction de Jeanne-Bathilde Lacourt]""

    De Picasso à Séraphine : Wilhelm Uhde et les primitifs modernes : [exposition, Villeneuve-d'Ascq, LaM, Lille métropole, musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, 29 septembre 2017-7 janvier 2018] / [catalogue sous la direction de Jeanne-Bathilde Lacourt]

    [catalogue sous la direction de Jeanne-Bathilde Lacourt]

    Edité par LaM, Lille Métropole musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut , 2017

    A travers l'exposition "De Picasso à Séraphine. Wilhelm Uhde et les Primitifs Modernes", le LaM se penche sur un pan souvent négligé de l'histoire de l'art de l'entre-deux-guerres. Collectionneur, marchand et critique d'art, Wilhelm Uhde a été l'un des premiers amateurs du cubisme avant de se battre pour la reconnaissance de ceux qu'il a appelés les primitifs modernes . Si le consensus n'a jamais été trouvé pour qualifier les peintures d'André Bauchant, Camille Bombois, Louis Vivin ou encore Séraphine Louis, de nombreuses personnalités acquises à l'avant-garde les ont attentivement regardées : Wilhelm Uhde bien sûr, mais aussi la galeriste Jeanne Bucher, les artistes Amédée Ozenfant et Le Corbusier, et d'éminents collectionneurs parmi lesquels, en première ligne, Roger Dutilleul. Entre le rappel à l'ordre des années 1920 et l'invention de l'art brut dans les années 1940, ce qu'on appellera - faute d'un meilleur terme - l'art naïf joue un rôle sous-estimé. En suivant le parcours de Uhde, depuis sa rencontre avec Picasso jusqu'à la publication de son ouvrage consacré aux "Cinq Maîtres primitifs" de son choix, en passant par la découverte de Séraphine Louis, l'exposition met en avant une sélection de ces oeuvres méconnues provenant d'importantes collections publiques et privées françaises et internationales.

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/437412/de-picasso-a-seraphine-wilhelm-uhde-et-les-primitifs-modernes-exposition-villeneuve-d-ascq-lam-lille

  • Succès olympique pour la Tate Modern

    Par Valérie Duponchelle
    04/06/2010 | Mise à jour : 21:35 Réactions (4)

    Projet d'extension des architectes suisses Herzog et de Meuron, concepteurs de la Tate Modern.
    Projet d'extension des architectes suisses Herzog et de Meuron, concepteurs de la Tate Modern.

    Le grand musée londonien fête ses 10 ans en s'agrandissant avant les JO de 2012. 

    Tate Modern ? En dix ans, ce nom de guerre simple et chic, en forme de trouvaille marketing, s'est imposé dans le paysage londonien, comme dans celui, compétitif et féroce, de l'art international. Plus possible d'ignorer cet énorme musée ouvert à tous ! Il s'est épanoui comme une fleur de luxe en plein Bankside, quartier déshérité de Londres, transformant l'ex-centrale électrique en une serre bénéfique à l'art et à ses riches perspectives. La cathédrale Saint-Paul est dans l'axe, de l'autre côté de la Tamise et du Millennium Bridge dessiné par l'architecte sir Norman Foster et le sculpteur sir Anthony Caro. Les chiffres, tout aussi démesurés, placent cet édifice de briques noires aux deux tours blanches, dessiné par Giles Gilbert Scott dans les années 1940, dans la catégorie des records du Guinness Book.

    Depuis son ouverture, le 12 mai 2000, plus de 45 millions de visiteurs ont fait de la Tate Modern une des attractions touristiques phare de la «grande île». La réhabilitation du Turbine Hall par le duo d'architectes suisses Herzog et de Meurona a été propice aux projets monumentaux de l'art contemporain le plus inspiré, des araignées monstres de feu Louise Bourgeois à la fleur carnivore géante d'Anish Kapoor et à l'aurore boréale d'Olafur Eliasson. L'objectif originel de 1,8 million de visiteurs par an a été explosé dès la première année (4,77 millions). Tant l'émergence de cette 4e dimension dans la ville de Turner, Gainsborough et Constable coïncidait avec l'appétit contemporain et la vitalité d'une nouvelle scène, les YBA (Young British Artists) dans le sillage de Damien Hirst et son collectionneur Charles Saatchi.

     

    «Promenade intime dans l'art» 

     

    Avec 4,65 millions de visiteurs entre mai 2008 et mai 2009, la Tate Modern bat en affluence le Centre Pompidou (3,53 millions en 2009), les MoMA (2,8 millions) et Guggenheim (1,3 million) de New York, ainsi que celui de Bilbao (0,9 million) et laisse le San Francisco MoMA loin derrière (0,7 million).

    La contrainte fait l'artiste ? La formule n'a pas vieilli depuis Picasso. La Tate Modern l'a assumée, avec le pragmatisme que l'on sait britannique. Avec un pic record de 42 000 visiteurs le samedi 13 mai 2000 et un score encore spectaculaire de 31 374 visiteurs le samedi 12 septembre 2009, ce musée a résisté au simple effet de curiosité comme à l'usure des ans.

    À la veille de cet anniversaire, Nicholas Serota, son directeur énigmatique, a souligné avec humour combien cette évolution avait été une bonne surprise. «On parle toujours de la Tate Modern comme de la réussite exemplaire d'un bâtiment. Elle ne doit pas oblitérer le contenu, notre politique résolue d'accrocher différemment nos collections permanentes en juxtaposant l'ancien et le nouveau, en privilégiant le plaisir de l'œil plutôt que le classique fil chronologique.» Depuis la Tate, bien des musées ont copié cette «promenade plus intime dans l'art», dans l'air du temps.

    Le moins peut le plus ? La collection de la Tate n'est pas, loin s'en faut, celle, royale, du Centre Pompidou qui se réinvente tous les deux ans (65 000 œuvres, dont 2 693 ont fait l'objet de prêts en 2009, dont 700 prêtées en 2010 au Centre Pompidou-Metz). Ni celle du MoMA, qui va du plus contemporain au plus ancien depuis octobre 2004, alignant ses 170 000 œuvres souvent légendaires (le nombre des prêts reste top secret).

    Prochaine étape ? L'agrandissement de la Tate par le duo Herzog et de Meuron, une extension propice aux expositions temporaires (52 expositions temporaires majeures et payantes en 10 ans, de «Matisse-Picasso» à «Cy Twombly» et «John Baldessari»). Coût de Tate Modern Two : plus de 200 M£ dont la Tate n'a trouvé encore que 75 M£. D'ici à 2012, année des JO, les premiers travaux devraient déjà dégager les trois citernes enfouies sous les pelouses.

  • Manet : le plus moderne des classiques

    Mots clés : , , ,

    Par Véronique Prat
    08/04/2011 | Mise à jour : 11:46
    «La lecture», qui représente madame Manet en 1868, est prétexte à un éblouissant «morceau de peinture», une symphonie de blancs qui fera dire à Zola: «Je ne crois pas qu'il soit possible d'obtenir un effet plus puissant avec des moyens moins compliqués».
    «La lecture», qui représente madame Manet en 1868, est prétexte à un éblouissant «morceau de peinture», une symphonie de blancs qui fera dire à Zola: «Je ne crois pas qu'il soit possible d'obtenir un effet plus puissant avec des moyens moins compliqués».

    Edouard Manet n'avait fait l'objet d'aucune exposition d'ensemble en France depuis plus de vingt-cinq ans. Le musée d'Orsay, au travers d'une centaine de toiles, cerne une nouvelle figure du peintre. À découvrir en avant-première.

    Olympia, «cette horrible toile, est comme un défi jeté à la foule. Qu'est-ce que cette odalisque au ventre jaune, ignoble modèle ramassé je ne sais où. Ça, Olympia? Une gorille femelle, plutôt.» Si les impressionnistes furent collectivement la cible favorite de la critique dès qu'ils exposaient, Manet, lui, fut litté ralement traîné dans la boue, traité de malfaiteur, regardé comme une bête curieuse. Le public se bousculait là où il exposait pour ricaner et l'injurier, pour dénoncer une œuvre au goût de scandale: provocante, cette Olympia aux chairs sales, provocants, ces hommes habillés près d'une femme nue dans Le Déjeuner sur l'herbe. Mais que reprochait-on à Manet?

    On aimait alors la peinture fardée, les surfaces porcelainées et les tons suaves. Les nus des peintres à la mode, les académiques, ceux qui étaient bien vus par l'Institut, étaient bien plus affriolants que ceux de Manet, mais ils avaient le prétexte de la mythologie, ils étaient baptisés La Naissance de Vénus ou Nymphes dans un paysage. Manet, en peignant non pas une déesse, mais une simple femme nue, va choquer. Il osait ainsi affirmer que la vie quotidienne est le plus noble des sujets, il entendait libérer la peinture des carcans de la convention historique, anecdotique, morale afin de créer un art neuf, dans les mouvements de la vie. Manet refusait les faux-semblants, les poses et le mensonge, il recherchait la vie, il quêtait la vérité, il disait vrai et juste. Mais la société n'était pas préparée à comprendre l'étonnant phénomène dont elle était alors le témoin. En revanche, le réalisme de Manet va rassembler autour de lui nombre de jeunes artistes en réaction contre l'art officiel.

     

    Le «groupe des Batignolles»

     

    Personne n'était moins préparé que Manet à ce rôle de porte-drapeau du nouveau mouvement. Aucun manifeste, aucune revendication théorique ne précédera son œuvre. Il était né à Paris, en 1832, rue des Petits-Augustins, entre l'Ecole des beaux-arts et l'Institut, lieux où une carrière réussie de peintre voulait que l'on commence et que l'on finisse. Manet n'entrera ni à l'un ni à l'autre. Sa vie sera sans légende et sa carrière ne se prête à aucun de ces mythes passionnés où le public aime à reconnaître en l'artiste un aventurier exceptionnel ou un être marqué par le destin. Un talent précoce pour le dessin et la caricature lui fait orner avec brio ses cahiers de classe et quand il se formera dans l'atelier de Thomas Couture, «au lieu de copier les modèles casqués, il crayonnera les têtes de ses voisins, rapporte son complice Antonin Proust, (...) il semble que le dessin et la peinture incarnaient déjà pour lui une forme d'opposition et de libération». Manet présente son premier tableau au Salon de 1859. Le Buveur d'absinthe est refusé, mais cet échec est aussi un succès puisque l'art de Manet sera défendu, au sein même du jury, par Eugène Delacroix et dans le Paris artistique par Charles Baudelaire. Manet fait d'ailleurs partie de ces peintres, comme Delacroix avant lui et Picasso après, qui surent plaire aux écrivains. Après la mort de Baudelaire, Zola, de sa voix forte, défendra Manet. Puis ce sera au tour de Stéphane Mallarmé.

     

    Olympia, 1863.
    Olympia, 1863.

     

    C'est après le refus du Fifre par le jury du Salon, en 1866, que Zola prend pour la première fois la défense de Manet dans L'Evénement, un journal à grand tirage. L'année suivante, il publie une étude très clairvoyante sur le peintre: «Je ne crois pas, écrit-il, qu'il soit possible d'obtenir un effet plus puissant avec des moyens moins compliqués.» C'est certainement à Manet que nous devons la naissance de cette peinture sans autre signification que l'art de peindre. Tout naturellement, les jeunes artistes des années 1860, Bazille, Cézanne, Monet et Renoir, se tourneront vers Manet, vers celui qui avait ouvert la voie à la peinture moderne. Avant qu'on ne leur donne le nom un peu réducteur d'impressionnistes, on parlera d'eux comme du «groupe des Batignolles», quartier où se trouvaient l'atelier de Manet et les cafés où ils se réunissaient, le Guerbois et la Nouvelle-Athènes. Pourtant, en 1874, quand le petit groupe décide d'exposer ensemble, Manet va se récuser, abandonnant à Monet la place de chef de file.

     

    Un «impressionniste distant»

     

    Contrairement aux autres, il n'aime pas peindre en plein air. Ce n'est que rarement (Les Canotiers d'Argenteuil, En bateau) et sans véritable plaisir qu'il poursuivra en extérieur, dans la pleine lumière des champs et des bords de Seine, ses recherches parfois si semblables aux leurs. Alors même qu'il donne un aspect de fête à ses paysages d'Argenteuil, il avoue préférer le travail en atelier. Contrairement à Monet ou Renoir, champions de la peinture claire, Manet se veut l'historien du monde moderne. Il ne fut jamais qu'un «impressionniste distant». En revanche, les sujets pris dans la vie contemporaine se succèdent dans son œuvre: Dans la serre, Chez le père Lathuille, Un bar aux Folies-Bergère, où l'on voit bien ce qui fait son style si particulier. Le peintre supprime non seulement le contour des choses, mais aussi certaines demi-teintes, certaines valeurs intermédiaires. C'est en cela que son art est tellement novateur: Manet obtient des effets puissants avec des moyens simples. Cézanne l'a dit plus joliment: «Ce qui fait que Manet fut un véritable précurseur, c'est qu'il apportait une formule limpide à une époque où l'art officiel n'était que boursouflure et convention.»

     

    Liseuse à la brasserie, 1878.
    Liseuse à la brasserie, 1878.

     

    Vers 1879, quatre ans avant la mort de Manet, le ton des critiques à son égard a changé. Il y a bien encore quelques irréductibles qui continuent à l'ignorer, mais l'opinion la plus fréquen te est que Manet s'est assagi. J.-K. Huysmans ne cache pas son adhésion aux dernières toiles du peintre: «C'est la vie rendue sans emphase, telle qu'elle est, et c'est en raison même de sa vérité une œuvre crâne, unique dans la culture moderne.» On a aujourd'hui du mal à comprendre qu'on ait pu contester si injustement à Manet la noblesse simple de ses sujets et son aisance à les peindre avec une concision exemplaire. Il est en cela très différent de ses contemporains: Manet n'échappe pas à son temps alors que Cézanne ou Van Gogh, quelques années plus tard, parviendront à se détacher à peu près totalement du contexte social pour exprimer leur individualité d'artiste repoussé par la société, comme Vincent, ou isolé dans sa communion avec la nature, comme Cézanne.

    Quand Manet fut trop malade pour mettre en route de grands tableaux, il fit des portraits, de femmes surtout, ceux de ses belles amies qui lui rendaient visite: Victorine Meurent, le modèle de l'Olympia, l'actrice Ellen Andrée, Nina de Callias, déjà célébrée par Verlaine, et Méry Laurent, «entretenue» de haut vol, dont Mallarmé était lui aussi épris. Entouré de ses fidèles, il s'éteignit à 51 ans, confiant à son ami Théodore Duret le soin d'organiser la vente de son atelier. Sa carrière d'artiste avait à peine duré plus de vingt ans. Alors qu'Antonin Proust achevait l'éloge de Manet au cimetière de Passy, Degas murmura: «Il était plus grand que nous ne pensions.» Monet, de son côté, allait sacrifier près d'une année de sa vie de peintre, en 1890, en luttant pour faire acheter l'Olympia par un groupe d'artistes et d'amateurs afin de l'offrir ensuite à l'Etat. De son temps, on avait mal pardonné à Manet ses visions si vraies du monde extérieur; on l'en aime davantage aujourd'hui, où l'on attend de la peinture quelque chose de plus émouvant que le reportage de la réalité.

    «Manet, inventeur du moderne», Musée d'Orsay, 62, rue de Lille, 75007 Paris, du 5 avril au 3 juillet 2011.

    Outre le catalogue très complet et remarquablement écrit qui accompagne l'exposition (ouvrage collectif dirigé par Stéphane Guégan, Gallimard, 336p., 42€), deux excellents Manet paraissent: l'un de James Rubin (Flammarion, 416p., 75€), l'autre de Beth Archer Brombert (Un rebelle en redingote, Hazan, 480p., 28€).


    SERVICE


    » Découvrez notre hors-série : Manet, un certain regard
    : je l'ai lu, il est extra!

     

  • Octobre au Musée des Beaux-Arts de Lyon

    Cliquez pour <br>en savoir +DIALOGUE AVEC LA FONDATION BULLUKIAN
    Exposition du 8 octobre au 10 novembre
    Salle 200 - 2e étage des collections
    Le musée des Beaux-Arts de Lyon et la Fondation Bullukian font, pour la première fois, dialoguer leurs collections à travers la présentation de dix-sept œuvres d’artistes modernes et contemporains.
    Avec des œuvres de Jean Couty, Jacques Truphémus ou Max Schoendorff et des œuvres de Jérémy Coté et Linda Sanchez, lauréats du prix Bullukian en 2011 et 2013

    JACQUELINE DELUBAC, LE CHOIX DE LA MODERNITÉ. RODIN, LAM, PICASSO, BACON
    Ouverture vendredi 7 novembre en nocturne
    En insistant sur l’audace de ses choix, cette grande exposition présentera à la fois la comédienne, la femme « la plus élégante de Paris » mais aussi et surtout l’amatrice d'art qui légua 38 œuvres de première importance au musée des Beaux-Arts de sa ville natale en 1998.
    Réservez votre billet coupe-fil et votre visite à partir du 7 octobre
    Légende image : Roger Kahan, Jacqueline Delubac (détail), Paris, BnF, Arts du spectacle, Fonds Guitry. Droits réservés (c) Succession Delubac

    Cliquez pour <br>en savoir +

  • Nous avons aimé visiter hier:Le Musée de la Mine de Saint-Etienne

    Le site Couriot / Une découverte d’un peu plus d’1h30 de l’univers de la mine qui enchantera petits et grands, à l’ombre de la silhouette du chevalement du principal siège d’extraction du bassin de la Loire entre 1913 et 1950 et au cœur d’un haut lieu du patrimoine stéphanois.


    Après avoir visité la “salle des pendus”, gigantesque et émouvant vestiaire où se changeaient et se lavaient les hommes, puis la lampisterie où chacun prenait sa lampe, place ensuite à la descente au fond, auquel on accède par la colonne du puits. En 45 minutes de parcours souterrain, en empruntant le train qui conduisait les hommes sur les chantiers, puis en se faufilant le long du travers-bancs et en progressant entre les convoyeurs à bandes et ce qui encombrait les galeries, vous serez initié aux techniques de l’extraction comme si vous étiez, tantla galerie a été reconstituée avec soin par les anciens de la mine.

    De retour au jour, la visite n’est pas finie : la salle de la gigantesque machine d’extraction, la salle d’énergie et le grand audiovisuel consacré à l’aventure de la houille dans le bassin stéphanois vous attendent pour terminer de vous compter l’aventure du charbon qui s’est achevée à Couriot en 1973.
    Un parcours fascinant qui fait réellement revivre cet univers qui a fondé la richesse industrielle de Saint-Étienne.

    Musée de la Mine
    de Saint-Étienne
    3, bd Maréchal Franchet d'Esperey
    42000 Saint-Étienne
    Tél : 04 77 43 83 23
    Fax : 04 77 43 83 29

    Fermeture le mardi 

    Visitez le site du guide scolaire des 3 musées

    http://www.saint-etienne.fr/index.php?module=cms&action=getContent&id_heading_object=1111

  • J'ai aimé hier: La photo dans tous ses états avec Thomas Ruff au MAMC+ de Saint-Etienne(dans la presse artistique nation

    La photo dans tous ses états avec Thomas Ruff au MAMC+ de Saint-EtienneThomas Ruff, press++32.15, 2016, C-print, 230 × 185 cm, collection de l’artiste ©️ADAGP, Paris 2022 / Thomas Ruff

    Jusqu'au 28 août, le MAMC+ de Saint-Étienne Métropole présente la première exposition dans un musée en France du photographe allemand Thomas Ruff, un artiste qui joue avec différents procédés techniques.

    Pour une première en France, la rétrospective Thomas Ruff à Saint-Étienne est une réussite. En réunissant jusqu’au 28 août 17 de ses 34 séries photographiques, Alexandre Quoi, le commissaire de l’exposition du musée d’Art moderne et contemporain, parvient à expliquer les relations étroites que l’artiste allemand entretient avec les procédés photographiques jusqu’aux plus anciens. Avec plus de 100 œuvres convoquées, le musée met à l’honneur un artiste jonglant entre portraits saisissants et compositions graphiques troublantes.

    Dans l’ordre chronologique des premiers procédés

    La première salle de l’exposition a de quoi déstabiliser le visiteur (dont moi) puisque ce sont certaines des photographies les plus récentes de Thomas Ruff qui y sont réunies. Le parti-pris du commissaire est de présenter les œuvres de l’artiste allemand dans l’ordre chronologique de l’invention des procédés photographiques utilisés pour les clichés qu’il transforme. C’est pourquoi la série Bonfils, datée de 2021 et dérivée de négatifs sur verre de la Maison Bonfils, un studio professionnel ouvert au Liban en 1864, ouvre le parcours.

    Bonfils 02. Statue renversée de Sésostris à Thèbes (2021) de Thomas Ruff, présenté dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Bonfils 02. Statue renversée de Sésostris à Thèbes (2021) de Thomas Ruff, présenté dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Tirages colorés

    La série Bonfils rassemble des vues de monuments antiques du Proche-Orient, publiés dans l’album Souvenirs d’Orient (1872) mais ces scènes de Thèbes ou de Constantinople ont été agrandies par Ruff, réimprimées en accentuant les traces de vieillissement et en gardant les inscriptions figurant sur les bordures des négatifs. A proximité, les série Tripe (2018) et Négative (2014) poursuivent ce même attachement aux photographies anciennes et aux caractéristiques des négatifs sur papier du capitaine britannique Tripe ou des chronophotographies de Jules-Etienne Marrey. L’intervention de Thomas Ruff est essentiellement visible dans le choix des images, l’agrandissement des formats et la coloration des tirages.

    De gauche à droite : Bonfils 11. Constantinople Basilique Sainte Sophie et navires dans le fond (2021) et Tripe 12. Seeringham et Tripe 15. Madura (2018) de Thomas Ruff, présentés dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    De gauche à droite : Bonfils 11. Constantinople Basilique Sainte Sophie et navires dans le fond (2021) et Tripe 12. Seeringham et Tripe 15. Madura (2018) de Thomas Ruff, présentés dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Photogrammes et solarisations

    Puisque le parti-pris est d’avancer chronologiquement dans les inventions photographiques, il est logique d’aborder le photogramme des surréalistes et des pionniers des années 1920 dans la deuxième salle. Cette fois-ci, Ruff n’utilise pas des négatifs anciens mais recrée avec les techniques actuelles le rendu des photogrammes. Ceux-ci, à l’origine, étaient nés d’objets divers comme des bandes de papier ou des lentilles de verre posés directement sur du papier photosensible qui gardait les silhouettes des objets insolés. Ruff, lui, dessine ces objets sur un programme 3D, peut changer leur position et les expose parfois à une lumière colorée. Le résultat ressemble à un photogramme mais n’est pas un photogramme. Même proposition pour la solarisation des fleurs. Cette technique appelée également effet Sabatier a été inventée en 1862 et permet d’inverser les zones d’ombre et de lumière des tirages. Ruff, ici, superpose négatif et positif, puis imprime sur du papier ancien. Il va, là encore, au-delà de la solarisation d’origine.

    Flower.s 10, 17 et 19 (2019) de Thomas Ruff, présentés dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Flower.s 10, 17 et 19 (2019) de Thomas Ruff, présentés dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Les célèbres Photomaton XXL

    En remontant dans le temps et en poursuivant le parcours, on tombe sur les portraits d’amis ou de connaissances de Thomas Ruff, qui ont fait sa célébrité. Ces images neutres sont limitées au visage et au buste. Elles sont tirées sur de très grands formats, loin de la petite taille des Photomaton. Pendant dix ans, de 1981 à 1991, Ruff expérimente ce format XXL, qui permet à la fois d’éviter toute interprétation psychologique (à la manière des séries photographiques des Becher à l’école de Düsseldorf) et d’intensifier le regard et l’expression de la personne photographiée. En face de ces visages trop humains, des cieux étoilés s’alignent sagement. Ils ont été puisés dans les négatifs des archives de l’European Southern Observatory. Ces vues du firmament de l’hémisphère sud, prises à l’aide d’un super télescope installé dans les Andes, ont été choisies pour la richesse de leur scintillement.

    Porträt (R. Müller), Porträt (S. Buch) et Porträt (J. Röing) de Thomas Ruff, présentés dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Porträt (R. Müller), Porträt (S. Buch) et Porträt (J. Röing) de Thomas Ruff, présentés dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Plus loin que l’appropriation

    Dans une nouvelle salle, près de portraits robots créés grâce à un appareil générateur d’images superposant plusieurs visages (il s’agit d’une invention des services de police criminelle allemande des années 1970), Ruff présente deux murs de photographies de presse aussi bien politique que documentaire. On y reconnait aussi bien la Croix noire sur fond blanc de Malévitch que les portraits de Mitterrand et Rocard. Ces clichés sont agrandis au double de leur format d’origine, n’ont aucun sous-titre ni copyright. L’artiste allemand va plus loin que l’appropriation puisqu’il s’interroge ainsi sur les informations qui restent lorsqu’on sort les images de leur contexte de publication.

    Zeitungsfotos (1980-1981) de Thomas Ruff, présentés dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Zeitungsfotos (1980-1981) de Thomas Ruff, présentés dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Pixels et disparition des Pixels (1)

    « Le point de départ visuel des jpegs est constitué d’images diffusées dans le monde entier par Internet ainsi que de scans de cartes postales et d’illustrations de livres de photos, explique Alexandre Quoi. L’artiste s’est intéressé à la structure géométrique commune aux images numériques, qui constitue la base du format jpeg ». Certaines photographies de Thomas Ruff jouent de ces blocs carrés de 8 x 8 pixels, qui rendent floues les images d’origine lorsqu’on les regarde de près. Paradoxalement, vues de loin, celles-ci paraissent nettes.

    Détail de jpeg ny01 (2004) de Thomas Ruff, présenté dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Détail de jpeg ny01 (2004) de Thomas Ruff, présenté dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Pixels et disparition des Pixels (2)

    Dans d’autres séries, comme Tableaux chinois, Thomas Ruff mixe les deux propositions. Certaines zones vont être nettes, d’autres affichent les pixels carrés. Ici, l’image provient de livres sur Mao publiés en Chine ou du magazine « La Chine ». Ruff scanne les images et les convertit en une grande trame de pixels. Sur ordinateur, il transforme certains éléments en faisant disparaître ces pixels. La nouvelle image obtenue possède donc à la fois la trame d’impression analogique et la structure numérique de l’image pixel. « Les images de propagande du XXe siècle, commente Alexandre Quoi, sont ainsi transportées dans le langage visuel du XXIe siècle et démasqué comme des images manipulatrices ».

    Tableau chinois 15 (2019) de Thomas Ruff, présenté dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer

    Tableau chinois 15 (2019) de Thomas Ruff, présenté dans l’exposition « Métaphotographie. Thomas Ruff » au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, 2022 ©Guy Boyer


    « Métaphotographie. Thomas Ruff »
    Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne
    Rue Fernand Léger, 42270 Saint-Priest-en-Jarez
    www.mamc.saint-etienne.fr
    Jusqu’au 28 août

  • J'ai aimé mercredi:Exposition : De la source littéraire à l'objet d'Art ...

    Publié le 12 octobre 2010

    Livre d'artiste

    Livre d'artiste

    A découvrir, jusqu'au 6 novembre 2010, dans l'atrium de la Bibliothèque universitaire de Tréfilerie, une remarquable exposition rassemblant les travaux des étudiants du Master Edition d'Art, Livres d'Artistes, promotion 2009-2010.

    Sur un très beau texte de Michel BUTOR, "A dessein", ode au signe, au dessin, à l'écrit, de l'âge des cavernes à celui de l'ordinateur, chacun laisse libre cours à sa créativité à partir de telle ou telle strophe de l'oeuvre littéraire.

    A l'unicité de la source d' inspiration répond la diversité, l'originalité et la richesse des réalisations, tant dans leur recherche conceptuelle que dans leur traduction matérielle.
    Exposition visible les :
    - mardi de 13h00 à 18h30
    - mercredi de 9h00 à 12h00 et de 13h00 à 18h30
    - vendredi de 13h00 à 18h30
    - samedi de 9h00 à 13h00

    Vernissage de l'exposition livre d'artVernissage de l'exposition livre d'art à la BU Tréfilerie
    Cliquer sur les images pour agrandir ...

    mise à jour le 12 octobre 2010

    http://portail.univ-st-etienne.fr/bienvenue/actualites/exposition-de-la-source-litteraire-a-l-objet-d-art--300988.kjsp?RH=BIBLIOTHEQUES

  • J'ai terminé hier:AS Saint-Etienne - Le musée de la Légende

    Inauguré le 20 décembre 2013, le Musée des Verts marque une nouvelle étape dans l'histoire de l'AS Saint-Etienne.
    Ce club de légende, qui fête en 2013 ses 80 ans, se devait d'être le premier à disposer d'un tel lieux.

    Véritable petit condensé du Musée, ce livre est un cadeau idéal pour tous les passionnés de l'ASSE.

    50 pages.

    Dimensions : 15cm x 21 cm

    Editions : Mémoire d'ici - Le progrès.

    http://www.boutiquedesverts.fr/supporters/3132-livre-as-saint-etienne-le-musee-de-la-legende-9782918756330.html