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Mobile de Calder vu samedi au MAM de St Etienne(2 eres photos perso)

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"L'art était trop statique pour refléter notre monde de mouvement", ainsi s'exprimait Calder à propos de ses préoccupations artistiques. 

Dès son arrivée à Paris, en 1926, il conçoit ses premières sculptures en fil de fer ("Joséphine Baker", M.N.A.M., Paris) et présente son "Cirque miniature", dont il anime lui-même la trentaine de personnages fabriqués de bric et de broc. Le mouvement est alors traité à travers ces petites figures humaines et animales en fer, carton ou bois, aussi expressives qu'humoristiques. 

C'est au contact de Mondrian que Calder envisage d'associer le mouvement à des formes plastiques abstraites. Il expose ces compositions fixes en 1931, sous le titre "Volumes. Vecteurs. Densité". La série des "Constellations", en bois, conçue pendant la guerre, développe dans l'espace ce principe d'évocation de mouvements combinatoires à travers des structures immobiles, aux formes et aux couleurs variées, assemblées entre elles par des tiges en fer. 

Avec les "Mobiles" (terme choisi par Duchamp), le mouvement réel devient partie prenante de la sculpture. Calder concevra plusieurs centaines de mobiles dont la complexité est fonction de l'équilibre obtenu entre les divers déplacements de rotation ou de translation à des vitesses variables.

"6-5-1-4" joue ainsi autant sur la disparité des directions adoptées par les tiges en fer s'étageant telles des branches de part et d'autre d'un "tronc" sinueux que sur les contrastes de couleur et de taille des disques fixés aux extrémités de ces branches. 

Avec les "Stabiles", constructions fixes de plaques d'acier reposant à même le sol, Calder se confronte à la sculpture monumentale. Il réussit à alléger une fois de plus la dynamique de ses compositions : généralement monochromes (avec une prépondérance du rouge ou du noir), ces plaques dessinent des formes géométriques simples et arrondies dont l'assemblage laisse prédominer le vide. "Trois ailes", de couleur noire, évoquant l'envol d'un oiseau, annonce la série des "Animobiles" des années 1970, qui constitue une synthèse entre les stabiles et les formes animalières du début.  

 


Autre œuvre d'Alexander Calder dans la collection du Musée


"Trois ailes", 1963. Stabile. Métal peint. 351 x 389 x 394 cm. © Adagp.

 

http://www.mam-st-etienne.fr/index.php?rubrique=260&rsrc=806

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